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A la LES

finTRAVAUX
de chaque exercice comptable, l’entreprise doit réaliser un
COMPTABLES DE FIN EXERCICE
certains nombre de travaux comptables appelés :Travaux d’inventaire
ou travaux de fin d’exercice. L’inventaire est l’instrument qui permet
de faire coïncider la réalité physique avec la réalité comptable,

Cette harmonisation résulte des obligations légales et des pratiques


comptables universelles. Ainsi, le code de commerce, dans son art
10, précise que toute personne physique ou morale, ayant la qualité
de commerçant, doit faire tous les ans un inventaire des éléments
actifs et passifs de son entreprise et d'arrêter tous ses comptes en
vue d'établir son bilan et le compte de ses résultats.
Dans son art 10 bis, il est précisé, aussi, que les comptes et bilans des commerçants
ont pour finalité de retracer de manière objective, conformément aux techniques
règlementaires, l'évolution des éléments du patrimoine de l'entreprise. Les
personnes morales commerçantes sont, en outre, tenues de procéder ou de faire
procéder à la vérification et à la certification de leurs comptes et bilans dans les
formes légales requises et de procéder sous leur responsabilité civile et pénale aux
publications prévues par la loi.

Par inventaire, il est entendu le recensement et l'évaluation des éléments


constituant le patrimoine de l’entreprise: Immobilisations, stocks, créances et
trésorerie. Si nécessaire des écritures de régularisation sont comptabilisées afin que
les comptes représentent la situation réelle de l’entreprise « Image fidèle ».
S'agissant du SCF et des normes IAS & IFRS, ils prévoient que les états financiers
doivent présenter une image fidèle de la situation financière, de la performance
financière et des flux de trésorerie de l'entité. La présentation d’une image fidèle
nécessite une représentation fidèle des effets des transactions, autres événements
et conditions selon les définitions et les critères de comptabilisation des actifs, des
passifs, des produits et des charges exposés dans le cadre conceptuel. L’application
des IFRS, accompagnée de la présentation d’informations supplémentaires lorsque
nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image
fidèle.
Ces deux référents règlementaires se rejoignent pour obliger les
entités à établir leurs états financiers et leurs comptes dans des
conditions exhaustives et fiables, et ce, pour ne pas tromper les
dirigeants quant aux décisions à prendre.
TITRE I: Vérifications préalables des comptes de clôture et
de reprise.

L'usage des moyens électroniques et des applications informatiques


assurent, en général, la coïncidence ou exactitude entre les soldes
de clôture (Exercice N) et leur reprise sur le début d'exercice
(N+1).
Néanmoins, pour des raisons de sécurité et de prudence, il convient
de vérifier cette égalité ou cette coïncidence; l'erreur ou la
manipulation humaine des comptes est toujours possible.
TITRE II: Qu'entend-on par exercice?
Un exercice comptable correspond à la période de temps donnée au cours de
laquelle une entité comptabilise toutes ses opérations financières,
commerciales et autres de cet exercice. L'exercice comptable correspond aussi
à l'exercice fiscal et dure en principe 12 mois. En réalité, tout dépend de
l'activité de la société. Pour le tout premier exercice comptable, il n'y a pas de
durée minimale requise, l'exercice peut donc être de un mois seulement, par
exemple. Il peut être intéressant, si la société débute en milieu d'année, de
clôturer au 31 décembre, afin de pouvoir aligner l'exercice comptable sur
l'année civile à partir du second exercice et de comparer les exercices
successifs dans le temps et l'espace, conformément aux règles édictées par le
SCF et les IAS & IFRS.
A l'issue de chacun des exercices comptables, l'entreprise devra produire des
états comptables obligatoires, comme prévu par le SCF. Ceux-ci représentent un
état des lieux du patrimoine, des ressources, de l'exploitation et de la
performance de l'entreprise. 
L'objectif fondamental de ces états financiers consiste à présenter un résultat
comptable fiable. De ce résultat dépendent : Le résultat fiscal, la répartition du
bénéfice annuel, du sort de la perte annuelle, des résolutions que prendront les
actionnaires, des intentions des nouveaux investisseurs etc.
TITRE III: Les inventaires physiques et comptables de fin
d'année.

Les prises d'inventaires physiques des stocks et des


immobilisations constituent des points très sensibles dont tout
commissaire aux comptes, auditeur ou autre vérificateur s'assure
de leur réalisation et de leur fiabilité.
Au terme de l’article 14 de la loi 07/11 du 25/11/2007 portant SCF,
les actifs et les passifs des entreprises doivent faire l’objet , au
moins, une fois par an, d’inventaire en quantité et en valeur sur la
base d’examens physiques et de recensements de documents
justificatifs.
Par ailleurs, le code de commerce, prévoit dans son article 10 que
toute personne morale ou physique doit faire ,tous les ans ,un
inventaire des éléments d’actif et passif de son entreprise.
Ces inventaires doivent refléter la situation réelle de ces actifs et
passifs.
Inventaire des immobilisations corporelles
Mais, en fait, qu'est- ce- qu'une immobilisation corporelle ? Comment la distinguer
d'un stock? En pratique, ces deux valeurs ou actifs se confondent, malheureusement
encore; l'esprit du PCN persiste encore chez beaucoup d'opérateurs nationaux.
Ceci apparaît, entre autres, par l'appellation abusive et erronée d'investissement
pour désigner une table, un bureau, un véhicule de service ou une boîte à outils !!
Selon le SCF et les IAS &IFRS, une immobilisation corporelle est un bien qui est
détenu par une entité, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de
biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins administratives ;
et on s’attend à ce qu’il soit utilisé sur plus d’une période.
Pour pouvoir être comptabilisée en tant que telle, une immobilisation corporelle doit
répondre à ces deux conditions:
Si, et seulement si :
 il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront
à l’entité ;
et
• le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.
L’inventaire des immobilisations permet aux services :
• de vérifier l’existence physique des biens et leur bon état de
fonctionnement ,d’examiner les contrats et titres de propriété, de
comparer les valeurs comptables nettes avec les valeurs de marché s’il
en existe, pour constater les dépréciations éventuelles, etc.…
 
Dans ce domaine, les carences peuvent avoir des conséquences très
préjudiciables à l’entreprise dont voici quelques exemples courants :
• Non-constatation de la sortie d’immobilisations suite à leur cession, à
leur mise au rebut, leur destruction ou leur disparition.
• Maintien dans l’actif de biens hors d’usage dont la durée d’utilité a
expirée.
• Maintien des coûts accessoires à un bien principal sorti de l’actif,
situation susceptible de se présenter fréquemment avec l’application
de la décomposition.
• Activation de réparations sans sortie partielle du composant remplacé.
• Confusion de biens lors d’une sortie.
• Oubli de biens chez des tiers ou abandon dans l’environnement.
• Maintien irrégulier d’immobilisations achevées dans le compte «
Immobilisations en cours ».
Une fois l’inventaire physique réalisé, il est indispensable d’exploiter les
résultats, autrement dit :
• De procéder au rapprochement entre l’inventaire physique et
l’inventaire comptable, afin de préparer les opérations de
régularisation.
• Mise à jour de la description des biens : libellés, quantités, références
techniques, nomenclature, code barre, immatriculation…
• Mise à jour des prestataires : fournisseurs, sociétés de maintenance,
d’assurance…
• Constitution de groupes de biens.
• Mise en place des localisations.
• Reclassement comptable,
• Mise à jour des affectations aux sections analytiques,
• Décomposition des biens complexes,
• Vérification de l’état des immobilisations présentes, en vue de
l’application des durées d’utilité (pour les biens non encore
amortis)
• Mises à jour des biens sortis et à sortir (totalement et/ou
partiellement )
• La détection des biens sortis et obsolètes permet en effet de
renégocier le coût de la maintenance du matériel.
• Il faut également souligner que l’inventaire des immobilisations
a un impact direct sur le coût des primes d’assurance. En effet
,celui-ci est toujours indexé sur la base des valeurs brutes
déclarées.
CONCLUSION
La réalisation périodique de l’inventaire est indispensable pour l’entreprise afin de :

• Connaitre de façon permanente et actualiser la valeur de ses actifs immobilisés,


• Réduire les coûts d’assurance et de maintenance,
• Améliorer sensiblement le résultat par l’application de la durée d’utilité dans
l’amortissement comptable,
• Il est important que les instructions d’inventaire soient établies et
communiquées aux différents intéressés (personnel de l’entreprise, commissaire
aux comptes) suffisamment à l’avance.
• Ces instructions doivent être claires et précises et portent sur la désignation d’un
responsable.
• L’organisation de l’inventaire est généralement confiée à une commission.
Mais, il est nécessaire qu’une personne hautement placée dans la hiérarchie soit
désignée pour diriger les travaux et les mener à bonne fin.
Date de l’inventaire

L’inventaire physique a lieu, généralement, à une date très proche de la


clôture. Toutefois, les entreprises qui tiennent un inventaire permanent sur
fiches peuvent étaler leur Inventaire tout au long de l’exercice (inventaire
tournant).
Un dispositif doit être mis en place pour appréhender et tenir compte des
mouvements qui interviennent entre la date de prise d’inventaire et la date
de clôture (notamment pour ce qui concerne les stocks).
Une liste des sites concernés doit être établie.
A la liste des sites, on fait correspondre les dates de prise d’inventaire, la
constitution des équipes et responsables.
Participation des auditeurs :
La participation des auditeurs internes et externes à l’analyse des
instructions d’inventaire et à la supervision des travaux d’inventaire est
souhaitable pour conférer à l’opération d’inventaire plus de rigueur
Instructions liées aux inventaires physiques
1.1. Organisation de la prise d’inventaire
Date
Lieu
Catégories de biens
Equipes
Participation des Auditeurs (Audit interne, Expert comptable, commissaire aux comptes)
Répartition du travail entre les équipes de comptage.
Papillons et feuilles de comptage
Rangement préalable
Arrêt des mouvements physiques.

