4/ paradigme du contenu et la
construction du sens
A- théorie du leadership transformationnel et
charismatique
B- Approche de la médiation 3
II le leadership
1/ Le concept du leader
2/ administrateur VS manager VS leader
• Un directeur est il un leader?
• Tableau comparatif
• Conduite VS gestion
3/ les rôles du leader
4/ les qualités du leader
5/ les aptitudes nécessaires du leader
6/ la personnalité du leader, l’art de forger un caractère
• Êtes vous né leader?
• Qu’est ce qui distingue une décision éthique et un moment de
définition?
7/les sources du pouvoir du leader
• Relation leadership, pouvoir influence
8/ le leadership: un ensemble de tâches
4
9/ styles du leader
I. Clarifications conceptuelles
5
le leadership est apparu au siècle dernier dans
les franges de la révolution industrielle:
Évolution accélérée des technologies,
Compétition internationale accrue,
Dérégulation des marchés,
instabilité du cartel du pétrolier,
Évolution démographique de la main
d’œuvre.
6
Leadership ??
????????
Leadership ?
7
QU ’EST CE QUE LE LEADERSHIP ?
Racine
Mot celte luiade qui veut dire tête
Langues anglo-saxonnes (anglais, irlandaise) mais aussi
allemande :
LEAD, LEADER, LEADERSHIP
Difficulté de la traduction en français
Leadership : fonction de leader
leader
CHEF
Connotation autoritaire trop forte
8
Définitions
Leadership: art d’amener des
individus au sein d’une organisation à accomplir
des tâches volontairement. Il trouve sa
traduction le plus souvent à travers une vision
et la mise en œuvre de projets associés.
Warren Bennis:« le leadership est la
capacité de se connaître, d’avoir une
vision clairement communiquée, de faire
confiance aux collaborateurs et de
prendre les mesures nécessaires pour
réaliser son propre potentiel de direction
» 9
Lambert,1965 le terme leadership
désigne aussi bien le statut, le
comportement,que l’ensemble
des traits et des aptitudes
caractérisant la personne qui focalise ou
qui assume la conduite du groupe.
11
« le leadership,
c’est ce qui confère
à une organisation
sa vision et son aptitude
à traduire cette vision en réalité »
W.Bennis
12
Définitions du leader
Leader: terme anglais adopté dans le langage
technique pour désigner le chef, le meneur d’un
groupe.
Bergeron souligne que « le leader est une
personne qui influence un groupe sans
toutefois utiliser des moyens externes
apparent autres que la communication. »
Peter Drucker: «un leader est une personne qui a des
suiveurs »
Delanoë Roosevelt, ancien président des USA:
« lorsqu’on a un rôle de leader, c’est
terrible de regarder derrière soi et de
ne trouver personne » 13
Le leader c’est aussi une voix, porte
parole du groupe qu’il façonne en
vue d’un dessin constructif, et une
personnalité puissante, capable
de galvaniser les hommes
auxquels il permet d’exploiter et
sublimer leurs propres talent.
14
Depuis
Depuis au au moins
moins 2000
2000 ans,
ans, les les gens
gens ddééfinissent
finissent
le
le leadership,
leadership, éécrivent
crivent et et discutent
discutent àà ce ce sujet.
sujet.
IlIl existe
existe plusieurs
plusieurs éécoles
coles de de pens
penséées es (ou
(ou
paradigmes),
paradigmes), et et aucun
aucun consensus
consensus sur sur uneune
ddééfinition
finition unique
unique nn’’aa ééttéé éétabli,
tabli, mais
mais ll’’on
on
retrouve
retrouve certaines
certaines des
des caract
caractééristiques
ristiques
communes
communes àà ces ces diverses
diverses ddééfinitions.
finitions.
En
En effet,
effet, lala litt
littéérature
rature sur
sur le
le leadership
leadership abonde,
abonde,
celle-ci
celle-ci souvent
souvent contradictoire
contradictoire et et difficile
difficile àà
comprendre,
comprendre, on on peut
peut yy avoir
avoir de
de la la difficult
difficultéé àà
ss’’yy retrouver.
retrouver. IlIl yy aa tout
tout de
de même
même un un moyen
moyen
de
de ss’’en
en sortir
sortir en en identifiant
identifiant diff
difféérentes
rentes
approches
approches utilis utiliséées
es par
par les
les auteurs.
auteurs.
