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Université 8 Mai 1945

Faculté des sciences et de technologies


Département d’architecture

L’aspect environnemental
dans l’architecture
vernaculaire
Dans le monde

Par: Bensedira Manal


Master 1 en architecture
écologique
Sous la super vision de
Mm,Djoued FZ
Plan de travail:
• 1-introduction
• 2-Qu’appelez-vous le bâti vernaculaire 
urbain ?
• 3-Et du point de vue plus strict des techniques de construction,
qu’apporte le bâti vernaculaire ?
• 4-l’architecture vernaculaire à travers le monde .
• 5-conclusion
Introduction:

L'homme est lié à la nature. La nature assure la survie de


l'homme. Elle est aussi pour lui une source d'enseignement et
de richesse. Et elle lui apporte bien-être et plaisir
L’expression désigne, depuis les années 1980,
une architecture conçue en harmonie avec son
environnement, en rapport avec l’aire
géographique qui lui est propre, son territoire et
ses habitants. Ce type de bâti naît du sol et des
ressources de la région où il se développe et sa
conception prend en compte l’ensemble des
contraintes locales. Il présente donc une bonne
Qu’appelez- résistance à l’égard des risques naturels de la
vous le bâti région. Cette inscription territoriale s’exerce
vernaculaire  également au niveau social. Les acteurs locaux
sont impliqués, ce qui génère des démarches de
urbain ? concertation et un certain renforcement du
rapport identitaire entre les habitants et le
territoire.
• Comme le climat et les contraintes
naturelles sont intégrés à la
conception du projet, les architectures
traditionnelles permettent souvent
d’éviter le recours  à des techniques
Et du point de
vue plus strict
artificielles de climatisation ou de
des techniques chauffage, ce qui réduit les émissions
de construction, de CO² des logements. Pour la même
qu’apporte le raison, les constructions
bâti vernaculaires offrent une bonne
vernaculaire ? gestion de l’humidité, une
perméabilité à  l’eau des matériaux
constitutifs, ventilation, isolation et
une bonne inertie thermique.
1-La Tunisie
• Sur les mamelons du plateau du Dahar versant ouest de la montagne,
des maisons à cour centrale sont construites en dur avec quelquefois
une pièce entièrement excavée, formant un village surplombé au
sommet par la mosquée. Dans les couches argilo-sableuses des collines
des Matmata, les maisons troglodytiques creusées en profondeur ont
l'allure d'un puits formant cour, et représentant un habitat isolé. Sur les
flancs abrupts du Jebel Demer, les habitants ont conçu des demeures
troglodytiques latérales suivant un plan en enfilade et occupant des
paliers qui suivent les courbes de niveau. Une partie construite
comprenant le vestibule, la cuisine, les latrines, et à l'étage des silos à
grains, précède une courette sur laquelle ouvre une ou plusieurs pièces
creusées dans les couches tendres de la montagne. Une étroite resserre
à provisions occupe le fond de chaque pièce.
Habitations troglodytiques:
• Ce sont des habitations creusées dans les flancs de la montagne
autour d'un vaste puits habituellement circulaire.

Autour de ce puits constituant la cour de l'habitation sont


creusées longitudinalement
l'étage supérieur étant réservé pour le stockage (makhzen)
des céréales, dattes, olives et figues séchées.

en étages les pièces qui serviront pour l'étage inférieur de chambres (camour), de
cuisine (matbakh), de bergerie pour les chèvres et d'étables,
Dans cette région soumise à de très fortes canicules, plusieurs mois par an, cet aménagement
particulier de l'habitat permet de faire pénétrer la lumière dans les pièces souterraines tout en y
maintenant de la fraîcheur au plus chaud de l'été. Bien que la température intérieure de ces
habitations ne soit pas constante durant toute l'année, comme dans une grotte, les amplitudes
thermiques entre l'hiver et l'été y sont assez réduites : une quinzaine de degrés en janvier et 23
à 25 degrés en juillet.
Depuis le niveau naturel du sol extérieur, on descend généralement dans la cour
directement au moyen d'un étroit escalier aménagé à flanc de paroi ou éventuellement
d'une échelle appuyée contre cette dernière.