1.2 Biens appartenant à des tiers et se trouvant chez l’entreprise


1.3 Mises au rebut
Prise en compte des mouvements après comptage.
Date de l’inventaire des immobilisations:
L’inventaire peut avoir lieu à n’importe quelle période de l’exercice, la loi ayant
laissé ce choix libre et ne l’a pas lié à la clôture de l’exercice. Aussi, retient-on
généralement les périodes de sous-activité (basse saison) ou d’arrêt pour
effectuer l’inventaire sans perturber l’exploitation.
• Documents à utiliser et déroulement de l’inventaire : Les opérations
concrètes de prise d’inventaire sont particulières à chaque organisation.
Toutefois, un certain nombre de traits caractéristiques peuvent être rappelés
• Recherche de la référence comptable ou autre référence portée
physiquement sur le bien pour l’identifier.
• Mention sur les documents de prise d’inventaire.
• Marquage visible de l’immobilisation après inventaire.
• Deux procédés, conférant différents degrés de fiabilité, peuvent être suivis.
• Inventaire à partir de la liste des immobilisations préétablie par la
comptabilité
• Les équipes partent avec une liste des immobilisations. Elles identifient
l’immobilisation et constatent son existence en émargeant la liste.
Elles dressent deux listes complémentaires :
• - Une liste des immobilisations inventoriées mais non fichées.
• - Une liste des immobilisations fichées et non inventoriées.
Cette méthode, est moins fiable que la deuxième méthode.
Prise d’inventaire sur le terrain
Les équipes partent à l’inventaire sans liste des immobilisations. Elles
dressent la liste des immobilisations existantes.
Une comparaison avec l’inventaire comptable permet d’établir la liste des
immobilisations non fichées et celle des immobilisations fichées et non
inventoriées pour une enquête approfondie
Rangement préalable :
Dans la mesure du possible, les immobilisations multiples existantes dans un
centre d’inventaire sont groupées au cours des journées d’inventaire. De
même, lorsque cela s’avère possible il y a lieu de procéder au rangement des
immobilisations pour faciliter et accélérer la prise d’inventaire.
Biens appartenant à des tiers et se trouvant chez l’entreprise :
Il s’agit de biens reçus en admission temporaire, de biens pris en location et de
biens empruntés à des tiers.
Ces immobilisations doivent faire l’objet d’une liste autonome. Il est utile d’en
vérifier l’exhaustivité avec les tiers concernés.
Biens appartenant à l’entreprise et se trouvant chez des tiers :
Il s’agit de biens en exportation temporaire, donnés en location ou prêtés.
Une liste doit être établie et confirmée par les dépositaires détenteurs des biens.
Rapprochement de l’inventaire avec les fiches d’immobilisations :
Le service comptable procède à la vérification des listes d’inventaire physique et
dégage les écarts qui nécessitent une enquête ou un complément de recherche.
Il met à jour les fiches d’immobilisation en mentionnant la date d’inventaire
physique, l’endroit ou le lieu où a été inventorié le bien et éventuellement les
observations relatives à l’état de l’immobilisation.
Tous les cas litigieux seront portés devant la commission d’inventaire qui
transmet ses conclusions finales écrites à la comptabilité et au conseil
d’administration.
Saisie des entrées et sorties de matériels entre la date de l’inventaire et
la date de clôture :
L’entreprise doit être à même de tenir un état des entrées-sorties
d’investissements entre la date de prise d’inventaire et la date de
clôture.
De même en cas de nouvelles acquisitions, des nouvelles fiches sont
créées et en cas de sortie les fiches correspondantes sont soldées.
Mises au rebut :
Les immobilisations qui s’avèrent impropres à l’usage sont mises au
rebut.
La décision de mise au rebut doit être prise par un comité de direction
comprenant les responsables techniques. La mise au rebut doit faire
l’objet d’un procès-verbal daté et signé et communiqué au conseil
d’administration ou au conseil de direction. Le service comptable devra
expurger les rebuts sur la base d’une résolution du CA, ou de la direction
générale.
 
Les immobilisations fixes se composent des :
1. Terrains
2. Agencements
3. Constructions
4. Installations complexes
Leur inventaire physique comprend l’observation physique et, pour les terrains les
extraits actuels de la conservation foncière.
Etablissement de l’inventaire sur fiches :
Au préalable, les immobilisations fixes donnent lieu à l’établissement d’un inventaire
comptable par un arrêté effectué à une date proche de la prise d’inventaire.
Les constats de l’existence des immobilisations sont généralement faciles à réaliser:
il suffit de s’assurer à partir de cet état que les immobilisations sont bien existantes et
en état d’usage et qu’aucun élément n’est omis.
 
Cas particulier des terrains construits ou nus :
Pour chaque terrain, un extrait de la conservation foncière doit être demandé
annuellement.
Cet extrait constitue une pièce justificative très probante pour la comptabilité.
1.2. Centralisation et contrôle de l’inventaire
Centralisation des feuilles de comptage.
Troisième comptage éventuel.
Exclusion des articles appartenant à des tiers
Intégration dans l’inventaire des articles appartenant à l’entreprise
et se trouvant chez des tiers.
Rapprochement entre inventaire permanent et inventaire physique.
En revanche, l ’intégration des magasiniers de l’entreprise aux
équipes de comptage doit être évitée (inventaire des stocks).
Leur présence doit être limitée au strict besoin éventuel
d’information et d’explication.
1.3 Rangement préalable
Les stocks à inventorier doivent être, préalablement, rangés pour éviter les
oublis et faciliter le comptage.
1.4 Arrêt des mouvements physiques
L’inventaire ne doit pas être perturbé par des mouvements (Sorties et entrées).
La production ne doit pas, autant que possible, être perturbée par l’inventaire.
L’idéal est que l’inventaire se déroule dans un laps de temps assez court et où
la production est arrêtée (week-end même prolongé, période d’arrêt...)
1.5 Papillons de comptage ou tickets d’inventaire:
Ils comprennent, généralement, trois volets détachables.
1. Une partie précisant la référence et le numéro d’ordre du ticket. Cette partie
est la seule qui reste collée à la marchandise inventoriée après les deux
comptages.
2. Elle doit être remplie et découpée lors du premier comptage.
3. Elle doit être remplie et découpée lors du deuxième comptage.
Les tickets doivent être pré référencés et pré numérotés. Aucun ticket,
même annulé, ne peut être détruit.
Première phase d’inventaire
Les tickets pré numérotés sont collés (aux stocks ) ou remis au
responsable de la première équipe.
L’entête est remplie lors du collage du ticket sur les stocks à inventorier.
La première équipe procède au comptage et à l’appréciation de l’état des
stocks. Elle remplit la troisième partie du ticket et la découpe pour la
remettre à la personne ou au service chargé de la centralisation.

Deuxième phase d’inventaire


La deuxième équipe intervient ensuite. Elle remplit le deuxième volet du
ticket et le remet à la personne ou au service chargé de la centralisation.
Ainsi, après les deux comptages, seul le premier volet du ticket reste collé
à la marchandise inventoriée.
Troisième comptage:
Lorsque les deux comptages dégagent un écart significatif ou
lorsqu’il y a un
écart significatif, entre le résultat de l’inventaire physique et
l’inventaire théorique sur fiche, il y a lieu de procéder à un
troisième inventaire à effectuer par les responsables des deux
équipes sous la direction d’un troisième responsable (généralement
le responsable de la centralisation).

Inventaire des valeurs disponibles


L’inventaire des valeurs disponibles concerne essentiellement :
- La caisse
- Les effets à recevoir
- Les chèques en caisse
Les instructions d’inventaire portent sur les points suivants :
1. Mise de la caisse à zéro
2. Inventaire de la caisse
• date
• Responsable du contrôle physique
• Présence de l’auditeur ou d'un contrôleur
• Arrêt de la caisse
• Procès-verbal d’inventaire.
Mise de la caisse à zéro :
La procédure idéale pour la justification de la caisse est celle qui
consiste à remettre tous les fonds en caisse à la banque à la fin de
la journée de clôture ou à la première heure du premier jour de
réouverture de l’exercice.
Cette procédure dispense de la prise d’inventaire physique pour la
caisse.
Procès-verbal de l’inventaire de caisse.
L’inventaire physique donne lieu à un état détaillé des fonds
détenus en caisse.
Il est signé, séance tenante, par le trésorier, le responsable du
contrôle de l’inventaire et l’auditeur s’il est présent.
La signature immédiate du procès-verbal est indispensable quelles
que soient les circonstances.
 
Inventaire des effets à recevoir
• Date
• Responsable du contrôle physique
• Présence de l’auditeur
• Arrêt des mouvements
• Procès-verbal d’inventaire
Inventaire physique des fournitures de bureau
Les fournitures de bureau peuvent être négligées lorsque leur
valeur est insignifiante.
En revanche, lorsque la valeur des fournitures est importante, il est
utile de procéder à leur inventaire physique à la clôture de
l’exercice.
Le degré d’élaboration de cet inventaire est fonction de
l’importance des stocks de fournitures dans l’entreprise.
Les imprimés non utilisés font partie de cet inventaire mais à la
condition qu’ils restent encore utilisables.
Les imprimés abandonnés sont exclus de l’inventaire car ils n’ont
plus d’utilité opérationnelle et sont plutôt destinés à la destruction.
TITRE IV : TRAITEMENT DES IMMOBILISATIONS APRES INVENTAIRE

Les principes de base a adopter par les entreprises pour le retraitement des
immobilisations qui ne répondent pas à la définition d’un actif selon Le SCF.
Une séance de travail doit être organisée sous forme d’un atelier de travail
avec l’ensemble des opérateurs impliqués dans le retraitement des
immobilisation (GDI, maintenance, responsables de la production) permettra
de sensibiliser ces derniers à la compréhension et l’application du
référenciel, d’autre part à les impliquer directement dans le travail de
retraitement des immobilisations afin d’assurer les opérations de
retraitement .
 
Après examen des différents fichiers des immobilisations il est nécessaire
de présenter les canevas suivants :
 
 Canevas des immobilisations non utilisés et non utilisables à
titre définitifs :
 
Les immobilisations à l’arrêt contenant des PDR utilisables et qui
pourraient être utilisées dans le cadre des réparations courantes.
Première proposition : les immobilisations contenant de la PDR
utilisable, doivent être identifiées au niveau d’un canevas  en
spécifiant dans la colonne observation l’état du matériel, la raison
(obsolescence avancée, panne irréversible, problématique de
marché….;outre, les opérateurs devront établir un listing référencié
de la PDR ayant une valeur d’utilité, sa durée d’utilisation et
spécifier le matériel opérationnel auxquels elle sera affectée.
 
Retraitement à opérer :la PDR ayant une valeur d’utilité fera l’objet
de récupération et d’un reclassement selon sa nature en « élément
de stocks » ou « élément d’immobilisation » (PDR servant à
l’entretien courant ou à la grande révision en fonction de sa durée
d’utilité).
le matériel « démonté » sera comptabilisée en « stocks issus
d’immobilisations» conformément au SCF en attendant sa cession.
 
Deuxième proposition : les autres immobilisations qui n’ont aucune
valeur d’utilité feront l’objet d’un canevas à part aux fin de
l’élaboration d’un procès verbal de mise en reforme en attendant
leur cession, le plus rapidement possible.
 Canevas des immobilisations appelés communs non exploitées
mais pouvant éventuellement servir aux équipements
opérationnels(gros outillages :soudeuses, cisailles….).
 
Premières proposition : le matériel utilisable appelé matériel
commun peut faire l’objet d’une conversion minime (outillage
fabriqué en interne) et être affecté aux équipements opérationnels.
 
Deuxième proposition : pour le reste du matériel, certaines PDR
ayant une valeur d’utilité pourront être recensées, récupérées et
reclassées.
Le matériel démonté fera l’objet de comptabilisation en « stocks
issus d’immobilisations» conformément au SCF en attendant sa
cession.
 