15
16
ens. D’habitudes,
« paradeigma »=
Épistémologie: de règles implicite
modèle ou exemple
Modèle de pensée « paradeknunai »= Et de frontières
dans des disciplines démontrer Mentales auxquell
scientifiques Les gens croient
et agissent.
Utilisation générale:
paradigme
« perception du
Sciences sociales:
Monde »
Décrit l’ensemble
d’expériences de
croyances, et valeurs
Qui influencent la Communauté Au sens collectif:
façon dont un individu intellectuelle: Système de
perçoit la réalité et Sciences naturelles représentations
réagit à cette Explique un processus,
Perception. une idée, un ensemble
de données.
17
Nous distinguons deux grands courants de
recherches qui s’articulent autour de deux
objectifs distincts:
1) Macro leadership:
Dans ce courant, les chercheurs
s’intéressent à la capacité du manager
leader à influencer ou à stimuler les
subalternes.
Le leadership est souvent perçu comme un
ensemble de caractéristiques, d’habiletés et
de comportements qu’un individu en poste
d’autorité doit développer. 18
Micro leadership:
le leadership « informel » émergeant au sein
de groupes de travail et de groupes de
pairs.
Les chercheurs s’intéressent aux
phénomènes d’influences interpersonnelle
émergent dans le groupe.
La notion de leadership est étudiée sous
l’angle des processus d’influence et de
motivation à atteindre un but.
On cherche à comprendre comment
certaines personnes émergent dans un
groupe. 19
L’analyse de la documentation relative tant au
Macro qu’au micro leadership permet de
dégager quatre paradigmes, c’est-à-dire
quatre manières d’aborder le leadership:
1 :paradigme des attributs
2 :paradigme de l’adéquation
3: paradigme du réseau social
4: paradigme du contenu et de la
construction du sens
20
21
1/ Les attributs du leader
a/ Théorie des traits distinctifs:
Qui est le leader?
La théorie: identifier des caractéristiques individuelles
universelles susceptibles de distinguer les leaders
des autres personnes.
Théoriciens:
BIRD(1940): identification de 79 traits de
personnalité pas de consensus des théoriciens=
traits importants pour les uns, insuffisants pour les
autres.
STOGDILL (1940): 2 dimensions du comportement
du dirigeant :
La considération et la capacité d’initiation
. 22
La considération
Est l’aboutissement de la confiance
mutuelle établie entre le dirigeant et
ses collaborateurs entre le supérieur
hiérarchique et ses subordonnés.
Provenant d’un esprit d’écoute
respectueux d’ opinions émises par les
autres, elle amène le leader à être
réceptif aux souhaits de ses employés
et attentif à leurs préoccupations
23
La capacité d’initiation
résulte de l’aptitude du leader à tracer l’action de
ses collaborateurs pour mieux les aider à
accomplir leurs tâches convenablement et les
guider, grâce à un système de communication
efficace, à réaliser des performances.
24
EL GHESILI: 2 indicateurs de leadership :
Les traits de la personnalité et les traits motivants
Les traits de la personnalité se rapportent aux
caractéristiques intrinsèques de l’individu à savoir:
L’intelligence: elle développe la faculté de vision et
d’anticipation.
L’initiative: elle permet au leader d’aller au devant des
choses en prenant la décision qui s’impose et en
assumant la responsabilité.
La capacité de supervision: elle se traduit par
l’encadrement des ressources humaines et le contrôle
des résultats obtenus.
L’assurance personnelle et la maîtrise de soi: elles
reposent sur la maturité et l’ouverture d’esprit. 25
Les traits motivants concernent essentiellement:
Le besoin d’accomplissement professionnel qui traduit
le désir de progression dans la carrière et la volonté de
réussir;
Le besoin d’actualisation personnelle qui résulte du
souhait de l’individu de s’épanouir et de se valoriser;
Les besoins de pouvoirs et d’autorité liés à l’exercice
de la responsabilité .
Selon EL GHISELLI, ce sont ces traits qui permettent
de distinguer les leaders des autres dirigeants.
