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Royaume du Maroc Royaume du Maroc

Institut Supérieur des Professions Infirmières et


Techniques de Santé de Tétouan
Annexe de Tanger
Ministère de la Santé Ministère d’Enseignement
Supérieur, de Recherche Scientifique
et de Formation des Cadres

Département/Filière : Soins Infirmiers


Options : IP, ISUSI et IAR
Semestre : 2

Module 12 : Nutrition et Régimes Alimentaires


Année Universitaire 2019/2020

Mohamed DAKKACH
Professeur d’Enseignement
Supérieur Habilité
1
Objectifs du Module

 Intégrer les connaissances fondamentales en matière de la nutrition ;

Interpréter les résultats des examens biologiques;

Etre en mesure d’évaluer les besoins des malades, les planifier et les adapter
notamment dans les domaines de la nutrition et la surveillance thérapeutique.

2
Composition de l’élément 2

Matière Cours TD TP VH
global
Nutrition et 40 h 10 h - 50 h
Régimes

3
Contenu de l’élément 1 : Nutrition / Diététique

 Introduction générale sur la nutrition

 Influence de l’alimentation sur la santé

 Classification des groupes alimentaires

 Etude de la ration alimentaire

 Besoins nutritionnels des groupes vulnérables

 Hygiène des aliments

 Habitudes nutritionnelles au Maroc


4
Note du Module 12

Contrôle Continu (25%) + Examen final (75%)

5
Introduction générale sur la nutrition

Tout le monde est unanime sur la relarion qui existe entre la santé et la nutrition

Une alimentation équilibrée est essentielle pour jouir d’une bonne santé

Se nourrir va bien au-delà de répondre aux besoins énergétiques de l´organisme

Se nourrir bien

Ressources Alimentaire Suffisantes Bonne Education Nutritionnelle

6
Introduction générale sur la nutrition

Maintien en bonne santé

Une alimentation saine

Réduire les risques de maladies


Développement de l’organisme

7
Introduction générale sur la nutrition

Une bonne éducation nutritionnelle, veiller à :

En tenant en compte le contexte socio-économique et culturel

8
Introduction générale sur la nutrition

Microbiologie et immunologie
Anatomie Humain
( Appareil digestif )
Biochimie
Nutrition
Physiologie
est une science pluridisciplinaire
Sciences des aliments
(Bromatologie)
Sociologie
(nutrition communautaire) Chimie
(chimie organique, chimie physique)

9
Introduction générale sur la nutrition

Anatomie Humain
( Appareil digestif )

10
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Nutrition

La nutrition est la science qui étudie l’ensemble des processus


d’absorption et d’utilisation des aliments, indispensables à l’organisme
pour assurer son entretien et son besoin en énergie.

La nutrition est l’une des principales fonctions de l’être humain, destinée


à satisfaire ses besoins vitaux. Elle est capable d’améliorer les
performances physiques, intellectuelles et de rendre performante les
défenses de l’organisme.

11
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Diétitique

La diététique est la discipline qui étudie la


valeur nutritive des aliments et détermine
les régimes alimentaires adaptés aux
situations particulières.

12
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Diétitique

Science qui a pour objet :


- L’étude de la valeur nutritive des denrées
alimentaires,
- L’étude des maladies entraînées par la
mauvaise nutrition,
- La détermination des rations convenables aux
différentes catégories de consommateurs.
(Keller. H, 2002)
13
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Acides Aminés et carboxylique

14
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Acides Aminé et Carboxylique

15
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

16
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Activités physique

17
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Aliment

18
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Alimentation Diversifiée

19
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Alimentation Variée

20
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Besoins nutritionnels

21
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Calorie

1 cal = 4,1868 J

22
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Carences Alimentaire

23
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Constipation

24
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Diarrhée

25
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Diabète

C257H383N65O77S6

Insuline
26
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Diversification alimentaire

27
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Fibres

28
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Fibres insolubles

29
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Fibres solubles

30
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Glucides

31
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

32
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Index glycémique

33
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Comment on calcule l’index glycémique d’un aliment

 Pour calculer un index


glycémique, on donne à des
volontaires 50 g de glucose dilué
dans de l’eau : ceci servira de
référence (IG = 100). Le glucose
sanguin est mesuré toutes les
30 minutes pendant 2 à 3
heures. Cette opération est
renouvelée avec une portion de
l’aliment à tester contenant 50 g
de glucides. Aliment testé : Aliment de référence :
Lentilles, IG = 40 Glucose, IG = 100

34
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Allergie Alimentaire

L’allergie alimentaire est une réaction anormale de défense du corps à


la suite de l’ingestion d’un aliment.

Lorsqu’il fonctionne adéquatement, le système immunitaire détecte un virus, par


exemple, et produit des anticorps (les immunoglobulines ou Ig) pour le combattre.
Dans le cas d’une personne allergique à un aliment, le système immunitaire réagit
de façon inappropriée : il attaque un aliment, croyant qu’il s’agit d’un agresseur à
éliminer. Cette attaque provoque des dommages, et les effets sur le corps sont
multiples : des démangeaisons, des rougeurs sur la peau, une production de mucus,
etc. Ces réactions résultent de la libération de plusieurs substances pro-
inflammatoires : de l’histamine, des prostaglandines et des leucotriènes. Précisons
que le système immunitaire ne réagit pas contre toutes les composantes d’un
aliment, mais seulement contre une ou quelques substances. Il s’agit toujours d’une
protéine; il est impossible d’être allergique à un sucre ou à un gras.

35
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
La réaction allergique

Lymphocyte 36
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Intolérance alimentaire

Intolérance au gluten
Intolérance au lactose
Intolérance au saccharose
Malabsorption du fructose

En règle générale, les intolérances alimentaires se traduisent par des maux de ventre, des
nausées et des vomissements, des diarrhées, des ballonnements, des réactions de la peau
(rougeurs, boutons, démangeaisons, etc.), des maux de tête, des sueurs froides ou une
sensation de mal-être. 37
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Jeûne

38
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Lipides

Les lipides ont un rôle dans la stabilisation de la


température corporelle par isolation thermique, dans la production
énergétique et notamment dans la mise en réserve de cette énergie,
dans l'apport nutritif et dans la constitution des membranes
cellulaires. 
39
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Macronutrimemts

40
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Malnutrition

41
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Métabolisme

C'est l'ensemble des transformations subies dans un organisme


vivant par les substances qu'il absorbe. Il s'agit de :
− Dégradation des substances chimiques complexes en substances
plus simples avec libération d’énergie (catabolisme).
− Synthèse des molécules organiques pour la croissance et le
remplacement des tissus (anabolisme).

(Verger.P, 199642)
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Métabolisme de base

Le métabolisme basal dépend de nombreux facteurs : la taille ; le poids ; l'âge ; le sexe...

43
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Micronutrimemts

44
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Minéraux

45
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Nutrimemts

46
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Facteur Limitant

• Le facteur limitant est le facteur qui va conditionner


la vitesse ou l’amplitude d’un phénomène
plurifactoriel à un moment précis.
• En alimentation, le facteur limitant désigne parfois les
carences d’un régime alimentaire, généralement les
huit acides aminés essentiels que l’Homme ne peut
pas synthétiser lui-même à partir des nutriments. 47
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Obésité

48
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Indice de masse corporelle


Calcul d’Obésité

L’IMC (kg/m2) se calcule à partir du poids (en kg) divisé par la taille (en
m) au carré. IMC = poids (kg) / taille (m2).

Classification
•Poids santé(IMC >18.5)
•Embonpoint (IMC >25)
•Obésité classe 1 (IMC >30)
•Obésité classe 2 (IMC >35)
•Obésité classe 3 (IMC >40)ou obésité massive (morbide)

49
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Oligo-élements

50
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Ostéoporose

51
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Préparations pour nourrissons

52
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Protéines

53
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Ration Alimentaire

La ration alimentaire quotidienne doit apporter en


quantité suffisante tous les groupes alimentaires: les
macronutriments (glucides, lipides et protides) sources
d’énergie nécessaire à l’entretien et au fonctionnement
de l’organisme, les micronutriments indispensables au
fonctionnement cellulaire, l’eau et la cellulose.

(M.S, 2008).
54
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Rebond adipositaire

55
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Suplémentation

La supplémentation est le fait d'utiliser un supplément (ou


complément alimentaire) pour pallier une carence. Elle
peut avoir un intérêt prophylactique ou thérapeutique. Il
existe notamment des supplémentations en vitamines
(vitamine D), en minéraux (calcium, magnésium, fer) et en
acides gras oméga 3 (DHA, EPA) (Wikipédia).
56
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Suplémentation Médicamenteuse

La supplémentation médicamenteuse consiste à administrer les


doses nécessaires en micronutriments (vitamines, sels minéraux)
sous forme médicamenteuse (capsules, ampoules, comprimés,
gélules…) à une population vulnérable selon un calendrier pré
établi et validé par les instances sanitaires. Cette supplémentation
qui a un caractère préventif ou curatif est dispensée dans toutes les
formations sanitaires à l’échelle nationale.
(M.S, 2008)
57
Introduction générale sur la nutrition

Définitions
Transit intestinal

Le transit intestinal est un phénomène qui entre dans le cadre de la digestion. Les
aliments sont en premier lieu ingérés par la bouche, où la mastication et l'action
conjointe des enzymes salivaires permettent de diminuer la taille des aliments.
Puis ils transitent dans l'oesophage grâce au phénomène de gravité et de l'action
de certains muscles situés autour du tube digestif pour arriver dans l'estomac, où
de nouvelles enzymes contenues dans le suc gastrique poursuivent le travail de
réduction des nutriments en molécules absorbables par les glandes gastriques. La
poursuite se fait au niveau des intestins, intestin grêle puis gros intestin ou côlon,
où le péristaltisme, des contractions musculaires, permet la progression des
déchets non absorbés, qui seront éliminés via les selles au moment de la 
défécation. En cas d'accélération du transit, des diarrhées peuvent apparaitre, et
en cas de ralentissement, une constipation est possible.

58
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Troubles du Comportement Alimentaire

59
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

limiter volontairement sa nourriture par peur de prendre du poids et de grossir.

des ingestions excessives d'aliments, de façon répétitive et durable.

Des régurgitations et remastications des aliments. 

l’ingestion d’une nourriture saine et le rejet systématique des aliments perçus comme malsains.

 le fait de manger en trop grandes quantités.

besoin impérieux, impulsif, d'absorber de très grandes quantités de nourriture.

peur irrationnelle des fruits.

60
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

Vitamines

61
Introduction générale sur la nutrition

Définitions

liposolubles

62
Influence de l’alimentation sur la santé

Généralités

Une bonne nutrition est incontestable facteur de bonne


santé.