 Canevas des immobilisations en panne mais utilisables :
 
Si les opérateurs pensent pouvoir donner une valeur estimative du
coût de la réparation et que cette dernière peut être réalisée en
interne, Cette estimation ne concernera que le matériel rentable
(existence d’un carnet de commande).

 Canevas des immobilisations complètement amorties mais encore


en usage
 
Traitement : ces immobilisations continueront à être maintenues
dans l‘actif non courant.il ne sera pas nécessaire de les réévaluer.
 Canevas des actifs lies a l’environnement et a la sécurité :
 
Les opérateurs rattachés à la fonction hygiène et sécurité devront
identifier les actifs liés à la protection de l’environnement (réseaux
d’assainissement, réseau d’incendie,….etc.) et a la
sécurité’(camera…)
 
Traitement :la valeur de ces actifs sera incorporée au cout des
immobilisations concernées conformément au SCF (ex : le cout du
réseau d’incendie installé à côté des aires de stockage sera incorporé au
cout des aires de stockage).
 Canevas des immobilisations de faible valeur (inférieur à 30 000
DA.
 
Le SCF stipule au point 121-4 que « les éléments de faible valeur
peuvent être considérés comme entièrement consommes dans
l’exercice de leur mise en service et par conséquent ne pas être
comptabilises comme immobilisations ».
Sur le plan fiscal l’article 141 alinéa 5 du CID et taxes assimilées
modifié par l’art 5 de la loi de finance complémentaire 2009, stipule
que « les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe
n’excède pas 30 000 DA, peuvent être constates comme charges
déductibles.
 
Traitement : la structure chargée de la gestion des immobilisations
corporelles (GDI) devra identifier les immobilisations dont le
montant hors taxe ne dépasse pas les 30 000 DA qu’elle
transmettra à la structure comptable pour les retraiter en charges ;
la filiale mettra en place parallèlement une procédure de gestion
 Autre retraitement : la décomptabilisation du petit matériel,
mobilier, agencements réformés dont la valeur réalisable est nulle
ou négligeable sur la base du procès verbal de mise en reforme et
sera suivi dans le cadre de la procédure extra comptable jusqu’à
sa vente ou destruction.
 
 Retraitement des immobilisations démontés ou issues de la
récupération :décomptabilisation du poste des immobilisations
des éléments des récupérations ou démontés et leur
comptabilisation en « stocks issus d’immobilisation » sur la base
d’un procès verbal de mise en reforme en attendant leur cession
ou destruction.
 Traitement des écarts ressortant des rapprochements entre
l’inventaire physique et l’inventaire comptable des
immobilisations :
 
Décomptabilisation des écarts négatifs confirmés inférieur à
30 000 DA quelque soit la nature de l’immobilisation (obligation
faite par les normes IFRS/SCF) après résolution du CA.
 la poursuite des rapprochements physiques/comptable pour les
immobilisations d’une valeur supérieure à 30 000 DA en fixant
une date butoir pour l’achèvement de cette opération au delà de
laquelle les écarts résiduels devront faire l’objet d’un traitement
comptable approprie.
 
L’ensemble de ces retraitements feront l’objet d’une approbation
par les organes sociaux de la société.
 
Les retraitements comptables seront opérés au niveau de bilans
provisoires pour mesurer l’impact.
Le dossier de retraitement des immobilisations fera l’objet d’un
examen par le comité de suivi du groupe, une séance de travail sera
organisée avec les commissaires aux comptes assurant le contrôle
légal des sociétés du groupe et de la société mère pour débattre et
valider les retraitements à opérer.
EVALUATION DES IMMOBILISATIONS A INSCRIRE EN COMPTABILITE
 
 
1-Règles d’évaluation et de comptabilisation des immobilisations
 
a) Evaluation à la première comptabilisation 
 
La valeur de comptabilisation des immobilisations sera le coût d’achat
majoré des frais directement imputables tels que les droits de douane,
taxes non récupérables, frais de transit, de manutention, d’entreposage, de
livraison et d’installation(les frais généraux, les frais administratifs sont
exclus).
Si l’investissement fait l’objet d’un financement, la valeur d’entrée ne
prendra pas en compte les couts d’emprunt selon la méthode autorisée par
le SCF, même s’ils concernent la période antérieure à la date de mise en
service des équipements (s’agissant généralement d’équipements pouvant
entrer en exploitation dés leur livraison).
Dans le cadre de son plan de développement et notamment la
rénovation de ses installations, la société, devra incorporer au cout
d’acquisition le coût de démantèlement des installations (cas des
groupes électriques, cheminées centrales, …)puisque le point 121-5
de l’arrêté du 26.07.2008 vise le coût de démantèlement d’une
installation à la fin de sa durée d’utilité.
 
Ces coûts entrent dans les frais d’installation et de replis et sont
soit incorporés dans les prix unitaires du marché, soit prévus dans
une rubrique « installation d’équipements » du bordereau des prix
quantitatifs estimatifs et seront par conséquent inclus dans la
valeur des immobilisations acquises dans le cadre du plan de
développement ou hors plan.
Evaluation après la première comptabilisation
 
Perte de valeur des immobilisations
 
Le point 112-6 de l’arrêté du 26.07.2008 stipule « une entité apprécie à
chaque date de clôture s’il existe un quelconque indice montrant qu’un actif
a pu perdre de la valeur .S’il existe un tel indice, l’entité estime la valeur
recouvrable de l’actif ».
Le point 112-7 précise que lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la
valeur nette comptable, une perte de valeur est constatée pour cette
différence
Et la valeur nette comptable est ramenée au montant de la valeur
recouvrable.
Ces dispositions s’applique à tous les actifs du Bilan (actifs non
courants, actifs courants, actifs financiers).
Dans le cas des immobilisations, l’appréciation de la perte de valeur
développée dans le point 112-6 et 112-7 de l’arrêté du 26-07-2008 va
s'appliquer sur la base d'un découpage des actifs des unités de
l’entité, en Unités Génératrices de Trésorerie (UGT), qui sont les
segments d’activité définies selon l’organisation opérationnelle en
place et qui génèrent des cash-flows et qui sont largement
indépendants de ceux générés par d’autres groupes d’actifs (procédure
à mettre en place selon modalités à définir).

Dans le cas particulier des immobilisations , il ne s’agira pas de


procéder à une évaluation systématique de tous les équipements de la
société mais d’identifier dans le cadre dévolue à la structure centrale
du reporting ou dans le cadre d’une mission particulière à lui confier en
relation avec l’application des normes SCF, les cas de perte de valeur
nécessitant un retraitement de la VC des équipements dépréciés
(procédure à mettre en place).
Les dépenses ultérieures concernant les immobilisations
 
• Si ces dépenses n’ont pour effet que la restauration du niveau de
performance des équipements (coût de maintenance, réparations
jusqu'à un certains niveau),elles devront être comptabilisées en
charges.
 
• Si elles augmentent la valeur comptable de ces actifs (par un
allongement de la durée d’utilité ou par un accroissement des
capacités), elles seront comptabilisées en immobilisations. C’est
le cas des dépenses de rénovation ou révision des centrales,
postes de distribution et postes de détente, lorsqu’elles
permettent effectivement de prolonger la durée de vie d’un
matériel.
Réévaluation des immobilisations
 
La réévaluation prévue aux points 121-20 et 121-21 de l’arrêté du
26/07/2008, constitue l’un des traitements autorisé par le SCF pour
les immobilisations, après leur comptabilisation initiale.
L’opération vise à rapprocher la valeur comptable (VC) des
immobilisations au Bilan clos au 31.12.N de leur juste valeur. Pour
les terrains et constructions, la valeur réévaluée doit correspondre
à la valeur du marché. Elle est déterminée sur la base d’une
estimation effectuée par des évaluateurs professionnels qualifiés.
Pour les installations, en l’absence de marché, l’évaluation est faite
sur la base du coût de remplacement diminué du montant des
amortissements pratiqués.
 
Les immobilisations corporels des unités de SPE ayant fait l’objet
d’une réévaluation au 31.12.2007,il n’est pas recommandé d’opérer
une nouvelle réévaluation au 31.12.2014.
 
2.Comptabilisation par composant
 
La norme IAS 16 stipule une comptabilité séparée des composants
lorsque :
• Ils ont des valeurs individuellement significatives
• Ils ont des durés d’utilisation significativement différentes
• Ils doivent être régulièrement remplacés ou renouvelés.
Néanmoins, il sera préalablement nécessaire de mener une étude (à
réaliser par un comité de suivi a mettre en place )afin d ’identifier :
 Le type d’équipement ayant été décomposé.
 Le nombre de composants (qui doit être proportionnel à la durée
d’utilité global de l’équipement).

Cette opération pourrait être réalisée par les responsables de la


maintenance et de la production.
Il sera également nécessaire de disposer de fiches techniques par
composant et de factures détaillées donnant la valeur de chaque
composant. Ceci ne peut être réalisable que pour les acquisitions
futures (condition à inclure au niveau des contrats
d’investissements).
3 .Valeur à amortir
La norme stipule que la valeur d’une immobilisation à amortir est le
montant brut de l’immobilisation diminué de la valeur de réalisation
probable à la fin de sa durée d’utilité.
Dans la mesure où cette valeur résiduelle ne peut être déterminée
de façon fiable (condition posée par la norme IAS 16) et qu’elle est
généralement insignifiante, il est recommandé de considérer
comme base d’amortissement la valeur d’acquisition sans
abattement.
4 .Mode et durée d’amortissement
La norme IAS 16 autorise les différents modes d’amortissement des
immobilisations à la condition que le mode retenu reflète le rythme
de consommation des avantages économiques procurés par
l’immobilisation. Lorsque l’évolution de ce rythme ne peut pas être
déterminée de façon fiable, le mode linéaire doit être adopté.
Il est donc recommandé de maintenir le mode d’amortissement
linéaire déjà pratiqué et de conserver la durée d’amortissement
initiale prévue pour chaque immobilisation tant que la rénovation
n’a pas eu lieu.
5.Pièces de rechange spécifiques
La norme stipule de classer en immobilisations, les pièces de
rechange spécifiques à certains équipements. Lorsque ces éléments
de rechange sont identifiés et qu’ils concernent un matériel
spécifique, il y aura lieu de les comptabiliser en immobilisations
(« immobilisation en cours » lorsqu’elles sont stockées, dans une
subdivision du compte de l’immobilisation concernée après
utilisation ou à la clôture du Bilan).
6-Cas particuliers
a) Immobilisations complètement amorties mais encore utilisées
Il ne sera pas nécessaire de les réévaluer et elles continueront à
être maintenues en actifs non courants.
La seule obligation prévue par la norme, est de mentionner dans les
états financiers en annexe,  « la valeur brute comptable de toute
immobilisation corporelle entièrement amortie qui est encore en
usage ».
b) Actifs liés à l’environnement et à la sécurité
La valeur de ces actifs sera incorporée au coût des immobilisations concernées
(les frais de gardiennage sont exclus de ce retraitement et continueront à être
comptabilisés en charge)
c) Immobilisations de faible valeur
 
Le SCF stipule au point 121-4 que les « éléments de faible valeur peuvent être
considérés comme entièrement consommés dans l’exercice de leur mise en
service et par conséquent, ne pas être comptabilisés en immobilisations ».
 