27
Plusieurs modèles s’inscrivent dans ce
paradigme:
Les théories X et Y de( Mc Gregor,1960) .
La grille managériale (Blake et Mouton,
1964):
Ils ont montré qu’il existe plusieurs styles de
leadership qui apparaissent comme des
combinaisons de deux dimensions de la
fonction de manager:
Voir document
28
Théorie de Blake et Mouton
Conception de la grille, qui présente deux
dimensions:
La fonction tâche (intérêt pour la
production): (assurer la réalisation des
objectifs de l’entreprise et donc organiser,
planifier, coordonner, contrôler…)
La fonction socio émotionnelle (intérêt pour
le personnel): ( s’occuper de la dimension
humaine de l’équipe en assurant le « bien
être » de ses membres en écoutant, en
gérant les conflits….)
29
30
Matrice Blake & Mouton
Centralisation sur
le personnel
ASSOCIATIF INCITATIF
(le social) (1,9) (l’intégrateur)
(9,9)
(5,5)
PERMISSIF TRANSMISSIF
(laisser-faire) (l’autoritaire)
(1,1) (9,1)
31
Centralisation sur la production
Les 5 styles de Blake & Mouton
32
Le Leader social [1,9] (L’associatif):
Cherche avant tout à développer un bon
climat de relations humaines ;
Conséquences:
- Établissement des normes de
production à de bas niveaux
- Faible créativité car les changements
sont considérés comme perturbateurs
-Il dégage ou pas une satisfaction
personnelle ( l’ atmosphère de travail
est sympathique, absence de travail
stimulant )
- Avancement ou pas dans la hiérarchie
car son ambition n’est pas élevée 33
Le Laxiste [1,1] (Le permissif): Le Manager laisse
faire ou s'efface devant les procédures, ou les
règles du métier ;
Conséquences:
1. - Faible productivité tolérée car rejette la faute sur
d’autres personnes
2. - Absence de créativité qui exige engagement et
implication
3. - N’éprouve ni satisfaction ni frustration car il tente
rarement de nouvelles expériences
4. - Très faibles taux d’avancement
5. - Si promotion il y a, ce dirigeant échoue dans sa
mission
34
Le Chercheur de Compromis [5,5] :
Privilégie les compromis réalistes et souvent
peu ambitieux ; traditionaliste il utilise la
carotte et le bâton.
Conséquences:
Accroissement de la bureaucratie
N’inspire pas créativité et innovation
Entraîne la satisfaction dans une
organisation bureaucratique
Donne les mêmes chances que n’importe
qui d’autres d’évoluer dans une organisation
bureaucratique
35
L'intégrateur [9,9] (L’incitatif) : Recherche
l'intégration optimale des deux types d'exigences.
Animateur d’équipe, conseiller, formateur,
communiquant, remise en question, résolution du
conflit par la confrontation.
Conséquences:
36
BLAKE et MOUTON raisonnement dans
l’absolu, sans égard pour la contingence des
situations ou des personnes:
43
1.Le mode « diriger » :
Très encadrant peu encourageant
le leader donne des instructions précises et
surveille de près l’exécution des tâches:
commande, impose, contrôle.
2.Le mode « entraîner » :
Très encadrant, très encourageant
le leader continue à diriger et à surveiller de
près l’exécution des tâches,mais, de plus, il
explique les décisions, sollicite les
suggestions et encourage les progrès:
commande,explique, contrôle,
44
3.Le mode «épauler » :
Peu encadrant, très encourageant
le leader facilite et encourage les efforts des
subordonnés pour accomplir les tâches, il
partage avec eux la responsabilité de la
décision:
écoute, négocie, passe des contrats, contrôle,
EPAULER ENTRAINER
3 2
DELEGUER DIRIGER
4 1
46
ENCADRER
Chaque mode est adapté à des situations
types et permet une évolution et une
modification au fur et à mesure de la
progression de chaque collaborateur.
Le mode « diriger » s’imposera avec des
gens inexpérimentés,
Le mode « entraîner »
Il répond aux objections, suscite les questions,
y répond, s’assure que la personne ou le
groupe ont bien compris ce qui est à faire et
sont prêt à le faire.