La malnutrution peut conduire à la maladie et à la mort, mais; le plus souvent


réduit la capacité de résistance aux agents infectieux.

Les excès alimentaires peuvent également entraîner des troubles nutritionnels


et générer des maladies dont, l’obésité, le diabète, la goute …

En matière d’alimentation, les excès sont aussi néfastes que les


privations et la quantité doit s’allier à la qualité.
63
Influence de l’alimentation sur la santé

Généralités
Une bonne alimentation repose sur trois notions simples:
(Equilibre, Variété et Modération)

Une bonne alimentation doit satisfaire:

nos besoins énergétiques


nos besoins hydriques 2,5 L/jour,
(1800 kcal chez la femme
soit entre 25 et 35 mL/kg,
et 2200 Kcal chez
soit 1 L pour 1000 kcal ingérées
l’homme),
soit 30 kcal/kg

tenir en compte les


limites de sécurité pour certains:
vitamines, de minéraux et
des oligo-éléments
64
Influence de l’alimentation sur la santé

Généralités

Pour rester en bonne santé

le corps a besoin d’une certaine proportion de


glucides, de lipides et de protéines mais aussi de
vitamines, de minéraux et des oligo-éléments.

65
Influence de l’alimentation sur la santé

GLUCIDES

• Les glucides (hydrates de carbone) fournissent l’énergie.

Valeur énergétique : 1g de glucides apporte 4 Kcal ou 16,7 Kj


Ils sont de deux type :
• Les glucides simples (sucres rapides) apportés par les fruits et
les produits à goût sucré: bonbon, miel, confiture…

• Les glucides complexes (sucres lents) apportés par les féculents


(pâtes, riz, pomme de terre, le pain et légumes secs…)

66
Influence de l’alimentation sur la santé

Glucides
Principales caractéristiques, physique, alimentaires et biochimiques des Glucides
Caractéristiques Glucides
Solubilité Hydrosoluble
Origine alimentaire Végétale (céréales, betterave, canne à sucre)
Animale (lait, miel)
Classification biochimiques Mono, di, polysaccharides
Classification nutritionnelle Index glycémique
Fibres
Valeur nutritionnelle Importance qualitative (globule rouge) Importance
quantitative des apports caloriques ( principale source)
Besoins nutritionnels 50-55 % de la ration énergétique quotidienne (1g = 4 kcal)
énergétiques ANC Fibre alimentaire : 25 -30 g /J
Implication pathologique Exp : caries, obésité, diabète, …

ANC : Apport nutritionnel Conseillé


67
Influence de l’alimentation sur la santé

Glucides
Monosaccharide
•Fructose
•Glucose
•Galactose
•Xylose
Disaccharide
•Saccharose (glucose + fructose)
•Maltose (glucose + glucose)
•Lactose (glucose + galactose)
Polysaccharide
•Amidon (origine végétal) constitué:
−Amylose (chaîne linaire)
−Amylopectine (chaîne ramifiée)
Glucose •Glycogène (origine animale)

Fibres
• Cellulose Hémicellulose
• Pectine Gomme
• Mucilage Alginate
Pectine
68
Influence de l’alimentation sur la santé

Glucides

Les oses obtenus, absorbés par les entérocytes, se retrouvent dans le


sang portal, essentiellement sous forme de glucose (80%) et
également sous forme de fructose et galactose.

entérocyte

Les glucides de point de vue énergétique :


• Stockés sous forme de glycogène (foie et muscles);
• Produire de l’énergie ATP;
• Glucose est indispensable aux cellules glucodépendantes (globules
rouges)
69
Influence de l’alimentation sur la santé

Fibres

70
Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides
Valeur énergétique: 1g de lipides apporte 9 Kcal ou 37,7 Kj.

71
Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides

Les composants essentiels des lipides sont les acides gras:


 Les acides gras saturés: laurique, palmitique et stéarique.
Les acides gras mono-insaturés : oléique
Les acides gras polyinsaturés : arachidonique, linoléique
(acide gras essentiel apporté uniquement par l’alimentation)
Acide palmitique C16:0

Acide oléique C18:1

Acide linoléique (6) C18:272


Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides
Principales caractéristiques, physique, alimentaires et biochimiques des Lipides
Caractéristiques Lipides

Solubilité liposoluble
Origine alimentaire Végétale (Huiles)
Animale (viande, poissons)
Classification biochimiques Acides gras, triglycérides, cholestérol, phospholipides
Classification nutritionnelle Acides gras saturés, insaturés et essentiels

Valeur nutritionnelle Importance qualitative (cerveau, hormones


stéroïdienne, membranes ) Importance quantitative
des apports caloriques
Besoins nutritionnels 30-40 % de la ration énergétique quotidienne (1g = 9
énergétiques ANC kcal)
Implication Exp: cardio-vasculaire, obésité, dyslipidémies,
pathologique athérosclérose …

73
Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides

Les lipides alimentaires contiennent 95% de triglycérides, 5 % de lipides divers comme


du choléstérol et des phospholipides.

Les lipides sont transportés au niveau sanguin par les lipoprotiénes, à l’exception
des acides gras libres, sont transportés par l’albumine,

Les lipides stockés sous forme de triglycérides dans les tissus adipeux.

choléstérol

74
Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides
Les lipides assurent un triple rôle:

• Énergétique : la fonction première des lipides (oxydation d’1 g de


lipides libère 9 Kcal)

• Structurel par le choléstérol et les phopholipides dans les


membranes cellulaires et les
tissus nerveux ;

• Fonctionnel : synthèse des hormones stéroïdienne, messagers


hormoneaux, …

Les lipides ont également pour rôle de véhiculer les vitamines


liposolubles. 75
Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides

Les lipides doivent représenter 30-40% des apports énergétiques


totaux (AET). Avec un rapport lipides d’origine animale/ lipides
d’origine végétale<1. C’est-à-dire que la part des lipides d’origine
végétale doit être supérieure à celle des lipides d’origine animale.

76
Influence de l’alimentation sur la santé

Protides
1g de protéines apporte 4 Kcal ou 16,7 Kj)

• Ce sont de grosses molécules constituées d’acides


aminés (substance renfermant de l’azote) reliés entre eux
par des liaisons peptidiques .
• Si l’apport en glucides et lipides est insuffisant pour
couvrir le besoin lié à la dépense énergétique, les
protéines assureront ce rôle.
77
Influence de l’alimentation sur la santé

Protides
Principales caractéristiques, physique, alimentaires et biochimiques des Protides
Caractéristiques Protides

Solubilité Hydrosoluble ou liposoluble


Origine alimentaire Végétale (céréales, légumineuses)
Animale (viande, poissons, laitage, oeufs)
Classification biochimiques Acides aminés, peptides (moins de 50 acides aminés),
Protéines
Classification nutritionnelle Origine animale et végétale

Valeur nutritionnelle Importance qualitative (enzymes, hormones, anticorps)


Importance quantitative des apports caloriques
Besoins nutritionnels 10-15 % de la ration énergétique quotidienne (1g = 4 kcal)
énergétiques ANC 0,8 g/kg par jour
Implication Exp : dénutrition, insuffisance rénale, hyperuricémie …
pathologique
78
Influence de l’alimentation sur la santé

Protides

Les protéines ont de très nombreuses fonction : protéines de


structure (collagène), protéines de transport (albumine), protéines
contractiles (myosine), protéines immunitaire (immunoglobulines),
protéines enzymatiques, etc.

Les protéines participent aussi à l’immunité.

79
Influence de l’alimentation sur la santé

Protides

Il est à noter que la qualité des protéines varie d’un aliment à l’autre et que les
protéines animales sont de meilleur valeur nutritionnelle que celles d’origine
végétale car elles contiennent l’ensemble des acides aminés.
80
Influence de l’alimentation sur la santé

Micronutriments

- Micronutriment rassemble les nutriments sans valeur énergétique, que l’organisme


humain est incapable de synthétiser et dont la présence moléculaire en petite
quantité mais relativement constante est indispensable au bon fonctionnement
biochimique.

- Les ANC des micronutriments sont de l’ordre de quelques dizaines de


milligrammes par kg de poids corporel ou sous forme de traces.

- Une carence avérée en micronutriments s’accompagne de signes cliniques plus ou


moins pathognomonique.

81
Influence de l’alimentation sur la santé

Vitamines

- Les vitamines sont des substances organiques présentes dans les


aliments à doses infimes et que l’organisme est incapable de
synthétiser.
On distingue deux grands groupes de vitamines:

- Vitamines liposolubles (A,D, E et K).


- Vitamines hydrosolubles (groupe B et vitamine C).

82
Influence de l’alimentation sur la santé

Vitamines
Rôles et sources des vitamines liposolubles:
Vitamines Rôles Sources
Vitamine A Anti-oxydant. Vitamine A: produits animaux comme les abats (foie),
•Synthèse de l’hormone Jaune d’œuf, lait et produits laitiers (beurre,
de croissance. fromage..),
•Vision. Provitamine A (précurseur de la vitamine A): les vé-
•Entretien de la peau gétaux et particulièrement ceux colorés en jaune,
vert, rouge ou orange

Vitamine D Absorption et fixation du Poissons gras et produits laitiers non allégés en


calcium sur l’os. matière grasse.
Synthétisée au niveau de la peau sous l’action du
soleil.
Vitamine E •Anti-oxydant. Huiles, margarines, fruits secs et oléagineux.
•Prévention du vieillissement
cellulaire.
•Protectrice contre les maladies
cardiovasculaires.
•Améliore la fertilité

Vitamine K Intervient dans la coagulation Légumes frais, abats et viande.


sanguine
83
Influence de l’alimentation sur la santé

Vitamines
Rôles et sources des vitamines hydrosolubles
Vitamines Rôles Sources
Vitamine B1 •Vitamine du système nerveux. Abats, germes de blé, légumes secs, céréales
•Favorise la croissance. complètes, pommes de terre, orange.
Vitamine B2 Métabolisme glucidique, lipidique et Abats, viandes, poissons, Fruits secs et
protéique. oléagineux, légumes frais, fruits frais,..
Vitamine B3 Maintien du bon état cellulaire. Abats, Viande et poisson, Fruits secs, légumes secs,
pomme de terre.
Vitamine B5 Métabolisme glucidique et lipidique Abats, Viandes, Œufs, amandes.
Vitamine B6 Régulation de la construction de tissus. Abats, viandes, poissons, lait et produits
laitiers, légumes secs, céréales complètes.
Vitamine B8 Utile au bon fonctionnement de l’intestin. Abats, œufs, champignons, lentilles.
Vitamine B9 Participe avec la vitamine B12 à la formation Légumes frais à feuilles vertes et certains
des globules rouges (vitamine légumes frais comme le fenouil.
anti-anémique)
Vitamine B12 Favorise la formation des globules rou- Foie, viande, ...
ges (vitamine anti-anémique).
Vitamine C Vitamine anti-fatigue et anti-infectieuse, Fruits frais et légumes frais.
anti-oxydant, elle potentialise l’absorption