Sur le plan fiscal, l’article 141 alinéa 5 du code des Impôts Directs et Taxes
Assimilés, modifié par l’art 5 de la loi de finance complémentaire 2009, stipule que
les « éléments de faible valeur dont le montant hors taxe, n’excède pas 30 000
DA, peuvent être constatés comme charges déductibles.
 
Il est recommandé de ne plus comptabiliser en immobilisations , dont le montant
en hors taxes ne dépasse pas 30 000 DA et de mettre en place parallèlement une
procédure de gestion et de suivi extra comptable de ces éléments.
7- Assainissements
 
Il est recommandé :
a) La décomptabilisation des écarts négatifs confirmés inférieurs à
30 000 DA,qui ressortent des rapprochements entre l’inventaire
physique et l’inventaire comptable des immobilisations et ce,
quelque soit la nature de l’immobilisation.
 
La décomptabilisation des immobilisations n’ayant aucune valeur
d’utilité (cas des actifs démontés pour une réutilisation en tant que
pièces de rechange de récupération) et leur comptabilisation en
« stocks issus d’immobilisation » (pour une valeur estimée qui se
rapproche de leur juste valeur) se fera sur la base d’un procès
verbal de mise à la réforme en attendant leur cession ou
destruction.
b) La décomptabilisation des immobilisations d’un montant
unitaire inférieur à 30 000 DA existant physiquement au
31.12.N et la prise en charges de leur suivi dans le cadre
d’une procédure de gestion en extra comptable.
c) La poursuite des rapprochements physiques /comptables
pour les immobilisations d’une valeur supérieure à
30 000 DA en fixant une date butoir pour l’achèvement
de cette opération, au-delà de laquelle, les écarts
résiduels devront faire l’objet d’un traitement comptable
approprié.
d) La décomptabilisation du petit matériel, mobilier et
agencements, réformés dont la valeur réalisable est nulle
ou négligeable, sur la base d’un procès verbal de mise à
la réforme et sera suivi dans le cadre d’une procédure
extra -comptable jusqu'à sa vente ou sa destruction.
Ces assainissements feront l’objet d’une approbation par les
organes sociaux de la société.
Les présentes mesures doivent être adoptées par un comité de
groupe, feront l’objet d’examen et de validation par les conseils
d’administration respectifs des sociétés du groupe, en application
des dispositions contenues dans les textes réglementaires portant
système financier et comptable et serviront de base à la clôture
comptable de l’exercice.
Titre V: EVALUATION DES STOCKS ET ENCOURS DE
PRODUCTION
 
Avant d'entamer ce point, nous devons bien connaître le sens à
donner à un stock, pour ne pas le confondre avec une
immobilisation corporelle, comme indiqué précédemment.
 
Selon le SCF et les IAS & IFRS, un stock est un actif, détenu en vue
de la vente dans le cours normal de l'activité ou en cours de
production pour une telle vente ou sous forme de matières
premières ou de fournitures devant être consommées dans le
processus de production ou de prestation de services
 
Le point 123-2 stipule que le stock de matières et fournitures à
l’entrée est comptabilisé au prix d’achat hors taxe majoré de tous
les frais d’approche y compris les frais généraux et administratifs
directement imputables sur les stocks.
• Lorsque la valeur probable de réalisation du stock est inférieure à
son coût, une perte de valeur doit être comptabilisée en charge.
• Les pertes de valeur sur stocks sont déterminées article par
article ou par catégorie s’ils sont de même nature.
• Les écarts sur stocks doivent donner lieu à la constatation d’une
perte et non d’une provision. Pourquoi ?
1. Règles d’évaluation et de comptabilisation des stocks

 
• Pour la pièce de rechange, le stock peut donner lieu à une
constatation de perte de valeur qui ne doit pas atteindre les
100% de la valeur du stock déprécié. Lorsqu’elle concerne des
équipements qui ne sont plus en usage, le stock dont la non
utilisation est confirmée doit faire l’objet d’une mise à la réforme,
doit être retiré du magasin « pièces de rechange » et expurgé des
états financiers.
Il pourra être, soit vendu en lot ou au poids ou faire l’objet d’une
destruction en présence d’une commission AD-HOC.
2-Règles d’évaluation et de comptabilisation des encours de
production.
Les encours de production devront être comptabilisés :
a) Au coût de production (coût d’acquisition de matières
consommées et services utilisés pour cette production augmenté
des autres coûts engagés au cours des opérations de production,
c'est-à-dire des charges directes et indirectes qui peuvent être
raisonnablement rattachées à la production du bien.
b) Le point 112- 4 de l’arrêté du 26.07.2008 stipule que « « Les
charges liées à une utilisation non optimale des capacités de
production (sous-activité) sont exclues lors de la détermination
du coût de production d’un actif » (Les charges attribuables à la
production, doivent être imputés au coût de production à
hauteur du niveau réel de production par rapport à la capacité
normale de production (exclusion de la sous activité).
c) Les coûts de production sont calculés sur base de coûts réels ou
de coûts standards régulièrement révisés en fonction des coûts
réels.
d) Dans le cadre des comptes consolidés, il est impératif à l’entité
consolidante, de procéder à une harmonisation des méthodes,
pour disposer de bases de données cohérentes et homogènes au
niveau de l’ensemble
TITRE VI : Traitement des écarts entre données
comptables et données physiques

Cette question fort épineuse trouve, rarement, sa solution au sein


des entreprises peu organisées.
Le traitement des écarts, portant sur les données comptables, ne
pose pas beaucoup de problèmes. Une bonne formation du
personnel, l'usage de logiciels bien adaptés, une culture
d'entreprise bien rodée, un contrôle efficace, aussi bien interne
qu'externe, de multiples prises d’inventaires périodiques, l'analyse
des comptes et leur apurement, constituent des atouts majeurs,
pour réduire, voire, annihiler les erreurs comptables, qui se
traduisent par des écarts, par rapport aux données physiques.
Nous précisons, à ce niveau, que le manque de coordination entre le
personnel comptable, les gestionnaires des stocks & des
immobilisations, les services commerciaux, le service juridique peut
constituer, une cause de ces écarts. La comptabilisation, selon les
IAS & IFRS, du coût d'achat des stocks ou le coût d'acquisition des
immobilisations (Incluant les charges d'approche, le démantèlement
et la remise en l'état des lieux), échappent au personnel
gestionnaire des stocks. Ainsi, on remarque souvent que la
comptabilité "offre" des valeurs plus importantes que celles figurant
dans les états des gestionnaires des stocks.
En revanche, les écarts physiques posent un certain nombre de
problèmes. L'origine de ces écarts, se trouve dans le manque de
formation des gestionnaires des stocks, l'usage approximatif de
l'outil informatique, l'absence de contrôles réguliers, aussi bien,
internes qu'externes, une sous considération de la fonction du
gestionnaire des stocks, des volontés délibérées de "commettre"
des écarts.
Pour palier ces insuffisances ou problèmes, seule une bonne
organisation doublée de mécanismes de contrôles internes ou
externes, peut en atténuer la porté. Ainsi, l'existence de
procédures portant sur le de traitement des écarts, tant sur le plan
comptable, administratif, juridique, voire, judiciaire, peut éradiquer
ces écarts, surtout quand ils relèvent, sur le plan juridique, de
délits, voire de malfaçons.
Il convient de signaler que les écarts "volontaires" touchent,
fondamentalement, les stocks et autres petits outillages. Les
immobilisations corporelles, de par leur volume ou leur coût,
échappent largement à ces dérives.
TITRE VII : Les impôts différés

Compte tenu de la complexité et l'utilisation fort fréquente des


charges et produits touchés par les impôts différés, nous allons en
expliquer, brièvement, les principes, et fournir quelques exemples
chiffrés.
L'impôt différé va être examiné sur la base du SCF et de la norme
IAS 12. Cette dernière traite de deux volets : l’impôt exigible et
l’impôt différé. Dans cette présentation nous nous concentrons sur
le deuxième volet.
Pour se rapprocher du fond économique des affaires, les normes
internationales font recours à des approximations, ayant pour objet
d’augmenter ou de diminuer des comptes de bilan, et, ce dans
l’objectif d’aboutir à un résultat économique.
Ces approximations (des réévaluations, des étalements des charges
ou des produits, dans le temps, des constatations de pertes de
valeur et ultérieurement des reprises, des charges à payer, des
produits à recevoir etc.) qui sont de nature à générer, dans le futur,
des dettes ou des économies d’impôts constituent la base des
impôts différés.
Pour saisir la notion de l’impôt différée, l’IAS 12 recommande une
approche par le bilan. Cette approche consiste à comparer la valeur
comptable et la base fiscale du compte d’actif ou du passif affecté
par une opération donnée. S’il y a une différence, alors, il faut
constater une différence temporaire déductible (actif d’impôt
différé) ou imposable (passif d’impôt différé).
Cette méthode (approche par le bilan) présente plusieurs difficultés
pour sa compréhension, ce qui rend la norme IAS 12 complexe et
parfois abstraite.
Pour raison d'efficacité, nous allons développer notre
démonstration, par la démarche qui se réfère au résultat, et non
pas, selon la démarche bilancielle, qui est un plus compliquée,
quoique recommandée par l'IAS 12 .
Exemple 1 :
A la date du 31/12/N, nous considérons la situation suivante :
La facture bimensuelle, relative à la consommation de l’électricité
et de gaz, de la Société Lekbira, n’est pas encore parvenue. En
accord avec les services concernés de la société (Moyens Généraux,
Logistique ou autres) et après estimation, basée sur l'historique des
consommations en gaz et électricité, le montant retenu est de 100.
Le taux de l'Impôt sur Bénéfice des Sociétés (IBS) retenu, dans
notre exemple, est de 19%.
Dans ce cas, le comptable enregistre une charge à payer, et ce,
conformément au principe de rattachement des charges et
produits à leur exercice.
Comptabilisation :

Sens No compte Intitulé compte Montant

Débit 614 Loyers charges locatives 100


Crédit 408 Fournisseur facture à 100
recevoir

Cette charge qui a été comptabilisée et qui a été reconnue en tant


que telle, est-elle déductible fiscalement ? La réponse est non, car
le fait générateur fiscal, représenté par la facturation, ne s’est pas
encore produit. La société a comptabilisé une charge, sans élément
justificatif, ou sans fait générateur. Nous pouvons dire, alors, que
durant l’exercice N, nous avons reconnu une charge comptable,
selon le principe de rattachement des charges à leur exercice, mais
que cette charge n’est pas ,encore, reconnue fiscalement.
Durant l’exercice N+1, au moment de la réception de la facture, la
charge fiscale prendra naissance. Bien entendu, on ne peut pas la
considérer comme une charge comptable, car cette dernière a déjà
pris naissance durant l’exercice N.
Ce phénomène de jeu, entre la date de survenance, reconnaissance
ou réalisation, du fait générateur de la charge comptable, et celui
de la charge fiscale, crée ce que la norme IAS 12 appelle la
différence temporaire. Dans notre cas, il s’agit d’une différence
temporaire déductible, appellation édictée par la norme IAS 12. Ceci
se traduit, sur l'exercice N, par l'enregistrement comptable suivant:

Sens No compte Intitulé compte Montant


Débit 133 Impôt différé actif 19
Crédit 692 Imposition différée actif
19
Autrement dit, dans ce cas précis, il s'agit d'augmenter le montant
du résultat en annulant une charge équivalente au montant de l'IBS
correspondant, soit 19% de 100. L'administration fiscale "aura
défendu ses intérêts, tout en "donnant une chance" à la Société
Lekbira, de bénéficier d'une créance ou économie d'impôt, sur
l'exercice prochain.
Comment expliquer cette opération, à caractère particulier, aux
utilisateurs et aux lecteurs des états financiers ? L'explication se
trouve dans les principes comptables, notamment celui de la
fiabilité et celui de la transparence.
La comptabilité étant un art (Savoir-faire), qui consiste à informer,
d’une manière pertinente, les partenaires de l’entreprise, qu'ils
soient internes ou externes à l'entreprise : Actionnaires ou
propriétaires, investisseurs, banque, fournisseurs, administration
fiscale, clients, personnel de la société etc.
Ces utilisateurs en seront informés , à travers les états financiers de
l'exercice N , et les notes jointes en annexes. Cette explication portera
sur le fait que, dans le futur, au moment où la charge à payer sera
effectivement concrète et justifiée, autrement dit à la réception de la
facture. On parle, alors, de dénouement de l’opération, l’entreprise
réalisera une économie d’impôt. Cette économie, qui est de 19, si on
suppose que le taux d’impôt retenu est de 19%, se réalisera au moment
de la reconnaissance fiscale de la charge qui sera payée sur N+1, et qui
deviendra donc déductible. Cette économie d’impôt, annoncée dans les
états financiers de l’exercice N, est appelée impôt différé actif.
Pourquoi on crédite le compte impôt sur les bénéfices ? Ce compte est
parfois débité , dans le cas où on constate un impôt différé passif, et il
est, parfois crédité, dans le cas ou on constate un impôt différé actif.
Cette technique comptable vise à corriger le compte impôt sur le
bénéfice, qu’on crée pour constater l’impôt exigible ou impôt à payer ou
à liquider. Ce dernier est calculé en se référant à la législation fiscale : il
s’agit d’un impôt sur le bénéfice imposable, qui n'est pas, forcément,
égal à l'impôt comptable. En créditant le compte 692, " Imposition
différée actif" , de 19 :
Pourquoi on crédite le compte impôt sur les bénéfices ? Ce compte
est parfois débité , dans le cas où on constate un impôt différé
passif, et il est, parfois crédité, dans le cas ou on constate un
impôt différé actif. Cette technique comptable vise à corriger le
compte impôt sur le bénéfice, qu’on crée pour constater l’impôt
exigible ou impôt à payer ou à liquider. Ce dernier est calculé en se
référant à la législation fiscale : il s’agit d’un impôt sur le bénéfice
imposable, qui n'est pas, forcément, égal à l'impôt comptable. En
créditant le compte 692, " Imposition différée actif" , de 19 :

 C'est comme, si nous avons diminué cette charge de 19


 Tout en créant une "créance d'impôt", sur le futur, pour 19
Autres exemples qui font naître un impôt différé actif :
• Les moins-values de réévaluation (immobilisations corporelles IAS16,
immobilisations incorporelles IAS38, immeubles de placements IAS40,
actifs biologiques IAS 41, les actifs non courants détenus en vue de la
vente IFRS 05…etc.).
• Les pertes de valeurs IAS 36.
• Les provisions pour indemnité de départ IAS 19, etc.
Exemple 2 :
A la date du 31/12/N, nous considérons la situation suivante :
Des intérêts, courus sur un prêt, qui a été accordé, au personnel, il y a 6
mois. Ces intérêts ne seront échus et encaissés qu'au 30/06/N+1, c'est-à-
dire, six mois plus tard.
En respectant le principe comptable, portant rattachement des produits
à leur exercice, l’entreprise doit enregistrer la quote-part du produit
financier, sur l'exercice N, soit les intérêts sur 6 mois.
Comptabilisation sur N
Sens No compte Intitulé compte Montant
Débit 487 Produit constaté 100
d'avance
Crédit 762
Revenu des actifs 100
financiers

Il s’agit d’un produit qui a été reconnu comptablement durant


l’exercice N. Fiscalement, il ne l’est pas encore, l'encaissement n'a
pas eu lieu sur N. Cette situation s’inversera durant l’exercice N+1.
Nous sommes, donc, devant une différence temporaire imposable.
Dans ce cadre, il va falloir annoncer aux utilisateurs, des états
financiers de cette société, que nous avons enregistré un produit
comptable qui ne va pas être imposé durant N. L’impôt qui en
découlera sera payé durant l’exercice N+1, lorsque les intérêts
seront échus (dénouement de l’opération) et auront par,
conséquent ,un caractère fiscal. Sur le plan comptable, nous
devons annoncer, dès l’exercice N, sur les états financiers, une
dette fiscale d’une valeur de 19, sur la base du taux de l’impôt sur
le bénéfice de 19% : il s’agit d’un impôt différé passif.
La traduction comptable de cette opération se présente comme
suit Sens
: No compte Intitulé compte Montant
Débit 693 Impôt différé passif 19
Crédit 134 Imposition différée 19
passif
Explication :
Nous débitons le compte impôt, 693, sur le bénéfice pour
l’augmenter, car le produit financier, que nous avons initialement
enregistré, a été déduit du bénéfice imposable au titre de l’exercice
N. C’est comme, si nous voulons dire, que l’impôt sur le bénéfice
comptable doit prendre 19 unités monétaires supplémentaires, par
rapport à l’impôt sur le bénéfice fiscal, car ce bénéfice fiscal ne
contient pas un produit financier qui a été enregistré pour respecter
une normalisation comptable non imprégnée par des considérations
fiscales.
Autres exemples qui font naître un impôt différé passif :
 Les plus-values de réévaluation (immobilisations corporelles
IAS16, immobilisations incorporelles IAS38, immeubles de
placements IAS40, actifs biologiques IAS 41, les actifs non
courants détenus en vue de la vente IFRS 05…etc.).
Les reprises sur pertes de valeurs IAS 36 etc.
 Les amortissements sur véhicules de tourisme, exception faite
des entreprises, telles que prévues par le code des impôts,
 Les amendes,
 Les dons et cadeaux.
Limites de l’approche par résultat :
En bref, l’approche par le résultat repose sur l’identification et
l’analyse de l’impôt différé, en raisonnant sur les comptes qui
figurent sur l’état financier intitulé :Compte de résultat qui reprend
tous les comptes de charges et de produits.
Nous remarquons que cette approche n’est valable que lorsque
l’effet comptable précède l’effet fiscal.
Dans ce cas, on aura toujours un compte de résultat à analyser.
TITRE VIII : Régularisations transactions
commerciales

4.1 Régularisation portant opérations avec clients


 Lorsqu'une créance constatée en comptabilité concerne un bien
non encore livré ou une prestation non fournie, le produit
comptabilisé d'avance est éliminé par le biais du compte de
régularisation «487 produits constatés d'avance».
Exemple : Supposons qu'une facture soit établie et comptabilisée
pour un montant hors TVA de 5.000 DA le 31/12/N alors que la
marchandise
No comptes n'est Intitulés
pas encore livrée.
Débit Taux TVACrédit
19%.Coût des
marchandises
700 consommées:
Vente de 4 000
  5 000
marchandises
445 TVA sur ventes   950
487 Produits constatés 5 950  
d'avance
Dès que la marchandise est livrée, on passe les écritures suivantes:

No comptes Intitulés Débit Crédit


411XX Client XX facture 5 950  
No.....
60 Marchandise 4 000 950
livrée....
30 Marchandise   4 000
consommée

 Lorsqu'un bien livré ou une prestation effectuée n'a pas encore


fait l'objet d'une facture, elle est prise en compte par le biais du
compte de rattachement «418 Clients - Produits non encore
facturés».
Exemple : Une livraison de marchandises effectuée le 31/12/N de
10.000 DA H. TVA 19% n'a été facturée que le 5 janvier N+1.
No comptes Intitulés Débit Crédit
4118 Client-produit non 11 900  
encore facturé
445 TVA sur ventes   1900
70 Produits constatés   10 000
d'avance

Sur N+1, le compte 4118 est crédité par le débit du compte client
concerné, soit 411
NB: Tenir compte de l'impôt différé
4.2 1 Régularisation portant opérations avec fournisseurs
 Lorsque l'entreprise n'a pas encore reçu de facture au titre du
bien reçu ou de la prestation obtenue, il convient de la constater
selon le schéma suivant (technique de rattachement).
Exemple:
Montant des achats ou des services reçus 10 000.Taux TVA 19%.

No comptes Intitulés Débit


60 Achats ou services reçus 10 000
445 TVA sur achats ou services reçus 1 900

408 Fournisseur facture non  


parvenue

NB: Tenir compte de l'impôt différé


 A la réception de la facture

No comptes Intitulés Débit Crédit


401 Récep fact   11 900
....fournisseur yyy
408 Fournisseur facture 11 900  
non parvenue

 Marchandise non reçue-Service non effectué

No comptes Intitulés Débit Crédit


38 Achat ...... ou 1 0 000  
services...
445 TVA sur achats ou 1700
services (non) reçus
401 Fournisseur   11 700
marchandises ou
services
A la réception de la marchandise ou dès que le service est fait:

No comptes Intitulés Débit Crédit

30xxx Marchandise reçue ..... 1 0 000  


ou service effectué...
38xxx Réception marchandise 10 000
ou service fait

4.3 Les réductions commerciales


Face à la concurrence et au désir de se rattacher une clientèle ou à la
volonté de se créer une image, les entreprises accordent des facilités ou
avantages financiers sur leurs ventes. Ces facilités ne font pas l'objet
d'obligation légales, elles demeurent des faveurs contractuelles ou non, qui
sont laissées, généralement, aux bonnes offices de la société.
En revanche, la loi intervient sur la période, les taux de soldes commerciaux,
la durée de la période, l'existence de factures d'achats supposées chez la
société.
On distingue trois (03) types de réductions commerciales, dont le
calcul obéit à une technique , appelée "Calculs en cascades".
Rabais
Il s’agit de réduction exceptionnelle sur le prix de vente initial pour
prendre en compte entre autre un problème de qualité, de non
conformité, un retard de livraison, sur des produits démodés, sur
des produits hors saison.
Exemples:
 Vêtements présentant une ou plusieurs irrégularités sur la
couture, la couleur,
 Produits électroniques frappés d'obsolescence,
 Articles alimentaires, dont la date de péremption est proche.
Remise
Il s’agit de réduction pratiqué de façon habituelle sur le prix de
vente initial en fonction de l’importance de la vente ou de la qualité
de l’acheteur (très bon client).
Ristourne
Il s’agit de réduction de prix calculé sur une période déterminé sur
l’ensemble des opérations faites avec un même client. Cette
réduction s'effectue, généralement, sur un semestre ou une année.
Escompte
Ce type de réduction n'est pas de type commercial. Etant lié aux
conditions financières, l'escompte est une réduction financière.
Exemple: Le client Bougatoo a décidé de payer sa facture en
espèces ou avant échéance. Son fournisseur lui accorde un
escompte de 0,75%.
Exemple: Le client Bougatoo a décidé de payer sa facture en
espèces ou avant échéance. Son fournisseur lui accorde un
escompte de 0,75%.
Système de calcul des réductions ou système de "réductions en
cascades".
Soit la facture X23, émise par la Société Echabba, pour un montant
HT 1500, taux TVA 17%. Cette société a décidé d'accorder, à son
client Lehwawi, les réductions suivantes: Rabais 1,5%, Remise 1%,
Ristourne 2% et un escompte de 1,20%
Travail demandé:
Calculer les différentes réductions et établir la facture définitive
Solution:
a)Rabais: 1500*1,5%=22,50
Net commercial 1=1500-22,50=1477,50
b)Remise:1477,50*1%=14,77
Net commercial 2: 1477,50-14,77=1462,73
c) Ristourne : 1462,73*2%=29,25
Net commercial 3: 1462,73 - 29,25 =1445,28
d) Escompte : 1445,28*1,20%= 17,34
Net commercial 4ou montant HT =1445,28-17,34=1427,94
e) TVA: 1427,94 *17% =242,75
f) Montant facture TTC =1427,94 +242,75 =1670,70
Caractéristiques des réductions commerciales
Les réductions commerciales peuvent être accordées sur facture ou
en dehors de la facture. Dans ce dernier cas, ces éductions sont
accordées, au delà de la date d'émission de la facture initiale.
Comptabilisations:
a) RRR & Escompte sur facture
En HT+TVA
b) RRR & Escompte hors facture
Elles sont comptabilisées au compte 409:RRR à obtenir ou à
accorder
Le rabais accordé à la facturation n'apparaît pas en comptabilité. Le
rabais après facturation est constaté par une facture d'avoir qui
atteste de la créance sur le fournisseur. Le rabais est une réduction
de prix au même titre que les ristournes (pour vente d'un certain
volume) et les remises oubliées sur facture.
Chez l'acheteur pour un rabais de 100 DA avec un taux de TVA de
19%. Enregistrements chez le fournisseur

No comptes Intitulés Intitulés Montants


comptes opérations Débit Crédit

609 Client Rabais accordé 119  


au client xxx
445 TVA TVA sur rabais   19
client xxxx
411 xxx Client xxxx Rabais accordé   100
au client xxx
Enregistrements chez le client
No comptes Intitulés Intitulés Montants
comptes opérations Débit Crédit

401   Fournisseur 119  


445   TVA   19
709   Rabais accordé   100

Le recouvrement des créances impayées


Le recouvrement des créances, apparaît de prime abord, comme une
question simple et aisée. En réalité, beaucoup d'entreprises n'arrivent
pas à gérer correctement leurs créances impayées, dont les causes sont
liées, selon le cas, à:
 leur ancienneté
 Une organisation peu fiable où les rapprochements entre commerciaux
et comptables est défectueux, perte ou dégradation de documents,
clients anciens ayant subi de multiples restructurations (Fusion,
absorption...), voire liquidation,
 Démarches nombreuses et vaines pour leur recouvrement,
 La prescription légale
 Etc.
La fin d'année représente, alors, une opportunité idéale pour
retraiter définitivement ces créances qui peuvent constituer un
goulot d'étranglement, au lieu d'un actif recouvrable. L'option du
principe "Rapport entre le coût de la créance et les dépenses
engagées pour la recouvrer" doit être étudiée après avoir épuisé
tout autre recours: Recouvrement à l'amiable, justice,
intermédiaires (Démarches, honoraires des avocats ..).
TITRE IX: L'actualisation des dépenses et recettes
futures
Les proverbes "Le temps c'est de l'argent" et "Un tiens vaut mieux que
deux tu l'auras" traduisent une réalité très concrète en matière
d'économie : 1000 DA aujourd'hui valent plus que 1000 DA dans un an. La
raison en est très simple : si on investit 1000DA aujourd'hui sur un
placement sans risque (monétaire), on obtiendra 1000 DA plus les
intérêts, engrangés dans un an.
Calcul de la valeur d'un investissement dans le temps.
La simple existence d'un placement dit "sans risque" et versant un taux
d'intérêt, modifie la manière dont la rentabilité d'un investissement va
être évaluée.

Pour calculer la valeur future d'une somme, on effectue un calcul dit de


capitalisation.

Pour calculer la valeur actuelle d'une somme à percevoir, on effectue


l'opération inverse, dite d'actualisation.
Valeur actualisée
Pour calculer la valeur actuelle d'une somme à percevoir dans le
futur, on effectue une opération d'actualisation des flux financiers.
La formule d'actualisation d'un flux est la suivante :

V(0) = V(n) / (1 + i)^n

Où :
- V(0) est la valeur actuelle du flux
- V(n) est la valeur du flux à l'année n
- i est le taux d'intérêts annuel des placements sans risque
- n est le nombre d'années entre aujourd'hui et le versement du
flux.
Pour calculer la valeur actualisée d'un investissement, il faut
additionner l'ensemble des flux (Année 1, année 2, .., année n)
générés par l'investissement. C'est notamment le cas des La
formule d'actualisation d'un flux est la suivante :

V(0) = V(n) / (1 + i)^n

Où :
- V(0) est la valeur actuelle du flux
- V(n) est la valeur du flux à l'année n
- i est le taux d'intérêts annuel des placements sans risque
- n est le nombre d'années entre aujourd'hui et le versement du
flux.
Pour calculer la valeur actualisée d'un investissement, il faut
additionner l'ensemble des flux (Année 1, année 2, .., année n)
générés par l'investissement. C'est notamment le cas des
investissements obligataires qui versent des intérêts tous les ans
puis remboursent le principal à échéance.
Exercice sur les crédits accordés pour l'acquisition d'une
immobilisation:
Une société a acquis, en 2012, un équipement de production d’un
montant HT de 15 000 000 DA
Les modalités de paiement sont les suivantes :
1. Règlement par banque en 2012 5000 000
2. Règlement banque en 2013 6 000 000
3. Règlement en 2014 du solde restant, soit, 4 000 000
Questions :
Selon l’IAS 16, pour quel montant l’équipement est comptabilisé en
2012, en 2013 et 2014? Le taux d’actualisation retenu est de 7%.
Solution
1) En 2012, on actualise les 2 montants payables sur 2013 et 2014
Pour le paiement de 2013: 6 000 000(1,07)^-1=0,934579* 6 000 000
=5 607 474 d’où une « perte » de 392 526
Pour le paiement de 2014: 4 000 000(1,07)^ -2=0,873439*4 000
000=3 493 756 d’où une « perte » de 506 244.
2) Les 2 montants actualisés donnent : 9 101 230 d’où une « perte »
globale de 898 770 qui sera comptabilisée en charges
En 2012 l’équipement sera comptabilisé pour : 5 000 000+9 101 230,
soit 14 101 230 (selon l’IAS 16). L’actualisation d’un crédit permet de
connaître sa juste valeur ou de le réduire au moment de l’évaluation
de l’équipement. A cause, notamment de l’inflation, cet équipement
acquis pour 15 000 000DA ne « vaudra plus » que 14 101 230 !!, soit
une diminution de sa valeur de 898 770.

Tableau
3. Examen des comptes en T

Débit Crédit
14 101 230  
 
Totaux 14 101 230  
 

468 Charges comptabilisées d’avance

Débit Crédit
898 770 392 526
  506 244
 
668 Charges financières
Débit Crédit
392 526  
 
506 244  
Totaux 898 770

405 Fournisseur d’immobilisations

Débit Crédit
5000 000 15 000 000
6 000 000
4 000 000
 
Totaux 15 000 000 15 000 000
Commentaires : Le compte 215, Installations techniques, est
débiteur de 9 101 230, le ompte 468 est soldé par le débit du compte
668 charges financières pour 1 montant total de 898 770 et le
compte 405 fournisseur d’immobilisations est soldé par le crédit du
compte banque 512.
TITRE X: Les frais de recherche et les frais de
développement
Les frais de recherche et développement sont, dans beaucoup
d'entreprises, confondus. Ils correspondent à l'effort réalisé par
l'entreprise dans ce domaine et pour son propre compte.
Ils sont activables ou immobilisables s'ils remplissent certains
critères: Projet identifiable, faisabilité du projet, existence d'un
marché pour le projet.

Les frais de recherche, quant à eux, ne sont jamais immobilisables,


eu égard à leur incertitude quant à leur réalisation. Ainsi, la réussite
ou faisabilité de la recherche du vaccin anti SIDA, qui relève de
quelques laboratoires de très haut niveau, et ce, à l'échelle
planétaire, est impossible à l'attribuer à l'un de ces laboratoires.
Cette situation aléatoire ne permet pas à ces laboratoires, en course,
d'immobiliser les frais liés à ces recherches. Cette catégorie de
dépenses sera passée totalement en charges.
En revanche, une immobilisation incorporelle résultant du développement (ou de la
phase de développement d'un projet interne) doit être comptabilisée si, et seulement si,
une entité peut démontrer tout ce qui suit :
 La faisabilité technique nécessaire à l'achèvement de l'immobilisation incorporelle en
vue de sa mise en service ou de sa vente ;
 Son intention d'achever l'immobilisation incorporelle et de la mettre en service ou de
la vendre
 Sa capacité à mettre en service ou à vendre l'immobilisation incorporelle ;
 la façon dont l'immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs
probables ;
 La disponibilité de ressources techniques, financières et autres, appropriées pour
achever le développement et mettre en service ou vendre l'immobilisation
incorporelle,
 Sa capacité à évaluer de façon fiable, les dépenses attribuables à l'immobilisation
incorporelle au cours de son développement.
Les marques, notices, titres de journaux et de magazines, listes de
clients générés en interne et autres éléments similaires en
substance ne doivent pas être comptabilisés, en tant
qu'immobilisations incorporelles.
Exemples d'activités de frais de recherche et frais de
développement
 
Activités de recherche :
- les activités visant à obtenir de nouvelles connaissances ;
- la recherche, l’évaluation et la sélection finale d’applications
éventuelles de résultats de recherche ou d’autres connaissances ;
-la recherche de solutions alternatives pour les matières, dispositifs,
procédés, systèmes ou services ;
- la formulation, la conception, l’évaluation et le choix final retenu
d’autres possibilités d’utilisation de matériaux, dispositifs, produits,
procédés, systèmes ou services nouveaux ou améliorés.
Activités de développement :
- la conception, la construction et les tests de pré-production ou de
pré-utilisation de modèles et prototypes ;
- la conception d’outils, gabarits, moules et matrices impliquant une
technologie nouvelle ;
- la conception, la construction et l’exploitation d’une usine pilote
qui n’est pas d’une échelle permettant une production commerciale
dans des conditions économiques ;
- la conception, la construction et les tests pour des matériaux,
dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services nouveaux ou
améliorés ;
- les coûts de développement et de production des sites Internet.
Sur le plan comptable, les dépenses de développement, doivent être:
 Passées en charges dans leurs comptes concernés
(Consommations, frais de personnel, impôts & taxes etc.
 En fin d'exercice, le compte 203 "Frais de développement" est
débité par (Activation ou immobilisation) du montant de ces
charges par le crédit du compte 73 "Production immobilisée".

