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COURS D’INSTALLATION SANITAIRES

Chapitre 0 : Considérations générales


Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un bâtiment
Chapitre 2 : Distribution d’eau chaude
Chapitre 3 : Equipement sanitaire des immeubles et branchements
particuliers (pge…) As. en milieu urbain ou rural
Chapitre 4 : Appareils sanitaires et robinetterie (pge….)
Chapitre 5 : Assainissement des habitations
Chapitre 0 : Considérations générales
0.1 Généralités objet et domaine d'application
• Règles générales de conception et de calcul d’ installations de plomberie sanitaire
desservant le bâtiment, depuis la canalisation d'amenée d'eau après compteur jusqu'à
l'évacuation à l'extérieur, soit vers des dispositifs de collecte, soit vers des dispositifs de
traitement des eaux usées.
• Ces Règles visent:
· les réseaux de distribution d'eau froide ou chaude sanitaire ;
· les réseaux d'évacuation des eaux usées, y compris leur ventilation.
• Des la conception du bâtiment il faut connaitre les aspects techniques de ces équipements à
l’intérieur des constructions, car les circuits hydrauliques des eaux d’alimentation et des eaux
usées forme un tout et la qualité d’ensemble commande les résultats à en attendre sur le
plan de l’hygiène publique.
• La salubrité d’un immeuble exige qu’il dispose d’une large alimentation en eau potable et
que l’évacuation des eaux souillées se trouve assurée très rapidement, avant qu’elles n’aient
eu le temps d’entrer en fermentation.
• Les eaux usées domestiques provenant des eaux propres à la consommation sont d’abord
recueillies à l’intérieur des immeubles dans les appareils dits « sanitaires » (w.c., éviers,
baignoires, douches, lavabos, etc,…) puis écoulées le long ou derrière les façades par des
descentes et enfin évacuées à l’égout communal, à la fosse fixe, à la fosse septique ou
chimique. Le transit à l’égout communal est assuré par un ou des branchements particuliers
Chapitre 0 : Considérations générales
• Les eaux de toiture, terrasses, cours des maisons sont recueillies par des
chéneaux ou des gouttières ou des regards d’évacuation pour les toitures
terrasses, puis acheminées par des descentes verticales en directions des
branchements particuliers.
• Tous les éléments de la canalisation intérieure doivent comporter des
appareils à occlusion hydraulique. On réalise cette fermeture
momentanée avec des siphons aval, dont garde d’eau empêche la
remontée des émanations nauséabondes dans les logements.
• Dans les équipements sur réseaux unitaires, de même que dans ceux qui
ne sont pas branchés sur un réseau de tout-à-l’égout, on trouve toujours,
d’une part, un dispositif de descente pour les eaux pluviales et les eaux
ménagères et, d’autre part, un autre dispositif (chute) recevant
exclusivement les eaux-vannes (w.c.).
Chapitre 0 : Considérations générales
• Dans les équipements du réseau séparatif, seules les eaux pluviales sont
reçues dans les chutes correspondantes, qui aboutissent au réseau pluvial
ou aux caniveaux de la voie publique.
• On admet actuellement que les eaux ménagères et les eaux ménagères et
les eaux vannes soient admises conjointement dans les descentes d’eaux
usées, mais cette conception exige plus impérieusement encore le recours
au dispositif siphonné rationnellement conçu.
• Actuellement, les règles de construction et d’installation des fosses
septiques et appareils utilisés en matière d’assainissement autonome des
bâtiments d’habitation, prévoit l’obligation de recourir aux bacs
séparateurs à graisse.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
1.1 Règles générales d’exécution
• Le réseau de distribution d’eau d’un bâtiment doit permettre une
alimentation ininterrompue de l’eau, qui doit être fournie à une
température convenable et à une pression aussi constante que possible.
• Lorsque la pression est insuffisante ou irrégulière, il est recommandé
d’installer un réservoir de capacité suffisante pour alimenter les divers
appareils de l’installation sous une pression constante, mais en restant
dans les limites convenables pour permettre à l’eau de se renouveler.
• Ce réservoir peut être du type à pression ou du type à écoulement libre ;
dans ce dernier cas, il est placé à la partie haute de l’immeuble à desservir
et est muni d’un couvercle et d’un robinet de vidange, son trop-plein n’est
en aucun cas raccordé, sans solution de continuité, aux canalisations
d’évacuation.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• L’installation est fractionnée (robinets d’arrêt placés en des points
convenables) pour permettre d’effectuer des réparations, en apportant
aux usagers la gêne minimale, dans le cas d’une installation importante,
on établit à cet effet la ceinture principale sous forme d’une boucle, qui
permet d’isoler éventuellement les tronçons, à l’aide de robinets d’arrêt
judicieusement placés.
• Dans l’alimentation en eau d’un bâtiment comportant plusieurs étages, on
pose un robinet d’arrêt au début du branchement d’étage. On évite de
poser des canalisations dans des locaux où le bruit pourrait apporter
quelques troubles ; à cet effet, on munit parfois de certains dispositifs les
appareils particulièrement bruyants.
• En utilisant les nourrices, on peut grouper, en tout ou en partie, les
robinets d’arrêts des colonnes dans un même local.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• Schéma de branchements particuliers
a) Dans un logement comportant un sous-sol
b) Dans un logement sans sous-sol
• Il est recommandé de munir chaque appareil d’un robinet d’arrêt
individuel. Cette précaution s’impose pour les réservoirs et robinets de
chasse, les chauffe-bains instantanés, les chauffe-eau à accumulation, les
compteurs et, de façon générale, pour tous les appareils spéciaux.
• La distribution de l’eau dans un immeuble est problème qui ne peut être
résolu d’une façon mathématique rigoureuse.
Quelques règles peuvent être posées :
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• Utiliser une bonne robinetterie dont les pertes de charge sont connues ;
• Prendre la plus faible pression d’eau relevée à la suite de nombreuses
lectures faites à des temps différents ;
• Soigner l’exécution ;
• Déterminer la qualité de l’eau pour parer éventuellement à l’entartrage ;
• Connaitre les besoins exacts des habitants de l’immeuble.
• Les éléments de calcul sont la pression à l’origine, la
longueur des canalisations, les débits, la simultanéité
des puisages, la vitesse, les pertes de charge, les
diamètres de canalisation.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• Pour le calcul des petits et moyens diamètres des canalisations, on utilise
l’abaque de DARIES, établi d’après la formule de FLAMANT.
• L’équation générale de l’écoulement dans les tuyaux de diamètre constant
est de la forme :

• 1/4 DJ=φ (U) dans laquelle :


• D = diamètre du tuyau
• J = perte de charge c-à-d, le quotient par la longueur du tuyau de la
hauteur (l/L) qui sépare l’orifice du tuyau de la surface du réservoir
• U = vitesse
• Q = débit par la section
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Formule de DARCY
𝛑𝐃𝟐
:𝐐= 𝐔
𝟒
Q2
• Formule de FLAMANT 5
D = 2 x 64
π J

• Dans laquelle :
• J = perte de charge par mètre courant en milieu d’eau
• U = vitesse moyenne m/s
• D = diamètre intérieur des tuyaux en mètres.
• μ = 0,00092 pour tuyaux en fonte usagée ;
• 0,00074 pour tuyaux en fonte neuve ;
• 0,00062 pour les tubes en tôle d’acier bitumée ;
• 0,00056 pour les tuyaux en plomb.
• Q : débit :
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Pour les tuyaux de conduite, on utilise également :
• La formule de Maurice LEVY : U=36,4 √(RI (1+3√R )
• Pour les conduites en fonte neuve, diamètres de 0,08m à 3m : U=20,5 √(RI
(1+3√R )
• Pour les conduites en fonte usagée :
• La formule de Bresse, qui pour des données économiques moyennes
(vitesse d’élévation, 0,60m/s concernant les conduites de refoulement,
peut s’écrire sous la forme :
• D=1,5 √(Q ) dans laquelle :
• D = diamètre
• Q = débit en m3/s
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• La pression d’origine s’exprime en bars (anciennement en hectopièzes ou
kgf/cm2 soit 10 m de colonne d’eau). En général, elle est indiquée par le
service distributeur, mais on peut la vérifier à l’aide d’un manomètre
enregistreur. Une pression d’origine est convenable si, exprimée en mètres
d’eau, elle excède de 10 à 15m la hauteur de l’immeuble. Si elle est forte,
elle permet un débit plus grand, mais provoque des coups de bélier (TP1).
• La longueur des canalisations se mesure sur plan ou sur chantier. Pour le
calcul des pertes de charges, un coude serré se développe pour 2 m de
longueur de tuyau, un coude allongé pour 0,50m.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
1.2 Calorifugeage des tuyauteries
• Pour l’isolation thermique et phonique des tuyauteries, on peut utiliser :
– Soit des pattes plastiques, composées d’un mélange de terre d’infusoire
(Kieselguhr), d’argile, de fibres de juste (jusqu’à 200°C et notamment entre 70°C
et 100°C) ou d’amiante (au-dessus de 200°C) appliquées à chaud sur les
tuyauteries et recouverte de toile de jute ;
– Soit des pièces moulées formées de demi-coquilles de courbe (jusqu’à 70°C) ou de
liège expansé (de 100°C à 150°C) fixées par les fils de fer ou des colliers, et
revêtues d’un enduit, lui-même entouré de bandes de toile. Entre 150°C et 300°C,
on emploie une sous-couche de Kieselguhr et des coquilles spéciales (silice =
Kiesel) ;
– Soit des bourrelets en étoffe (soie) jusqu’à 80°C ou en laine de magnésie ;
– Soit des feuilles d’aluminium froissées (utilisant le pouvoir isolant de l’air au
repos).
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
1.2.1. Conduites ou canalisation d’arrivée (forcées)

• Dans le calcul des conduites forcées, on recherche


d’abord le débit d’après celui des turbines à alimenter,
soit (en l/s).
• Q= (75 P)/H dans laquelle :
• P = puissance utile de la turbine en Kw
• H = hauteur de chute brute (en mètre)
Et si P est exprimé en chevaux-vapeur :
• Q= (100 P)/H
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Le débit permet d’établir le diamètre. Toutefois, à moins d’employer des
dispositifs anti-béliers, la vitesse de l’eau ne doit pas dépasser les chiffres
ci-dessous, et la perte de charge totale ne doit pas dépasser 3 à 5% de la
hauteur de chute brute.
Diamètres des Vitesse Diamètres des Vitesse moyenne Diamètres des Vitesse moyenne
conduites (mm) moyenne conduites (mm) max. (m/s) conduites (mm) max. (m/s)
max. (m/s)
40 – 50 0,60 310 -350 1,20 710 – 800 1,80

60 – 70 0,70 360 – 400 1,25 810 – 900 1,90

80 – 100 0,75 410 – 450 1,30 910 – 1000 2

110 – 150 0,80 460 – 500 1,40 1010 – 1100 2,20

160 – 200 0,90 510 – 550 1,50 1200 – 2000 2,50

210 – 250 1 560 – 600 1,60 2100 – 2500 3

260 – 300 1,10 610 - 700 1,70  

 
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Pour le calcul de la perte de charge, il y a lieu d’ajouter, à celle qui résulte du frottement de l’eau, la
perte de charge résultant des coudes (à réaliser à grand rayon), des élargissements ou
rétrécissements brusques, des dérivations, de l’interposition de robinets – vannes ou autres.