84
Influence de l’alimentation sur la santé

Vitamines
Carence et toxicité des vitamines liposolubles
Vitamines Carence Toxicité/surcharge
Vitamine A Xérophtalmie, vision nocturne Hypertension intracravrânienne, nausées,
(ANC: altérée, infections pulmonaires vomissemnts, insuffisance hépatocellulaire,
800/600µg) et intestinales, défaut de malformation foetales
maturation pulmonaire
(nouveau-né prématuré)

Vitamine D Rachitisme, ostéomalacie Anorexie, nausées, vomissements,


(ANC: 5µg) néphrocalcinose, altérations fœtales et
hypercalcémie du nouveau-né

Vitamine E Anémie hémolytique du Entérocolites ulcéronécrosantes du nouveau-


(ANC: 12 mg) nouveau-né, neuropathie né prématuré
avec ataxie

Vitamine K Syndrome hémorragique aucun


(ANC: 45µg) (nouveau-né)
85
Influence de l’alimentation sur la santé

Vitamines
Carence et toxicite des vitamines hydrosolubles
Vitamines carence Toxicité/surcharge
Vitamine B1 Béribéri, Encéphalopathie de Gayet aucun
Wernicke
Vitamine B2 Lésions muqueuse et cutanées aucun
Vitamine B3 Pellagre (dermatite photosensible, Vasodilation, hépatotoxicite
(PP) trouble neurologique, diarrhée)
Vitamine B6 Anomalies cutanées, convulsions, Neuropathie sensorielle
hyperhomocystéinémie
Vitamine B9 Anémie mégaloblastique, troubles troubles neurologiques
neurologiques (ataxie),
hyperhomocystéinémie
Vitamine B12 Anémie mégaloblastique, troubles aucun
neurologiques (sclérose combinée de
la moelle), hyperhomocystéinémie
Vitamine C Scorbut, maladie de barlow (nouveau- Aggravation de l’hémochromatose,
né) risque de calculs rénaux d’oxalate (si
déficit en Vitamine B6) 86
Rôles et sources des
minéraux et oligo-élements

87
Influence de l’alimentation sur la santé

Sels minéraux
Rôles et sources des principaux sels minéraux
Sels Minéraux Rôles Sources

Calcium Constituant essentiel des os et des dents. Produits laitiers, fruits secs et
oléagineux,
Fruits et légumes frais, certaines
eaux minérales
Magnésium Bon fonctionnement nerveux et musculaire. Fruits secs et oléagineux, céréales
entières, légumes secs, Chocolat

Sodium Régularise tous les mouvements d’eau dans Gâteaux salés, pain, fromages,...
l’organisme.

Phosphore Intervient en synergie avec le calcium dans la viandes, poissons, abats, Produits
Formation des os et de dents. laitiers, Légumes secs, céréales
complètes et fruits oléagineux

Potassium Régularise les mouvements d’eau. Tous les fruits et légumes.


•Participe à la contraction des muscles du cœur.

88
Influence de l’alimentation sur la santé

Oligo-éléments
Rôles et sources des principaux oligo-éléments

oligo- Rôles Sources


élements
Fer Composition de l’hémoglobine des globules Abats, la viande rouge, les autres
rouges. viandes, les œufs, les lentilles…

Zinc •Anti-oxydant, Viande, œuf, fromage,...


•Stimule l’immunité;
•Lutte contre les problèmes de la peau.
•Nécessaire à la synthèse des protéines et au
métabolisme de la vitamine A.

Sélénium Anti-oxydant. Céréales complètes, fruits et


légumes.
Iode Elément essentiel dans la composition Poissons et sel iodé.
d’hormones thyroïdiennes.

89
Influence de l’alimentation sur la santé

Oligo-éléments
Carence et toxicité des oligo-éléments

oligo- Carence Toxicité


élements
Fer Asthénie, Anémie microcytaire, Syndrome des Hémochromatose, stress oxydant
jambes sans repos.

Zinc •Anorexie, Agueusie, Lésions cutanées


( acrodermatite entérophatique du nouveau
né) et unguéales, troubles immunitaire,
oligospermie, malformations et hypotrophie
foetale

Sélénium Dystrophie musculaire,


arythmie/cardiomyophatie, dépigmentation,
anémie, arthrose, retard neurologique
Iode Goitre, débilité mentale irréversible de
nouveau-né.

90
Influence de l’alimentation sur la santé

Alimentation et infection
• La malnutrition est le véritable responsable de la
mort des enfants de 1 à 4 ans quoiqu’elle figure
rarement dans les statistiques de décès, souvent
attribuée à la cause infectieuse associée.

L’infection et la malnutrition s’aggaravent


mutuellement.
91
Influence de l’alimentation sur la santé

Alimentation et croissance

La sous nutrition ralentit le développement

pondéral et statural.

92
Influence de l’alimentation sur la santé

Alimentation et développement mental

• La malnutrition a des effets désastreux chez les jeunes


enfants car il ralentit le développement mental comme la
croissance physique.
• Certains estiment même que si la malnutrition est sévère
et précoce, les capacités seront définitivement altérés.
93
Influence de l’alimentation sur la santé

Alimentation et développement mental (suite):

• Le développement mental du cerveau atteint 90% de sa structure


finale, au cours de 3 ou 4 premières années de sa vie.
• Il a été constaté que la dénutrition semble intéresser ce processus en
se traduisant par la diminution de périmètre crânien et du poids de
cerveau, à laquelle correspond une altération du nombre et de la
taille des cellules nerveuses, ainsi que de la composition chimique du
cerveau.
94
Influence de l’alimentation sur la santé

Alimentation et mortalité

• Pendant la période de la famine, la mortalité


augmente considérablement en touchant
toutes les couches de la population.

95
Influence de l’alimentation sur la santé

Alimentation et activités
• Il existe un rapport direct entre régime
alimentaire et efficacité du travail.
• L’homme pour être actif, doit recevoir une
alimentation quantitativement et
qualitativement suffisante.
96
Influence de l’alimentation sur la santé

Conséquences d’une bonne alimentation sur la santé

• Une bonne alimentation permet un développement global et


harmonieux de l’organisme . La nutrition remplit des
fonctions digestives, respiratoires, circulatoires, excrétoires et
endocrinienne permettant l’apport aux cellules des éléments
nécessaires à leur croissance, le déroulement des divers
métabolismes et l’élimination des déchets de ces métabolismes.
97
Influence de l’alimentation sur la santé

Conséquences d’une alimentation inadéquate sur la santé

Carences alimentaires:
• Si les besoins nutritionnels ne sont pas satisfaits, des maladies
nutritionnelles peuvent survenir. Il s’agit notamment de:
•La malnutrition protéino-énergétique chez l’enfant: marasme,
kwashiorkor.
•Les carences en micronutriments ou oligo-éléments:
•Carence en vitamine A: cécité crépusculaire ou héméralopie.
•Carence en vitamine C: scorbut.
•Carence en vitamine B1: béribéri.
•Carence en vitamine B5 ou PP : pellagre. 98
Influence de l’alimentation sur la santé

• L’organisme humain a besoin d’un approvisionnement régulier


et suffisant en eau et en substances alimentaires pour grandir,
se mouvoir, travailler, réparer les tissus et les cellules qui
s’usent et se détruisent chaque jour.
• Une nutrition adéquate est un besoin fondamental de l’homme
et une condition préalable à la santé.
• La promotion d’une nutrition correcte est l’une des composantes
essentielles des soins de santé primaires.
99
Influence de l’alimentation sur la santé

Lipides
Excès alimentaires
• Les excès alimentaires peuvent également entraîner des troubles
nutritionnels.
• Les maladies nutritionnelles regroupent un certain nombre d’affections
caractérisées soit par des troubles du métabolisme interne des substances
nutritives, soit par un mauvais équilibre de l’apport alimentaire, ces deux
facteurs étant souvent plus ou moins intriqués. Parmi les troubles
métaboliques, le diabète et la goutte sont les plus fréquents et la maigreur
et l’obésité sont la conséquence d’un déséquilibre alimentaire.
100
Influence de l’alimentation sur la santé

Santé = Manger et Bouger

Une bonne alimentation repose sur trois notions simples :

(Equilibre, Variété et Modération)

101
Classification des groupes alimentaires

Alimentation équilibrée nécessite trois types d’aliments

Aliments Bâtisseurs Aliments Energétiques Aliments Fonctionnels

- Formation de masse - Energie nécessaire au - Métabolisme cellulaire


musculaire fonctionnement des
- Bon fonctionnement
- Formation d’ossature cellules du corps des intestins.
de corps. - Substances de réserve.

- Aliments riches en protides - Aliments riches en matières -Aliments riches en


d’origine animale grasses vitamines, sels minéraux et
- Aliments riches en calcium - Aliments riches en amidon oligo-éléments
ou en sucre - Aliments riches en Fibre

102
Classification des groupes alimentaires

Critères pris en compte pour la classification des aliments

Densité énergétique Index glycémique

Teneur en nutriments essentiels, en fibres, en éléments


à limiter (exp: cholestérol, acides gras saturés, sel)

Sept groupes alimentaires représentés sous forme de la pyramide alimentaire

103
Classification des groupes alimentaires

Pyramide alimentaire

La pyramide est un outil éducatif qu’elle représente un modèle d’alimentation


saine et diversifiée. 104
Classification des groupes alimentaires

Groupe 1 : Boissons

Toutes les boissons apportent l'eau, les ions minéraux et les oligo-
éléments nécessaires au fonctionnement des cellules.
105
Classification des groupes alimentaires

Groupe 2 : Fruits et légumes

106
Classification des groupes alimentaires

Groupe 2 : Fruits et légumes

107
Classification des groupes alimentaires
Groupe 3 : Féculents
(tubercules, céréales et dérivés et légumes secs)

Ces aliments riches en sucres lents ont une bonne valeur énergétique avec l’amidon
et contribuent aussi aux apports en fibres alimentaires, en vitamines B, en minéraux
(fer et magnésium.)
108
Classification des groupes alimentaires
Groupe 3 : Féculents
(tubercules, céréales et dérivés et légumes secs)

109
Classification des groupes alimentaires
Groupe 3 : Féculents
(tubercules, céréales et dérivés et légumes secs)

110
Classification des groupes alimentaires

Groupe 4 : Viandes, Poissons et Oeufs

Les aliments de ce groupe sont principalement riches en protéines animales


et en acides aminés essentiels. Ils fournissent aussi du fer indispensable à la
synthèse de l'hémoglobine et à l'intégrité du système immunitaire, de la
vitamine B12 (B12 provient uniquement de viandes) et des oligo-éléments.