On peut aussi pénétrer dans la cour par un couloir souterrain horizontal qui s'amorce un
peu en aval dans le flanc de la montagne (car la majorité de ces maisons sont aménagées
sur des terrains pentus). Certaines maisons sont assez élaborées avec une succession de
cours intérieures auxquelles on accède par des couloirs souterrains partant des logis ou de
la cour principale, deux niveaux de pièces superposées, tunnel d'accès en pente douce
s'amorçant à partir du rebord supérieur du puits, etc.
Ce type de les maisons troglodytiques se
répète en :

El Patras la Jordanie Kandovan en Iran Habitat troglodytique


de Dara, en Turquie

Femme Bozo dans son
Traditionnelle maison-
habitation souterraine,
grotte et bergerie, famille village Bozo, 1972, Mopti,
Wang  Lingshi, Province du Mali
Shanxi, Chine
Moyen orient:(Yémen)
• Des maisons tour de Yémen
Les maisons s’élèvent, à partir
d’une base grossièrement carrée,
sur quatre à huit étages. La base
des constructions (rez-de-
chaussée et premier étage) est en
pierre de basalte alors que les
niveaux supérieurs sont édifiés
en briques crues recouvertes
d’un revêtement de terre.
Façade :

• Les façades, de couleur brune,


sont décorées de bandeaux de
stuc (plâtre et gypse) à décor
en chevrons soulignant
chaque étage. D’autres décors
de stuc encadrent les fenêtres
surmontées d’oculi
agrémentés de verres colorés.
Parfois, dans les étages
inférieurs, les fenêtres sont
complétées de moucharabiehs
de bois.
• Les fenêtres fermées sont surmontées d’une
« kamaria » en arc de cercle.
Cette lucarne de verre coloré laissera filtrer la
lumière. La présence d’oculi s’expliquerait par
la prise en compte d’une série d’exigences liées
au climat et à la vie sociale.
• Des exigences de lumière au sol : les
fenêtres sont basses pour permettre d’éclairer
les planchers sur lesquels se déroule la vie
familiale, on s’y assoit, on y dort, on y
mange. Des exigences de lutte contre la
chaleur pour lesquelles il faut que les
plafonds soient assez hauts. Enfin, des
exigences de protection contre les averses de
la saison des pluies : il faut pouvoir fermer
les volets. La hauteur de plafond permet de
placer une grille de plâtre, enchâssant des
verres colorés, assurant tout à la fois de faire
rentrer la lumière sans que ne pénètre la pluie
ou le vent.
• Au centre de la maison, l’escalier, tout de pierre, aux marches inégales. Il constitue le noyau
central et l’ossature de la maison. Les plafonds sont réalisés avec des solives en bois de palmier.
Aux étages inférieurs, les réserves de marchandises et d’alimentation, puis les cuisines. A chaque
étage supérieur, plusieurs chambres sont disposées autour d’une pièce centrale au débouché de
l’escalier : appartements des femmes et des enfants, puis appartements des hommes. Le dernier
étage, généralement plus haut de plafond, avec de grandes fenêtres, est réservé au chef de famille
et au salon à qat ! Contrairement aux maisons traditionnelles du monde arabe, basses, fermées sur
elles-mêmes, aux pièces disposées autour d’une cour centrale, la maison-tour semble une ancêtre
de nos modernes immeubles : hauteur, ouverture sur l’extérieur.
Régions polaires:
• Les Igloo: Un igloo ou iglou (emprunt du inuktitut signifiant « maison ») désigne soit
un abri construit en blocs de neige (l'iglou de neige, le plus connu), soit une habitation
pré-hivernale (l'iglou de tourbe, aussi appelé kashim dans le cas d'une demeure
communautaire).
• Traditionnellement associé aux Inuits (peuple autochtone de l'Extrême Nord du Canada),
l'iglou adopte habituellement la forme d'un dôme. Jadis utilisé par les chasseurs durant
l'hiver comme abri temporaire, il est aujourd'hui d'usage plus récréatif qu'utilitaire.
• En raison des excellentes propriétés isolantes de la neige, l'intérieur d'un iglou s'avère
étonnamment confortable, y compris au niveau acoustique.
Architecture:
• La neige utilisée pour construire un iglou doit avoir une résistance structurelle
suffisante pour pouvoir être coupée et empilée de manière adéquate. La
meilleure neige à employer est celle qui a été pressée par le vent, qui rend
compacts les cristaux de glace. On utilise généralement les blocs de neige
extraits du trou pratiqué au sommet pour façonner la partie inférieure de l’abri.
• Découpés à l’aide d'un couteau, les blocs de neige doivent mesurer environ 1
mètre de long, 40 cm de haut et 20 cm de large. Pour faciliter la construction
d'un dôme, il est conseillé de les poser en spirale.
• L’entrée doit se situer le plus bas possible pour éviter que le vent glacial
s'engouffre. On peut y bâtir un petit tunnel pour se protéger du vent et de la
