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PARTIE 1
EVALUATION DES
ENTREPRISES
Pr. H. MESK 1
EVALUATION
D ’ENTREPRISE
S
Pr. H. MESK 2
Introduction
Contexte de l’évaluation
Plan
L’évaluation : Quand et pourquoi?
Eléments préalables à l’évaluation
L‘évaluation : Diagnostic & business plan
Méthode patrimoniale
Généralités
Actif net comptable (ANC)
Actif net comptable corrigé (ANCC)
Méthode Mixte
Les concepts de création de valeur dans l ’entreprise
VALEUR DU GOODWIL
Taux d ’actualisation
Horizon de prévision et valeur terminale
Méthode DCF
DIVIDEND DM
FREE CF
Pr. H. MESK 4
Notions
Pr. H. MESK 5
Contexte de
l’évaluation
Pr. H. MESK 6
Le Pourquoi de l’Evaluation
Pr. H. MESK 7
LES
LES APPROCHES
APPROCHES D’EVALUATION
D’EVALUATION
PRIX
PRIXD’ACQUISITION
D’ACQUISITION CASH-FLOWS
CASH-FLOWSFUTURS
FUTURS
DEPRECIATION ACTUALISATION
VALEUR
VALEURHISTORIQUE
HISTORIQUE VALEUR
VALEURECONOMIQUE
ECONOMIQUE
VALEUR
VALEURDE
DE
MARCHE
MARCHE
QUELLE
QUELLEVALEUR
VALEUREST
ESTPERTINENTE
PERTINENTE
AUJOURD’HUI
AUJOURD’HUI??
Pr. H. MESK 8
Approches d’évaluation
Pr. H. MESK 9
Préalable à l’évaluation
- Débuter par une prise de connaissance interne ou externe
sous forme de diagnostics, fonction par fonction, de la place de
l’entreprise sur son marché et de l’évolution prévisible de celui-
ci. Un rapport d’étape doit être établi.
Pr. H. MESK 10
DIAGNOSTIC ECONOMIQUE
L’analyse de l’environnement
Pr. H. MESK 11
DIAGNOSTIC FINANCIER
Pr. H. MESK 12
DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
Pr. H. MESK 13
Choix d’une méthode d’évaluation
Pr. H. MESK 14
Choix d’une méthode d’évaluation..
Elle peut être également perçue comme un portefeuille d'actifs
corporels ou la nécessité d'évaluer les actifs, en particulier
immobiliers, et de bas de bilan, en particulier s'il existe des stocks
stratégiques ou comme un portefeuille d'actifs financiers positifs
(trésorerie) pouvant s'intégrer dans un ensemble plus large.
Pr. H. MESK 15
Le Business Plan
Qu’est-ce-qu’un business plan ?
• Ce n’est pas :
– un dossier de prévisions financières (c’est souvent moins d’1/5
en volume et en éléments attendus)
– une étude de marché (qui est souvent un des éléments utilisés
mais jamais le seul)
• C’est :
– un moyen de communication privilégié entre le chef de projet,
l’entrepreneur ou l’entreprise et les investisseurs potentiels
– un outil d’aide à la décision d’engagement dans tout projet
important
– un instrument d’étude de la faisabilité d’un projet
– un outil de négociation
– un outil de suivi de la réalisation d’un objectif
Pr. H. MESK 16
Qu’est-ce-qu’un business plan ?
Pr. H. MESK 17
Le Business Plan
Eléments clés
de la préparation d’un business plan
Pr. H. MESK 18
Business Plan - quelques questions clés
Identification des forces / faiblesses
Analyse globale de Identification des opportunités / menaces
l ’entreprise liées à l ’environnement
Pr. H. MESK 20
Principales méthodes
d’évaluation
financière
Pr. H. MESK 21
Principales méthodes d ’évaluation
rappel
Pr. H. MESK 23
Méthode patrimoniale
Cadre général
Actifs
fictifs Capitaux
Actif propres
net
Provisions pour
risques et
Actifs réels charges
Dettes
Pr. H. MESK 25
Méthode patrimoniale
ANC
Actif net comptable
(ANC)
• Première méthode de calcul :
Pr. H. MESK 26
Méthode patrimoniale (ANC)
L’actif d’un bilan peut être présenté en séparant deux grandes masses :
Pr. H. MESK 27
Méthode patrimoniale (ANC)
Les dettes :
Y compris les produits constatés d’avance qui ont le
caractère de dettes en nature vis-à-vis des exercices
suivants Pr. H. MESK 28
Méthode patrimoniale (ANCC)
Pr. H. MESK 29
Méthode patrimoniale
La valeur vénale
Valorisation des actifs (corrigés des dettes) en fonction de leur valeur de
revente sur le marché secondaire. Intérêt: approcher une valeur
«économique » de l ’entreprise.