111
Classification des groupes alimentaires

Groupe 4 : Viandes, Poissons et Oeufs

112
Classification des groupes alimentaires

Groupe 5 : Produits Laitiers

113
Classification des groupes alimentaires

Groupe 5 : Produits Laitiers

114
Classification des groupes alimentaires

Groupe 5 : Produits Laitiers

115
Classification des groupes alimentaires

Groupe 6 : Matières Grasses

116
Classification des groupes alimentaires

Groupe 6 : Matières Grasses

117
Classification des groupes alimentaires

Groupe 6 : Matières Grasses

118
Classification des groupes alimentaires

Groupe 6 : Matières Grasses

119
Classification des groupes alimentaires

Groupe 7 : Produits Sucrés

120
Classification des groupes alimentaires

Groupe 7 : Produits Sucrés

121
Tableau récapitulatif des groupes d’aliments et des recommandations

122
Etude de la Ration Alimentaire

Ration Alimentaire

Ration alimentaire doit apporter en quantité suffisante, de tous les


groupes d'aliments

Les les micronutriments :


macronutriments : ions minéraux, oligo-
glucides, lipides et éléments et vitamines;
protides, sources de l'eau et la cellulose,
l'énergie nécessaires à indispensables au
l'entretien et au fonctionnement
fonctionnement de cellulaire .
l'organisme.
123
Etude de la Ration Alimentaire

Equilibre Alimentaire

Pour garantir un bon équilibre, Il est conseillé de prendre trois repas principaux
par jour et une à deux collations, pour un apport énergétique reparti ainsi :
20 à 25% au petit déjeuner, 40 à 45% au déjeuner, 25 à 30% au dîner.

30 25
% % Petit Déjeuner
Déjeuner
45 Dîner
%
124
Etude de la Ration Alimentaire

Besoins Energétiques

La ration alimentaire moyenne d’un homme adulte ayant une faible activité
physique est environ 2400 Kcal/jour ( ≈ 10 000 Kjoules).

50 à 55 % de l'énergie 30 à 35 % sous forme de


sous forme de glucides (1 10 à 15 % sous lipides (1 g de lipides =
g de glucides = 4 kcal), forme de 9 kcal) soit environ 70 à
soit environ 250 à 300g protéines (1 g de 100g par jour pour un
par jour pour un adulte, protéines = 4 adulte, avec une
dont 1/5 sous forme de kcal), soit environ répartition entre les
sucres rapides (sucre) et 60 à 80g par jour acides gras saturés
le reste sous forme de pour un adulte. (25%), mono-insaturés
sucres complexes (50%) et polyinsaturés
(amidon). (25%).
125
Etude de la Ration Alimentaire

Besoins Energétiques

Exemple d’une ration alimentaire

126
Etude de la Ration Alimentaire

Besoins Energétiques

La ration alimentaire quotidienne d’une personne dépend de son


métabolisme de base.

Les dépenses énergétiques quotidiennes d'un sujet sont dues au


métabolisme de base qui représentent 60 à 70% de la dépense
énergétique totale, auquel s'ajoute la déperdition d'énergie liée au
travail musculaire, à la digestion et au maintien de la température
interne du corps à 37°C.

127
Etude de la Ration Alimentaire

Métabolisme de Base

Ce métabolisme est variable d’un individu à l’autre, l'OMS a déterminé des


équations prenant en compte la taille de la personne, en plus de son poids, de son
âge et de son sexe. Dans le tableau ci-dessous, m représente la masse en kilos et
T représente la taille en mètres.

128
Etude de la Ration Alimentaire

Métabolisme de Base

Selon l’OMS, Les besoins énergétiques moyens se calculent en multipliant la valeur


du métabolisme de base (M.B.) par un coefficient approprié à l’activité de la
personne.

Le métabolisme basal d’un homme est estimé à 1778 Kcal/jour et celui


d’une femme à 1318 Kcal/jour.
129
Etude de la Ration Alimentaire

Composition d’une Ration Alimentaire

L'établissement d'une ration alimentaire équilibrée comporte 4 étapes successives:

Les apports en protéines animales

La ration alimentaire quotidienne doit apporter 30 à 60 g de protéines à partir des


aliments du groupe 5 (lait et produits laitiers) et du groupe 4 (viandes, poissons,
œufs.)

130
Etude de la Ration Alimentaire

Composition d’une Ration Alimentaire

Les apports en matières grasses

La ration alimentaire doit apporter de 65 à 90 g de lipides. Les aliments du groupe


4 (viandes, poissons et œufs) fournissant de 20 à 30 g de lipides et ceux du groupe 2
(fruits et légumes frais) de 5 à 10 g, soit au total 25 à 40 g, c'est donc 40 à 50 g qui
doivent être apportés par les aliments du groupe 6 (matières grasses).

131
Etude de la Ration Alimentaire

Composition d’une Ration Alimentaire

Les apports en ions minéraux, en vitamines et en cellulose

L’eau, les ions minéraux, les oligo-éléments, les vitamines


et la cellulose sont apportés essentiellement par les
aliments du groupe 2 (fruits et légumes frais). La ration
alimentaire doit en fournir sous forme de crudités, de
salades et de fruits frais.

132
Etude de la Ration Alimentaire

Composition d’une Ration Alimentaire

Les apports en complément


énergétique
les trois premières étapes fournissent en moyenne 4000 kJ ; il convient donc,
pour compléter l'apport d'énergie, d'apporter les 6000 kJ manquants à partir des
aliments des groupes 3 (pains, céréales, légumes secs, féculents) et groupe 7
(produits sucrés) sous forme de pain, de pâtes, de pommes de terre, de confiture,
de miel...

133
Etude de la Ration Alimentaire

Equivalence Alimentaire

134
Etude de la Ration Alimentaire

Equivalence Glucidique

135
Etude de la Ration Alimentaire

Equivalence Glucidique

136
Etude de la Ration Alimentaire

Equivalence Lipidique

<

137
Etude de la Ration Alimentaire

Equivalence Lipidique

138
Etude de la Ration Alimentaire

Equivalence Lipidique

139
Besoins Nutritionnels
de l’organisme

140
Besoins Nutritionnels de l’Organisme

Besoins Enérgétiques

141
Besoins Nutritionnels de l’Organisme

Besoins de thermorégulation
Métabolisme de Base Dépenses liés à la
Besoins de croissance
Dépense Energétique thermorégulation varient selon
La formation des tissus
d’un individu au repos la température pour maintenir
de l’organisme
complet, la température de l’organisme
consomme de l’énergie.
En équilibre thermique à 37 °C.
Celle-ci est importante
et au calme psychologique chez l’enfant en
Besoins du travail musculaire croissance et
Dépenses varient en fonction l’adolescent.
Besoins
de l’activité physique, Energéti
plus celle-ci est longue et Besoins Plastiques
ques Avec le temps, les
intense plus les dépenses
sont importantes. cellules se détériorent.
Pour produire de
Besoin lié à l’Action Dynamique Spécifique nouvelles cellules,
(ADS)Digestion, l’absorption et l’utilisation l’organise a besoin de
métabolique des aliments. nutriments.
ADS représente 10% de dépenses en 24h. 142
Besoins nutritionnels
des groupes vulnérables

143
144
Groupes Vulnérables

Enfant

145
Groupes Vulnérables

Enfant depuis la naissance jusqu’à 6 mois

• Dés la naissance, l’allaitement maternel reste un mode


d’alimentation irremplaçable mais en cas d’impossibilité
d’allaitement maternel ou en cas d’indication thérapeutique,
d’autres laits peuvent substituer le lait maternel
• C’est à partir du sixième mois que peut démarrer
l’alimentation diversifiée. A 6 mois, le bébé possède toutes
les enzymes nécessaires et a puisé son stock de fer.
146
Groupes Vulnérables

Enfant depuis la naissance jusqu’à 6 mois

Pour assurer une alimentation équilibrée, il faut :


• Allaiter au sein aussi souvent et aussi longtemps
que l’enfant le réclame, jour et nuit et au moins 8
fois par 24h
• Ne pas donner d’autres aliments ou liquides tels
que l’eau, le lait, le jaune d’œuf, le miel…
147
Groupes Vulnérables

Enfant depuis la naissance jusqu’à 6 mois

Si l’enfant est âgé de plus de 4 mois avec un poids


insuffisant :
• Ajouter des aliments de complément épais et enrichis
• Donner ces aliments 1 à 2 fois par jour après
l’allaitement au sein à la cuillère ou au verre (50 ml
soit 4 cuillères à soupe)

148
Groupes Vulnérables

Enfant depuis 6 mois jusqu’à 12 mois

Allaiter au sein aussi souvent et aussi longtemps que


l’enfant le réclame, jour et nuit

Donner systématiquement des aliments de


complément épais et enrichis :
• 3 fois par jour, avec allaitement au sein

• 5 fois par jour, si pas allaitement au sein


149
Groupes Vulnérables

Enfant depuis 6 mois jusqu’à 12 mois

Donner avec une cuillère 120 ml à 180 ml (1bol) de l’un des


aliments de compléments suivants :
• Bouillie de semoule de blé épaisse et enrichi (huile, beurre)

• Soupe de légumes variés à base de pomme de terre épaisse


et enrichi (huile, beurre)
• Purée de pomme de terre enrichi (huile, beurre)

150
Groupes Vulnérables

Enfant depuis 12 mois jusqu’à 2 ans

• Allaiter au sein aussi souvent que


l’enfant le réclame
• Donner 3 repas principaux par jour :
 Petit-déjeuner
Déjeuner
Diner

151
Groupes Vulnérables

Enfant depuis 12 mois jusqu’à 2 ans

• Matin : le petit déjeuner familial doit être varié


et équilibré et accompagné d’un verre de lait
(100ml)
• Midi et soir : plat familial varié et équilibré servi
dans une assiette individuelle : 300ml (1bol)

152
Groupes Vulnérables

Enfant depuis 12 mois jusqu’à 2 ans

Donner 2 gouters par jour entre les repas principaux :


• 1 verre de lait ou un yaourt ou du lait caillé

• Du pain avec de l’huile, du fromage, du beurre, de la


confiture, du miel, ou des biscuits
• Donner des fruits de saison (nature ou jus frais)

153
Groupes Vulnérables

Enfant âgé de 2 ans et plus

Donner 3 repas principaux par jour :


• Matin : le petit déjeuner familial doit être enrichi
et accompagné d’un verre de lait sucré (100ml)
• Midi et soir : plat familial enrichi servi dans une
assiette individuelle : 300ml (1bol)