1.2.2. Epaisseurs des tuyaux de conduites (formules théoriques)


Parois minces :

• e=pD/2n dans laquelle :


• e = épaisseur en m
• D = diamètre intérieur du tuyau en m
• P = pression en hectobars
• n = contraintes en hectobars
Parois épaisses :

• e=D/2 ( √((n+p)/(n-p))-1 )
• dans laquelle :
• e = épaisseur en millimètres
• D = diamètre intérieur du tuyau en mm
• P = pression en hectobars
• n = contraintes en hectobars
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Dans la pratique, on peut utiliser les formules suivantes :
• Tuyaux ciment e=dP/30 (pour n = 1,5 hectobars)
e = épaisseur en m
d = diamètre intérieur du tuyau en m
P = pression en hectobars
ϭ = contraintes en hectobars
• e ≥ 0,05 m pour d ≤ 0,30 m
0,06 m pour d ≤ 0,30 m à 0,40 m
0,07 m pour d ≤ 0,04 m à 0,50 m
0,08 m pour d ≤ 0,05 m à 0,60 m
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
1.2.3. Branchements d’eau
• Les branchements d’abonnés sur une distribution d’eau sont
généralement exécutés en charge, à l’aide d’un collier de prise en charge
et d’une machine à percer en charge. Le collier est placé sur la conduite,
avec un joint de cuir gras ; le robinet d’arrêt est placé et vissé sur le collier
(la clef, placée dans le sens « ouvert » ; la machine est alors fixée sur le
robinet ; la mèche passe dans la lumière et attaque le tuyau, lorsqu’on
manœuvre l’arbre de commande avec un cliquet. Le trou percé, on retire
la mèche, on laisse jaillir un peu d’eau, afin qu’elle entraine la limaille et
les bavures, puis on ferme le robinet.
• Les branchements d’immeubles se font en tuyau de fonte, de plastique
(polychlorure de vinyle rigide). On utilise également la fonte mince
centrifugée centriflex. L’emboitement mâle est fileté et l’élément femelle
(taraudée) comporte une garniture en caoutchouc. Ces éléments existent
dans les diamètres suivants : 3/4" à 2" (20, 26, 32, 40 et 50 mm). Il faut
toutefois noter que le tuyau en plomb n’est plus autorisé pour les
branchements d’eau potable.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• Les robinets de prise et d’arrêt sont du type « quart de tour » ; le corps est en fonte ou en cupro-
alliage ; le tournant est en cupro-alliage. Pont- à- Mousson fabrique les robinets Domino pour les
branchements en pvc : robinets de prise comportant un nez fileté et un manchon cylindrique
dans lequel est emmanchée à force une fourrure en pvc formant emboîture et permettant le
montage par collage de deux manchons. L’ouverture complète s’obtient après la rotation du
levier du robinet à 90°.
• La commande des robinets vannes et des robinets de branchements enterrés nécessite
l’installation d’une bouche à clé permettant d’atteindre le carré de manœuvre à l’aide d’une clé
béquille et se composant d’une tête en fonte installée à la surface du sol, d’un tube-allonge en
PVC et d’une protection du robinet en fonte (tabernacle ou cloche).
Compteurs d’eau
• L’emploi de compteurs d’eau est le seul procédé de mesurage de l’eau, véritablement rationnel. Il
existe : des compteurs de volumétriques et des compteurs de vitesse. Les premiers enregistrent la
quantité d’eau qui les traverse, en comptant le nombre de remplissages d’une capacité
volumétrique bien déterminée ou en comptant le nombre de rotations d’un mobile, dont chaque
tour engendre un volume connu.
• Les seconds comptent le nombre de tours d’une turbine à ailettes, entrainée par le courant d’eau
à une vitesse proportionnelle à celle de l’écoulement de l’eau dans la canalisation.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Le choix d’un compteur dépend de la nature de l’eau. Si celle-ci est pure,
et ne contient pas de particules solides en suspension (sables, graviers,
calcaires) et si son degré hydrotimétriques dépasse plus dépasse 35°, le
compteur volumétrique est préférable, car plus sensible, et plus précis (il
enregistre les petits débits, et spécialement les pertes). Si l’eau est
chargée d’impuretés solides et si son degré hydrotimétrique dépasse 35°,
ou si l’eau est d’un bas prix de revient , l’emploi de compteurs de vitesse
peut se justifier, si ce genre de compteurs est choisi à cause de l’impureté
des eaux le type ¨sec¨ doit être prévu.
• Le diamètre des compteurs peut être déterminé conformément aux
dispositions du règlement de la ville.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
Débit nominal de base en litre par robinet
Désignation de l’appareil
Par minute Par seconde
Evier. Timbre d’office 12 0,2
Lavabo 6 0,1
Lavabo 3 0,05
Bidet 6 0,1
Baignoire alimentée par un service d’eau
chaude ou un chauffe-eau à accumulation 20 0,35
Baignoire alimentée par un service d’eau 15 0,25
chaude ou un chauffe-eau un chauffe-bain
Douche (eau froide ou mélangée) 15 0,25
Poste d’eau 10 0,15
W.C. avec réservoir de chasse 6 0,1
W.C. avec robinet de chasse 90 1,5
Urinoir avec réservoir de chasse automatique,
par place 0,3 0,005
Urinoir avec robinet individuel 6 0,1
Stalle d’urinoir avec robinet de chasse 30 0,5
Pierre à laver (buanderie) 25 0,4
Robinet de lavage de cour ou bouche d’arrosage
de 20 mm 40 0,7
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
Débits de base diamètre des tuyauteries: Règlement sanitaire
Le branchement et le réseau de canalisations intérieures ont une section suffisante
pour que la hauteur piézométrique de l'eau au point le plus élevé ou le plus éloigné de
l'immeuble soit encore d'au moins 2 m (correspondant à une pression d'environ 0,2
bar) à l'heure de pointe de consommation, même au moment où la pression de
service dans la conduite publique atteint sa valeur minimale ».

Les diamètres des tuyauteries d'alimentation sont choisis en fonction du débit qu'elles
ont à assurer aux différents points
d'utilisation, de leur développement, de la hauteur de distribution et de la pression
minimale au sol dont on dispose.
Pour les immeubles collectifs d'habitation, il convient de concevoir l'installation pour
obtenir à l'entrée de chacun des logements,
dans le collectif, une pression totale minimale de 1 bar.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un bâtiment
1.4 : Hypothèse de simultanéité pour le calcul de canalisations
Appareils autres que les robinets de chasse

Nombre probable
Nombre
d’appareils
d’appareils Observation
fonctionnant
installés
simultanément
3 2 Les nombres du tableau ci-contre (d’après le
4 2,3 graphique de la Norme française 41-204
5 2,5 concernant les installations privées.
6 2,9
Ils peuvent se trouver en défaut dans certains cas
7 3
8 3,2 (immeubles à usage de bureaux ou usines, dans
9 3,25 lesquels les lavabos, douches, wc,
10 3,3 fonctionnement sans arrêt à la sortie du
15 4,1 personnel-collèges, sanatoria, colonies scolaires
20 4,6 où tous les lavabos fonctionnent simultanément).
25 5 Il y a donc lieu, dans les cas énumérés, de faire
30 5,4
sur la simultanéité des appareils des hypothèses
35 6
40 6,4 convenables, correspondant à la vie de
45 6,8 l’immeuble considéré et de vérifier que
50 7 l’installation, calculée en partant de ces
55 7,2 hypothèses, est susceptible d’assurer le service.
60 7,8
70 8,4
80 8,8
100 10
110 10,5
120 10,8
130 11,7
140 12,6
150 13
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
1.1.1 : Robinets de chasse

Nombre probable
Nombre d’appareils d’appareils
Observation
installés fonctionnant
simultanément
3 1 Les robinets de chasse, ne fonctionnent
4 à 12 2 que quelques secondes, ne figurent pas
13 à 24 3 dans le calcul des diamètres de
Plus de 24 4 tuyauteries au même titre que d’autres
appareils sanitaires. On alimente
généralement les robinets de chasse par
réseau indépendant
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Le nombre de points d’eau qui peuvent fonctionner simultanément, est déterminé par
le coefficient de simultanéité y.
• Donc y=1/√(x-1) dans laquelle :
y = coefficient probable de simultanéité
x = nombre de robinet ou point d’eau
• Exemple : pour 15 maisons comportant 6 appareils ou points d’eau (1 évier ; 0,20l/s ; 1
lavabo 0,1 l/s ; 1 bidet 0,1 l/s ; 1 baignoire avec chauffe-bains 2,25 l/s, 1 douche 0,25
l/s ; 1 WC avec réservoir de chasse 0,1 l/s .Déterminer le coefficient de simultanéité et
le débit à prendre en compte.
• Solution : Coefficient de simultanéité y=1/√(x-1)
• y=1/√((15 x 6)-1 )= 1/9,43=0,106
• Somme : (0,2 + 0,1 + 0,1 + 0,25 + 0,25 +0,1) x 15 = 15 l/s
• Le débit à prendre en compte sera une fraction du débit maximal tel que :
• Q = (0,106) x 15 = 1,59 l/s
• 0,2 x 15 = 3 l/s
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Les indications sont satisfaites en ce qui concerne les immeubles d’habitation ; pour les bureaux et les usines, elles
sont en défaut, car les lavabos, douches et wc fonctionnent surtout au moment de la sortie des employés et ouvriers.
La simultanéité s’évalue par tronçons en fonction du nombre d’appareils que le tronçon doit desservir, ceux qu’il
porte et ceux qu’il dessert à la suite.
• 1.4.3 : Vitesse
• La vitesse de l’eau varie directement avec la perte de charge et inversement avec le diamètre. Pour les canalisations
d’appartements, elle doit être comprise entre 0,50 et 1,50 m à la seconde, cette limite supérieure correspondant à la
protection phonique des appartements ; dans les caves et les usines, elle peut être de 2 m/s.