47
Le mode « épauler » convient pour des
gens expérimentés mais qui ont besoin
d’être soutenus (écoute, encouragement,
stimulation, renforcement),
48
Limites du modèle
Ne retient de la situation que le degré
de maturité des « suiveurs ».
Cette approche n’a pas réussi à
expliquer l’évolution de la relation
entre le leader et son groupe et à
prendre en compte les phénomènes
reliés au maintien du statut.
49
b/ Le modèle de la contingence
Théorie:
Tient compte de la situation, mais propose une
vision plus complète.
Selon le modèle de FIEDLER, la performance
d’un groupe est fonction du style de
leadership = qualité des interventions
relatives à la tâche et relatives aux relations
entre les personnes.
50
L’émergence du leadership serait alors déterminée
par trois facteurs:
La qualité de la relation entre le leader
potentiel et les membres,
La structure de la tâche, c’est-à-dire la
Caractéristiques:
II. Le leadership 60
61
1) Évolution du concept du
leader
62
1. Pouvoir :
capacité d’un individu d’influencer
les conduites d’autrui
2. Autorité :
pouvoir reconnu par ceux sur lesquels il
s’exerce (pouvoir légitime)
63
L’administrateur:
*Tâches
*Contrainte de l’autorité
Manager:
Tâches+relations humaines
+faible dose d’autorité
pouvoir
Leader:
Anticipe
Sans autorité
64
65
Un leader peut être un directeur mais un
directeur n’est pas un leader. Ce dernier
émerge du groupe, il influence les personnes
pour atteindre les objectifs.
Le groupe suit volontairement son leader parce
qu’il veut. Non pas parce qu’il doit.
Cependant les employés lui donnent la
puissance par l’acquiescement à ce que lui ou
elle demande.
Contrairement au directeur qui compte sur
l’autorité formelle pour accomplir les buts.
66
Le leader
il les oriente vers leur nouveau rôle Il les désoriente de sorte que de
nouvelles relations puissent se
développer.
73
Il maintien les normes Il remet en cause les méthodes de
travail
Alerter
Conseiller
Guider
75
Le leader dirige, supervise, et encadre des rôles à
la fois complexes et passionnants.
79
c) Guider
Une subtile distinction peut être faite entre parrainer
et guider:
Guider c’est montrer aux employés comment ils
doivent apporter leur contribution et participer au
fonctionnement de l’entreprise en tant que partenaires
actifs.
il importe de d’encourager, grâce à une délégation de
pouvoir, l’esprit et de créativité générateur
d’épanouissement et de valorisation.
Or le parrainage intervient quand un savoir-faire
maîtrisé a déjà fait ses preuves.
Un guide efficace est celui qui crée l’élan nécessaire
pour la créativité et se consacre pleinement à son
personnel. il crée des gagneurs, préserve la foi dans
80
l’adversité.
Guider, c’est donner à faire des choses qui sont
réalisables.
88
5) les aptitudes nécessaires du leader
Une communication
Être visionnaire
signifiante
succès
Savoir motiver Avoir la part
et séduire Leader du risque
Efficacité
Rentabilité
Anticipation
Régulation
Savoir déléguer Protection Savoir se comprendre
ses pouvoirs Attitude d’adaptation soi même
89
Prise de
décision..
a/ être visionnaire
« la vraie essence du leadership
consiste à avoir une vision. Vous ne
pouvez souffler dans une trompette
incertaine ».
Rev.Theodore M.Hesburg Président Émérite.
90
Tous les managers ne sont pas des dirigeants
car diriger c’est avoir une vision que l’on
communique à autrui, c’est posséder le pouvoir
de la rendre réelle et de l’imposer
Les leaders sont des gens qui font ce qu’il faut
pour réaliser leur vision. Ils ne sont pas des
mages mais des stratèges prêts à prendre des
risques.
Le leader c’est comme l’entraîneur d’une
équipe: il rue, pousse, maquignonne, persuade
les autres de partager sa vision des choses.
91
Le leader prend le temps de visualiser
l’avenir de l’organisation il construit une
vision de l’avenir avec les autres. Il
s’agit d’un travail collectif.
