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Henri Rousseau

Henri Rousseau
Plan
1. L’art moderne
2. L’art naïf
3. Rousseau, peintre de l’avenir
4. L’art de Rousseau, le Douanier
5. Les sources d’inspiration
6. Des tableaux de Rousseau
7. Toiles de Rousseau
8. Quelques œuvres et leurs lieux
d'exposition
9. Bibliographie
L’art moderne
Par les courants qu’elle a
initiés(l’impessionisme,le fauvisme,le
cubisme),”L’école de Paris” a mis les fondaments
de l’art moderne. Paris reste encore le centre où
l’on peut étudier l’art dans ses manifestations
les plus contradictoires, dans ses expériences
les plus frivoles, dans ses extravagances et ses
erreurs, mais aussi dans ses créations les plus
troublantes.
La deformation c’est l’un des traits qui
caractérisent l’art moderne.Tout le monde
connaît les fameux tableaux de Picasso où les
yeux, le nez et la bouche sont placés selon le
caprice de l’artiste, ce qui a suscité le rire et
l’indignation du grand public.
Kandinsky affirmait que l’art public abstract
n’exclue pas la liaison avec la Nature. Au
contraire, la peinture abstracte abandonne
l’extérieur pour arriver à l’essence et aux lois
cosmiques qui dirigent l’Univers.
L’art moderne est encore loin de gagner
l’adhésion du grand public à cause de son
message caché souvent sous des formes
choquantes, mais, ceux qui l’aiment et
l’admirent, jouissent d’une faveur une grande
liberté d’ interprétation.

Surprise (1891)
L’art naïf
L’art naïf
L’art naïf se rapproche de l’art brut defini par Jean
Dubuffet comme ,,des productions de toute
espèce-dessins, peintures, broderies, figures
modelées ou sculptées- présentant un caractère
spontané et fortement inventif, aussi peu que
possible débitrice de l’art coutiemier ou des
poncifs culturels, et ayant pour auteur des
personnes obscures, étrangères, aux milieux
artistiques, proffessionels.’’L’art naif est un
phénomene de rupture et de nouveauté comparé
au style académique; il a été toujours pratiqué à
la périphérie de l’ art cultivé, ignoré par celui-ci
et confondu souvent avec l’art populaire.
C’est difficile de définir l’art naïf. Les enfants
aussi bien que les foux font de l’art naïf, amis
ils ne sont pas de professionistes.
Pour un artiste naïf, le réel et l’ idéal se
superposent :le tableau est une confirmation du
réel, tel qu’il le sent; son art représente la réalité
sans la mettre en discution.
Le bonheur est l’ état d’âme de l’artiste naïf.
Henri Rousseau, peintre de l’avenir

D’abord contesté, ensuite admiré Rousseau dit


le Douanier a été le sujet d’une dispute dans
le monde de l’art. Les mêmes toiles qui
provoquaient l’amusement de ses
contemporains, adeptes d’une vision
conformiste et canonique, aujourd’hui sont
considerés des valeurs artistiques
incontestables.

Lion ayant faim


Les caractéristiques de son art qui, jadis, suscitaient
des critiques acerbes, se sont transformées dans
de véritables qualités de style, tout en justifiant la
croyance inebrassable de l’artiste dans son propre
talent.
Son insistance inflexible a convaincu d’abord ses
confrères qui ont découvert chez l‘amateur non-
instruit certaines intuitions surprenantes (l’art des
couleurs),puis les hommes de lettres qui voyaient
dans ce personnage insolite une excellente raison
de légende pittoresque dont ils se moquaient
parfois.
Au Sallon de 1888, Dugas, en déseignant au
hasard, une toile de Rousseau, a deviné en lui
peintre de l’art moderne.
Les seuls qui aient en confiance dans le génie de
Rousseau ont été l’Allemand Wilhelm Uhide et le
peintre italien Ardengo Soffici qui s’ étaient
rendus compte que l’oeuvre de Rouseau était un
miracle artistique.

Signature
L’art de Rousseau
Henri Rousseau n’a pas évolué d’une manière
progressive car la technique et l’invention ne
l‘interéssaient point.Certains artistes et critques
soutenaient que Rousseau était un créateur qui,
psychologiquement, n’appartenait point à son
époque.
Ardenago Soffici le comparait a Ucello, tous les
deux vivant dans un monde étrange, fantastique
et réel et à la fois, tantôt risible, tantôt tragique;
ils aimaient la compagnie imaginaire des
animaux et des oiseaux dans un cadre luxuriant.
Le tableau La Guerre ou la chevauchée de la
Discorde (1894) nous offre une véritable
surprise: une ressemblance frappante avec
l’image du mot qui se retrouve dans l’art
primitif roumain(il s’agit de la peinture d’une
église de Oltenie)
Dans l’un de ses tableaux, Le rêve (1910) on peut
voir une femme nude, allongée sur un canapé
au milieu de la jungle et écoutant la mélodie
d’un sorcier sous les regards des félines; les
personages sont entourés d’une végétation
luxuriante parcemée de fastueuses et mirifiques
coroles bleues, roses, jaunes.
Les sources d’inspiration
Les sources d’inspiration sont diverses:
images du Jardin des Plantes, cartes
postales illustrées, cromolitorgraphies,
les paysages exotiques d’Afrique,
d’Amérique, d’Australie etc.
Le peintre appartient de l’impressionisme
par son âge mais il est un solitaire qui
dès le debut s’est opposé aux traditions
et aux canons de l’art academique.
L’originalité spontanée de sa vision est
suprenante.
Les personnages sont figés, de face, le visage le plus
souvent inexpressif. S'ils sont plusieurs, ils sont
représentés simplement juxtaposés. Ils paraissent
massifs, gigantesques en comparaison avec les
éléments du décor, mais cela semble être une
conséquence du fait que le peintre ne maîtrise pas la
représentation des perspectives.
En effet, le paysage est presque au même plan que le
sujet, avec son foisonnement de détails mais à la
perspective absente. Ses portraits sont le plus souvent
sans nom, même si des indices permettent d'identifier
le personnage. De même, le premier portrait réalisé
par le peintre, représentant une femme qui sort d'un
bois, semble être celui de sa première femme,
Clémence.
Les jungles
 