• 1.4.4 : Pertes de charges


• L’abaque de Dariès donne les pertes des charges pour les canalisations en acier noir ; pour celles à parois plus lisses
(acier galvanisé, cuivre) la diminution de pertes de charges varie de 5% à 10% et atteint 20% pour les tuyaux en
plastique.
• Les calculs peuvent être faussés par entartrage des canalisations, plus ou moins rapide suivant les régions et souvent
très important dans les distributions d’eau chaude. Les pertes de charges dans les tuyaux incrustés sont sensiblement
du double de celles des tuyaux neufs.
• En définitive, les canalisations sont généralement prévues pour assurer à chaque appareil le débit minimal indiqué
au tableau, avec une pression résidentielle minimale de 5 m à l’entrée du robinet (pour les autres appareils), en
tenant compte des hypothèses de simultanéité. La ceinture principale notamment et les colonnes (montantes et
descentes) doivent avoir un diamètre suffisant pour que les puisages en certains points de l’installation n’entrainent
pas des perturbations dans les autres parties.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment

•  
1.4.5 : Règles de l’équation des tuyaux

• En dehors de la détermination des diamètres de canalisations principales d’une installation, il convient de


déterminer fréquemment quel est le nombre de tuyaux d’un certain diamètre qui correspond sous les mêmes
conditions de pression… à un tuyau d’un diamètre supérieur (cas des alimentations de lavabos collectifs, des
canalisations d’arrosage, etc…). On applique alors la règle de l’équation des tuyaux, qui s’énonce ainsi : les
débits des tuyaux sont en rapport des racines carrées de cinquième puissance de leur diamètre ;
• Soit ⇒ Q/Q'= √((D/D))5 , ceci à pertes de charges égales.

• La perte de charge totale J = = JL

• On peut alors écrire également : J/(Q^2 )=CL/(D^5 )=R J CL


= =R
2 D5
• R est appelé la résistance de la conduite, car ce terme groupe tous lesQ facteurs qui ne dépendent que de la
conduite elle-même : état de paroi, longueur, diamètre, il traduit la résistante offerte au passage de l’eau dans
la dite conduite.
• Le tableau ci-après donne la valeur de l’équivalence : e=√(D^5 )/(√(d^5 ) ) ξ D5
e=
• En fonction du rapport des diamètres : D/d dans laquelle : ξ d5
• D = diamètre du gros tuyau
• d = diamètre des petits tuyaux
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
D/d Equivalence e D/d Equivalence e D/d Equivalence e
1 1 7 130 12 499
2 5,6 8 181 13 609
3 15,6 9 243 14 733
4 32 10 316 15 873
5 56 11 401 16 1024
6 88

Exemple : le nombre de prises de 10 mm coulant ensemble (sous les


mêmes conditions) que peut alimenter un tuyau de 40mm
Solution : faisons le rapport D/d = 40/10 = 4 donc e = 32 ; c’est-à-dire un
tuyau de 40mm peut alimenter 32 prises de 10mm.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
1.6 Raccordements des appareils et robinets d’arrêts

• Les diamètres usuels adoptés pour les branchements d’appareils sont les
suivants :
• Evier 12mm
• Lavabo 10mm
• Bidet 10mm
• Baignoire 15mm
• WC mm
• Les raccordements des appareils doivent présenter la souplesse désirable
pour que la dilatation des tuyauteries ne provoque pas les bris des
céramiques ; pour cette raison, il convient d’éviter les raccordements en tube
de fer pour les appareils qui comportent des robinets fixés sur la céramique.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
1.7 : Distribution en circuit fermé

• Afin d’équilibrer la distribution et la rendre moins sensible aux coups de bélier, on réalise un
circuit fermé en réunissant les têtes de colonne par une ceinture haute.
• Pour déterminer le diamètre de la ceinture, on double la section de la plus haute colonne.
• Ce mode de distribution est employé dans les installations importantes (collectivités) où les
demandes d’eau présentent des pointes de courte durée. La ceinture haute doit être
convenablement sectionnée par des vannes (réparation des tronçons) et bien centrifugée. Si
la ceinture passe par des greniers non chauffés, on aura intérêt à laisser en période de gel,
une fuite permanente (robinet de puisage d’un poste d’eau, par exemple).
• Les immeubles de grande hauteur risquent souvent de ne pas être alimentés en eau potable
par la distribution urbaine. Il est nécessaire, soit de placer un réservoir au-dessus de l’étage le
plus élevé, remplir ce réservoir par pompage et distribuer l’eau par gravité, soit de placer un
surpresseur en sous-sol et refouler dans les conduites de l’immeuble par l’intermédiaire de
réservoir hydropneumatiques qui régularisent le débit du surpresseur.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure
d’un bâtiment
• 1.8 Solution avec réservoir surélevé

• Dans le cas général d’immeubles neufs, l’Architecte peut prévoir le réservoir surélevé dès le commencement de
l’étude, s’il s’agit d’un immeuble ancien dont il faut améliorer l’alimentation, une vérification de la force portante
de la charpente supérieure de l’immeuble doit être faite.
• Une ceinture enterrée à la base de l’immeuble reçoit l’eau de la ville, l’alimentation étant commandée par robinet
à flotteur. Dans un local attenant à la citerne, une ou plusieurs pompes, de préférence en charge, aspire l’eau
dans celle-ci et la refoule dans le réservoir surélevé comportant un robinet à flotteur avec contacteur asservissant
le fonctionnement de la pompe au niveau de l’eau dans le réservoir. On peut prévoir dans la citerne une réserve
imprenable de 120m3 pour le service d’incendie et également une réserve importante dans le réservoir surélevé.
• Ce type d’installation est simple et robuste du fait de la constance des hauteurs d’aspiration et de refoulement, et
de démarrage peu nombreux. On dispose d’une réserve d’eau ce qui est intéressant dans les régions où les
interruptions ou à débits d’alimentation insuffisants et où les interruptions de courant sont à craindre.
• Dans le cas d’immeubles de très grande hauteur, on prévoit un réservoir par hauteur de 10 à 15 étages. Chaque
réservoir alimente les étages situés au-dessous de lui, une hauteur de réserve est prévue pour les besoins
d’incendie. A chaque groupe de réservoirs d’eau froide correspond un ou plusieurs réservoirs d’eau chaude,
placés en charge par rapport à ceux d’eau froide, sous le dernier étage de la zone desservie (par exemple, si les
réservoirs d’eau froide, alimentant la zone de 30ème et 20ème étage, ceux d’eau chaude seront au 19ème). On
fixe en général pour la contenance des réservoirs, entre ¼ et ¾ de la consommation journalière (réserve
d’incendie en surplus).
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• L’installation des réservoirs d’eau dans les immeubles est
réglementée. Ils doivent être alimentés en surverse ou comporter
un clapet de retenue empêchant le retour de l’eau du réservoir
dans les canalisations en cas de dépression dans l’alimentation.
• Ils doivent être clos de manière que les poussières ou toutes
autres matières étrangères solides ou liquides n’y puissent
pénétrer ; ils doivent être hors d’accès des animaux, oiseaux ou
insectes. Ils doivent être conçus de manière à permettre leur
vidange totale et leur nettoyage.
• Les matériaux utilisés pour les parois intérieures ne doivent pas
risquer d’être altérés par l’eau. Le plomb et ses composés sont
prohibés. Ils doivent être protégés contre la chaleur et le gel.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• 1.9 : Surpresseurs

• On doit d’abord connaitre la pression d’eau minimale que peut assurer la distribution urbaine, au
moment du débit de pointe, ce qui permet de déterminer jusqu’à quel étage l’alimentation peut être
assurée. La surpression de l’eau des étages supérieurs nécessite un deuxième réseau de canalisations,
donc des frais de premier établissement plus élevés. Mais si on surpresse la totalité de l’eau, il y a
gaspillage d’énergie puis que l’on refoule de l’eau jusqu’à la pression de déclenchement pour
alimenter les étages inférieurs qui ne nécessitent qu’une faible pression. De plus, il faut mettre en
place des détenteurs pour ramener la pression à une valeur inférieure à 4,5 bars. Il est préférable en
général de prévoir une double alimentation, tant pour l’eau froide que pour l’eau chaude.
• Pour l’alimentation de la zone surpressée de l’immeuble, on doit prévoir pour réunir les colonnes
montantes soit une ceinture placée sous l’étage le plus bas de la zone surpressée, soit une ceinture
placée au-dessus de l’étage le plus élevé (distribution en parapluie), soit une ceinture placée en cave.
• Le choix entre les trois solutions dépend surtout des dispositions architecturales de l’immeuble, la
première solution est la plus rationnelle, mais elle comporte des difficultés de passage de la ceinture
et exige l’étude définitive de l’alimentation en eau de l’immeuble. Avec la distribution en parapluie,
on peut fixer dès l’avant-projet le niveau de la ceinture ; la troisième solution, la moins économique,
n’est adoptée que lorsqu’aucune étude préalable n’a été faite.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• 1.10 : Pompe de surpression

• On utilise soit des pompes à piston qui possèdent une grande sécurité de fonctionnement, sont insensibles aux impuretés et
ont un bon rendement, soit, le plus souvent, des pompes centrifuges.
• Pour l’alimentation d’un immeuble de 12 étages, une seule pompe peut suffire, son débit étant celui de pointe. En cas d’avarie
ou d’entretien, pour éviter un arrêt de distribution, on prévoit une pompe de secours. Le débit de pointe n’ayant lieu que un
temps court, on prévoit des surpresseurs de débit moindre (60% au débit de pointe) fonctionnant en cascade, le premier
assurant le débit des heures creuses et le deuxième, l’appoint nécessaire. Périodiquement, on inverse l’ordre de marche de
groupes. A noter que le débit de deux pompes centrifuges refoulant e parallèle dans une seule conduite est inférieur à la
somme de débits de chaque pompe.
• L’aspiration des surpresseurs peut se faire directement dans le réseau lorsqu’il peut fournir le débit, on utilise ainsi l’énergie
donnée par la pression de l’eau. On branche directement l’aspiration des surpresseurs sur le branchement muni d’un compteur
et d’un clapet.
• Si le débit de la distribution publique est faible, l’aspiration se fait dans une bâche d’accumulation pouvant assurer
l’alimentation d’une journée.