« sans l’action, la vision de l’avenir
n’est q’un rêve. Sans une vision de
l’avenir , l’action ne sert qu’à passer le
temps. La vision de l’avenir conjugué à
l’action peut changer le monde. »
Joël Arthur Baker
92
signifiante
La communication est un processus
qui consiste à instaurer
une relation d’échanges,
créatrice de valeur
entre des personnes et / ou des groupes .
MODE DE OBJECTIFS
COMMUNICATION
Mode relationnel Ouvrir et dynamiser les échanges
entre les salariés.
96
Développez vos compétences.
Leadership et charisme.
L'insaisissable petit plus qui sépare
le simple manager du leader est
cette maîtrise de soi, dont le leader
ne se départit jamais"
John F. KENNEDY
97
pouvoirs
C’est le talent de partager avec ses
subordonnés la puissance que l’on
détient.
Les leaders efficaces ne sont pas des
dictateurs, ils sont puissants mais
sensibles aux besoins d’autrui.
Les leaders qui pratiquent la délégation
des pouvoirs se réjouissent de voir
s’épanouir leurs subordonnés.
Ils comptent sur un travail d’équipe pour
réaliser leurs visions,non sur des
exploitations individuels.
98
d/ savoir se comprendre soi
même
« la première étape vers une image
positive de soi consiste à
reconnaître ses points forts et à
compenser pour ses points faibles
» (Warren Bennis et Burt Nanus)
Les leaders savent quelles sont leurs
propres forces et leurs faiblesses.
Ils ont envie que leurs prestations suscitent
une rétroaction;
Ils font toujours leur examen de conscience:
« la motivation consiste à
amener les gens à faire ce
qu’ils veulent faire parce qu’ils
veulent le faire. »
Général Eisenhower 101
f) le risque
Durant sa brève présidence, John Kennedy montra à la
fois les forces et les faiblesses caractéristiques de la
fascination q’exercent les leaders dans leur travail. Dans
son discours inaugural, il déclara:
«Que toutes les nations sachent, qu’elles
nous veuillent du bien ou du mal, que
nous sommes prêt à payer n’importe quel
prix, à supporter n’importe quel fardeau,
à affronter n’importe quelle épreuve, à
aider n’importe quel ami, à combattre
n’importe quel ennemi, pour que survive
et triomphe la liberté. »
102
du leader
Pouvoir Personnel
Compétence
Personnalité
Pouvoir organisationnel
Légitimité
Pouvoir de récompenser
Pouvoir de coercition 103
Les sources du pouvoir du leader
French et Raven (1979) ont identifié des sources de
pouvoir qui peuvent être regroupées de la façon suivante.
b) Le pouvoir de l’expertise
POUVOIR INFORMEL
INFLUENCE
Pouvoir de l’expert Compétence (Connaissances techniques
+ informations sur l’organisation )
Structure Relations interpersonnelles
Organisation- Leadership
nelle Adhésion aux objectifs, exclusion des
ou contraintes
absence Pouvoir de Optimisation du pouvoir
Coercition Qualité de la relation
POUVOIR FORMEL
POUVOIR
général de pouvoir )
Autorité
légitime Argent, prestige, amitié, promotion ,
marge de manœuvre, horaires
souples, ...à tous les niveaux de la
hiérarchie
Subordonnés
Droit d’exercer un contrôle en 106
s’appuyant sur des normes et des
règles reconnues
107
108
Êtes vous né leader?
Si la dimension « savoir être » est au cœur de
leadership, une grande partie de son art se
trouve dans l’expérience. Mais l’expérience
enseigne différentes choses.
109
1/ Le narcissique
a) Le narcissisme de compensation:
Se manifeste par un « moi »mal intégré,
vit dans l’insécurité.
Il va créer l’illusion de l’être unique.
Cette grande construction du grand
personnage va l’amener à:
Déprécier les autres pour mettre en
valeur sa propre supériorité.
Toute information contraire à leur
perception d’eux-mêmes et du monde
est rejetée.
110
b) Le narcissisme d’illumination
Est une sorte de moi « hypertrophié » dû à
l’idéalisation parentale.
Ce leader est aveugle sur lui-même, il va
chercher tous les moyens à être digne de cette
image idéalisée.
