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Plan

Introduction

I. Généralités sur les associations

II. Le financement des organisations à but non lucratif

III. Les Outils du contrôle de gestion dans les associations a but non lucratif

IV. L’intégration du contrôle de gestion dans le système associatif

Conclusion
Introduction
I. Généralités sur les associations :
Section 1. Secteur associatif au Maroc :

Aujourd’hui coexistent deux formes d’organisations associatives, l’une informelle non


reconnue par l’Etat et qui tend à disparaître, la « jama’a », l’autre, formelle,
l’association, reconnue comme personne morale. L’association offre un cadre adapté
au contexte moderne, pour l’expression des solidarités.
D’après les déclarations réalisées auprès des pouvoirs publics, 65 % d’entre elles
interviennent dans le domaine du développement social, les autres dans la réalisation
d’infrastructures.
Section 2. Définition et typologie des associations:

les associations sont regroupées avec les fondations: “ Le secteur sans but lucratif peut ainsi être
défini comme l’ensemble des organisations qui sont simultanément:
 Formelles : c’est-à-dire institutionnalisées.
 Privées : c’est-à-dire distinctes de l’Etat et des collectivités territoriales.
 Indépendantes :c’est-à-dire que les associations doivent avoir leurs propres règles de direction
et instances de décision et qu’elles ne doivent pas être contrôlées par une entité extérieure,

 les organisations ne doivent pas distribuer de profit à leurs membres ou à leurs administrateurs.

 Enfin : elles doivent comporter un certain niveau de participation volontaire de bénévoles et/ou
de donateurs, même si celle-ci se limite au bénévolat des membres du conseil d’administration.
Pour opérer une classification, on peut dire qu’il existe une diversité
d’associations :

. Fondation

• Associations agréées

. Federation

• Association d'utilité publique etc…


• Fondation :

Il s'agit d'une personne morale d'intérêt général et à but non lucratif mais elle résulte de
l'affectation irrévocable de biens. Elle n'a donc pas de membres et ne perçoit pas de
cotisations, son financement étant assuré par la dotation constitutive.

• Associations agréées :

Certaines activités ne peuvent être exercées qu'après obtention d'un agrément.


L'agrément peut également être indispensable pour bénéficier de certains avantages
comme des subventions de l'état ou de dons. L'agrément peut leur permettre d'agir en
justice, de participer à des commissions administratives. Sont notamment concernées:
les associations de tourisme, groupements sportifs, protection de l'environnement …
• Federation :

La fédération est une association loi 1901 qui regroupe d'autres associations qui ont
un objet identique ou proche. Chaque association peut s'affilier à une fédération ou
s'en retirer librement.

• Association d'utilité publique :

Une association peut être reconnue d'utilité publique; elle est alors dotée d'une
capacité juridique plus étendue que celle d'une association simplement déclarée et
publiée.
II. Le financement des organisations à but non
lucratif
Les droits
d'adhésion

Autres
contributions Les
les organisations sans financières cotisations
but lucratif disposent
des principales
ressources financières
sont les suivantes :
L'appel à la Les
générosité subvention
publique s publiques

L'aide du
secteur
privé
 Les droits d'adhésion
Les droits d'adhésion constituent la toute première ressource financière des
associations. Ce droit est versé par tout membre de l'association qu'il soit membre
fondateur ou nouvel adhérent.

Les cotisations
Les cotisations sont des droits financiers perçus par les associations dont le montant
est fixé par les organes de direction ou par l’assemblée générale, selon des critères
déterminés. En règle générale, le montant des cotisations n’est pas fixé dans les statuts
pour des raisons de souplesse de gestion et pour ne pas avoir à les modifier pour toute
augmentation ou diminution des cotisations.
Les subventions publiques
Les associations déclarées peuvent recevoir des subventions de la part des autorités
publiques. Les subventions peuvent être des subventions des administrations mais aussi
celles des autorités provinciales, locales et communales. Elles peuvent être versées en
espèces et voire même dans certains cas, procurer des avantages en nature.

L'aide du secteur privé:


Il s'agit généralement de dons ou de subventions octroyés par des organismes privés,
dont l'apport était autrefois sévèrement encadré et soumis à une autorisation spéciale.
La loi n° 24-86 instituant l’impôt sur les sociétés a prévu la déductibilité intégrale des
dons en argent ou en nature octroyés aux associations reconnues d’utilité publique qui
œuvrent dans un but charitable, scientifique, culturel, littéraire, éducatif, sportif,
l’enseignement ou de santé.
 L'appel à la générosité publique
les associations reconnues d'utilité publique peuvent sans autorisation préalable
faire appel à la générosité publique, ou tout autre moyen autorisé procurant des
recettes, au moins une fois par an.
Ce mode de financement doit être obligatoirement prévu dans le décret de
reconnaissance d'utilité publique de l'association. L’appel à la générosité publique
s’entend de toute sollicitation adressée au public, en vue d’obtenir au profit total ou
partiel d’une œuvre ou action sociale, d’un groupement ou de tiers bénéficiaires, des
fonds, des objets ou produits, par un moyen quelconque