• 1.11 : Réservoirs hydropneumatiques

• Appelés communément ballons, ils ont des capacités variant de 100 à 5000 litres. En général, on associe un certain nombre de
ballons verticaux de 1000 litres à 2000 litres. Ils doivent être timbrés par le service de 2/3 de la pression d’épreuve.
• L’air comprimé au-dessus des ballons se dissout dans l’eau. Il faut le renouveler périodiquement soit par branchement de
distribution d’air comprimé de la ville, lorsqu’il en existe un, soit au moyen d’un compresseur d’air.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• 1.13 : Constitution du réseau

• Le réseau de distribution intérieur aux bâtiments assure le transport de l’eau depuis le compteur jusqu’aux
appareils d’utilisation.
• Il se compose de conduites de sections appropriées aux débits qui empruntent des parcours horizontaux ou
verticaux avec changement de directions, coudes, raccords, etc…
• On distingue :
a) La conduite d’alimentation dite conduite principale ou ceinture d’alimentation : tuyau d’allure horizontale qui part du
compteur et sur lequel sont branchées les prises partielles des divers services ;
b) Les colonnes montantes : tuyaux d’allure verticale partant soit de la ceinture principale, soit d’une nourrice et sur
lesquels sont raccordés les branchements distribuant l’eau dans les étages ;
c) La ceinture d’étage : tuyau d’allure horizontale partant d’une colonne montante, situé généralement au niveau, soit au
sol, soit du plafond des pièces d’un appartement ou d’un étage et permettant l’alimentation en eau des appareils.
Dessin
d) Les colonnes montantes sont parfois reliées entre elles en partie haute circuit fermé. Il peut arriver aussi que les
distributions dans les étages se fassent à partir d’un circuit fermé (ceinture située à l’étage le plus élevé) par des
colonnes descendantes.
Schéma d’alimentation en circuit fermé
• L’installation est dite en parapluie comme le schéma ci-dessous :
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• 1.13.1. Canalisations
• Les tracé des canalisations dans un immeuble est inspiré des schémas de distribution ramifiée ou bouclée,
adoptés à l’extérieur. L’emplacement du compteur et le plan de l’immeuble ont une incidence directe sur le tracé
des canalisations. Pour éviter une dispersion, l’Architecte tendra donc à grouper le plus possible des pièces telles
que cuisine, salle de bains, WC sur le plan horizontal et à les superposer dans les étages de manière à réduire les
longueurs de tuyaux et le nombre des colonnes montantes et de chute.
• Le compteur divisionnaire doit être unique par logement et les canalisations de desserte doivent se réduire à
celles de la gaine d’escaliers.
• Une distribution d’eau doit comporter des pentes et un ou plusieurs points bas pourvus des robinets pour faire
la vidange totale en cas de réparation.
• Les tuyaux seront de préférence cachés dans les gaines à face démontable pour les circuits verticaux, et en
galerie
• 1.13.2. Pression
• La fermeture d’un robinet transforme cette énergie cinétique en travail, absorbé à la fois par une compression
de l’eau (d’où augmentation de la pression) et par une déformation élastique de la canalisation. Si la fermeture est
brusque, la transformation de l’énergie cinétique s’effectue avec la rapidité d’un choc : c’est le coup de bélier. Il se
manifeste par un ébranlement bruyant de la canalisation pouvant entrainer sa rupture.
• L’ouverture du robinet fait tomber la pression bien en dessous de la charge statique. Par contre, une fermeture
brusque provoque une montée brutale de la pression, un coup de bélier, générateur des dégâts ou, pour le moins
de bruits.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Pour pallier à cet inconvénient, il faut :
• a) Equiper la canalisation d’un appareil spécial capable d’amortir le choc (réservoir
d’air, appareil mécanique à ressort anti-bélier) et si possible, en réunissant les
colonnes en partie haute pour équilibrer les pressions ; en disposant des clapets anti-
retour (en amont des prises).
• b) En cherchant à diminuer la vitesse (v, inférieur à 1,00 m/s) :
• Par réduction de la pression (utilisation des réservoirs régulateurs ou appareils
spéciaux, modérateurs) ;
• Par utilisation des tuyaux de diamètres supérieurs à ceux de robinets, solution
coûteuse en raison du prix des tuyaux qui croit très vite avec la section.
• c) En évitant les fermetures brutales (utilisation de robinets du type à vis, fermetures
progressives, etc).
• Il faut noter qu’il existe le phénomène du coup de bélier vibratoire d’une
violence moindre, que produit la vibration des pièces mal ajustées d’un robinet
(clapet, vis, etc) au cours de la manœuvre de l’appareil.
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• 1.13.3. Appareils ayant une action sur la pression
• 1.13.3.1 Généralité
• De l’exemple ci-haut, il faut déduire que la pression ne doit être ni trop grande (cause de bruit,
épaisseur excessive des (tuyaux etc) ni insuffisante (étages supérieurs non desservis) ni trop
rapidement variable (inconvénients précédents auxquels s’ajoute le dérèglement des appareils
d’utilisation principalement en fonctionnement automatique).
• Le robinet placé à l’extrémité d’une conduite a pour but de modifier le débit, en diminuant la
vitesse d’écoulement mais l’ouverture d’un robinet fait également tomber la pression en dessous
de la charge statique. La fermeture brusque provoque une montée brutale de la pression, d’où le
coup de bélier.
• 1.13.3.2 Anti-bélier
• Les appareils anti-bélier sont placés en extrémité de colonne montante (peuvent se mettre à
proximité d’un robinet de puisage susceptible de produire des coups de bélier).
• Ils se composent d’un piston et d’un ressort antagoniste.
• Sous l’action de la compression provenant d’un coup de bélier, le piston monte et absorbe
l’énergie cinétique de la masse d’eau.
• Les diamètres des appareils doivent être au moins égaux à ceux des conduites (voir les dessins).
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• 1.13.3.3 Modérateurs, régulateurs de pression
• Les différents modèles du commerce ont pour objet de réduire la pression parfois trop élevée dans
les canalisations de distribution, pression qui engendre soit des bruits, soit des coups de bélier par
fermeture brusque des robinets de puisage.
• Ce sont des appareils assez délicats, dont le bon fonctionnement dépend beaucoup de la constance
des pressions à réduire.
• Les deux modèles assez courants sont le régulateur automatique « Bine », et le régulateur « Piel ».
• 1.13.3.4 Opercules
• Les opercules sont de petits disques perforés qui, placés immédiatement avant les puisages, ont
pour effet d’absorber un excès de pression et de limiter le débit.
• L’operculation est une opération corrective qui s’effectue après la mise en service de l’installation.
• On détermine le diamètre de l’opercule à partir de ma formule :
• Qm ^3/s=mw√2gh dans cette formule :
• m = coefficient de contraction égal à 0,5
• w = section de recherche de l’opercule
• h = charge de l’orifice
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
• Exemple 1 : l’usage d’un robinet d’évier (débit 0,20 l/s) provoque
des rejaillissements. Ceux-ci résultent d’une charge exagérée qui,
mesurée au bec du robinet, atteint 8m. Il faut donc par
operculation, ramener cette charge à la normale, soit à 2 mètres.
• A quel diamètre percer l’opercule ?
• Solution :
• Charge à absorber : h = 8m – 2m = 6m
• Section de l’orifice :
• w=(Qm ^3/s )/(m √2gh)= (0,0002 )/(0,5 x √2x9,81x6)=0,000037
m ^2 soit 37mm ^2
• A la section de 37mm2 correspond sensiblement un diamètre
de 7 mm. 3
Qm /s 0,0002
𝑤= = = 0,000037 m 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 37mm 2
m ඥ2gh 0,5 x ξ 2x9,81x6
Chapitre 1 : Distribution d’eau intérieure d’un
bâtiment
Equivalence en mètres de tuyauterie de la charge absorbée par les opercules
Diamètre en mm de tuyauterie recevant l’opercule
Orifice de l’opercule (en mm) 10 12 15 20 26
15 - - 0 1 6
14 - - 0,15 1,50 10,50
13 - - 0,30 2,60 17
12 - 0 0,50 4 26
11 - 0,10 0,70 6,70 43
10 0 0,25 1 11 60
9 0,10 0,50 2,30 19,20 -
8 0,25 0,80 5 35 -
7 0,50 2,30 10,40 64 -
6 1 5,50 22 100 -
5 4,50 14 50 - -
4 15 40 - - -
3 45 - - - -
Exemple 2 : utilisation de ce tableau numérique pour le cas le plus courant qui consiste à résorber un
excès de pression à l’extrémité d’une canalisation
Problème : quel opercule faut-il adopter pour absorber un excès de pression de 7 m à l’extrémité d’une
conduite de 20 mm débitant 25 litres par minute (0,417l/s) ?
Solution : perte de charges d’après la formule de Flamant (en service) pour Ø 20 mm et Q = 0,417l/s. j
= 0,200. La longueur du tuyau équivalent à l’opercule sera de : 7/200=35 m (7 m=J et 0,200=J) et en
lisant le tableau ci-dessus, l’opercule correspond à cette longueur de tuyau sera de 8 mm.
Distribution d’eau intérieure d’un bâtiment

• Solution :
• Admettons, en première approximation que la pression est nulle au bec de la fontaine. On aura alors pour
valeurs :
• De la perte de charge totale : J = 460,63 – 457,12 = 3,51 m
• De la perte de charge unitaire : j = 3,51/240 = 0,014625 m
• Soit 14,63 mm par mètre.
Schéma de l’alimentation par une source d’une fontaine à écoulement libre
Fig.15
La perte de charge la plus proche, la plus voisine par défaut figurant dans le tableau est de 12 mm par mètre,
dans la colonne correspondante, on trouve que la canalisation du diamètre 30 mm, assurera un débit de 0,219
litres par seconde soit sensiblement, le débit demandé, 0,200 l/s.
• Exemple 2 :
• Déterminer le diamètre unique d’un branchement particulier et la colonne montante qui fait suite par
la condition d’alimenter simultanément 3 robinets placés au dernier étage de l’immeuble et débitant
ensemble 0,300 l/s en réservant sur ces robinets un excédent de charge de 2 mètres.
• Les données sont les suivantes :
• Pression de la canalisation publique : 1,6 kgf/cm2 (bar)
• Niveau de l’axe de la canalisation publique : 117,6
• Niveau des robinets considérés : 127,10
• Pertes de charge due au compteur : 3 mètres
• Parcours horizontal : branchement et canalisation entre colonne montante et robinets, suivant
mesure faite sur le plan : 9 mètres.
Distribution d’eau intérieure d’un bâtiment

• Solution
• Charge disponible sur la canalisation publique au droit de l’immeuble.
• 1,600kg/cm2 soit en mètre d’eau 1,6 x 10 = 16 mètres
• Niveau des robinets…………………………127,10
• Excédent de la charge demandée……………. + 2,10
• Niveau de sujétion……………………………129,10
• Niveau de la canalisation publique……… - 117,60
• Charge absorbée par la dénivellation…………11,50
• Charge absorbée par le compteur et les
• Robinets d’arrêt……………………………… +4,00
• Ensemble………………………………………15,50 mètres
• Reste disponible pour les pertes de charge
• dues aux frottement et à la vitesse……………0,50 (16 – 15,50)
• Longueur développée de la canalisation :
• Partie verticale : 127,10 – 117,6 : ……..9,50
• Partie horizontale……………………… 9,00
• Total………………………………….…18,50 mètres
• Pertes de charge unitaire : j = 0,50/18,50 = 0,027 m soit 27 mm/m
Distribution d’eau intérieure d’un bâtiment
• La perte de charge la plus voisine, figurant dans le tableau est 25 mm, dans la colonne correspondante, on trouve la
canalisation de Ø 30 mm et capable d’assurer, avec une perte de charge de 0,025 m par mètre linéaire, un débit de 0,316
l/s légèrement supérieur au débit demandé.
Installation des surpresseurs
Comme dit avant, les surpresseurs permettent d’alimenter le réseau d’incendie, un immeuble très élevé dans une ville dotée
d’un ancien réseau qui ne permet pas d’atteindre les plus hauts étages ou d’alimenter une habitation, une petite exploitation
agricole etc. dans une campagne dépourvue de distribution publique.