Limite: non prise en compte des biens ne disposant pas de marché
secondaire
3 possibilités de valorisation sur la base de la valeur vénale
Biens évalués sur la base de Logements loués, royalties nets d’impôts provenant de
l’actualisation de flux futurs brevets ayant fait l’objet de licences, crédit bail, provisions à
caractère de réserve diminuées de valeur actualisée de la
charge fiscale
Pr. H. MESK 31
Méthode patrimoniale
Actif net corrigé
La méthode de l ’actif net corrigé doit prendre en compte les plus/moins
values latentes sur les éléments d ’actifs et de passifs considérés
PASSIF
Provisions pour risques et
charges
Emprunts et dettes financières
Dettes fournisseurs
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
Comptes de régularisation
Trésorerie
Pr. H. MESK 32
Méthode patrimoniale
Synthèse
Limites
Correspondent généralement davantage aux objectifs des vendeurs
(optique de patrimoine) qu ’à ceux des acheteurs (optique de
rentabilité future)
méconnaissance de la logique de flux qui renseigne sur les excédents
de trésorerie dégagés par un investissement
Pr. H. MESK 33
Les concepts de
création de valeur
dans l ’entreprise
Pr. H. MESK 34
Création de valeur dans l ’entreprise
Généralités
L ’entreprise est une somme d ’emplois ressources valorisables
Kc : coût des
Vcp = Valeur fonds propres
comptable des
capitaux propres
Ve < AE Ve = AE Ve > AE
Ve - AE
Pr. H. MESK 37
Création de valeur dans l ’entreprise
Illustration
Hypothèses
Actif économique = 100
CMPC = 10%
Flux de trésorerie perpétuels
Question
Création de valeur avec croissance perpétuelle
nulle ? Avec g = 2% ?
Années AE 1 2 … Ve Ve-AE
Re: 15% 100 15 15 … ? ?
Re: 12% 100 12 12 … ? ?
Re: 10% 100 10 10 … ? ?
Re: 7% 100 7 7 … ? ?
Pr. H. MESK 38
Création de valeur dans l ’entreprise
Illustration: réponse
La croissance perpétuelle amplifie notablement la création de valeur
Cas 1:
Années AE 1 2 … Ve Ve-AE
g = 0%
Re: 15% 100 15 15 150 50
Re: 12% 100 12 12 120 20
Re: 10% 100 10 10 100 0
Re: 7% 100 7 7 70 -30
Cas 2:
Années AE 1 2 … Ve Ve-AE
g = 2%
Re: 15% 100 15 15,3 187,5 87,5
Re: 12% 100 12 12,2 150 50
Re: 10% 100 10 10,2 125 25
Re: 7% 100 7 7,1 87,5 -12,5
Rappel
FTD i * (1+g)i FTD
V cp = =
i=1 CMPC - g
(1+CMPC)i
Pr. H. MESK 39
Création de valeur dans l ’entreprise
Market value added (MVA)
Pr. H. MESK 41
Création de valeur dans l ’entreprise
Economic value added (EVA)
Economic Value Added (E.V.A) = AE x (Re - CMPC) = REX * (1- IS) - AE * CMPC
Pr. H. MESK 42
VALEUR DU
GOODWILL
Pr. H. MESK 43
Actif net corrigé et Goodwill
D ’après la méthode de l ’ANC, la valeur d ’une société correspond à son
actif réévalué. Les actifs incorporels (marques, fonds de commerce…)
définissent toutefois une aptitude supplémentaire de l ’entreprise à
dégager des bénéfices
L ’estimation de la valeur des actifs intangibles est définie par le Goodwill /
Badwill
Goodwill :
fonds de commerce (marques, clientèle…),
savoir faire spécifique,
barrières technologiques,
relations privilégiées avec la puissance publique,
concessions sur des périodes importantes...
V = ANC + Goodwill
Pr. H. MESK 44
Justification théorique du Goodwill
Pr. H. MESK 45
Evaluation du Goodwill
3 approches d ’évaluation du goodwill
Pr. H. MESK 46
Approche du Goodwill comme
capitalisation d ’un super profit
Ce super profit est saisi comme étant la différence entre la
rentabilité dégagée effectivement par l'entreprise et la
rentabilité normale qu'elle devrait en tirer.
