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Systèmes d’information

logistiques
Définitions
• La logistique de l’entreprise recouvre les actions d’organisation des
flux internes et celles des flux externes aussi bien en amont qu’en aval
de cette dernière. Pour ce qui est des flux internes, en fonction des
besoins manifestés, des contraintes des fournisseurs, et des moyens
dont dispose l’entreprise (hommes et moyens matériels), la logistique
s’occupe de l’ organisation des flux entre ses différents sites et intègre
l’achat, le stockage, la production, la distribution, le transport et la
commercialisation.
• La gestion des flux externes concerne l’organisation des flux entre
l’entreprise, ses fournisseurs et ses clients. On parle de plus en plus de
la gestion de la chaîne logistique, plus connue sous
l’anglicisme Supply Chain Management ou SCM.
• La gestion globale des opérations de la chaîne logistique exige la
disponibilité d’informations fraîches et fiables sur l'ensemble des
processus.
• Dans un souci d’optimisation des coûts et d’efficacité, cette exigence a
engendré le développement de systèmes d’information afin
d’amélioré les performances à plusieurs niveaux.
• Les systèmes d’information de nouvelle génération intègrent par
conséquent plusieurs modules (approvisionnement, production,
distribution, transport, gestion des stocks…). Ce qui procure un
énorme avantage pour le suivi global et l’optimisation des ressources.
• EDI, Echange de données informatisées
• CRM, Gestion de la relation client
• GCL, Gestion de la Chaîne Logistique
• ECM, Gestion de contenu d'entreprise
• GPS et Localisation automatique de véhicules
• Familles de logiciels de la SCM
• Quelques applications métier de la SCM
• Sigles des technologies de l'information
• Traçabilité : la technologie RFID
• Avantages du GPS dans la logistique des transports
• Caractéristiques du logiciel de gestion des stocks
• EDI, Echange de données informatisées
- - EDI (Electronic Data Interchange)
• L’EDI est un concept d’échange de données informatisé visant à transférer
d’application à application, à l’aide d’ordinateurs, connectés sur un ou
plusieurs réseaux des données structurées selon un langage normalisé.

A- Caractéristiques de l’EDI
L’EDI est le moyen pour deux entités d'échanger des informations selon
un format standardisé, et par le biais d'outils informatiques. Il ne nécessite
pas forcément que les applications utilisées de part et d’autre soient
identiques.
• L'EDI a été conçu pour remplacer la transmission des informations sur papier et pour pallier à
l'inefficacité des systèmes manuels. Son but est de réduire les interventions humaines dans le
processus de traitement de l'information. On parle alors de dématérialisation de l’information.

• L'EDI repose sur le principe que les données originales ne doivent être entrées qu'une seule fois
dans le système, après quoi elles peuvent être transmises entres les parties intéressées par voie
électronique uniquement.

• L'EDI est avant tout une procédure d'automatisation des opérations commerciales. Il ne s’agit
pas du tout d'une messagerie électronique, d'un télécopieur ou d'un système de transfert des
informations sur bande puisque ces trois systèmes requièrent tous une interface homme
machine (à une extrémité de l'opération, du moins) et que de façon générale, l'utilisateur doit
interpréter et réintroduire les données échangées.
B- Les éléments nécessaires à la mise en place d’un EDI

Les conditions suivantes doivent être remplis pour une mise en place
d'un système d'échange de données informatisées:

• - Plusieurs partenaires commerciaux. Il s’agit en général d’entités opérant


dans une même filière commerciale (fabrication mécanique, administration &
finance, santé, logistique internationale …)
- Un ou plusieurs messages normalisés.
Les parties définissent ensemble la nature des documents qui feront l’objet d’un échange
électronique ;

- Un langage ou format commun.