• Nous rappelons que pour assurer la surpression, on peut adopter :

Réservoir auxiliaire surélevé : la solution consiste à installer un réservoir à la hauteur qui donne la pression utile (combles). Si
la pression est suffisante, en dehors des heures de pointe, pour alimenter le réservoir, le remplissage se fera pendant les
heures creuses ; dans le cas contraire, on recourra à l’emploi d’un groupe motopompe à mise en marche et arrêt
automatiques.
• Inconvénients du système
Surcharges des planchers, eau soumise à l’action de la chaleur et du froid, nécessité de prendre des précautions
d’isolation et principalement d’hygiène, pour éviter la pollution de l’eau potable, enfin sujétions d’entretien et de
nettoyage.
Réservoir métallique sous-pression : cette installation se compose d’un groupe électropompe et d’un réservoir métallique
clos, dans lequel l’eau est refoulée avec des pressions d’épreuve de 7 kgf/cm 2 et de service pouvant atteindre 4 kgf/cm2. L’eau
comprime l’air à la partie supérieure du réservoir. Si l’on ouvre un robinet de puisage placé sur les tuyauteries de distribution,
l’eau s’écoule chassée par l’air.
• L’installation comprend en plus :
• Un appareil de démarrage et d’arrêt automatique ; avec l’écart entre les seuils de démarrage et d’arrêt égal à 1 kgf (bar) en
général ;
• Un dispositif de renouvellement de l’air contenu dans le réservoir pour compenser la solubilité de l’air dans l’eau.
Réservoir métallique sous-pression

• L’air nécessaire au renouvellement est fourni par une distribution urbaine d’air comprimé ou par un groupe
compresseur annexe.
• Dans les installations à faible pression, c’est quelquefois la pompe de refoulement qui est utilisée pour introduire l’air
avant l’eau, ou en même temps sous forme de mélange.
• L’ensemble des appareils (réservoir, pompe, moteur) occupe un volume relativement réduit qui prend généralement
place en cave, sujétion spéciale de pose et par conséquent dans un milieu le plus souvent à l’abri des variations de
température.
• L’aspiration se fait :
• Soit sur des points d’eau particuliers tels que puits, rivière ; auquel cas la distribution ne doit présenter aucune
communication avec les canalisations d’eau de source (pollution) ;
• Soit en dérivation, après compteur, sur la conduite venant de la ville (obtenir l’accord de la compagnie qui n’autorise pas
toujours ce montage), le pompage direct dans la conduite pouvant créer des perturbations ou priver les autres usagers
si le débit de la distribution d’eau est faible.
• Pour éviter de mettre le branchement et la canalisation urbaine en dépression, il existe des dispositifs automatiques
(contacteurs) qui arrêtent immédiatement le fonctionnement de la pompe quand la baisse de pression dans la
canalisation atteint une valeur dangereuse qui frise la dépression.
• Exceptionnellement, en cas de nécessité démontrée, on peut aussi faire usage d’une bâche intermédiaire qans laquelle
s’effectue le puisage, mais, pour l’eau potable, cette installation implique des mesures d’hygiène très strictes.
• Installation groupe surpresseur

•  
• L’importance des canalisations réalisées avec les réservoirs sous pression va, de l’équipement domestique avec
réservoir de 150 l à 500 litres de capacité sous 2 à 3 kilomètres de pression, à l’équipement d’immeubles importants –
grands établissements, cités, etc. Comprenant une station de plusieurs appareils (chaque réservoir pouvant une
capacité de plusieurs milliers de
Installation groupe surpresseur

• La capacité utile (quantité d’eau sous pression susceptible d’être débitée entre deux
mises en route) représente une faible fraction du volume de réservoir. Cette capacité
utile reste inférieure au quart du volume avec un contacteur manométrique dont les
seuils sont fixés respectivement à 2 et 3 kg.
• Dans les immeubles comportant des étages très élevés que la pression insuffisante de
l’eau de ville ne permet pas d’alimenter, il est souvent avantageux de disposer d’un
double réseau de distribution.
Dans ces installations mixtes, on distingue :
• Un réseau desservant les étages inférieurs (par colonnes montantes) branchées sur la
distribution urbaine ;
• Un réseau desservant les étages supérieurs par une distribution en parapluie au
moyen d’un réservoir de refoulement.
Elévateur de pression
• C’est une poulie pompe électrique disposée à la canalisation principale de distribution,
commandée par un régulateur à clapet placé au point haut de l’installation.
• Ce régulateur à clapet, qui comporte un mécanisme interrupteur électrique à flotteur,
a pour objet d’empêcher la mise en route du groupe électropompe pendant les
périodes où la pression de l’eau de ville est suffisante pour alimenter l’installation
générale.
• Rappels de formules d’hydrodynamique pour les canalisations sous pression (Applications)
•  
• Circulation de l’eau dans les canalisations sous pression
• Théorème de Bernoulli

• Avec Zm = cote d’altitude du centre de la section


• hg = pression de l’eau dans la section
• u = vitesse moyenne de l’eau dans la section
• +  = pertes de charge
•  = énergie absorbée par le frottement
• j = = perte de charge linéaire
• L = longueur de conduite
• Le théorème de Bernoulli peut s’énoncer comme suit :
• Si, pour diverses sections d’une canalisation, on fait la somme :
• de la cote d’altitude de centre de la section ;
• de la hauteur piézométrique ;
• de la hauteur représentative de la vitesse, cette somme est constante.
• Formule permettant le calcul de la perte de charge linéaire
• (en fonction du diamètre de la canalisation et de la vitesse de l’eau)
• Formule de Darcy : p = f (u2) ; ou plus précisément, j = (u2, d).
• Lorsqu’on l’applique aux canalisations circulaires sous pression.
• La formule s’écrit : =
• d = diamètre en mètres de la conduite ;
• j = pertes de charge en mètres par mètre linéaire, due au frottement et à la vitesse ;
• b1 = coefficient numérique ;
•• u  = vitesse moyenne de l’eau en mètres par seconde ;
• (Formule retenue par la circulaire interministérielle du 12
décembre 1946 relative à l’alimentation en eau des communes
rurales)
• Puisque
• La formule s’écrit, en remplaçant la valeur de U :



• Si on remplace b1 par sa valeur:

• La valeur ainsi donnée à b1 est correspondante aux canalisations
en service (càd très légèrement entartrées ou corrodées) ; pour
les canalisations neuves provisoires, on diviserait par 2 la valeur b1.
Tableau : Formule de Flamant Chapitre 1
Débits suivant la formule de FLAMANT( conduite en service)

PERTES DE CHARGE UNITAIRES EN mm p. m (Jx104)

1 2 3 4 5 8 10 12 15 20 25 30 35
0,003 0,005 0,005 0,007 0,008 0,009 0,011 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023
0,005 0,008 0,009 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023 0,028 0,031 0,035 0,038
0,009 0,014 0,017 0,020 0,023 0,026 0,030 0,034 0,038 0,043 0,051 0,058 0,064 0,070
0,020 0,030 0,038 0,044 0,051 0,056 0,068 0,075 0,084 0,095 0,111 0,127 0,140 0,154
0,037 0,055 0,069 0,082 0,093 0,103 0,125 0,138 0,153 0,174 0,204 0,232 0,257 0,282
0,046 0,068 0,085 0,100 0,113 0,127 0,140 0,169 0,188 0,213 0,251 0,286 0,316 0,346
0,060 0,090 0,113 0,134 0,151 0,169 0,199 0,226 0,261 0,284 0,335 0,381 0,422 0,462
0,078 0,116 0,146 0,173 0,196 0,218 0,258 0,292 0,325 0,368 0,434 0,493 0,547 0,598
0,092 0,137 0,172 0,203 0,229 0,256 0,302 0,343 0,381 0,431 0,509 0,579 0,641 0,702
0,132 0,197 0,248 0,292 0,332 0,368 0,434 0,494 0,547 0,623 0,734 0,834 0,926 1,010
0,244 0,360 0,457 0,535 0,612 0,675 0,795 0,900 1,003 1,148 1,353 1,537 1,707 1,856
0,397 0,591 0,746 0,878 0,999 1,107 1,304 1,490 1,644 1,879 2,214 2,515 2,793 3,046
0,467 1,200 1,626 1,916 2,181 2,417 2,847 2,235 3,590 4,078 4,807 5,490 6,001 6,469
1,590 2,363 2,279 2,512 3,989 4,427 5,219 5,928 6,579 7,474 8,809 10,007 11,106 12,129

DEBITS EN LITRES PAR SECONDE (Q X 10’)