Soucieux de plaire il développe une
communication plus authentique
c) Le narcissisme constructif
C’est la forme la plus « efficiente » du
narcissisme.
Sa perception de la réalité est plus objective.
Il accepte ce qui vient de l’extérieur, cela ne
vient pas détruire ses illusions mais améliorer sa
maîtrise de la réalité. 111
la conscience de sa supériorité est un
élément de son autorité:
Elle est validée par l’expérience et la réussite.
Elle n’est pas imaginaire ou fragile.
Les autres sont perçus comme des
stimulants et non comme des
déstabilisateurs.
Il a besoin de séduire et de captiver
Derrière son amabilité de façade se cache
une personne distante,qui manifeste une
absence totale d’empathie.
112
2/ Le paranoïaque
a/ Le rapport au réel:
Est faussé
Sens de la réalité affaiblie
Il pense à côté de la réalité et a une fausseté
de jugement
Il déforme les faits, les interprète de manière à
ce qu’ils finissent par lui donner raison.
b/ Le rapport qu’il entretient avec lui-même:
Est caractérisé pat la déformation,il y a
hypertrophie du moi.
Sous cette attitude de supériorité se cache une
réelle vulnérabilité.
113
c/ Le rapport aux autres:
Apparaît comme l’origine et la conséquence de sa
personnalité.
Autrui est un rival, une menace, il faut le rabaisser
voire l’humilier.
Empêche tout travail en groupe et
toute délégation.
Or doté de capacités intellectuelles, aptitudes à
verbaliser, il est convaincant.
Censeur par autrui et aveugle à soi même,il ne fera
pas réussir l’autre.
Le paranoïaque arrive à se maintenir
dans une position flatteuse de
supériorité, il conserve son
équilibre.
Les difficultés de caractères seront
récompensées par les succès de
carrière. 114
3/ la personnalité obsessionnelle
Le rapport au réalité:
est l’élément central.
Le monde es conçu comme un endroit ordonné où
tout peut être codifié et maîtrisé.
Il redoute l’imprévu, le caprice et l’irrationnel.
Le rapport à autrui
Il doit faire en sorte que les autres se conforment
à sa façon de voir et de faire.
116
Qu’est ce qui distingue une décision
éthique d’ un moment de définition?
Une décision éthique implique de choisir
entre deux décisions.
Un moment de définition représente un
plus grand défi en ce qu’il nous impose de
choisir entre deux idéaux, ce genre de
dilemme appelle rarement une « bonne
réponse » il s’agit plutôt de situations qui
nous obligent à prendre position.
Le philosophe John Dewey cite: « elles
nous forment, nous testent et nous
révèlent à nous-mêmes. »
Ces moments forment notre caractère et
nous poussent à adapter une ligne de
conduite qui nous oriente.
117
o Pour devenir un leader, le manager doit
traduire ses valeurs personnelles par des actes
calculés qui renforcent leurs résolution et leur
inspirent des actions judiciaires, réalistes et
politiquement rusées.
o Dans les moments de définition, le leader se
pose trois questions:
1/ Qui suis-je?
2/ Qui sommes nous? (rôle de l’organisation)
3/ Quelle entreprise sommes nous? (rôle de
l’entreprise dans la société)
118
Le débat sur la personnalité se poursuivra tant
que les scientifiques n’auront pas découvert un
gène du leadership et l’on imagine les
répercussions que cela aurait sur les
entreprises.
Même si la science montre que le leadership
provient plus de l’éducation que de la nature ,
on trouvera toujours des gens pour penser que
seule une personnalité classique à la Patton est
capable de conduire une entreprise au succ 119 ès.
Patton était le spécialiste
des attaques blindées en avant des
troupes d'infanteries et probablement
le plus hardi des chefs militaires
américains de la Seconde Guerre
mondiale.
120
Commentez ces
images
121
122
Le travail du leader consiste à:
1. Se tenir au balcon
2. Définir le défi adaptatif
3. Canaliser l’angoisse
4. Maintenir une attention disciplinée
5. Faire revenir le travail en base
123
1/ Se tenir au balcon
Les leaders d’entreprises doivent être
capables de distinguer les grandes
caractéristiques d’une situation comme
s’ils regardaient du balcon.