154
Groupes Vulnérables

Enfant âgé de 2 ans et plus

Et donner 2 gouters par jour entre les repas principaux


• 1 verre de lait sucré ou un yaourt sucré ou du lait caillé.
• Et du pain avec de l’huile, du fromage, du beurre, de la
confiture, du miel ou, rghaif/chfenj ou des biscuits
• Donner des fruits de saison (nature ou jus frais)

155
Les besoins nutritionnels
des enfants et des adolescents

156
Groupes Vulnérables

Enfants et Adolescents

Les exigences physiologiques

• Pour les enfants qui grandissent et qui ont une


activité importante, l’alimentation doit
couvrir les besoins de croissance et de
dépense physique intense. l’alimentation a
donc un rôle important dans le développement
physique des enfants. 157
Groupes Vulnérables

Enfants et Adolescents
Les besoins des enfants et des adolescents

a) Besoin énergétique:
Il est proportionnellement beaucoup plus élevé que celui
de l’adulte:
− Enfant de 2 ans: 1300 Cal/j.
− Enfant de 6 ans: 1850 Cal/j.
− Enfant de 10 ans: 2500 Cal/j.
− Adolescent de 16 à 19 ans 2300 à 3070 Cal/j.
Ce besoin énergétique est couvert par les protides, les
lipides et les glucides en proportion équilibrée.
158
Groupes Vulnérables

Enfants et Adolescents
Les besoins des enfants et des adolescents

b) Besoin en protides:
• Les protides ayant un rôle très important dans la
formation des nouveaux tissus doivent être apportées
à raison de 1,5 à 2g/kg/j.
c) Besoin en sels minéraux:
• Ce sont surtout les besoins en Fer et en Calcium qui
sont augmentés.
d) Besoin en vitamines:
• Le besoin est accrus en vitamines A, D, B, C.
159
Groupes Vulnérables

Enfants et Adolescents

Réalisation pratique
Une large part sera faite:
• Aux produits laitiers qui apportent les acides
aminés indispensables, les vit A et D et le
calcium: ½ l de lait et 20 à 50 g de fromage en
fonction de l’âge.
• Aux aliments protidiques: viande, poisson,
légumes secs…:entre 50 à 200g de viande ou
équivalent selon l’âge.
160
• Les crudités: les agrumes (orange, mandarin…) qui
apportent les sels minéraux et les vitamines: 2 à 3
fruits/j et légumes crus au moins une fois par jour.
• Les matières grasses d’origine végétale qui
apportent les acides gras essentiels qui ont un rôle
capital (prépondérant) dans le phénomène de
croissance (maturité de cerveau surtout).

161
L’alimentation du vieillard

162
Groupes Vulnérables

Personnes Agées

• Il ne faut jamais changer brutalement les


habitudes alimentaires d’un vieillard à
moins qu’il soit néfaste à sa santé, tel que la
consommation excessive de sucre chez un
diabétique et du sel chez les hypertendus.
163
Un apport quotidien suffisant en calcium et
en vitamine D préserve les os et les dents,
diminue les risques d'ostéoporose, de
fractures et de handicap. Les adultes âgés de
plus de 50 ans devraient absorber 1200
milligrammes de calcium et de 400 à 600
unités internationales de vitamine D par jour
164
• Les fruits et les légumes renforcent votre
système immunitaire.
• La vitamine E renforce le système immunitaire
et peut entraîner une diminution du risque
d’apparition de la cataracte, des maladies
cardiaques et de la maladie d’Alzheimer.
• L'acide folique et les vitamines B6 et B12
préservent les cellules du système nerveux et
les globules rouges, lesquels favorisent à leur
tour les capacités mentales

165
 Concernant la quantité, le vieillissement entraîne un
ralentissement des taux métaboliques qui peut atteindre
30%. L’alimentation de vieillard sera celle de l’adulte en
lui apportant les modifications suivantes:
 Restreindre légèrement les aliments de certains groupes, à
savoir :
─ Les viandes ( protéines)
─ Les matières grasses: Eviter les graisses cuites,
 Les céréales doivent être enrichies et fortifiées:
─ Préférez des graines entières et des aliments fortifiés tels
que riz brun, pain complet, son.
─ 6 portions ou plus.
166
• Conseiller les aliments du groupe du lait et ses
dérivés pour prévenir la décalcification osseuse.
• Tenir compte de la dentition du vieillard: viande
hachée, légumes écrasés…
• Eviter les excitants (thé, café, tabac…), les épices.
• Boire 1,5l de l’eau: Les personnes âgées ont moins
facilement soif et sont donc davantage sujettes à
la déshydratation.
• Prévoir une activité physique quotidienne. La
marche, le jardinage, le simple fait de monter les
escaliers, afin de stimuler l'appétit et garder la
forme.
167
Les besoins nutritionnels de
la femme enceinte et allaitante

168
Groupes Vulnérables

Femmes Enceintes

• L’état nutritionnel de la femme avant et


durant la grossesse influence la santé de
la mère et celle du fœtus et de l’enfant
après la naissance.
169
• Les effets d’un mauvais état nutritionnel
se répercutent sur le fœtus avec des
risques d’avortement, d’accouchement
prématuré ou d’obésité future et sur la
santé de la mère.

170
Le poids de la femme enceinte doit:
• Rester stable le premier trimestre.
• Augmenter de 1,5 kg par mois le
deuxième trimestre.
• Augmenter de 2kg par mois le troisième
trimestre.
Soit 10 à 12kg pendant les 6 derniers mois.

171
Cette prise de poids est bien sûr, en fonction du
poids initial de la femme avant la grossesse. Le
poids idéal en fin de grossesse est estimé à
120% du poids initial de la femme non enceinte.

172
Pour assurer cette prise de poids, il faut:
Un régime apportant quantitativement
2000 à 2500 Cal par jour majoré de 200
Cal par jour le 2ème trimestre et de 400 Cal
le 3ème trimestre.
 Une alimentation équilibrée qualitativement:
• L’apport glucidique
• L’apport protéique
• L’apport lipidique

173
L’apport glucidique:
• Il est indispensable que la ration glucidique ne
soit jamais inférieure à 250g par jour car il a
été démontré qu’un régime pauvre en glucides
accroît le risque d’hypotrophie fœtale. Les
sucres à absorption rapide seront limités car ils
risquent d’aggraver l’hyperinsulinisme.
174
L’apport protéique:

• Les apports recommandés passent


en temps normal à 70g/j en cas de
grossesse.

175
L’apport lipidique:

• Les lipides étant la source principale des


vitamines liposolubles (A, D, E, K) et des
acides gras essentiels. L’apport
recommandé est de 25 à 30% des
apports caloriques totaux.

176
Le besoin en substances de protection:
• Du fait du développement fœtal, la grossesse élève le besoin
en vitamines et en minéraux:
1. L’acide folique (vitamine B9):
l’alimentation assure un apport suffisant en acide folique
lorsqu’elle est équilibrée et variée. Mais, de très nombreuses
femmes en âge de procréer ont une alimentation qui
demeure éloignée de ces pratiques et par conséquent,
l’apport en acide folique est insuffisant augmentant ainsi le
risque pour le bébé, en cas de grossesse, d’anomalie de
fermeture du tube neural (spina bifida).

177
Le besoin en substances de protection (suite)
• Pour réduire les risques d’anomalie du tube
neural, les femmes en âge de procréer devraient
prendre une dose quotidienne de 400µg d’acide
folique, d’origine alimentaire ou autre. Les
aliments les plus riches en folates sont les
légumes verts, les agrumes, les œufs, les
fromages…
• En cas de grossesse, la supplémentation en
folates à partir du 6ème mois allonge la durée de la
gestation de 5 à 6 jours en moyenne d’où une
augmentation du poids et de la taille du nouveau
né.
178
Le besoin en substances de protection (suite)

• Chez les femmes à risque (femmes ayant déjà


eu un enfant avec une malformation neuronale
ou celles prenant un traitement anti-comitial),
la supplémentation en acide folique réduit les
risques de malformation du tube neuronal chez
le nouveau né.
179
Le besoin en substances de protection (suite)
2. la vitamine D
• Elle contribue au maintien du pool calcique chez la
mère et l’enfant. Une supplémentation s’avère
nécessaire en cas de pigmentation cutanée,
d’ensoleillement faible, de régime végétarien ou
hypocalorique.
3. Le calcium
• Les mécanismes adaptatifs ne paraissent pas
suffisants pour compenser les besoins calciques
accrus d’où la nécessité d’augmenter les apports
quotidiens à 1200mg/jour.
180
Le besoin en substances de protection (suite)

Le Fer:
• Avant ou pendant la grossesse, l’anémie par
carence en fer chez la mère peut entraîner un
risque accru de faible poids à la naissance et
d’apparition d’anémie en fer pendant les
deux premières années de la vie.

181
• Les femmes en âge de procréer et les femmes
enceintes ont donc besoin d’un apport en fer
important; il leur, par conséquent,
consommer des aliments non seulement
riches en fer, mais aussi en quantité suffisante
et assimilable par l’organisme.
• Le fer héminique de l’hémoglobine est
présent dans la viande et les abats, le foie,…
• Le fer non héminique, moins assimilable, se
trouve dans les légumes secs, les légumes
verts et les céréales.
182
Groupes Vulnérables

Femmes Allaitante

La diététique de la femme allaitante


• Les réserves nutritionnelles de la femme allaitante
peuvent être plus ou moins appauvries du fait de la
grossesse et de la perte de sang liée à
l’accouchement. En outre, la lactation augmente les
besoins en nutriments et principalement à cause de
leur passage via le colostrum d’abord et le lait ensuite.
183
La diététique de la femme allaitante (suite)

• La quantité de lait maternel varie énormément: elle


est de 700 à 800ml par jour pour un bébé de 4mois
nourri exclusivement au lait maternel pour dépasser
les 1000 ml par jour après. Les nutriments présents
dans ce lait viennent de l’alimentation de la mère
ou de ses réserves nutritionnelles.

184
La diététique de la femme allaitante (suite)

• Durant la période d’allaitement exclusif, la femme n’a


généralement pas de règles. La durée de l’aménorrhée
va de 4 mois au minimum à 18 mois ou plus. Durant
cette période, la femme qui allaite ne perdra pas le fer
qu’elle perd normalement chaque mois en période de
règles.

185
La diététique de la femme allaitante (suite)

• Le lait maternel a une composition constante qui n’est


influencée de manière sélective que par le régime
alimentaire de la femme. Un litre de lait fournit environ
750 calories. Et étant donné que la conversion des
nutriments présents dans la nourriture en nutriments
dans le lait maternel n’est pas totale, la femme allaitante
doit augmenter son apport calorique de 1000 Kcal.