C'est l'une des thématiques les plus fécondes du
peintre qu'il poursuit jusqu'à sa mort.
Toujours dans une flore exubérante et totalement
inventée (en témoignent les nombreux régimes de
bananes qui pendent à chaque branche, ou la
disproportion des feuillages), il met en scène des
combats féroces entre un fauve et sa proie (sauf
dans Tigre combattant un nègre), ou au contraire,
un portrait plus apaisé d'un grand animal, comme
dans les Singes farceurs. Ces animaux lui ont été
inspirés par ceux de la ménagerie du jardin
d'Acclimatation et par des revues.
Combat de tigre et
buffle.
(1891)
Dans ses dernières « jungles », il a représenté
des personnages (dans La Charmeuse de
serpents et Le Rêve) en harmonie avec la
nature. D'abord critiquées par leur manque de
réalisme et leur naïveté, ses « jungles » seront
plus tard reconnues comme des modèles par
tous, d'où cette phrase de Guillaume Apollinaire
lors du salon d'Automne où Rousseau exposa
Le Rêve : « Cette année, personne ne rit, tous
sont unanimes : ils admirent. »
Les paysages
Ils sont soit végétaux, intemporels, représentant
des lieux qu'il connaît bien (berges de l'Oise),
soit plus urbains. Ils comportent souvent des
détails en rapport avec le progrès technique de
son temps : dirigeable, poteaux télégraphiques,
ponts métalliques, la tour Eiffel. Ces paysages
restent cependant dans un tonalité naïve. En
effet, Rousseau n'y fait apparaître aucune notion
de perspective.

Vue du Pont de Sèvres,


(1908)
Le végétal est représenté par des harmonies
cromatiques brillantes.
Henri Rousseau, dont les tableaux sont d’une
cromatique insolite, a été un maître des
couleurs. Au milieu des tendances cérébrales
manifestées par la peinture de son temps,
l’oeuvre de Henri Rousseau est particulièrement
exceptionelle.
Toiles
 Danse italienne (1885)
 Un soir de carnaval (1886)
 Surprises (1891)
 Lion ayant faim (1905)
 Le Carriole du Père Juniet
 La chasse au tigre
 Rendez-vous dans la forêt (1889)
 Une noce à la campagne (1904)
 Portret d’un enfant (1905)
 Les joueurs de football (1908)
 Le rêve (1910) etc.
Quelques œuvres et leurs lieux
d'exposition
  

 Au Museum of Modern Art de New York :


La Bohémienne endormie
Le Gitan endormi
Le repas du lion
Le Rêve
Berges de la Bièvre près de Bicêtre

 Au Musée d'Orsay de Paris :


La Guerre
La Charmeuse de serpents
Portrait de Madame M.
 À la Galerie nationale de Prague :
Moi-même
Portrait-paysage (Autoportrait)

 Au Musée de l'Orangerie de Paris :


La Noce
La carriole du Père Juniet
Le Navire dans la tempête
La Fabrique de chaises à Alfortviller
La Fabrique de chaises
La Falaise
Les Pêcheurs à la ligne
Promeneurs dans un parc
L'Enfant à la poupée
 Au Musée Picasso de Paris (collection
personnelle de Picasso) :
Portrait de femme
Portrait de l'Artiste
Portrait de la seconde femme de l'Artiste avec
une lampe
 Au Musée national d'art moderne de Paris :

La basse-cour
Le peintre et son modèle
Nature morte aux cerises
 À la Fondation Beyeler de Bâle :

Le lion ayant faim se jette sur l’antilope


 À la National Gallery de Londres :
Tigre dans une tempête tropicale

 Au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg


Combat de tigre et buffle

 Au Philadelphia Museum of Art de Philapelphie


Joyeux Farceurs

 Au Kunstmuseum de Winterthour
Nature morte aux fleurs
 Une soirée au carnaval
 La cascade
Les joueurs de football (1908)

Vue de l‘Île Saint Louis


La muse inspirant le poète
(1909)
Bibliographie
 Albert Chatelet, Histoire de l’Art
 Piere Courthion, Panorama de la peinture française
contemporaine, Paris, 1927
 Modest Morain -Eseuri, ed. Meridiane, Bucuresti, 1972
 Joseph Emile Muller- Arta moderna , ed. Stiintifica
 Clasicii picturii universale, Douaniér Rousseau, ed.
Meridiane, 1979
 Grand Larrouse Universal
 http://www.google.ro/images
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Rousseau#Ses_.C3.
A9crits
Réalisée par:

Dumea Silviu

École Normale Vasile Lupu Iaşi


2010-2011

Professeur Stâncescu Alexandra

silviu14dumea@yahoo.com
http://silviu14dumea.blogspot.com

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