Pr. H. MESK 48
La méthode des anglo-saxons
• Elle s'attache à saisir des flux nets de superprofits et consiste donc à
comparer le résultat net dégagé par l'entreprise au coût de ses fonds
propres E(Rcp) compte tenu de son risque spécifique.
• On aura ainsi :
Pr. H. MESK 49
le Goodwill GW :
Pr. H. MESK 50
La méthode des capitaux permanents
nécessaires à l'exploitation.
•
Dans cette méthode on s'intéressera au surplus de rentabilité par rapport
au marché procuré par la mise en œuvre des capitaux permanents
nécessaires à l'exploitation (CPNE).
Pr. H. MESK 51
La rentabilité des CPNE sera saisie comme étant le résultat
d'exploitation) après impôt (ou résultat net à dette nulle)
Alors GW
Pr. H. MESK 52
Variables clés de construction d ’un
modèle GOODWILL
Déterminatio
n des flux
Taux
Horizon de d ’actualisati
prévision on
Modèle
actuariel
Structure
financière
cible
Pr. H. MESK 53
• La Méthode du Goodwill (comme capitalisation d ’un
super profit) conduit à une estimation cohérente de
la survaleur.
Pr. H. MESK 54
Taux d ’actualisation
Pr. H. MESK 55
Taux d ’actualisation : le coût moyen
pondéré du capital
Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) est le taux d ’actualisation
généralement retenu dans les modèles DCF
VCP VD
CMPC Kc + KD(1-
= VCP + VD IS) VCP + VD
Pr. H. MESK 56
Taux d ’actualisation : le coût des fonds
propres
La droite du CAPM est supposée refléter l ’efficience du marché: à
augmentation du risque spécifique (mesuré par le Bêta de la valeur i),
augmentation proportionnelle de la rentabilité exigée
Risque
Rm intrinsèque
Risque
systématique
Rf
1
Pr. H. MESK 57
Taux d ’actualisation : coût des fonds
propres: Rm - Rf
La théorie du portefeuille enseigne que la diversification réduit le risque
mais ne l ’annule pas.
Le marché tend à éliminer l ’ensemble des risques « éliminables » par la
diversification à l ’exception du risque « systématique ».
Le risque systématique est mesuré par la covariance moyenne entre les
rendements de toutes les valeurs constitutives du portefeuille de marché
2 principales approches pour évaluer la prime de risque:
Pr. H. MESK 58
Taux d ’actualisation : Composantes du
coût des fonds propres: Bêta
Le niveau du Bêta détermine le niveau de risque d ’une valeur donnée. Il
permet d ’apprécier si une telle valeur amplifie les fluctuations de marché,
les réduit, ou fluctue dans une mesure corrélée au marché
COV(i,
i =
V
m)
m
Pr. H. MESK 59
Taux d ’actualisation : Composantes du
coût des fonds propres: Bêta
Evaluation du Bêta
VD i
i = * ] =
VC VD
[1+(1-IS) 1+(1-
VC
IS)
i : Bêta de la société endettée après
impôt
: Bêta de la société non endettée
après impôt
VD: Valeur de la dette financière nette
VC: Valeur des fonds propres
Le risque spécifique (i) s ’accroît avec l ’endettement dans une
proportion égale à (1-IS) VD/VC; IS *VD/VC représente l ’économie
d ’impôt liée à l ’endettement
L ’effet de levier accroît la sensibilité au risque systématique
Pr. H. MESK 61
Taux d ’actualisation : le choix des
pondérations dans le calcul du CMPC
La structure financière détermine de manière directe le CMPC. Son calcul
précis nécessite la réalisation d ’un business plan complet.
An 1 An n
Vcp = Valeur
comptable Vcp = Valeur
des capitaux comptable
propres des capitaux
Ve = Actif Ve = Actif
économique économique propres
(immobilisatio (immobilisatio
ns + BFR) ns + BFR)
Vd = Valeur Vd = Valeur
comptable de comptable de
la dette la dette
Le choix des pondérations doit être cohérent avec les prévisions de flux
de trésorerie effectuées
Pr. H. MESK 62
Taux d ’actualisation : Société Objectif
SA - Exemple
(i) Calculer le CMPC, (ii) procéder à une analyse de sensibilité en fonction de
Bêtas compris entre 1,10 et 1,50, (iii) en fonction de structures financières
(D/C) entre 25% et 40%. Objectif SA n ’est pas cotée en bourse.
