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dentaire
Pr :Nadia Frih
Définition de la morale
Pas de définition exacte
Morale « mos-mores » : mœurs, règles de
comportement ,indique le bien et le mal, « ce qu’il est
bien de faire »
S’impose à toute une société
Assure la stabilité de la société
Définition de l’éthique
Ethos
Mœurs et les règles de comportement
Plus ouverte que la morale, se nourrit de la situation
présente et tente d’apporter des réponses aux problèmes
nouveaux qui se posent aux sociétés aux sociétés en
permettant d’avoir une morale prospective.
Elle propose des réponses à usage personnel, elle ne les
impose pas .
C’est ce qui la différencie de la déontologie et de la morale
La science morale qui a pour objet le genre humain et
pour finalité le respect des droits moraux des personnes
Bioéthique
1971
Ethique biomédicale
Recherche éthique appliquée aux questions posées par
le progrès biomédical
Indique les limites de l’éthique dans le domaine
médical ,tend à s’appuyer sur des faits médicaux et
scientifiques
Repose sur : le respect de la vie ,respect sur
l’autodétermination de la personne
Déontologie
Déon-déos : science des devoirs
Ensemble des devoirs qui s’impose à ,des professions
l’exercice de leur métier
Ensemble des règles de conduite considérées comme
impératives et érigées souvent comme doctrine ,
étroitement liée à un groupe professionnel(médecin ,
sage femme )
Principes de déontologie
Finalité: régle d’organisation sociale: destinée à
garantir une bonne image du groupe et lui assurer une
forme d’autonomie
Source: l’ordre des médecins dentistes
Élaboration et sanction des normes déontologiques
par les autorités professionnelles
Prescriptions sont impératives
Évolutif: déontologie est le reflet des valeurs et des
préoccupations de la sociéte
Evolution des critères d’éthique médicale
Colloque singulier avec le patient : dualité
Bienfaisance Autonomie
Nouvelle démarche : patient /praticien
Équipe soignante : praticien, patient, personnel
sanitaire et social famille, organisme publics et privés
(assurances )
Régles et principes
ethiques et bioéthiques
1 - Régles classiques
Le respect de la personne humaine:prendre le temps
de regarder nptre patient,l’écouter,le comprendre.
Individu : à son service
Le principe de
La confidentialité
bienveillance
Primum non nocere : ne Le secret professionnel: règle
pas nurie au patient essentielle
Devoir de faire du bien au Confiance du patient ,
patient renforcé par le code de
déontologie
Principes d’égalité :
universalité des soins
Notre devoir (moral) de soigner tous ls patients qui se
présentent au cabinet ou dans un service hospitalier
Malade atteint dune pathologie grave , contagieuse?
Règles d’hygiène, de prévention et de protection
(obligations déontologiques) : devoir de les appliquer
et de les mettre en œuvre afin de soigner ces patients
tout en les protégeant et protégeant les autres
2 – Règles nouvelles
Le principe d’équité: tend à favoriser les plus démunis
pourrait se comprendre comme un principe de «
différence » .
On peut l’appliquer à la détermination des
honoraires: art du CDD que la situation matérielle du
patient est l’un des éléments d’appréciation et que
toute liberté est donnée aux praticiens de donner
gratuitement ses soins
ARTICLE 5
Les principes ci-après énoncés, traditionnels dans l’art dentaire comme dans la
médecine, s’imposent à tout chirurgien-dentiste sauf dans les cas ou leur
observation est incompatible avec une prescription législative ou réglementaire
ou serait de nature à compromettre le fonctionnement rationnel et le
développement normal des services ou institutions de médecine sociale.
Ces principes sont :
Libre choix du chirurgien-dentiste par le malade,
Liberté des prescriptions du chirurgien-dentiste,
Entente directe entre malade et chirurgien-dentiste en matière d’honoraires
seulement pour ce qui concerne les actes non prévus par la nomenclature
portant tarification des actes professionnels et dans les autres cas prévus par la
réglementation en vigueur,
Payement direct entre malade et chirurgien-dentiste
Certains soins ont un cout très élevé et ne peuvent etre proposés à tous
les patients.
La ou la notion de morale imposerait de soigner tout le monde selon les
mêmes techniques, la notion de gestion peut l’interdire
Faute de consensus , à chaque praticien de trouver un compromis entre
ces deux nécessités en gardant à l’esprit que la satisfaction morale d’un
soin réalisé selon les données actuelles des sciences et techniques est
plus enrichissant qu’un soin réalisé conformément à une gestion bien
menée.
L’un des caractères de l’éthique : est de préférer l’attitude d’un
compromis à celle d’un consensus.
Notion de cout : pourrait être étendue à la collectivité en terme de santé
publique, un affrontement l’intérêt du patient et celui de la société.
Principe du respect de la vie
Le médecin dentiste exerce sa mission dans le respect
de la vie et de la personne humaine
On ne doit pas effectuer des actes qui dépassent notre
compétence et qui risquent de nuire à la vie de nos
patients.
Obligation de se former
Responsabilité morale d’informer le centre de
pharmacovigilance , lorsqu’il est témoin d’un accident
secondaire à la prise de certains médicaments.
Principe d’autonomie de la personne
autodétermination
Le consentement éclairé ,le droit à l’information
Libre et éclairé
Rendre le temps d’expliquer, accepter que le patient prenne l’avis de ses
proches ou autre praticien
Avantages, inconvénients , suites opératoires, séquelles éventuelles,
autres traitements envisageables doivent être évoqués.
Enfant mineur , handicapé mental, personne incapable: recherche de
la volonté présumée du patient, accord d’un proche ou représentant
légal, le chois de la thérapeutique la plus adaptée selon le principe de
bienfaisance
Cas clinique :
Un patient consulte pour le remplacement de ses prémolaires et
molaires supérieurs gauches. Il se plaint d’une mastication
difficile et veut retrouver confort et esthétique. Mais sans
mutuelle ,il dit ne pas avoir un budget important et désire se voir
proposer un traitement peu onéreux. Aucun problème parodontal
ni occlusal n‘apparait en bouche.
Quelle solution de remplacement lui conseiller?
Des implants , quitte à ce qu’il s’endette pour régler son traitement?
Mais serais- je correctement réglé?
Puis -je lui proposer une facilité de paiement? Pourrai-t-on me
reprocher de lui proposer simplement une ppa qui semble
convenir à ses moyens financiers?
Conclusion
Le médecin est un citoyen comme les autres, soumis
aux devoirs de tous
Son métier ne lui vaut aucun privilège, bien au
contraire
Il exerce une fonction incomparable. L’éthique est plus
exigeante que celle des codes juridiques ont pu définir.
La profession médicale est belle entre toutes car, avec
elle, on aborde les plus grands mystères de la vie et
tous les actes sont des gestes d’amour de son prochain
« Le plus grand bien de la vie, c’est l’amour de sa
profession » Montesquieu
Dieu remplis mon âme d’amour pour l’art et pour
toutes les créatures » Maimonide