0,025 0,005 0,005 0,007 0,008 0,009 0,011 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023
0,041 0,008 0,009 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023 0,028 0,031 0,035 0,038
0,076 0,014 0,017 0,020 0,023 0,026 0,030 0,034 0,038 0,043 0,051 0,058 0,064 0,070
0,166 0,030 0,038 0,044 0,051 0,056 0,068 0,075 0,084 0,095 0,111 0,127 0,140 0,154
0,304 0,055 0,069 0,082 0,093 0,103 0,125 0,138 0,153 0,174 0,204 0,232 0,257 0,282
0,375 0,068 0,085 0,100 0,113 0,127 0,140 0,169 0,188 0,213 0,251 0,286 0,316 0,346
0,499 0,090 0,113 0,134 0,151 0,169 0,199 0,226 0,261 0,284 0,335 0,381 0,422 0,462
0,645 0,116 0,146 0,173 0,196 0,218 0,258 0,292 0,325 0,368 0,434 0,493 0,547 0,598
0,092 0,137 0,172 0,203 0,229 0,256 0,302 0,343 0,381 0,431 0,509 0,579 0,641 0,702
0,132 0,197 0,248 0,292 0,332 0,368 0,434 0,494 0,547 0,623 0,734 0,834 0,926 1,010
0,244 0,360 0,457 0,535 0,612 0,675 0,795 0,900 1,003 1,148 1,353 1,537 1,707 1,856
0,397 0,591 0,746 0,878 0,999 1,107 1,304 1,490 1,644 1,879 2,214 2,515 2,793 3,046
0,467 1,200 1,626 1,916 2,181 2,417 2,847 2,235 3,590 4,078 4,807 5,490 6,001 6,469
1,590 2,363 2,279 2,512 3,989 4,427 5,219 5,928 6,579 7,474 8,809 10,007 11,106 12,129
D en
PERTES DE CHARGE UNITAIRES EN mm p. m (Jx104)
mm
1 2 3 4 5 6 8 10 12 15 20 25 30 35
10 0,003 0,005 0,005 0,007 0,008 0,009 0,011 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023
12 0,005 0,008 0,009 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023 0,028 0,031 0,035 0,038
15 0,009 0,014 0,017 0,02 0,023 0,026 0,03 0,034 0,038 0,043 0,051 0,058 0,064 0,07
20 0,02 0,03 0,038 0,044 0,051 0,056 0,068 0,075 0,084 0,095 0,111 0,127 0,14 0,154
25 0,037 0,055 0,069 0,082 0,093 0,103 0,125 0,138 0,153 0,174 0,204 0,232 0,257 0,282
27 0,046 0,068 0,085 0,1 0,113 0,127 0,14 0,169 0,188 0,213 0,251 0,286 0,316 0,346
30 0,06 0,09 0,113 0,134 0,151 0,169 0,199 0,226 0,261 0,284 0,335 0,381 0,422 0,462
33 0,078 0,116 0,146 0,173 0,196 0,218 0,258 0,292 0,325 0,368 0,434 0,493 0,547 0,598
35 0,092 0,137 0,172 0,203 0,229 0,256 0,302 0,343 0,381 0,431 0,509 0,579 0,641 0,702
40 0,132 0,197 0,248 0,292 0,332 0,368 0,434 0,494 0,547 0,623 0,734 0,834 0,926 1,01
50 0,244 0,36 0,457 0,535 0,612 0,675 0,795 0,9 1,003 1,148 1,353 1,537 1,707 1,856
60 0,397 0,591 0,746 0,878 0,999 1,107 1,304 1,49 1,644 1,879 2,214 2,515 2,793 3,046
80 0,467 1,2 1,626 1,916 2,181 2,417 2,847 2,235 3,59 4,078 4,807 5,49 6,001 6,469
100 1,59 2,363 2,279 2,512 3,989 4,427 5,219 5,928 6,579 7,474 8,809 10,01 11,11 12,13
Dx
DEBITS EN LITRES PAR SECONDE (Q X 10’)
10’
10 0,025 0,005 0,005 0,007 0,008 0,009 0,011 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023
12 0,041 0,008 0,009 0,011 0,013 0,014 0,017 0,019 0,021 0,023 0,028 0,031 0,035 0,038
15 0,076 0,014 0,017 0,02 0,023 0,026 0,03 0,034 0,038 0,043 0,051 0,058 0,064 0,07
20 0,166 0,03 0,038 0,044 0,051 0,056 0,068 0,075 0,084 0,095 0,111 0,127 0,14 0,154
25 0,304 0,055 0,069 0,082 0,093 0,103 0,125 0,138 0,153 0,174 0,204 0,232 0,257 0,282
27 0,375 0,068 0,085 0,1 0,113 0,127 0,14 0,169 0,188 0,213 0,251 0,286 0,316 0,346
30 0,499 0,09 0,113 0,134 0,151 0,169 0,199 0,226 0,261 0,284 0,335 0,381 0,422 0,462
33 0,645 0,116 0,146 0,173 0,196 0,218 0,258 0,292 0,325 0,368 0,434 0,493 0,547 0,598
35 0,092 0,137 0,172 0,203 0,229 0,256 0,302 0,343 0,381 0,431 0,509 0,579 0,641 0,702
40 0,132 0,197 0,248 0,292 0,332 0,368 0,434 0,494 0,547 0,623 0,734 0,834 0,926 1,01
50 0,244 0,36 0,457 0,535 0,612 0,675 0,795 0,9 1,003 1,148 1,353 1,537 1,707 1,856
60 0,397 0,591 0,746 0,878 0,999 1,107 1,304 1,49 1,644 1,879 2,214 2,515 2,793 3,046
80 0,467 1,2 1,626 1,916 2,181 2,417 2,847 2,235 3,59 4,078 4,807 5,49 6,001 6,469
100 1,59 2,363 2,279 2,512 3,989 4,427 5,219 5,928 6,579 7,474 8,809 10,01 11,11 12,13
D en 40 45 50 60 70 80 90 100 120 140 160 180 200 210
mm PERTE DE CHARGE UNITAIRE EN mm/m (Jx10 ) 2
tableau
RAPPELS DES FORMULES HYDRODYNAMIQUES

FORMULES D’USAGE COURANTE POUR LA DETERMINATION DES CONDUITES


SOUS PRESSION

Auteurs et
année de Formules sous diverses formes
fabrication
PRONY DJ
= ሺ17,33 U + 343 U 2 ሻ10 4
1803 4

DARCY DJ b U DJ D
1857 1. = (a + ) ( )2 = (1 + 3ට )
4 D 20,5 2 2

b 4U 2
1. J = ቀa + ቁ
D D

J x D5
2. Q = ට b
a+
D

Maurice A- Conduites en service (tôle rivée, fonte coulée


LEVY U DJ D
1864 2. ( )2 = (1 + 3ට )
20,5 2 2

U2
3. J =
D
210,1 D(1+3ට )
2

D
4. Q = ξ 129,6 JD 5 (1 + 3ට 2 )

B- Conduites neuves (tôle rivée, fonte coulée)

U DJ D
( )2 = (1 + ට )
36,4 2 2

FLAMANT 1. D5/4J = kU7/4


1892
U 7/4
2. J = k D 5/4
Q 7/4
3. J = a
D 19 /4
J 4/7 x D 19/4
4. Q =
b

( a = k x 1,52613 ; b = a4/7)
Formules
Ces trois formules ont des limites d’emploi pratiques qui sont :
50 mm ˂ D ˂ 200 mm
La formule de Darcy est imposée par la circulaire interministérielle n°1700 AD/Sec du 12
décembre 1946 pour les projets d’alimentation en eau dans les communes rurales.
Pour les conduites en fonte, on recommande les valeurs des coefficients suivantes :
a) Conduites de services : a = 507 x 10-6 ; b = 12,94 x 10-6
b) Conduites neuves : prendre la moitié des valeurs ci-dessus.
En somme, Darcy admettait que le débit des conduites neuves était √2 fois plus fort que celui des
conduites de service.
Généralement, quelle que soit la nature des tuyaux utilisés, on adopte les valeurs des
coefficients applicables à la fonte en service.

1. La formule de Maurice LEVY (1864)


A. Conduites en service (tôle rivée, fonte coulée)
U DJ D U2
𝑎) ( )2 = (1 + 3ට ) b) J =
20,5 2 2 D
210,1 D(1+3ට )
2

D
c) Q = ඩ 129,6JD 5 (1 + 3ඨ )
2

Remarque: Maurice LEVY, avait seulement envisage les tuyaux en tôle rivée et en fonte coulée.
Actuellement, sa formule est surtout utilisée pour les diamètres > 100 mm.
Conduites en service : pour tenir compte des progrès réalisés dans les fabrications (soudure,
étirage, centrifugation), le coefficient numérique de la forme 1 est aujourd’hui, souvent porté de
20,5 à 25, valeur à laquelle correspondent :
 Pour la forme 2 : 312,5 (au lieu de 210,1)
 Pour la forme 3 : 192,8 (au lieu de 129,6) Q25 = Q20,5 x 1,22
Formules

A. Conduites neuves (tôle rivée, fonte coulée)


U DJ D
(36,4) 2 = 2
(1 + ට 2 )

4. La formule de Flamant (1892)


1. D5/4J = kU7/4

U 7/4
2. J = k D 5/4
Q 7/4
3. J = a D 19 /4
J 4/7 x D 19/4
4. Q = b

( a = k x 1,52613 ; b = a4/7)
La formule de Flamant, est applicable pour D˂50 mm. Pour D>50 mm donne une valeur de J trop
faible ou une valeur de U (et par conséquent de Q) trop élevé, selon la façon dont on aborde le
problème. C’est une formule retenue par le code de plomberie (norme NF P41-201-204)
Valeurs de coefficients
1) Conduites en service : (paroi interne érodée au lég. entartrée)
Fonte……………………… k = 920 x 10-6
Pour les conduites « en service » réalisées avec des matériaux autres que la fonte, on peut,
pratiquement adopter les valeurs ci-dessous.
2) Conduites neuves
Fonte……………………… k = 740 x 10-6 ; a = 1129 x 10-6
Acier……………………… k = 700 x 10-6 ; a = 1068 x 10-6
Cuivre…………………… k = 570 x 10-6 ; a = 870 x 10-6
Plomb…………………… k = 560 x 10-6 ; a = 855 x 10-6
Polychlorure de vinyle…… k = 545 x 10-6 ; a = 832 x 10-6
Formules
1. Formules diverses
a) Darcy et Flamant pour les diamètres inférieurs à 100 mm. Les autres formules
pratiques sont celles de DUPUIT, MOUGNIE (1913), Maurice LEVY (1864) pour
cette dernière, Ø>100 m. il y a plus récent les formules des Belges LEBEAU et
HANOCQ (1920-1930) et de l’américain COLEBROOK (1939) qui font intervenir
le nombre de REYNOLDS qui a pour expression :
UxD
Re = j
; j = viscosité cinématique de l’eau.

b) Formules approximatives : si on n’a pas des documents, hors du bureau).


d 2 ඥj
Q= 600
(Applicable pour 15 mm ≤ d ≤ 21 mm)
d 2 ඥj
Q= (Applicable pour 22 mm ≤ d ≤ 34 mm)
500

d 2 ඥj
Q= 400
(Applicable pour 35 mm ≤ d ≤ 50 mm)

Ici, les diamètres sont en millimètres, les charges par leur valeur réelle 0,01 pour 10
mm par m) ; les débits en l/s
2. Pertes de charge locales
u2
De la forme k = (tableau pg. 156)
2g

Coude arrondi
α° u2
Le coefficient k de la formule de Weissback (J = x )
2g 2g
d
Avec k = 0,131 + 1,847( )7/2 qui varie en sens inverse du rapport du rayon de courbure r
2r
d
du coude au diamètre d de la conduite, autrement dit, dans le même sens que le rapport 2r

r/d 1,35 1,75 2 2,5 3 4 5


d/2r 0,370 0,286 0,250 0,200 0,167 0,125 0,100
k 0,188 0,154 0,145 0,138 0,134 0,132 0,132
Pour r/d ≥ 6 ou d/2r ≤ 0,083 ; k = 0,131
Calcul des Diamètres

Canalisation de distribution
• Calcul des diamètres
• I. Les débits de différents appareils ont été déjà mentionnés dans les pages précédentes, et ils
concernent les installations urbaines. Les observations ci-après sont à noter :

1)Installations de faible importance


Par économie, on peut envisager de satisfaire seulement les débits de base suivants :
a) envier, 0,10 l/s ;
b) Pierre à laver (ou bac à laver), alimentée en eau froide, seulement (1 robinet), 0,15 l/s ; alimentée
en eau froide et en eau chaude (2 robinets), 0,10 l/s par robinet. Cette réduction de débits,
dérogation aux normes, doit faire l’objet d’un accord préalable entre l’architecte et l’entrepreneur.