Pour être échangés de façon optimale, les messages doivent utiliser un langage informatique commun.
L'utilisation d'un format structuré et assimilable par la machine permet le transfert des documents d'une
application à une autre située dans un emplacement différent, sans qu'aucune réintroduction au clavier,
aucune interprétation ni autre intervention humaine ne soit nécessaire ;

- Un protocole de transmission.
Le protocole standardise ou normalise les procédures de transmission des messages à travers le réseau de
communication. Il est choisi en fonction de la nature, du volume, de la fréquence des échanges et des
procédures déterminées avec les partenaires
-Un réseau.
Le réseau est constitué :
1. des matériels (postes d’ordinateur, modems, câbles téléphoniques, fibres optiques,
cartes, terminaux, etc.) ;
2. des logiciels de traduction des données du format propriétaire (données
téléchargées à partir d'un système local) à un format normalisé ou inversement ;
3. des procédures qui permettent la transmission des données informatiques et l’accès
au serveur du ou des partenaires commerciaux.
4. Un accord d’inter change. C’est accord formalise les moyens et modalités
d’échanges entre les partenaires (messages, protocoles, types de réseaux utilisés,
fréquence des échanges, plan de secours en cas de difficulté, nomination des
personnes en charge de ces méthodes, etc.…)
• C- Les méthodes de transmission informatique des données
Les méthodes de transmission informatique les plus couramment
utilisées sont les suivantes :
1- L’EDI direct ou point à point. Il assure une liaison directe entre deux
ordinateurs. C’est l’une des méthodes les moins coûteuses. Elle utilise
généralement un langage unique. On y fait souvent appel lorsque le
nombre de commandes à traiter est élevé.
2- Réseau à valeur ajoutée (RVA). Les RVA intègrent des fonctions de
sécurité plus performantes et autorisent la codification d’un message
d’un langage à un autre. Cette méthode de transmission met à la
disposition de l'abonné une boîte aux lettres électronique permettant
l'enregistrement et la retransmission des messages, et un certain
nombres de services supplémentaires.
3- Internet. Le réseau Internet constitue une méthode rapide et peu
coûteuse à laquelle on pourrait éventuellement faire appel pour la
livraison des messages par courrier électronique ou par transfert de
fichiers. Certains aspects de ce réseau sont en étude, notamment
l'authentification, le contrôle de l'accès et l'intégrité et la confidentialité
des données.
D- Le cycle de l’EDI
• Les documents échangés par les partenaires commerciaux sont de
différentes natures : bons de commandes, factures, avis de livraison,
titre de transport, documents de transit, versements bancaires. Dans
le dans le cadre des échanges commerciaux par EDI, le cycle de
traitement de l’information se présente tel qu’il suit :
Saisie manuelle et transmission électronique du bon de commande à un fournisseur ;
Transmission de l’accusé de réception à l’acheteur ;
Envoie d’un préavis d’expédition des marchandises et d’une facture commerciale ;
Transmission d’un ordre de virement à la banque pour payement ;
Transfert électronique des fonds dans le compte de banque du fournisseur.
Dans ce processus, la saisie manuelle des données est opérée une seule fois. Tous les
documents sont ensuite transmis par EDI jusqu’à la fin du cycle. Par principe, chaque
document émis est acheminé d’un ordinateur émetteur, vers un autre ordinateur
récepteur qui interprète, voire intègre le document à son progiciel de gestion intégré, à
la différence d’une réception par fax qui nécessiterait une nouvelle saisie par un
opérateur
• CRM, Customer Relationship Management
Les logiciels de type CRM (Customer Relationship Management) ou GRC
(en français Gestion de la relation client) sont essentiellement dédiés à
la gestion commerciale et au domaine du marketing. Les CRM ont pour
but d’optimiser les relations avec les clients, faciliter la communication
et maintenir un contact permanent avec la clientèle fidélisée. Ils
couvrent trois principales fonctions commerciales : marketing, vente et
service client
• Marketing (ex : fournir aux professionnels du marketing, des outils de
ciblage, de gestion de campagnes marketing) ;
• Vente (ex : fournir aux représentants des outils de gestion des
contacts, des opportunités, des soumissions. Permettre la gestion des
tâches administratives de l'équipe de vente,) ;
• Après-vente, service client (ex : fournir aux services clients des outils
de gestion des plaintes, des demandes de services).
• La CRM se présente sous trois variantes :
• la CRM opérationnelle, se charge de la gestion des forces de ventes, de
l'organisation des campagnes, du service client.
• La eCRM, permet au client de rentrer en contact avec l'entreprise par
Internet. On parle aussi de l’IRM (Internet Relationship Management) ou
gestion de la relation client par Internet ;
• La CRM analytique fournit une analyse statistiques des données collectées,
établit des ratios, donne les moyens d’analyser les performances de vente, les
tendances, l’efficacité des campagnes… ;
La CRM est une forme d’application intégrée qui se compose de
plusieurs modules dont les principaux sont la SFA (Sales Force
Automation), l’EMA (Entreprise Marketing Automation) et la CSS (Client
Service Support) qui est dédié au SAV (service après vente). L’efficacité
de la CRM réside dans le partage des données entre ces modules.
• SFA, Sales Force Automation
La SFA regroupe les types d’applications conçues pour exécuter les tâches des forces de vente avec :