124
2/ Définir le défi adaptatif
Il consiste à trouver la bonne réaction à
la bonne réponse.
130
Styles de leadership
131
Les quatre styles de leadership de
situation
1er style:
Le leader « directif / autocratique »
Situation: les membres du groupe ne sont pas disposés à
prendre des responsabilités et sont incapables de le faire.
Ce style convient aux situations où les membres sont:
Nouveaux et inexpérimentés
Ont besoin de beaucoup d’aide, d’orientation et
d’encouragement pour accomplir leur travail.
Les sentiments des membres ou les relations entre eux ne
sont pas beaucoup explorés.
Ce leader établit la structure du travail et guide le groupe.
Il définit le rôle des membres du groupe et leur dicte ce
qu’ils doivent faire, comment, quand et où.
Il peut soutenir le groupe en le récompensant et en
l’encourageant. 132
2ème style
Le leader « animateur / bon vendeur »
137
Les conduites de ce type conduisent la dépendance.
Points faibles:
Conduites peu chaleureuses.
Entraînent un désengagement progressif apathie et
démission.
Réactions d’agressivités latentes ou ouvertes.
138
2/ Les conduites de commandement du
leader de style « affectif »
Ce chef est préoccupé de satisfaire les
aspirations de son personnel et de se
faire aimer.
Il crée des liens interpersonnels.
psychologiques forts entre les autres et
lui.
L’ambiance du travail de l’équipe le
préoccupe:ambiance détendue et
compréhensive.
Il est centré sur les sentiments de ses
subordonnés.
139
Points faibles (suite)
Jalousie et rivalités internes
Une certaine déconsidération du chef
pourrait apparaître,
pourquoi?
Il ne peut pas analyser une situation ou un
problème;
Il ferme les yeux sur certains faits.
Il masque les faiblesses de ses
compétences techniques.
Certains profiteront « chantage » sous
forme de plaintes pour le manipuler.
140
3/ Les conduites de commandement du
leader de style « médiateur »
Points faibles:
Une certaine démotivation.
Une méfiance.
141
4/ Les conduites de commandement du
leader de style « démissionnaire »
Ce chef évite de s’engager et de se faire remarquer.
Il ne réagit pas sur le champ, il se retire pour
« réfléchir ».
Il se cache derrière les habitudes et les règlements
lorsqu’il faut prendre une décision.
Les subordonnés sont libres de s’organiser à leur guise
pourvu que cela se fasse « sans vague ».
Son principe de conduite semble être: «Pas d’histoire,
débrouillez vous! »
Points faibles:
Apparition de conflits et de luttes sourdes pour prendre le
pouvoir que le chef ne peut assumer.
Mauvaise ambiance,tout le monde s’entend sur le dos du chef.
« chef hors du coup ». 142
5/ Les conduites de commandement du leader
de style « entraîneur »
Sa norme: « c’est à moi d’animer mon équipe
pour développer au maximum son efficacité en
tirant au mieux partir de la psychologie des
individus ».
Ses conduites induisent l’engagement et
l’excitation en permanence.
Initiative et créativité,goût de la réussite
apparaîtront dans le contexte d’émulation.
Points faibles:
Compétition et surenchère de travail feront
apparaître des tensions au sein de l’équipe des
subordonnés.
Départ des subordonnés pression.
143
144
Un leader doit cumuler les talents
de:
Saint-Pierre
Magicien houdini
Pierre le Grand
145
bibliographie
L’Étoffe des leaders, les principes cardinaux du
leadership, Stephen R. COVEY, FIRST BUSINESS;
Management des organisations, Hellriergel. Slocum.
Woodman, nouveaux horizons De Boech Université;
Les meilleurs pratiques de management, Jean
BRILMAN, éditions d’organisation;
Les Leaders de Demain (voir Bibliothèque ISCAE)
La 3ème dimension du management, R.BLAKE et J.
MOUTON édition d’organisation 1987;
Le leadership, Harvard Business Review Ed
d’organisation 2001;
Trousse du leadership et de l’apprentissage, le Réseau
du Leadership, La Relève, N° de catalogue CP 32-
72/1998, Canada (Site Web); 146