Pr. H. MESK 63
Taux d ’actualisation : Société Objectif
SA - Réponse
Pr. H. MESK 64
Horizon de prévision
Pr. H. MESK 65
Horizon de prévision
L ’horizon de prévision peut être difficilement déterminé
Actualisation de flux de
trésorerie dégagés par
l ’exploitation
Pr. H. MESK 66
Flux et Good will
Pr. H. MESK 67
Cas 1
Entreprises présentant une faible visibilité sur l'avenir
dans un secteur fortement concurrentiel : grande
difficulté de prévoir le maintien d'un superprofit au delà
de la durée du plan d'affaires (3 à 10 ans maximum).
Cas 2
Entreprise présentant un réel avantage concurrentiel
dans un secteur pour lequel des restructurations
importantes sont attendues : on pourra supposer le
maintien d'un superprofit sur une durée assez longue par
exemple de la manière suivante :
Pr. H. MESK 69
INVESTISSEURS HORIZON METHODE
Pr. H. MESK 70
Approche actuarielle
Pr. H. MESK 71
Evaluation actuarielle
Pr. H. MESK 72
Evaluation actuarielle
A partir des années 1980 & 1990, plusieurs auteurs ont présenté des
modèles d'évaluation des entreprises basés sur le Free cash-flow
(FCF). D'où le Discounted Cash-flow Model (Copeland, Koller et Murrin).
Pr. H. MESK 73
Evaluation actuarielle
Pr. H. MESK 74
Evaluation actuarielle
Mais en réalité, les flux retenus pour valoriser une société peuvent varier
selon les acteurs.
Pour certains, il s’agira des bénéfices futurs de la société, pour d’autres les
« cash-flows » futurs ou encore les dividendes versés.
Par exemple on retiendra plus souvent les dividendes pour une société
industrielle en phase de maturité et les « cash-flows » pour une société
innovante en phase de croissance, ces derniers reflétant les possibilités de
réinvestissement de la société dans son activité qui permettront de créer
une plus grande valeur à long terme.
Pr. H. MESK 75
Evaluation actuarielle
La valeur d’un actif quelconque de l’entreprise n’a de sens que dès lors que
cet actif a une capacité de générer un flux de trésorerie qui correspond à
sa valeur.
Ce flux peut être soit immédiat (en cas de liquidation de l’actif), soit
différé dans le temps (en cas d’exploitation de cet actif par l’entreprise).
Pr. H. MESK 76
Approche actuarielle (DCF)
Pr. H. MESK 77
Limites de l’évaluation
Pr. H. MESK 78
Limites de l’évaluation
Le nombre de périodes à prendre en considération est aussi très
arbitraire, en effet, il est très imprudent de faire des prévisions à
plus de cinq ans.
Pr. H. MESK 79
Limites de l’évaluation
Pr. H. MESK 80
Discounted Dividend Model
Le modèle d'Irving Fisher (1930)
La justification économique de l'investissement la plus communément partagée repose
sur l'appréciation de la rentabilité.
Chacun des termes de cette comparaison peut se développer sur plusieurs années, tant
pour les dépenses engagées que pour les revenus futurs.
Dans ces conditions, il est nécessaire de prendre en compte « la valeur du temps » an
actualisant les dépenses et les revenus correspondant à chaque exercice.
Pr. H. MESK 81
Discounted Dividend Model
Le modèle d'Irving Fisher (1930)
Avec :
V0 = la valorisation actuelle
Di = le dividende perçu pour i, de 1 à n
Vn = le prix de vente de l'action à l'année n
t = le taux d'actualisation
Pr. H. MESK 82
Discounted Dividend Model
Le modèle d'Irving Fisher (1930)
Cette équation fondamentale reste d'un emploi délicat sitôt que l'année n
s'éloigne de l'année zéro.
Ces réserves sont d'autant plus importantes dans l'application de cette formule
que la valeur Vn / (1+t)n reste significative, dans la détermination de V0, à
partir du moment où on se met à dépasser l'horizon de prévisions des analystes.
Pr. H. MESK 83
Discounted Dividend Model
Le modèle d'Irving Fisher (1930)
D’une simplicité apparente, cette formule, qui est à la base de toutes les
méthodes d'évaluation actuarielles, n'en est pas moins difficile à utiliser en
pratique.