2) Robinet de chasse de water-closet


• Il présente un débit élevé, 15 fois celui d’un lavabo alimenté seulement en eau froide. On le prévoit
seulement dans les installations importantes pour lesquelles la norme NF 41 – 201 recommande
l’alimentation des robinets de chasse par une canalisation spéciale. Pour une modeste maison
familiale, on s’en tiendra au réservoir de chasse par souci d’économie de construction.
3) Robinet d’incendie
• Leur installation est exceptionnelle dans les immeubles à usage exclusif d’habitation, mais s’impose
dans les bâtiments fréquentés par le public (usines, écoles, etc.)
Calcul des diamètres
• Coefficient de simultanéité
•  
• Pour fixer les diamètres nécessaires aux canalisations, il faut déterminer la pointe maximum de consommation
Qm. La valeur de cette pointe correspond rarement à l’ouverture simultanée de tous les robinets. C’est ainsi
que l’on adopte comme procédé d’évaluation de la pointe, celui qui consiste à multiplier Σq par un coefficient k,
inférieur à l’unité ou coefficient de simultanéité.
• Qm = Σq x k e la norme NF P 41 – 204 donne pour k l’expression :
• X – 1 dans laquelle x représente le nombre des robinets installés. Pour x = 2, k = 1, résultat compréhensible car
dans une installation comportant seulement 2 robinets, ceux-ci couleront fréquemment ensemble.
• Pour conserver la limite de 0,20 comme valeur de K minimum, d’après le Congrès International de Plomberie, le
nombre de robinets installés, s’élève, d’après la formule de norme à 26.
• Exemple d’application du coefficient de simultanéité
• Cas d’une ville, dans laquelle sont installés :
• 1° un évier ………….soit 2 robinets à 0,20 l/s, débits à 0,40 l/s ;
• 2° deux lavabos (eau froide et eau chaude) soit 4 robinets à 0,10 l/s, débit 0,40 l/s ;
• 3° une baignoire, soit 2 robinets à 0,35 l/s, débit 0,70 l/s ;
• 4° un réservoir de chasse wc, soit 1 robinet à 0,10 l/s, débit 0,10 l/s ;
• 5° une bouche d’arrosage, soit 1 robinet à 0,70 l/s, débit 0,70 l/s.
• Au total 10 robinets pour le débit et de 2,30 l/s.
• Le coefficient de simultanéité est :k = = 0,333 soit 0,3 et son applicable réduit le débit à : 2,30 l/s x 0,34 = 0,78
l/s
• Pour une perte de charge de 200 m par mètre, la table de Flamant indique que la branchement desservant
la villa doit présenter un diamètre de 27 mm, alors sans l’application de k, elle devrait être de 40 mm.
Coefficient de Simultanéité suivant les débits de bases.

•  
I. Calcul du coefficient de simultanéité tenant compte des débits respectifs des robinets
• Le calcul ci-haut, exécuté selon la norme NF P 41 – 204, fait intervenir seulement le nombre
de robinets x, sans tenir compte de leurs débits respectifs. La manœuvre d’un gros robinet ayant
plus d’influence sur pris en compte fasse moins décroitre k que la prise en compte d’un petit
robinet. Pour satisfaire cette condition, il suffit, ayant évalué les débits q des divers robinets, en
unités de débit, de faire correspondre à chacun un facteur de simultanéité de valeur égale à 1/q.
Ainsi, en adoptant 0,10 l/s comme unité de débit, la valeur de facteur correspondant au robinet
de lavabo (débit 0,10 l/s = 1 unité) serait 1 ; celle du facteur correspondant à la bouche
d’arrosage de 20 mm (débit 0,70 l/s = 7 unités), serait 1/7 = 0,143.
• A l’exemple précédent, on aurait comme somme des éléments déterminant k (1+4+0,
57+1+0, 143) = 6,71.
• k = = 0,42 (au lieu de 0,34 précédemment trouvé).

• Il faut pourtant s’en, en général, au mode de calcul de la norme NF P 41 – 204.


Calcul des Diamètres
• Remarque sur le coefficient de simultanéité
• Pour les établissements comme les internats scolaires, les lavabos, douches d’usines, les casernes
dans lesquels l’activité des occupants est strictement réglée, de telle façon que tous aient, au même
instant, la même nature d’occupation.
• Le débit de pointe Qm est toujours inférieur à la somme à la somme Σq du débit de tous les robinets.
• Dans un internat scolaire, ce sont seulement les robinets des lavabos qui coulent ensemble à l’heure
de la toilette, ceux des autres services (cuisine, bains, wc, buanderie) n’étant que partiellement
utilisés.
• De même, dans un établissement public de bains-douche, l’occupation simultanée de toutes les
cabines aux heures d’affluence n’entraine pas le fonctionnement simultané de toutes les pompes.
• Dans le calcul du coefficient de simultanéité, il faut mettre à part les robinets de chasse qui, répétons
le doivent être alimentés par une canalisation spéciale.
• Pour calculer la pointe de débit de cette canalisation spéciale, on admettra le fonctionnement de :
• Robinet de chasse quand l’installation en comporte au plus de 3 ;
• Robinet de chasse quand l’installation en comporte au plus de 4 à 12 ;
• Robinet de chasse quand l’installation en comporte au plus de 13 à 24 ;
• Robinet de chasse quand l’installation en comporte au plus de 24.
•  
• Les hypothèses de simultanéité faites par la norme page 41-204, larges dans la plupart des cas,
peuvent se trouver en défaut dans certains cas particuliers (Nota de la norme p 41-204).
Calcul des diamètres
• Bases générales du calcul de distribution
• Les diamètres des canalisations doivent satisfaire aux conditions suivantes :
• Assurer l’alimentation de tous les robinets avec un débit et une pression permettant leur utilisation normale.
• Faire circuler l’eau à des vitesses convenables, suffisamment faibles pour réduire les bruits (et aussi éviter les coups
de bélier) sans toutefois permettre la formation des dépôts (figure 105).
• On détermine le diamètre en considérant des vitesses à plein débit en première approximation. Les limites
inférieures v et les limites supérieures w à ne pas dépasser 100 :
• v = 50 cm/s pour tous les diamètres
• w croit avec le diamètre
• w = (7 x d) cm/s pour 10 mm ≤ d ≤ 16 mm
• w = (6,6 x d) cm/s pour 17 mm ≤ d ≤ 22 mm
• w = (6,3 x d) cm/s pour 23 mm ≤ d ≤ 33 mm
• w = (6,2 x d) cm/s pour 34 mm ≤ d ≤ 40 mm
• w = 250 cm/s pour d > 40 mm
• Avec le diamètre compris entre 10 mm et 40 mm, l’adoption pour w des valeurs précédentes, entrainent des pertes
de charges oscillant entre 0,20 m et 0,25 m de hauteur d’eau par mètre linéaire.
• En première approximation, on peut admettre des vitesses en plein débit voisin des limites supérieures, ce qui, par la
réduction des diamètres, rend l’installation moins couteuse et plus esthétique.
• On s’écarte de ces limites dans les cas où, la pression de la distribution étant faibles, il s’efforcer de réduire au
minimum les pertes de charges, proportionnelles, d’après Darcy, au carré de la vitesse ou pour éviter les risques des
bruits dans le tuyau.
• La gamme de diamètre dont dispose le projecteur est en photocopie ainsi que la variation avec la diamètre de la
vitesse maximum admissible.
Calcul des Diamètres

• Calcul d’une distribution basée sur les vitesses


• On détermine parfois les canalisations d’un immeuble par seule considération des vitesses
admissibles à plein débit, sans s’inquiéter des pertes de charges.
• L’application de cette méthode exige que la pression minimum p dans la conduite publique,
évaluée e mètre d’eau, vérifie l’inégalité : p ≥ 1,7h + A (1)
• Et sous réserve que l’on ait : L1 ≤ 5h (2)
• L2 ≤ h (3)
• h, hauteur en diamètre, au-dessus du sol de la voie publique, du planché du dernier étage
alimenté.
• A, hauteur d’eau variable avec l’équipement de l’étage précédent, suivant qu’il possède :
• Pour A = 10 m, seulement des robinets de puisage ;
• Pour A = 12 m, des chauffe-bains à accumulation ;
• Pour A = 14 m, seulement des robinets à gaz instantané et des robinets de chasse pour
wc.
• L1, distance en plan évaluée en mètre entre l’appareil du rez-de-chaussée les plus éloigné
de la conduite publique et cette conduite, mesurée suivant la projection horizontale de la
canalisation.
• L2, distance comme ci-dessus, mais rapportant à l’appareil le plus éloigné placé en étage.
Calcul des Diamètres

• Distribution d’un immeuble de 5 étages à usage d’habitation


• Dessin
• Données : le 5ème étage, dont le plancher se trouve à 16 m au-dessus du trottoir, possède un chauffe-bain
instantané à gaz (d’où A = 14 m).
• Par ailleurs, les inégalités (2) et (3) relatives aux distances l1 et l2 des robinets et appareils à la conduite
publique sont respectées.
• Dans ces conditions, on pourra négliger le calcul des pertes de charge si la pression minimale P dans la
conduite publique est au moins égale à :
• (1,7 x 16,00) + 14 m = 41,20 mètre de hauteur d’eau.
• Insistons sur le point que c’est la valeur minimale P de la pression de la conduite publique qu’il faut considérer, car
elle présente souvent une baisse notable aux heures de forte consommation.
• Supposons que l’immeuble comporte uniquement 6 appartements identiques (1 par étage, plus 1 au rez-de-
chaussée) et que soient installées dans chacun d’eux :
• 1 évier avec 2 robinets (eau chaude et eau froide) débit 0,40 l/s
• 1 lavabo avec 2 robinets (eau chaude et eau froide) débit 0,20 l/s
• 1 baignoire avec 2 robinets (eau chaude et eau froide) débit 0,50 l/s
• 1 bidet avec 2 robinets (eau chaude et eau froide) débit 0,20 l/s
• 1 réservoir de chasse avec 1 robinet (eau chaude et eau froide) débit 0,10 l/s
• Au total par appartement : 9 robinets qui coulant ensemble consomment 1,40 l/s.
• Le chauffe-bains instantané à gaz, placé dans chaque appartement, n’entre pas en compte, parce que sa
consommation est comprises dans celle des appareils divers qu’il alimente.
• Pour l’immeuble entier, il faut considérer :
Calcul des Diamètres
• 9 robinets x 6 appartements + 1 robinet (lavage de la cour) soit (1,40 l/s x 6) + 0,70 l/s = 9,10 l/s.
•  
• Branchement de l’immeuble et base de la colonne montante
• Coefficient de simultanéité k, calculé d’après la norme P 41-204 :