186
La diététique de la femme allaitante (suite)

• La teneur en matières grasses du lait maternel


varie quelque peu. Le contenu en hydrates de
carbone, en protéines, en lipides, en calcium et
en fer ne varient pas beaucoup même si la
mère en a très peu dans son régime
alimentaire. Cependant une mère dont
l’alimentation est carencée en thiamine
(vitamine B1), en vitamine A et en vitamine C
en aura moins dans son lait.

187
La diététique de la femme allaitante (suite)

• Une carence en thiamine (B1) chez une femme


allaitante peut provoquer un béribéri infantile chez
son enfant.
• De manière générale, dans le cas d’une
alimentation pauvre chez une femme allaitante, la
quantité du lait est plus affectée que sa qualité.

188
Groupes Vulnérables

Femmes Enceintes et Allaitantes

Conseils hygiéno-diététiques pour la femme enceinte


et la femme allaitante:
• Prendre 3 repas par jour ( petit déjeuner, déjeuner et dîner) et
2 collations car les besoins énergétiques sont augmentés au
cours de la grossesse.
• Consommer 4 portions de produits laitiers par jour pour avoir
un apport suffisant en calcium et en protéines de bonne
qualité.
• Consommer 1 portion de viandes ou poissons ou œufs au
déjeuner et au dîner pour leur apport en protéines de bonne
qualité et en certains minéraux et vitamines et notamment le
fer pour reconstituer les réserves qui ont fortement chuté lors
de l’accouchement. 189
Conseils hygiéno-diététiques pour la femme enceinte
et la femme allaitante (suite):

NB:
• Pour la femme enceinte, privilégier les
aliments riches en fer comme le foie
d’agneau, le foie de volaille, les viandes
rouges, la abats, les légumineuses.

190
Conseils hygiéno-diététiques pour la femme enceinte et la femme allaitante (suite):

• Consommer à chaque repas des féculents, en alternant ceux


qui sont complets ( pain complet, pâtes, riz blanc, semoule).
Ils apportent des glucides, des vitamines du groupe B et des
fibres (lutte contre la constipation).
• Consommer 5 à 6 portions de végétaux ( légumes et fruits)
crus et cuits par jour pour leur apport en vitamines, minéraux
(bon fonctionnement de l’organisme) et en fibres.

191
Conseils hygiéno-diététiques pour la femme enceinte et la femme allaitante (suite):

• Varier au maximum les fruits et légumes pour avoir un apport


satisfaisant en vitamines, minéraux et oligo-éléments.
• Privilégier les graisses insaturées car elles apportent au lait
maternel les acides gras essentiels qui ont un rôle structural
fondamental dans l’élaboration des cellules nerveuses du
bébé. Elles se trouvent dans les poissons gras (maquereau,
sardines…) et dans les huiles végétales (olive, soja).

192
Conseils hygiéno-diététiques pour la femme enceinte et la femme
allaitante (suite):
• Limiter la consommation des produits sucrés (sucre
en morceaux, sucre en poudre, bonbons, friandises,
pâtisseries…) car ils peuvent provoquer une prise de
poids aussi bien pour la femme que pour le bébé.

• Limiter la consommation du sel de table et du sel


caché qui se trouve dans les charcuteries, les
fromages, les plats cuisinés du commerce, les eaux
minérales gazeuses car le sel est néfaste pour le bon
fonctionnement du système cardiovasculaire.

193
Conseils hygiéno-diététiques pour la femme enceinte et la
femme allaitante (suite):

• Boire au moins 2 litres d’eau par jour et


de façon régulière car elle permet de «
fabriquer » le lait.

• Limiter la consommation de thé et de


café à 2 à 3 verres par jour.

194
Contenu de l’élément 2 : Régimes Alimentaires

Etude de Régimes Alimentaires suivants :

 Régime normal léger


Régime Hyposodé
 Régime Diabétique
 Régime pour Femme Enceinte
 Régime Hypolipidique
 Régime Hypoprotidique
 Régime Hypocalorique
 Régime Sans résidus
 Régime Sans fibres
 Régime Avitaminoses (A, B, C, D et K)
195
Régime Normal Léger

Définition

Le régime NL s’appelle aussi régime d’épargne digestive.


Le régime NL vise à :

-Assurer un confort digestif aux personnes ayant des


troubles digestifs modérés fonctionnels ou organiques

-Limiter les flatulences

-Limiter le temps de digestion


Régime Alimentaire Normal Léger

Principe

Son principe est de supprimer tous les aliments et les modes de


cuissons pouvant entraîner un inconfort digestif :

-Supprimer ou limiter les aliments et les préparations qui retardent


la vidange gastrique ou qui déclenchent une sensation de pesanteur
gastrique.

-Supprimer ou limiter les aliments qui déclenchent des flatulences,


augmentent la production de gaz.

- Supprimer ou limiter les aliments qui génèrent des sensations de


brûlure.
Régime Alimentaire Normal Léger

Indication

Le régime NL est recommandé dans les cas suivants :

-Dernière étape de réalimentation postopératoire


-Régime des hospitalisés en général
-Dyspepsie (douleurs ou malaises épigastriques), troubles digestifs colon
irritable (colopathie fonctionnelle)
-Motilité accrue du tube digestif
-Anxiété
-Asthénie
-Personnes présentant une douleur au niveau de la vésicule biliaire
- Gastralgies (douleurs situées au niveau de l’estomac), gastrites
médicamenteuses
-Insuffisance cardiaque importante (soulager de la fatigue de la digestion)
-Femmes enceintes (fin de grossesse) si inconfort digestif
-Sportifs
- Personnes âgées avec difficultés de digestion
Régime Alimentaire Normal Léger

Choix de Préparations

-Viandes : Cuisson au gril, au four, en milieux aqueux ou à la


vapeur.
-Œufs mollets, durs, pochés, au plat ou en omelette sans MG.
-Les légumes sont cuits à l’eau, à la vapeur, au four, à
l’étouffée sans matière grasse.
-Les poissons sont pochés, grillés, cuits en papillote, au four,
à la vapeur.

Tout ce qui augmente la motilité gastrique et qui irrite la


muqueuse intestinale est à supprimer : café, thé forts, alcool,
épices.
Aliments Autorisés
Régime Hyposodé (sans sel)

Définition

 Le régime sans sel ou plus exactement pauvre en sel, car l'apport de
sel est indispensable à la vie, mais il doit être réduit chez les
personnes souffrant de diverses maladies cardiaques, rénales,
endocriniennes ou l´hypertension artérielle essentiellement.

Quand on parle de régime sans sel, il s'agit de régime sans sel de 
sodium : NaCl.
Régime Hyposodé (sans sel)

Principe

Le sel est du chlorure de sodium. Le sodium retient l'eau dans


l'organisme et dans les cellules. Le but du régime sans sel est donc
tout simplement de diminuer la quantité d'eau de l'organisme.

Le régime sans sel, en diminuant la quantité d'eau permet donc de


diminuer le volume du sang circulant dans les vaisseaux. De ce fait
il soulage le travail du coeur et diminue la pression du sang dans les
vaisseaux.
Régime Hyposodé (sans sel)

À Supprimer
1. le sel de table, ne pas saler les aliments à la cuisson.
1. le pain normal, les biscottes normales (consommer du pain sans sel ou des
biscottes sans sel).
3. les conserves de viande, de poissons ou de légumes du commerce (les produits
surgelés non cuisinés ne sont pas salés).
4. les préparations du commerce : viande ou poisson fumés, saumures, sauces et
potages en cubes et en sachets, abats, olives, cornichons, moutarde,
charcuterie, pâtisserie…
5. les coquillages et les crustacés.
6. les fromages (sauf petits suisses, yaourts, fromages blancs non salés).
7. les pâtisseries du commerce, les biscuits, la confiserie.
8. les jus de fruits en bouteilles.
9. les boissons gazeuses
10. les médicaments salés en particulier les formes effervescentes sauf certaines
(c'est précisé dans la notice).
Régime Hyposodé (sans sel)

Mode de Cuisson

Il est très important, il demande un effort de présentation et d'imagination pour


que ce régime soit bien supporté physiquement et moralement :

1.viandes : braisées, grillées, rôties,


2. poissons : grillés, au court-bouillon parfumé (thym, persil, laurier).
3.légumes : de préférence cuisson sans eau, à la vapeur, dans leur peau, au
four. S'ils ont été cuits à l'eau, les faire sauter dans un corps gras, avec oignon,
persil, échalote ou les servir froids en vinaigrette.
4. pâtes, riz : cuire dans une eau parfumée, servir avec du beurre (sans sel) et
un coulis de tomates fraîches.

Enfin, sauf contre-indication au potassium, on peut


utiliser un sel de régime (en vente en pharmacie).
Régime Diabétique

Définition

On distingue 3 types de diabètes :


- Diabète de type 1 : Ce diabète résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas. Ce
diabète apparait généralement chez les enfants et adultes.
- Diabète de type 2 : Dysfonctionnement de pancréas. Ce diabète survient généralement
après 40 ans. Le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont la cause
révélatrice du ce diabète.
- Diabète gestationnel : Il se manifeste pendant la grossesse, généralement vers la fin du
2ème trimestre et au cours du 3ème.
Régime Diabétique

Généralités

Contrôle et la surveillance de l'alimentation sont fondamentaux pour un


diabétique. 

Alimentation représente un véritable traitement, au même titre que l'activité


physique et les médicaments.

Surveillance de l'alimentation permet d'éviter des modifications importantes de


la glycémie et de prévenir l'apparition des complications du diabète (cardio-
vasculaires, rénales, ophtalmiques ...).

Alimentation conseillée aux diabétiques est identique à celle recommandée à la


majorité des personnes. 

Contrôle de poids : chez les patients diabétiques de type II, une perte de poids,
quel qu'elle soit, améliore la glycémie.
Régime Diabétique

Principes Généraux de l’Alimentation


•Ne pas faire de régime sévère.
•Avoir une alimentation variée et équilibrée.
•Manger en quantité raisonnable.
•Prendre l'avis d'un nutritionniste ou un diététicien, avec l'accord de son
diabétologue.
•Respecter à chaque repas la proportion des différentes catégories d'aliments
indispensables :
50 à 55 % de glucides
10 à 15 % de protéines
30 à 45 % de lipides
•Ne jamais consommer de morceau de sucre sauf lorsqu'une situation
exceptionnelle le nécessite (hypoglycémie par exemple).
•Respecter les quantités totales de glucides autorisés.
Régime Diabétique

Rythme des Repas

Le fractionnement des repas est indispensable pour maintenir un


bon équilibre de la glycémie :

•Effectuer 3 repas principaux ainsi qu' 1 ou 2 collations.


•Prendre ses repas régulièrement.
•Ne pas sauter de repas.
•Manger des légumes et fruits à tous les repas.
•Consommer des féculents à chaque repas, celui du midi et du soir.
•Faire un vrai petit déjeuner.
Régime Diabétique

Recommandations Générales

•Associer légumes et féculents.