 Autres contributions financières


toute association peut percevoir en plus des droits d’adhésion de ses membres, des
cotisations, des subventions publiques et aides privées, des aides d'associations
étrangères ou d’organisations internationales. Toutefois, ces dernières ressources sont
soumises à la double condition que les aides ne proviennent pas d'associations à caractère
politique et que le montant et l'origine de l'aide soient déclarés au Secrétariat Général du
Gouvernement .
III. Les outils du contrôle de gestion dans les
associations a but non lucratif :

La comptabilité La gestion Les tableaux


analytique budgétaire de bords
1-la comptabilité analytique:
• La comptabilité analytique a pour but le calcule des couts, la recherche du prix de revient .
• La recherche du prix de revient de produits est rarement recherchée dans une association.
Par contre, la connaissance du coût des prestations fournies est indispensable dans
beaucoup de cas.
• Les prestations ou services rendus sont très variés et concernent :

Soit l’activité en relation avec l’objet Soit des activités ou manifestations de


de l’association: soutien destinées à procurer des
(publications de dépliants et revues ressources à l’association:
périodiques…) (organisation de voyages, de Galas…)
• un prix de revient doit comprendre dans tous les cas :

• Les locaux, le personnel, les


Charges fixes impôts et taxes …

Charges • Les achats, les autres charges


variables externes, les provisions …

Ces charges, dont la liste n'est pas exhaustive, sont effectivement liées à un certain volume
d'activités et il est nécessaire d'étudier leur variabilité en fonction des recettes, des effectifs, des
événements.
2-La gestion budgétaire:

• L’anticipation des événements par la réalisation d’un ensemble de budgets est très
importante . Plus cette anticipation aura été sérieusement réfléchie et analysée, plus la
réalité budgétaire annuelle se rapprochera des chiffres prévisionnels.
• le contrôle budgétaire doit s'exercer entre les prévisions et les réalisations. Toute
différence sensible doit être étudiée et avoir son explication afin de changer la situation
et focaliser l’action sur l’essentiel.
• la gestion budgétaire est donc :

Outil de décision Outil de suivi et de contrôle


• Les budgets que l’association doit établir :

Compte de
Le budget de Le budget
gestion
fonctionnement d’investissement
prévisionnel

Le plan de Le budget de Le bilan


financement trésorerie prévisionnel
3-Les tableaux de bords:
• Un grand nombre d’associations disposent d’un positionnement stratégique parfois flou et
ambivalent.
Comment faut-il alors mesurer et piloter la performance de ces associations dont la finalité
n’est pas a priori le profit et appartenant au vaste secteur de l’économie sociale et solidaire ?

Le tableau de bord est donc la meilleure solution

• lors de la conception d’un tableau de bord, l’identification d’un indicateur de performance ne


doit pas être laissée au hasard.
• le choix des indicateurs de performance se fait:

Les choix par défaut : Les choix « scientifiques » :

Les données disponibles « subordonné à la stratégie »


les données démographiques, les Une fois que les objectifs ont été définis et que
statistiques produites par l’association … l’environnement est connu, la sélection
Les exigences extérieures d’indicateurs de performance pertinents se fait
celles des adhérents, des élus, des aisément
autorités locales. La pratique du « benchmarking »
Il s’agit de se référer aux meilleurs usages,
méthodes et procédures dans le but d’améliorer
les services de sa propre association.
IV. L’intégration du contrôle de gestion dans le
système associatif:
Après avoir connaitre les mission, outil et objectifs du contrôle de gestion la question qui
se pose c’est « Comment Adopter ou intégrer le contrôle de gestion dans l’association ? »
La mise en place du contrôle de gestion passe généralement par 4 étapes qui sont
comme suit :

Adoption d’un
Création de la Mise en place Adoption
Comptabilité Création de la Mise en place démarched’un
Comptabilité comptabilité des outils démarche
régulière comptabilité des outils d’amélioration
régulière analytique informatiques d’amélioration
analytique informatiques continue
continue
• Avoir une comptabilité à jour régulièrement :
Le fait de faire une comptabilité journalière permet une vision claire sur les entrées
et sorties d’argent pour bien piloter l’association.

• La pratique de la comptabilité analytique:


La comptabilité analytique permet la maîtrise des coûts et la détermination du coût
de revient.

• l’organisation et la mise en place des outils informatiques:


l’organisation de l’association en limitant les responsabilités de chaque membre
donne lieu à un bon fonctionnement du corps associatif d’une part, d’autre part la
mise rn place d’un système d’information interne crée une synergie entre les
membres d'association, ajoutant que les données tirées des applications du système
d’information seront traitées, analysées et puis communiquées.
• L’adoption d’une
démarche d’amélioration
continue :
Cet étape consiste à élaborer le
tableau de bord en déterminant les
objectifs de l’association pour faciliter
le choix des indicateurs.
Conclusion:
Le développement du secteur associatif doit donc être accompagné des
procédures de contrôle de l’activité associative afin d’optimiser les
ressources de celles-ci et d’assurer une meilleur gestion interne et
externe, sachant que ces deux dernières sont fortement liées, car une
clarté de gestion à l’intérieur de l’association va transmettre une bonne
image sur la rigueur et les performances de l’association. Ce qui va
encourager les acteurs externes à mobiliser leurs ressources pour le
financement des projets de l’association.
Merci pour votre attention

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