Pr. H. MESK 84
Discounted Dividend Model
Le modèle d'Irving Fisher (1930)
Pr. H. MESK 85
Discounted Dividend Model
Le modèle de Gordon Shapiro (1956)
Pr. H. MESK 86
Discounted Dividend Model
Pr. H. MESK 87
Discounted Dividend Model
Le modèle de Gordon Shapiro (1956)
Avec :
V = valorisation
D = dividende de l'année retenue
t= le taux de rentabilité exigé par les actionnaires
g = le taux de croissance des bénéfices
Pr. H. MESK 88
Discounted Dividend Model
Le modèle de Gordon Shapiro (1956)
Dans les faits si cette formule est très connue, elle est peu utilisée par les professionnels
en raison des hypothèses trop simplificatrices introduites.
D'abord, pour être applicable, elle suppose que le taux de rentabilité exigé par les
actionnaires soit supérieur au taux de croissance des dividendes (t>g) ce qui n'est pas
forcément le cas dans la réalité.
Ces hypothèses font que le modèle de Gordon Shapiro est en réalité peu utilisé, ou il est
au moins par d'autres modèles d'évaluation.
Pr. H. MESK 89
Discounted Dividend Model
Le modèle de Gordon Shapiro (1956)
Pour répondre à ces limites, la formule développée de Gordon-Shapiro a tenté
d'aménager les hypothèses, ou plutôt de les décaler dans le temps :
- Hypothèse n°1 : les prévisions sur les dividendes portent sur D i, avec i de 1 à n ;
Pr. H. MESK 90
Discounted Dividend Model
Le modèle de Gordon Shapiro (1956)
Ainsi :
Soit encore :
Pr. H. MESK 91
Discounted Dividend Model
• Le modèle de Gordon Shapiro (1956)
• Exemple
• Soit la société Alpha, les investisseurs estiment que ses résultats ainsi que
son dividende devrait doubler en l'espace de 5 ans. La rentabilité exigée par
les actionnaires est de 20% et le dernier dividende versé est de 50 MAD par
action.
• Nous allons commencer par calculer "g", le taux de croissance du dividende :
• Soit D0, le dividende actuel et D1, le dividende dans 5 ans, comme le
dividende doit doubler dans 5 ans : D1 = 2*D0. Nous pouvons poser
l'équation suivante :
• D0*(1+g)5 = D1
• soit D0*(1+g)5 = 2*D0
• soit (1+g)5 = 2
• qui devient g = 2 1/5 - 1 = 0,1487
• Le taux de croissance des dividendes est donc égal à 14,87% pour les 5
prochaines années. Nous faisons l'hypothèse que ce taux de croissance est
perpétuel afin d'appliquer la formule de Gordon et Shapiro.
• La valorisation théorique de l'action suivant la formule de Gordon et Shapiro
sera donc :
• P0 = 50 / (0,20 - 0,1487) = 974,65MAD.
Pr. H. MESK 92
Discounted Dividend Model
Le modèle de Bates
Pr. H. MESK 93
Discounted Dividend Model
Le modèle de Bates
Dès lors, à partir les prévisions effectuées par les analystes sur
le secteur pour les périodes n, il est possible de déterminer la
valeur actuelle de la société.
Pr. H. MESK 94
Discounted Dividend Model
Le modèle de Bates
Pr. H. MESK 99
Discounted Cash Flows
Discounted cash flow
- Le cash-flow initial
- Le coût du capital
- Les cash-flows à long terme de l'entreprise.
Autrement dit, c'est l'excédent dégagé par l'entreprise qui serait mis à la
disposition des créanciers et actionnaires. Selon cette méthode la valeur de
l'entreprise est égale à :
Pr. H. MESK 101
Discounted Cash Flows
La méthode des free cash-flow
•Goodwill •Flux de
Badwill trésorerie
Méthodes patrimoniales
les dividendes
3 grands types de flux : la création de valeur
la trésorerie
Ces méthodes sont menées à partir d’états dont on ne peut être sûrs
qu’ils reflètent la réalité économique et financière de l’entreprise
Société A
Immobilisations 440 000 Capital( 4000 600 000
Réalisable 360 000 *150) 300 000
Réserves
Disponible 600 000 500 000
Dettes
Total 1 400 000 Total 1 400 000
Société B
Immobilisations 800 000 Capital(10 000 * 1 000 000
Réalisable 200 000 100 ) 200 000
Disponible 800 000 Réserves 600 000
Dettes