•Préférer les viandes maigres.
•Manger du poisson au moins 2 ou 3 fois par semaine.
•Consommer des féculents en les répartissant sur la journée.
•Varier les aliments.
•Boire de l'eau en quantité suffisante
•Diminuer la consommation de plats cuisinés (sauf à la vapeur, en papillote
ou grillés).
•Eviter les boissons sucrées
•Eviter les produits riches en sucre (index glycémie élevé).
Régime Diabétique

Boissons

L'eau : En boire au minimum un litre et demi par jour.


Augmenter sa consommation en cas de forte chaleur ou lors
d'activité sportive
Choisir les Soda « light »
Café, thé, infusions peuvent être consommés mais sans sucre
ou avec un édulcorant
Penser au jus de citron, mais sans y ajouter de sucre
Ne pas oublier les jus de légumes, mais éviter ceux contenant
des carottes et betteraves.
Régime Diabétique

Glucides
Il est conseillé de limiter la consommation des aliments à index glycémique
élevé.

Aliments ont un I. G. élevé : le sucre, pain, pommes de terre, semoule, carottes,


miel, bonbons, confiture, pâtisserie...

Il est possible de consommer du pain, aliment à index glycémique élevé, mais en


quantité raisonnable.

Aliments ont un I. G. moyen comme les fruits et les pâtes.

Fruits comme les cerises, les prunes, les pommes, les oranges contiennent des
glucides qui élèvent très lentement la glycémie

Aliments à I. G. bas sont surtout les laitages et les légumineuses (haricots,


lentilles ...)
Régime Diabétique

Cas d’enfant

On conseille de ne pas passer directement à un changement radical dans les


habitudes alimentaires de l´enfant, ce qui va se manifester par un échec sur le court
terme et le long terme…
Aliments à privilégier 
•Remplacez le pain blanc par du pain complet,
•Remplacez les boissons sucrées par des boissons light ou zéro calorie,
•Introduire d’une façon progressive l’eau minérale dans ses habitudes,
•Privilégiez une tasse de tisane au lieu d’une boisson sucré (ex: boisson
chocolatée),
•Privilégier les graisses insaturées (ex: poissons gras) au profit de graisses
saturées (ex: la charcuterie).
•Remplacez toujours les aliments à fort index glycémique par des aliments à
faible index glycémique,
•Apprenez à l´enfant à consommer des aliments riches en fibres solubles (ex: son
et céréales à l’avoine et l’orge).
Régime pour Femme Enceinte
Généralités
Une femme enceinte peut manger à sa faim tout au long de sa grossesse.

Une alimentation équilibrée permet normalement de couvrir les besoins


énergétiques d'une femme enceinte.

En début de grossesse, 33% environ des calories sont nécessaires à la formation du


placenta et à l'augmentation de volume des seins et de l'utérus.

La prise de poids durant la grossesse varie d'une femme à une autre (augmente de
120%).

Il est donc primordial de convaincre les femmes qui souhaitent avoir un enfant de
surveiller leur poids et effectuer un Régime.

Une femme dont l'IMC est compris entre 18,5 et 25 dans les mois précédant sa
grossesse à toutes les chances d'accoucher d'un enfant de poids normal.
Régime pour Femme Enceinte
Généralités

Risques des femmes présentant un surpoids important ou une


obésité 
Au cours de leur grossesse, ces femmes peuvent présenter :
Une poussée d'hypertension artérielle.
Un diabète gestationnel.
Une aggravation du risque de césarienne.
Une augmentation du risque de phlébite.
Une augmentation des risques de problèmes du bébé,
nécessitant un transfert en réanimation.
Régime pour Femme Enceinte
Recommandations Générales
Surveiller son alimentation sans se priver et ne pas manger pour deux

•Ne jamais débuter de régime sans avis médical.


•Se surveiller et diversifier son alimentation
•Ne pas se priver et ne pas restreindre son alimentation afin d'éviter des
carences pour le fœtus et la future maman.
•Ne pas doubler l'apport calorique
•Avoir en tête cette maxime célèbre « mangez deux fois mieux et non deux
fois plus »
•Augmenter la consommation de certains nutriments essentiels pour la
croissance et le développement du fœtus.
Régime pour Femme Enceinte
Recommandations Générales
• Se faire plaisir et éviter les excès
•Réduire la consommation de thé et de café.
•Ne pas sauter de repas
•Faire 4 ou 5 repas équilibrés chaque jour : petit déjeuner, collation
vers 11 h, déjeuner, gouter, diner
•Prendre un véritable petit déjeuner
•Consommer 5 fruits et légumes chaque jour
•Consommer des fruits sous la forme de jus de fruit pressé ou sans
sucre au petit déjeuner ou au gouter
•Ne pas grignoter entre deux repas
•Manger lentement en mâchant tranquillement
•Calcium, Vitamines A, B ou D et fer (compléments alimentaires)
peuvent être prescrits en cas de carence alimentaire identifiée.
Régime hypolipidique ou "sans graisse"
Généralités

Il n'existe aucun régime "sans graisse" car une certaine quantité de lipides est


indispensable à l’organisme. Le régimes hypo-lipidiques, c'est-à-dire pauvres
en graisses.

conséquences d’une alimentation


hyperlipidique (trop grasse)

•Le risque de maladies cardiovasculaires ;


•Le taux du cholestérol sanguin (supérieur à 2,5 g/L) ;
•Le risque d’obésité...
Régime hypolipidique ou "sans graisse"
Recommandations Générales

•Adoption de cuisson à l'eau, à la vapeur, au grille ou en


papillote et suppression de toutes les fritures et de tous les plats en
sauce.
•Préparations culinaires avec le minimum de matières
grasses (beurre, margarine, huile étant mis crus sur les aliments autorisés
au moment de les consommer) ou - encore mieux - sans.
•Suppression des aliments industriels (chips entre autres) et plats
cuisinés riches en matières grasses en général, ainsi
que des viennoiseries (croissant, etc.) et pâtisseries riches en crème.
•Adoption systématique des huiles de colza et d'olive, de viandes
maigres, de poisson demi gras, de légumes et fruits crus, de légumes
secs, de pain et de céréales.
Régime hypolipidique ou "sans graisse"
Aliments interdits ou autorisés en très petite quantité
Produits laitiers et œufs :
    • Lait entier.
    • Crème de lait et de yaourt.
    • Tous les fromages contenant plus de 45% de matières grasses
    • Jaune d'œuf et œuf de poule entier. 

Légumes et fruits :
    • Fruits oléagineux en général : amande, cacahuète, noisette, noix, noix de coco,
olive, pistache, etc.
    • Avocat…

Viandes et volailles :
Bœuf : aloyau, langue, corned-beaf.
    • Veau : jarret, osso bucco.
    • Mouton : épaule, côtes, navarin.
    • Agneau : côtelettes, gigot, épaule, navarin.
    • Volaille : canard, dinde, oie, poule.
    • Abats en général.
    • Tous les produits de charcuterie.
Régime hypolipidique ou "sans graisse"
Aliments interdits ou autorisés en très petite quantité
Poissons et crustacés :
    • Anguille fraîche ou fumée.
    • Hareng frais ou fumé.
    • Maquereau.
    • Thon frais ou en conserve.
    • Saumon frais.
    • Raie.
    • Les œufs de poissons en général et d'esturgeon (caviar) en particulier.
    • Toutes les conserves à l'huile. 
    • Toutes les fritures des autres poissons.
    • Palourde.

Matières grasses :
    • Beurre et huile utilisées en fritures, en sauces (mayonnaise, aïoli, béarnaise, etc.) ou en
ragoût.
    • Graisse d'oie ou de canard.
    • Crème fraîche.

  
Régime hypolipidique ou "sans graisse"
Aliments interdits ou autorisés en très petite quantité

Boissons :
    • Chocolat au lait.

Produits sucrés :
    • Biscuits (type petit beurre, madeleine, macaron, sablé) et pâtisseries
industrielles.
    • Chocolat sous toutes ses formes.
    • Caramels.
    • Glaces.
Régime hypoprotidique
Généralités
Régime hypoprotidique s’adresse aux personnes NON dialysée présentant
une insuffisance rénale.

Un régime alimentaire médical se décide et se prescrit par un médecin.

Chaque patient correspond une prescription de 40, 50 ou 60g de protides


par jour.

Diminuer les apports pour compenser l’hyperfiltration des néphron sains

Diminuer les déchets azotés

Patient utilise ses propres protéines


Régime hypoprotidique
Généralités

Les patients de stade 1, 2 et 3 peuvent suivre le régime hypoprotidique


Régime hypoprotidique
Généralités

Principe de base du régime hypoprotidique :

• Midi : ½ part de viande/poisson/œuf ou 1 part mais pas de laitage.

• Soir : 1 laitage mais pas de viande/poisson/œuf.

 Les autres constituants du repas ne changent pas : légumes,


féculents, fruits, pain

 Assurez-vous d’avoir une prescription précise : 40, 50, 60g de


protides
Liste proteine pour 100g

Boeuf (tournedos) 20.00 


Boeuf (tripes) 19.00 
 
Dinde 21.80 
Poulet 21.00
Sardines fraîches 20.00 
Saumon frais 20.00  
Blanc d'oeuf 21.50 
Jaune d'oeuf 16.00
Lait écrémé 3.50 
Fromage blanc 0% 7.70 
Yaourt à 0% (unité) 5.00 
Régime hypoprotidique
Aliments interdits

• Les aliments salés : Fromages, Viandes en conserve, fumées,


salées,, Charcuteries, Poissons en conserves, fumés, séchés,
salés, Coquillages et crustacés, Plats industriels du commerce
dont pâtisseries, potages lyophilisés, café lyophilisé, Sodas,
Eaux minérales plates salées et gazeuses,
•Condiments salés : moutarde, cornichons, sels de céleri,
olives…
• Les légumes secs : lentilles, haricots en grains, pois chiches,
pois cassés, fèves
• Fruits secs et oléagineux : abricots secs, figues sèches,
pruneaux, raisins Secs, noix, noisettes, amandes.
Régime hypocalorique
Principe

Le régime hypocalorique répond au principe de base de la perte de poids,


 
Réduire les apports énergétiques, notamment les matières grasses et les sucres
rapides, tout en maintenant une grande variété alimentaire.

Le régime hypocalorique consiste à obliger le corps à puiser dans ses réserves.

Le régime hypocalorique ne doit pas entraîner de carences et demande beaucoup


de discipline.

Le régime hypocalorique s’accompagne de règles simples : ne pas grignoter entre


les repas, éviter les boissons sucrées, faire attention aux assaisonnements et aux
sauces...
Régime hypocalorique
Critique
Le régime hypocalorique est efficace mais demande de la
discipline.