perte de chaleur quand on ouvre la porte. Des trous de ventilation sont
indispensables au renouvellement de l'air.
• Dans certains iglous, notamment ceux près du détroit de Davis, l’intérieur est
quadrillé de peaux de bêtes : cela permet d'augmenter la température de
presque 20 °C. Les Inuits se chauffent aussi en brûlant de la graisse de baleine.
Même par une température de −40 °C, le sol à l’intérieur de l’igloo reste
à 0° C.
Amérique :
• 1- Wigwam
• Un wigwam est un type d'habitation
construit par les Amérindiens semi-
nomades d'Amérique du Nord dont
les Micmacs et les Algonquins. Il
s'agit d'une habitation de plan
circulaire ou allongé, pouvant abriter
de 10 à 20 personnes. Sa structure est
constituée d'un bâti de perches sur
lequel est fixé le recouvrement
d'écorces de bouleau, ou de nattes de
quenouille ou de joncs. Une ouverture
unique permet de pénétrer dans le
wigwam.
Tipi:
• Le tipi  est une tente de forme
conique traditionnellement
utilisée par certaines tribus
Nord-Amérindiennes. Un tipi
est composé de longues perches
de bois appuyées les unes sur
les autres puis recouvertes de
peaux d'animaux. Utilisé par les
Indiens des Plaines, le tipi est
un abri très ingénieux. Il offre
un gîte spacieux et propre, qui
protège du froid par une
isolation adaptée et de la
chaleur grâce à un système de
ventilation.
• Il était facilement démontable
pour pouvoir être transportable.
Maison longue amérindienne:
• La maison longue amérindienne est une
habitation de forme allongée construite en
bois. Sa longueur est de l'ordre de vingt à
trente mètres de longueur, parfois jusqu'à
cent mètres, tandis que sa largeur est
généralement de cinq à sept mètres. La
maison comporte généralement une porte
d'entrée située dans l'axe principal. À
l'intérieur de la maison se trouvent deux
séries d'alcôves disposées de part et d'autre
de cet axe longitudinal. Chaque alcôve est
équipée d'un foyer. Un totem est parfois
placé devant la maison. Les maisons
longues étaient regroupées pour former un
village. La maison longue est un habitat
traditionnel des Iroquois, on la trouvait
également parmi les populations de l'ouest
du Canada (Colombie-Britannique).
L’Europe: France(Savoie)
• Avant de chercher à décrire l’habitat traditionnel de la Haute
Savoie, il faut d’abord comprendre pourquoi il est fait ainsi. Un
habitat, de manière général, est conçu au départ pour lutter
contre son climat. Dès lors, on rencontre en montagne toutes
les caractéristiques techniques qui ont permis à l’homme de
vivre dans un certain confort. Ces caractéristiques sont
aujourd’hui devenues des symboles du patrimoine architectural
de la région.
Le toit:
• Les caractéristiques liées aux régions montagnardes sont par
exemple les débords de toits, qui permettent de se protéger de
la neige et d’utiliser un espace autour de la maison. Cet espace
permettait auparavant de stoker du bois ou du matériel. C’est
pourquoi les habitations traditionnelles de montagne ont des
toits si larges.
La pente:
• De la même façon, les constructions ont utilisé les pentes à bon
escient, par exemple, c’est le pignon qui est en général dans la
pente, car cela permettait de charger le foin par l’arrière de la
maison, façade nord. De même, l’entrée du chalet se fait par la
Nova (façade est). On remarque également que dans les
vallées, seul un côté de la montagne est habité, celui qui est le
plus éclairé (l’adret). Enfin, le faîtage est dans le sens de la
pente.
Matière première:
• De plus, la montagne a apporté ces matières premières, comme
bien sûr le bois omniprésent dans les constructions, ainsi que la
pierre. Le bois a beaucoup d’avantage pour la région :
proximité, bonne isolation, plus léger, bon maintien de la neige.
Elle n’est donc pas étonnant de le voir dans toutes les
constructions de la région.
• On distingue en Haute Savoie deux grandes familles d’habitat
que l’on pourrait qualifié de traditionnel. Il y a ceux qui étaient
initialement des fermes, et ceux qui étaient des chalets
d’alpages. La principale différence réside dans la taille, car les
fermes étaient de gros volumes et les chalets d’alpages étaient
plus petits.
Du pole du nord au pole du sud passant par les sept continents
l’habitat vernaculaire traditionnel a déjà utiliser la notion
écologique utilisant les potentialités du site, bioclimatique
offrant le confort et socioculturelle
Donc, si en adapte la notion écologique aujourd’hui on est pas
entrain d’inventer une nouvelle démarche ,on est entrain de
retourner vers nos origines mais seulement avec de nouvelles
technologies ,

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