Si en fin de l'exercice concerné, ces dépenses ne sont pas activées,


l'entreprise perdra la possibilité de les activer sur les exercices
ultérieurs.
Exemple:
La Société X a engagé les dépenses suivantes, au cours de l'exercice
(N):
Salaires :600 000 (Réglés par banque)
Impôts & taxes: 12 000 (Réglés par banque)
Consommations: 800 000 (Payables sur N+1)
Honoraires : 10 000 (Réglés en espèces)
Total des charges : 1 422 000
Comptabilisation (Par période, par journal auxiliaire etc.)
No comptes Intitulés Débit Crédit

63 Salaires 600 000  

512 Banque   600 000

64 Impôts & taxes 12 000  

512 Banque   12 000

61 Services extérieurs 800 000  

401 Fournisseur   800 000

622 Honoraires 10 000  

53 Caisse   10 000
Au 31/12/(N)
No Intitulés Débit Crédit
comptes
203 Frais de développement 1 422 000  
activés
73 Production immobilisée   1 422 000
TITRE XI: Coût de démantèlement et de remise en
l'état d'un actif
Le coût de démantèlement représente le montant des dépenses prévues pour
démanteler une immobilisation corporelle, selon un cahier de charges
prévisionnelles, et ce, au moment de l'acquisition de cette même
immobilisation.
Le coût de remise en l'état représente le coût remise en l'état initial du lieu
d'implantation d'un site sur lequel a été implantée ou construite
l'immobilisation corporelle. Cette opération est édictée par des
considérations écologiques nationales ou internationales. A ce titre, l'Algérie a
signé les conventions internationales liées à l'environnement et l'écologie.
Exemple 1 :
UM=1000 DA
 
Le 1er janvier 2011, la Société Electricité de Blida (SEB) fait installer
une centrale électrique
 coût d'acquisition HT : 1000 000DA
 TVA 17%
 coût de démantèlement et de remise en l'état : 200 000DA
 durée d'utilisation : 10 ans
 date d'inventaire 31/12/2011
NB: On suppose, pour raison de facilité, que les coûts de
démantèlement ne sont pas assujettis à la TVA.
  01/01/2011 D C
215-1 Installations techniques : Install Electrique 1 000 000  
 
44562 TVA déductible sur immo 170 000  
215-2 Installations techniques : Coût de démantèlement 200 000 1 170 000
404 Fournisseurs d'immo 200 000
Provisions pour coûts de démantèlement et de
1581 remise en l'état

Le compte 1581 respecte bien les deux conditions qui permettent de


comptabiliser un passif :
obligation à l'égard d'un tiers ( engagement de remettre en état le
site initial )
sortie de ressources sans contrepartie attendue du tiers
Constatation comptable des amortissements :

  31/12/11 D C
681 Dotations aux amortissements 120 000  
28151 Amortissement actif de support 100 000
28152 Amortissement actif démantèlement 20 000

Exemple 2 :
 
 Le 1er janvier 2011, la même société installe une autre centrale
électrique :
 coût d'acquisition : 500 000 DA ( TVA 17% )
 coût de démantèlement : 100 000 DA
 durée d'utilisation : 10 ans
 date d'inventaire 31/12/2011
  1/1/11 D C
215-1 Installations techniques : centrale électrique 500 000  
 
44562 TVA déductible sur immo 85 000  
215-2 Installations techniques : actif de démantèlement 100 000 585 000
404 Fournisseurs d'immo 100 000
1581  
Provisions pour remise en état

  31/12/11 D C

681 Dotations aux amortissements 60 000  


28151 Amortissement actif 50 000
28152 support 10 000
Amortissement actif
démantèelement
 VC de l'actif de support :
VO = 500 000
Amts cumulés au 31/12/16 = 300 000 ( 50 000 x 6 ans )
VNC = 200 000
 VNC de l'actif de démantèlement :
VO = 100 000
Amts cumulés au 31/12/16 = 60 00 ( 10 000 x 6 ans )
VNC = 40 00
En cours de durée d'utilisation du bien, le coût de démantèlement peut être
modifié selon les hypothèses suivantes :
1ère hypothèse : le coût de démantèlement est estimé désormais à 120
000DA
Si l'ajustement conduit à une augmentation de la provision, la valeur nette
comptable de l'actif de démantèlement en est majoré d'autant : 120 000 –
100 000 = 20 000
 
  31/12/16 D C

2152 Installations techniques : actif de 20 000  


1581 démantèlement 20 000
Provisions pour remise en état

Suite à cette augmentation, la société doit procéder à une modification


prospective du plan d'amortissement :
VC modifiée = 40 000 + 20 000 = 60 000
durée résiduelle d'utilisation : 10 – 6 = 4 ans
constatation de l'amortissement modifié du 31/12/17 jusqu'au 31/12/2020 : 60
000/4 = 15000
 
 
2e hypothèse : au 31/12/2016, le coût de démantèlement est estimé à 90
000DA ; dans ce cas, si l'ajustement conduit à une diminution de la provision,
celle-ci doit être imputée d'abord directement sur la VNC de l'actif de
démantèlement
31/12/2016 : diminution de la provision = 10 000

  31/12/2016 D C
1581 Provisions pour remise en état 10 000
2152 Installation technique : actif 10 000
de démantèlement

31/12/2017 : modification prospective du plan d'amortissement


VC modifiée = 40 000 – 10 000 = 30 000
durée résiduelle d'utilisation : 4 ans
constatation de l'amortissement comptable du 31/12/17 au 31/12/2010 : 7 500
 
3e hypothèse : au 31/12/2016, le coût de démantèlement est estimé à 50 000DA
 
Diminution de la provision = 100 000 – 50 000 = 50 000
 
Dans un premier temps, la diminution va d'abord s'imputer sur la VC de l'actif de
démantèlement.
  31/12/2016 D C
1581 Provisions pour remise en état 40 000  
2152 Installation technique : actif de 40 000
démantèlement

Suite à cette écriture, le compte 2152 est définitivement soldé.


Dans un second temps, le surplus éventuel va être imputé sur la
VNC de l'actif de support en comptabilisant une dépréciation.

  31/12/2016 D C

6816 Dotations aux dépréciations 10 000  


29151 Dépréciation de l'actif de support 10 000

31/12/2017 : modification prospective du plan d'amortissement de


l'actif de support
 VC modifiée : 200 000 – 10 000 = 190 000
 durée
 Résiduelle : 4 ans
constatation comptable de l'amortissement du 31/12/2017 au
31/12/2010 : 190 000 / 4 = 47 500
Actualisation du compte 1581
La diminution complémentaire de la provision va se comptabiliser
normalement sous la forme d'une reprise.

  31/12/2016 D C

1581 Provisions pour remise en 10 000  


781 état 10 000
Reprises sur provision
coût de démantèlement – traitement comptable – traitement fiscal :
  1/7/N D C

2151 Installations techniques : actif 1 350 000  


2152 de support 600 000  
 
44562 Installations techniques : actif 264 500
1 613 600
404 de démantèlement
600 000
1581 TVA déductible sur immo ( 1
350 000 x 19.6% )
Fournisseurs d'immo
Provision pour remise
en état

  31/12/N D C
  681 Dotations aux amt 65 000  
28151 Amt de l'actif de 45 000
support ( 1350000/15x6/12) 20 000
Amt de l'actif de
démantèlement
( 600000/15x6/12 )
31/12/N+12 :
VNC de l'actif de support : VO = 1 350 000 ; cumul des amt
pratiqués : 45000+(90000x12)= 1125000€ ; VNC = 225 000€
VNC de l'actif de démantèlement : VO = 600 000 € ; cumul =
20000+(40000x12)=500 000 ; VNC = 100 000€
1ère hypothèse : suite à la nouvelle évaluation des coûts de
démantèlement, la provision doit faire l'objet d'une diminution : 600
000 – 520 000 = 80 000
La diminution doit être imputée en priorité sur la VC de l'actif de
démantèlement
  31/12/N+12 D C
1581 Provisions pour remise en état 80 000  
2152 Installations techniques : actif de démantèlement 80 000

Modification prospective du plan d'amortissement :


VC modifiée : 100 000 – 80 000 : 20 000
durée résiduelle d'utilisation : 15 – 12,5 = 2,5 ans
détermination de l'amortissement : 20 000 / 2,5 = 8 000 ; 8 000 x 2 +
4000 etc.
TITRE XI: Les opérations libellées en monnaies
étrangères
Règles générales
Les actifs acquis en devises sont convertis en monnaie nationale par
conversion de leur coût en devises sur la base du cours de change du
jour de la transaction.
Cette valeur est maintenue au bilan jusqu’à la date de
consommation, de cession ou de disparition des actifs.