Si votre objectif de perte de poids est important (plus de 5 kilos),


mieux vaut se faire aider par un diététicien ou un médecin.

La durée du régime dépend du nombre de kilos à perdre et de la


rigueur dans son suivi. (1kg correspond à 7000kcal)

La reprise d’une alimentation normale doit être progressive, et les


bonnes habitudes alimentaires doivent être gardées. Sinon, la
reprise de poids est garantie !

Enfin, augmenter votre activité physique peut vous aider.


Régime sans Résidus ou sans Fibres
Principe

Le principe de ce régime est de diminuer ou de supprimer de


l'alimentation les fibres alimentaires végétales mais aussi les résidus
que l'on peut trouver dans la viande. 

- Diminution du volume des selles,


- Diminution du transit intestinal,
- Eviter d'irriter la muqueuse intestinale.
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Principe

 Ce régime vous sera prescrit par votre médecin dans le cadre
d'une maladie de l'intestin, du colon (Rectocolite
hémorragique, Maladie de Crohn, Colite infectieuse, Colite
ischémique...) ou avant la réalisation d'une coloscopie ou
d’une endoscopie.

Il s'agit de vous proposer des repères dans la prescription d'un


régime sans résidu qui pourra être strict ou large. 
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Principe

Il faut noter que lors d’un régime sans résidus :

- Les graisses cuites sont aussi à éviter car elles vont avoir un effet
d'accélération du transit par un "effets de chasse" post prandiale par
stimulations des sécrétions biliaires.

- Les pommes de terres et le pain blanc sont à éviter car ils vont
entraîner des émissions de gaz par fermentations qui peut-être gênant
lors d'une colite.
 
- Le lait est initialement exclu parce qu'il entraîne un effet
accélérateur sur le transit intestinal dans ce contexte la muqueuse
étant fragilisé.
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Strict
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Large
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Large
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Exemple de Répartition
PETIT DEJEUNER :
- cafénoir ou thé (pas de lait)
- biscottes + beurre ou margarine
- sucre, gelée de fruits, miel
 
DEJEUNER :
- viande maigre :bœuf , poulet , veau , lapin , dinde , poisson poché , 2 œufs durs ou pochés
- riz ou pâtes ou semoule + beurre ou margarine
- fromage à pâte cuite : gruyère.
- biscottes
- eau, thé , tisane , café
 
GOUTER :
- gelée de fruits ou pâte de fruits
- biscuits secs ou biscottes
- café ou thé + sucre
 
DINER :
- bouillon de légumes uniquement + petites pâtes alimentaires + beurre ou margarine
- comme le déjeuner .
Régime sans Résidus ou sans Fibres
En Rémission

Revenir progressivement à une alimentation normale lorsque les troubles


ont disparu.

Comment réintroduire les résidus ?

Après la période d'un régime sans résidu strict il faut réintroduire


séparément les fibres, les amidons et le lactose (lait).
- Pour les légumes : commencer par les légumes les moins riches en fibres
c'est à dire les betteraves, les carottes bouillies, les tomates, les courgettes
et aubergines pelées et épépinées, les haricots verts et fins, la salade cuite.
- Pour les fruits : les compotes.
- Pour les laitages : lait demi-écrémé cuisiné puis nature et fromages.
- On réintroduit en dernier les crudités et les fruits (Toujours pelés).
- On peut hacher les crudités au début.
Régime sans Résidus ou sans Fibres
En Rémission
Régime sans Résidus ou sans Fibres
En Rémission
Régime sans Résidus ou sans Fibres
Exemple
Pour préparer une intervention sur le côlon (par exemple, colectomie) :

- début du régime sans résidus large à J-6 avant l'opération


- puis à partir de J-3, passage au régime sans résidus strict
- Pour reprendre l'alimentation orale après une intervention sur le côlon ou
l'intestin grêle : après émission des premiers gaz, alimentation sans résidus
stricts donnée sous forme liquide jusqu'à apparition des selles.
- On entame alors une alimentation sans résidus strict pendant 1 à 2 jours qui
évolue vers le régime sans résidus large pendant 1 à 2 jours
- vers le régime sans fibres stricts pendant 1 à 2 jours, puis vers le régime sans
fibres large pendant 5 à 6 jours
- pour revenir enfin au régime normal léger (= régime typique de l'hôpital,
visant simplement à assurer une bonne digestion).

Cette progression n'est donnée qu'à titre indicatif : elle peut varier selon les
sujets et les équipes médicales. 
Avitaminose (A, B, C, D et K)
Définition

Ensemble des phénomènes pathologiques dus à une carence


en une ou plusieurs vitamines.
Devenues rares dans les pays occidentaux, les avitaminoses se
rencontrent essentiellement dans les pays en voie de
développement. Elles peuvent être dues à une carence des
apports alimentaires, à une absorption digestive insuffisante ou
à une utilisation déficiente par l’organisme de ces vitamines.
Avitaminose Avitaminose A : carence en vitamine A
Causes •Les malabsorptions intestinales
•La maladie cœliaque chez l’enfant.
•La mucoviscidose
•La cirrhose du foie
•La colite qui est parfois ulcéreuse.
•Le diabète
•L’hypothyroïdie .
Symptômes •Troubles de vision la nuit
•Sécheresse des yeux.
•Cécité définitive par lésion de la cornée 
•Retard de croissance chez l’enfant
•Peau épaisse et rugueuse.
Traitement (ou Régime •Repose sur la prise à long terme (1 à 3 mois) de
Avitaminose) vitamine A en comprimés
•Alimentation équilibrée (riche en vitamine A ):
Vitamine A: produits animaux comme les abats (foie),
Jaune d’œuf, lait et produits laitiers (beurre, fromage..),
Provitamine A (précurseur de la vitamine A): les végétaux
et particulièrement ceux colorés en jaune, vert, rouge ou
orange
•Traitement des symptômes
Avitaminoses Symptômes Traitement

Vitamine B1 Béribéri, Une perte d’appétit, de poids associé •Supplémentation en vitamine B1


à une grande fatigue; Des troubles •Alimentation équilibrée (riche en
neurologiques (polynévrites ) et psychiques. vitamine B1)
Des troubles digestifs
Vitamine B2 Les problèmes sont essentiellement cutanés •Supplémentation en vitamine B2
(peau sèche, fissurée surtout au niveau des •Alimentation équilibrée (riche en
orifices), Musculaires (myalgies ) et oculaires vitamine B2)
(rétinopathies)
Vitamine B3 Pellagre (dermatite photosensible, trouble •Supplémentation en vitamine B3
(PP) neurologique, diarrhée) •Alimentation équilibrée (riche en
vitamine B3)
Vitamine B6 Perte d’appétit et de poids avec anémie. •Supplémentation en vitamine B6
Problèmes psychiques (irritabilité, état •Alimentation équilibrée (riche en
dépressif). Et stomatologiques (macroglossie ). vitamine B6)
Vitamine B9 Anémie mégaloblastique, troubles • Supplémentation en vitamine B9
(acide folique) neurologiques (ataxie), •Alimentation équilibrée (riche en
hyperhomocystéinémie vitamine B9)
Vitamine B12 Anémie mégaloblastique, troubles •Supplémentation en vitamine B12
neurologiques (sclérose combinée de la •Alimentation équilibrée (riche en
moelle), hyperhomocystéinémie vitamine B12)
Avitaminose Avitaminose C : carence en vitamine C
Causes La vitamine C est un précurseur du coenzyme de l'
enzyme impliquée dans l'hydroxylation du collagène. la
libération de deux atomes d'hydrogène par l'
acide ascorbique va inhiber l'attaque oxydante du
. .
radical O , selon la réaction suivante : 2 H + O → H2O.
.
Absence de vitamine C conduit le radical O à fragiliser
les capillaires des gencives, d'où l'apparition du scorbut.

Symptômes Le scorbut se manifeste initialement par de la fatigue,


puis par des œdèmes aux membres, puis des
hémorragies des muqueuses du nez et des gencives, et
des ecchymoses nombreuses sous la peau. Les dents se
déchaussent jusqu'à tomber. Incapables de se tenir
debout, les sujets atteints meurent d’épuisement ou
d’une complication infectieuse respiratoire.
Traitement (ou Régime Préventif : supplémentation et alimentation riche en
Avitaminose) vitamine C.
Avitaminose D

Avitaminoses Symptômes Traitement

Vitamine D Ils vont provoquer des •Supplémentation en


troubles de croissance et vitamine D
en particulier sur tout ce • Exposition au soliel
qui touche  •Alimentation équilibrée
le métabolisme du  (riche en vitamine D)
calcium. Chez l'enfant on
l'appelle le rachitisme et
chez l'adulte
l'ostéomalacie.
Avitaminose Avitaminose K : carence en vitamine K
Causes Principalement les anomalies et maladies digestives
 chroniques (Maladie de Crohn), mais aussi :
la prise de médicaments (anticoagulants à base d’anti-
vitamine K, les anticonvulsivants, certains antibiotiques)
Une alimentation parentale (par perfusion) pauvre en 
vitamine K.
Symptômes Elles se manifestent principalement par :
Des gingivorragies (saignement des gencives)
Une épistaxis (saignement du nez)
Une rectorragie (sang dans les selles)
Une hématurie (sang dans les urines)
Métrorragies (saignement par le vagin)
Traitement (ou Régime Supplémentation en vitamine K par voie orale
Avitaminose)
Travail de groupes : Nutrition et pathologies (régimes alimentaires)

Groupe 1 : Cas des maladies inflammatoires chronique de l’intestin (physiopathologie,


causes, symptômes et conseils hygiéno-diététiques)

Groupe 2 : Cas des maladies cardiovasculaires (physiopathologie, causes, symptômes et


conseils hygiéno-diététiques)

Groupe 3 : Cas de l’insuffisance rénale (physiopathologie, causes, symptômes et conseils


hygiéno-diététiques)

Groupe 4 : Cas d’obésité (physiopathologie, causes, symptômes et conseils hygiéno-


diététiques)

Groupe 5 : Cas d’anémie (physiopathologie, causes, symptômes et conseils hygiéno-


diététiques)
Groupe 6 : Cas de TCA : boulimie (physiopathologie, causes, symptômes et conseils
hygiéno-diététiques)

Groupe 7 : Cas de TCA : anorexie mentale (physiopathologie, causes, symptômes et


conseils hygiéno-diététiques)

Groupe 8 : Allergie Alimentaire (physiopathologie, causes, symptômes et conseils


hygiéno-diététiques)

Groupe 9 : Intolérance Alimentaire (physiopathologie, causes, symptômes et conseils


hygiéno-diététiques)

Groupe 10 : Ostéoporose (physiopathologie, causes, symptômes et conseils hygiéno-


diététiques)

mohamed.dakkach@gmail.com 248

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