• Comme il apparait imprudent d’admettre une valeur de k inférieure à 0,20, nous prendrons ici k = 0,20, valeur de Q maximal à
transporter : Q = 9,10 l/s x 0,20 = 1,82 l/s
• Au diamètre 36,25 mm (Abaque de Flamant ou Abaque de Dariès, pertes de charge 200) lu sur le tableau page , correspond un tube
en acier 33/42, correspond une section de s = 1032 mm2 d’où résulte une vitesse w :

• Cette valeur de w, voisine de la limite indiquée précédemment


• (6,2 x d) cm/s pour 34 mm ≤ d ≤ 40 mm ou (6,2 36 = 224 cm/s) montre que le tube 33/42 convient bien.
• On trouverait aisément que ce même tube peut constituer la base de la colonne montante jusqu’au branchement d’alimentation du
premier étage.
• Robinet de lavage de la cour
• (Robinet de 20 mm, débit 0,70 l/s)
• Au diamètre 21,75 mm (tube acier 21/27) correspond la vitesse :
• , qui dépasse la limite maximum (21,75 x 6,6 = 144 cm/s)
• Il faut donc essayer le diamètre supérieur, soit 28 mm si l’on tient aux tubes d’acier. Ce dernier diamètre conduit à une vitesse
admissible :
• (ou 176,4) et convient bien.
• C’est du moins la vitesse avec laquelle les bruits de la canalisation ne seront pas gênants.
• Cependant, cette considération écartée, un calcul basé sur les pertes de charge montre que, avec la forte pression initiale supposée
(41,20 m) l’alimentation du robinet de cour par tube 21/27 est possible.
• Branchement alimentant un appartement
• Pour 9 robinets par appartement, k est égal à :
• Par suite, Q = 1,40 l/s x 0,36 = 0,504 l/s
Calcul des Diamètres

• Un calcul analogue aux précédents, montre que le tube acier 21/27 convient.
•  
Nous adoptons également ce diamètre pour la partie de la colonne montante
au-dessus du quatrième étage.
• Colonne montante entre le deuxième et quatrième étage
• Les trois appartements à desservir au-dessus du deuxième étage comportent :
9 robinets x 3 = 27 robinets, qui ouverts ensemble provoqueraient une
consommation de : 1,40 l/s x 3 = 4,20 l/s.
• Pour 27 robinets :
• Par suite : Q = 4,20 l/s x 0,20 = 0,84 l/s
• On vérifie aisément que le diamètre 28 mm (tube acier 26/34) convient.
• La méthode de détermination des diamètres en considération des vitesses
maxima repose sur l’application d’une formule empirique. Elle ne peut donc
s’utiliser dans la rédaction d’une note de calculs destinée à l’administration, à
un organisme de contrôle ou à un Expert.
• En pareil cas, on doit le plus souvent et cela quelle que soit la pression dans
la distribution publique, effectue le calcul des pertes de charge come dit avant.
Calcul des Diamètres

•  
Calcul d’une distribution basé sur les pertes de charges
Quand P, trop faible, ne satisfait pas l’inégalité (1)
P ≥ 17 h + A, il devient nécessaire de réduire la perte de charge linéaire j en dessous de 0,25 mètre par mètre, valeur sur
laquelle est basée cette inégalité.
En effet, de la formule de Flamant : , on tire en remplaçant u par sa valeur en fonction de Q :

•  

•  

•  
• En supposant Q constant, le terme entre parenthèses devient un facteur numérique que nous représentons par K, de sorte que
nous écrirons finalement :
• Relation qui exprime que j est inversement proportionnelle à la puissance 4,75 du diamètre d.
• Pour concrétiser le résultat précédent, voyons ce qui se passe quand, dans une distribution, on substitue un tube acier 26/34
au diamètre immédiatement inférieur (tube 21/27). Si le débit reste constant, la perte de charge linéaire j est alors divisée par :

• Ainsi, pour Q = 0,550 l/s, on a : avec d = 21 mm, j = 0,220 m par mètre, et avec d = 26 mm,
• N.B : les diamètres utilisés ici sont nominaux, et sont inférieurs aux P ≥ 1,7 h + A, il faut adopter des diamètres supérieurs à
ceux correspondants aux maxima admissibles pour les vitesses de circulation. Cependant, par raison d’économie et
d’esthétique, on doit limiter les diamètres au strict nécessaire.
• Examinons un cas très simple, celui où il s’agit d’alimenter un seul robinet R, placé à une hauteur H, au-dessus de la conduite
publique, à laquelle il est relié par une canalisation de diamètre d et de longueur l sera égale au produit j 1.
• Fig. 23
Calcul des Diamètres
• Par ailleurs, entre cette perte de charge linéaire, existent de nombreuses causes de pertes de charge locales : entrée dans
le branchement, traversée du robinet d’arrêt à la suite des coudes du robinet lui-même, nous désignons par Σc, la somme
de ces pertes de charge locales. Enfin, en s’élevant à la hauteur H, l’eau subit une baisse de pression égale à H.
Finalement, pour que l’alimentation de R soit possible, il faut que l’on ait, P étant la pression dans la conduite publique :
• P > H + (j 1 + Σc).
• L’installation peut seulement agir sur les deux tomes rassemblés dans les parenthèses, et surtout sur le produit j1, dans
lequel j est fonction de la puissance 4,75 de l’inverse du diamètre.
• Les autres termes dépendent :
• Pour P, des conditions de fonctionnement de la distribution publique ; de la Regideso.
• Pour H, des dispositions arrêtées par l’architecte.
• Quant à Σc, la perte de charge due à la traversée du compteur en constitue un élément important. Or, le choix de cet
appareil appartient généralement au service public de distribution.
• Si P satisfait l’inégalité P > H + (j 1 + Σc), nous pouvons écrire, en désignant par P r, la différence positive entre les deux
membres :
• Pr = P – (H + j) + Σc) Pr représente la pression résiduelle.
• Pratiquement, il ne suffit pas que la pression résiduelle Pr soit positive. Il faut encore qu’elle présente une valeur
suffisante pour que le robinet R (ou d’une façon générale, l’appareil installé en R) possède un débit tel que son usage soit
commode.
Voici, pour les appareils usuels, les valeurs minima de « S » de Pr, exprimées en mètres de hauteur d’eau :
• Robinet de puisage, S = 2 m de charge d’eau (2m CE)
• Robinet de chasse, (WC) S = 5m CE
• Chauffe-bains, à accumulation S = 5,5m CE
• Chauffe-bains instantané, à gaz, S = 5,5m CE.
Nous appelons niveau de sujétion d’un appareil, le niveau de cet appareil augmente de la hauteur « S ».
Calcul d’une distribution basé sur les pertes de charge

•dans laLedistribution
but précis du calcul peut se peut se définir comme suit : connaissant la pression P
publique, déterminer les diamètres des tuyaux pour qu’après déduction de
toutes les pertes de charge qui se produisent sur leur longueur, la pression résiduelle Pr,
subsistant au raccord de tout robinet soit au moins égale au minimum « S » nécessaire pour en
assurer le débit normal.
1) Déterminer la canalisation devant guider le calcul
•Elle aura son origine sur la conduite publique : l’appareil ou le robinet présentant le niveau de
sujétion le plus élevé en constituera l’extrémité supérieure. Désignons par H’ la hauteur au-dessus de
l’axe de la conduite publique du niveau de sujétion de cet appareil.
•La canalisation-guide comprendra d’une façon générale :
a) Le branchement de l’immeuble
b) La colonne montante (ou l’une d’entre elles)
c) Le branchement alimentant le robinet ou l’appareil visé plus haut.
•Nous appellerons extrémité amont de la canalisation son origine sur la conduite publique et
l’extrémité aval, le point le plus éloigné de cette conduite.
Déterminer la perte de charge linéaire moyenne P admissible sur la canalisation-guide
• Calculer l’excédent de P, évalué en mètres de hauteur d’eau, sur la H’, augmentée de la perte de charge et
due à la traversée du compteur, puis diviser cet excédent, non par l, longueur développée de la
canalisation-guide, mais par l x 1,15, pour tenir compte des pertes de charge locales, ainsi évaluées à 15%
des pertes de charge linéaires.
Calcul d’une distribution basé sur les pertes de charge
• 3) Fixer le calibre du compteur : en considérant d’une part, le débit maximum, en litres par
seconde, et, d’autre part, la consommation journalière moyenne.
• 4) Diviser la canalisation-guide en tronçons dont les extrémités coïncident avec les repiquages
des canalisations secondaires. Calculer le débit afférent à chaque tronçon, compte tenu de débit
de base des appareils et du coefficient de simultanéité.
• 5) Chercher au moyen d’un abaque ou d’une table des pertes de charge, les diamètres pour
lesquels, dans chaque tronçon, la perte de charge linéaire présente une valeur voisine de Pm
mais autant que possible inférieure.
• (Si par suite des intervalles qui séparent les diamètres existants dans les diverses séries de tuyaux
de commerce, on est amené à prendre pour un tronçon, diamètre avec lequel on ait j > Pm’ on
adoptera par compensation, dans le ou les tronçons suivants, un diamètre donnant pour j une
valeur nettement inférieure à Pm).
• 6) Déterminer les pressions ensuite dans les branchements secondaires, d’une façon analogue à
celle suivie pour la canalisation-guide, les pressions dans cette dernière, aux points de repiquage
des branchements étant déjà calculés.
• La note de calculs présente habituellement résumée en deux tableaux.
• Dans le premier, détermination des débits, sont énumérées pour chaque tronçon, les divers
appareils avec le nombre des robinets à alimenter, en face desquels on inscrit les débits de base.
On donne également le débit fictif Q1, somme des débits de tous les appareils du tronçon, puis le
calcul du coefficient de simultanéité k, enfin le débit Q à prendre en compte : Q = k x Qf
Calcul d’une distribution basé sur les pertes de charge

• Le second tableau, calcul des pressions, prend comme base de départ la pression dans la conduite
publique, pour parvenir finalement, par soustractions successives de pertes de charge, à la pression
résiduelle subsistant au raccord de l’appareil dont le niveau de sujétion est le plus élevé. Pour cette
pression résiduelle, seul un minimum est fixé qu’on a toute latitude de dépasser.
Dans le second tableau, figurent pour chaque tronçon :
– La pression PA, à l’origine amont du tronçon
– Les éléments de calcul des pertes de charge et leur somme J
– La pression PB à l’extrémité aval d tronçon : PB = PA – J
• Pour le premier tronçon, qui comprend le branchement de l’immeuble PA = P, pression dans la
conduite publique ; pour les autres, la pression à l’amont est la pression aval du tronçon précédent,
déjà calculée.
• Si la pression dans la canalisation publique est faible, il sera souvent utile de substituer à
l’évaluation forfaitaire des pertes de charge locales leur décompte détaillé.

X. Exemple de calcul

XI. Alimentation en eau et équipements Sanitaires (voir document 2)

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