Comptabilisation
Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes
s’effectuent dans le même exercice, les écarts constatés par rapport
aux valeurs d’entrée (en raison de la variation des cours de change)
constituent des pertes ou des gains de change à inscrire
respectivement dans les charges financières (compte 666) ou les
produits financiers de l’exercice (compte 766).
Si, c'est une perte lors du règlement:

No Intitulés Débit Crédit


comptes

401 Fournisseur X  
666 Perte de changes XX  
512 Banque   XXX

Si c’est un gain lors du règlement :

No Intitulés Débit Crédit


compt
es

401 Fournisseur X  
766 Gain de changes XX
512 Banque   XXX
Lorsque les éléments monétaires libellés en monnaies étrangères
subsistent au bilan à la date de clôture de l’exercice, leur
enregistrement initial est corrigé sur la base du dernier cours de
change connu à cette date.
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les
comptes (coûts historiques) et celles résultant de la conversion à la
date d’inventaire vont augmenter ou diminuer les montants initiaux.
Ces différences constituent des charges financières ou des produits
financiers de l’exercice.
  Lorsque l’opération traitée en devises est assortie par l’entité
d’une opération symétrique destinée à couvrir les conséquences de
la fluctuation du change, appelée couverture de change, les profits
et pertes de change ne sont comptabilisés en compte de résultat
qu’à concurrence du risque non couvert.
Exemple : si une opération de couverture couvre 90% de la dette, il
ne faudra enregistrer en produit ou en charge financière que les 10%
non couverts.
Exemple
Une société a acheté un actif en Europe pour 100 000 €.
Afin de se couvrir contre les fluctuations de l’euro, la société s’est
couverte à hauteur de 90%.
Lors de l’achat :1DA = 0,01076 €. (100 000 / 0,01076 = 9
293 680,30 DA)
Lors de la clôture : 1DA = 0,01192 €. (100 000 / 0,01192 = 8
389 261,75 DA)
 
À la clôture la société ne passera pas un gain de change pour 904
418,55 DA (9 293 680,30 – 8 389 261,75), mais un gain de change
pour la partie non couverte : 904 418,55 x (1 – 0,90) = 90 441,86
avec comme enregistrement (que concernant le gain de change) :
No comptes Intitulés Débit Crédit
401 Fournisseur 90441,86  
766 Gain de changes 90441,86

Un élément monétaire tel qu’une créance ou une dette vis-à-vis


d’une entité étrangère (autre qu’une créance client ou une dette
fournisseur) constitue en substance un investissement net de
l’entreprise dans cette entité étrangère lorsque le règlement de
cette créance ou dette n’est ni planifié, ni probable dans un avenir
prévisible.
(exemple : accord d’un prêt à une filiale sans condition particulière
sur le remboursement de ce prêt)
Exemple:
Une société a prêté le 1er avril N une somme de 100 000 € à sa
filiale, la société Gazeo, située en Europe. En N, aucune condition n’a
été précisée sur ce prêt.
Au moment du prêt le cours de l’euros est de 1 € = 92,94 DA.
Au 31 décembre N, le cours est 1 € = 102,32 DA.
Le prêt a été remboursé le 1er avril N+1. Le cours de l’euros au 1er
avril N+1 est de 101,25 DA.
No comptes Intitulés Débit Crédit

401 Fournisseur 90441,86  

766 Gain de changes 90441,86


Au 01//04/N

No comptes Intitulés Débit Crédit


267 Créances rattachées 90441,86  
à des participations
512 Banque 90441,86

NB: En fin exercice, le solde du compte libellé en monnaie étrangère


doit être reconverti en DA, selon le taux de change bancaire au
31/12/N
TITRE XII: Les opérations de réévaluation

Réévaluer une immobilisation signifie lui redonner une nouvelle


valeur, qui correspond à sa valeur marchande. Ceci est prévu par les
normes IAS/IFRS qui précisent que cette réévaluation correspond à
sa juste valeur, répondant ainsi au principe fondamental qu'est la
prééminence du fond sur la forme ou prééminence de l'économique
sur le juridique,
Exemple:
Soit une construction acquise pour 15 000, amortie pour 10 000 et
sa valeur comptable est, donc, de 5 000. En N+5, elle a été réévaluée
pour 9 000. Cette opération sera comptabilisée comme suit:
No Intitulés Débit Crédit
compt
es
105 Ecart de réévaluation   4 000
213 Construction 4 000  

Cette immobilisation sera représentée par un solde débiteur de 9 000.


NB:
 L'écart de réévaluation ne sera pas distribué,
 La nouvelle valeur sera amortie selon le mode précédent,
 Elle pourra être utilisée pour augmenter le capital, dans des
conditions particulières,
 Elle est soumis à l'IBS.
TITRE XII: Les opérations d'évaluation
Soit le bilan de la Société Mère XXX

Actif Passif
Actif divers 6 750 Capital 2 000
Titres participation sur Filiale F 750 Réserves 1 500
Exigibilités 3 500

Résultat 500
Total 7 500 7 500

Soit le bilan de la filiale F


Actif Passif
Actif divers 4 000 Capital 1 000
Titres participation sur Filiale F 750 Réserves 500
Exigibilités 2 300

Résultat 200

Total 4 000 4 000


Méthode de consolidation : Intégration globale
Calculs de détermination de l'écart d'évaluation:
1-Taux de part SM dans F:
750/100=75 (1000+500+200)=1275
2- Plus values sur titres de F:
1275-750=525
3- Origine de cette plus value:
RSV=500*75%=375
+
RSLT=200*75%=150
=525
4- Intérêts minoritaires:
1700*25%=425.
 
5- Réserves consolidées:
1 500 + 375 = 1875
 
6- Résultat consolidé:
500+150=650
Actif Passif
Actif divers (6750+4 000)=10750 Capital 2 000
Réserve Consolidée 1 875
  Résultat Consolidé 650

Intérêt minoritaire 425


Dettes (3500+2300) 5 800

Total 10 750 10 750


Conclusions: Le placement de 750 dans le capital de F, a procuré à SM
une "Plus value totale" de : 1275-750=525. Cette "Plus value" émane
des réserves et du résultat.
 Ces 525 représentent l'écart d'évaluation, à comptabiliser au crédit
du compte 104.
 Cet écart ne doit pas être distribué,
 Il pourra servir à augmenter le capital,
 Il est soumis à imposition.
 Cet écart d'évaluation est appelé, également, goodwill.
TITRE XIII: Les comptes transitoires
Certains comptes ont "une durée de vie" limitée dans le temps, et
doivent pour cela, être soldés en fin d'exercice.
Parmi ces comptes, nous en avons choisi trois, qui sont repris ci-
dessous :
 Compte de liaison (No 18)
C e compte est utilisé dans le cadre des relations ou opérations inter
unités ou inter établissements, ainsi, qu'inter sociétés de
participation.
 Compte virement interne (No 58)
Généralement, c e compte est utilisé pour éviter les doubles
imputations, comme les virements de fonds d'une banque (A) vers
une autre banque (B), retraits bancaires pour alimenter la caisse,
alimentation d'une caisse régie par une caisse principale....
 Compte achats (No 38)
TITRE XIII: Comptes liés aux éléments
extraordinaires (No67 et 68)
Une caractéristique importante des éléments extraordinaires réside
dans le fait qu’ils ne peuvent dépendre essentiellement des décisions
ou des choix de la direction. Ces comptes ne sont point récurrents ou
répétitifs.
 Compte "Eléments extraordinaires » - Charges (No67)
Ce compte de charges n'est utilisé que dans des circonstances très
particulières ou exceptionnelles pour constater les opérations
extraordinaires: Expropriations pour raisons d'utilité publique ou de
justice, ou des cas de liés à des catastrophes naturelles (Inondations,
tremblements de terres...).
 Compte "Eléments extraordinaires-Produits (77)
Il peut ainsi s’agir des pénalités clients perçues, des dégrèvements
d’impôts, des produits sur exercices antérieurs, des produits de
cessions d’éléments d’actifs.
TITRE XIV: L'analyse des comptes
L'analyse des comptes, au cours de l'exercice, est utile, mais en fin
d'exercice, elle est indispensable.
Analyser les comptes d'une entreprise signifie :Répondre à un certain
nombre de questions, dont les plus significatives sont les suivantes :
Que signifie "analyser les comptes"? Pourquoi analyser les comptes ? Faut-
il analyser tous les comptes? Quand faut-il analyser les comptes ? Qui
analyse les comptes ?Qui contrôle cette analyse des comptes ? Sur quel
support doit-on recueillir l'analyser les comptes ? Quelle est la durée de vie
de l'analyse des comptes ? L'analyse des comptes tombe-t-elle sous la
prescription légale? A qui est destinée cette analyse ?
 
A tout moment, une entité doit prendre des décisions qui peuvent influer
directement ou indirectement sur son avenir. La base de ses décisions
repose sur un tout un ensemble d'outils ou d'instruments de gestions forts
utiles: Comptabilité analytique, analyse financière, comptabilité générale,
rapport de gestion ou reporting etc.
Au bout de la chaîne, on se rend compte que la fiabilité de ces
techniques de gestion repose sur la fiabilité de l'analyse des comptes.
Ainsi, si les comptes ne sont pas analysés et assainis, la qualité des
autres outils d'aide à la décision n'en serait qu'altérée; il en est de
même quant à la qualité de la décision que prendront les dirigeants.
TITRE XV: L'état de rapprochement bancaire
Les mêmes opérations passées, sur un compte bancaire, d'une entité
s'effectuent de "Manière inversée" entre une banque qui détient ce
compte et la société détenteur de ce même compte.
Le coté gauche chez la banque enregistre les retraits de fonds,(On
débite ce compte) alors que ce même côté enregistre les mouvements
positifs (Entrées de fonds ou régularisations positives). On parle, alors
d'opérations créditées. C'est l'image dite de l'effet de miroir.
Le côté droit, chez la banque (Crédit) enregistre les entrées de fonds,
chez le détenteur du compte on parle de retraits (Débit).
Au cours du cycle d'exploitation, des erreurs peuvent se passer de part
et d'autres: Doublons, opérations passées à tort, car elles concernent un
autre client, omissions, enregistrements tardifs et non simultanés etc.
Pour harmoniser ces nombreuses opérations, on effectue régulièrement
un état de rapprochement, qui consistera à associer ou pointer les
opérations déjà enregistrées dans la
société et à la banque afin de faire apparaître des écritures isolées,
c'est-à-dire enregistrées uniquement par la banque ou
l'établissement.
Cet état de rapprochement constitue un instrument de premier choix
pour détecter les nombreuses anomalies et erreurs passées de part et
d'autre. Il constitue, aussi, un moyen de détecter les fraudes ou de
cibler des opérations particulières. C'est pourquoi, tout examinateur
des mouvements de fonds (Commissaire aux comptes, auditeur,
inspection des impôts, cours des comptes etc..) demande en priorité
les états de rapprochement bancaires.
En résumé, l'état de rapprochement bancaire est un moyen de
contrôler la banque et de se contrôler soi-même.
CONCLUSIONS
Les opérations de fin d'exercice sont nombreuses et peuvent toucher, de
manière exhaustive, toutes les opérations de la société. Ceci permettra
comme le prévoient les normes IAS & IFRS, ainsi que le SFC, de disposer
d'informations financières fiables et transparentes, devant servir aux
décisions des propriétaires et autres partenaires de toute société:
Investisseurs, banques, assurances, impôts, personnel etc.
De nombreuses régularisations de l'exercice (N), affectant les erreurs, les
changements de méthodes et les omissions peuvent s'effectuer sur l'exercice
(N+1), sous réserve des règles et principes arrêtés par la norme IAS 8 et de
l’arrêté du 26/07/2008, dans les Points 138-1 à 138 – 5 .
A titre d'exemple, une entreprise peut changer sa méthode d'amortissements
ou celle relative à la méthode du coût de consommations des stocks, pour
autant que la publication des états financiers de (N) n'a pas encore été
décidée par le Conseil d'Administration ou le l'Assemblée Générale et
effectuée par la société.
Elle peut, également, corriger toutes les erreurs des exercices antérieurs à
(N), et ce, dans les mêmes conditions.

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