• l’aide à la création des différents documents commerciaux (propositions, devis...) ;la collecte, le traitement et
la diffusion des informations de ventes (historiques de commandes, ventes par régions, ventes par client ou
par représentant…) ;Gestion de listes de contacts, la gestion d’agendas et de rendez-vous (mailing, relances
automatiques, contacts d’entretien...).

• L'automatisation de la prise en charge commerciale du client (ou Sales Force Automation) véhicule entre les
équipes commerciales toute l'information pertinente pour répondre aux besoins des clients en temps réel.
EMA, Entreprise Marketing Automation

L’EMA (Entreprise Marketing Automation) ou GCM (en français, Gestion de


Campagnes Marketing) est utilisée par les responsables du marketing pour
automatiser la communication de l'entreprise vers ses clients et prospects.
Elle peut utiliser les prospectus, les mails ou les SMS (Short Message Service) ;
• Elle établit des modèles de campagne, cible les clients et crée des
actions personnalisées en volumes importants sur une clientèle. On
parle de MRC (Marketing Relationnel Ciblé) : C'est un type de
marketing direct utilisant les bases de données (data mining) pour
augmenter la pertinence des messages suivant les destinataires. On
distingue aussi la démarche ONE TO ONE : C'est un principe marketing
consistant à adapter la relation commerciale à chaque client ;
• Elle organise des démarches complexes, comme l'envoi avancée de
messages ou des relances ciblées. Les modules EMA permettent de
générer automatiquement une action personnalisée déclenchée par
un événement (ex : envoi d'un courrier de bienvenue suite à un
abonnement) ou en fonction d'une action programmée (exemple :
relance téléphonique suite à une campagne) ;
• Enfin elle analyse les résultats en temps réel et adapte l'outil.
L'application est capable de gérer des règles de gestion complexes
afin d'optimiser l'efficacité des interactions avec le client (ex : nombre
maximum de sollicitation sur une période donnée, génération
d'échantillons de population test ou témoin, etc.).
CSS, Client Service Support

• La CSS (Client Service Support) ou CRC (en français Centre de Relation


Client) regroupe les applications destinées à offrir au client l’ensemble
des connaissances dont il a besoin sur les produits et les services de
l’entreprise. Elle intègre généralement un module FAQ (Frequently Asked
Questions). C’est un module qui dispose des questions récurrentes de la
clientèle et les réponses appropriées. La CSS est exploitée par un centre
d’appel (call center en anglais) qui héberge les prestataires spécialisés,
chargés de la relation téléphonique avec la clientèle
Intégration des fonctions logistiques vers le concept "supply chain"
A- Effets de la concurrence et positionnement des entreprises

• Au moment où la mondialisation des échanges vient renverser les


barrières douanières construites à la faveur de la protection du
commerce intérieur, les entreprises locales se trouve confrontée à la
concurrence non seulement des sociétés nationales, mais aussi des
grandes firmes internationales. Les choix stratégiques changent, les
techniques de management vont subir de profondes transformations.
• Pour satisfaire la clientèle, il faut désormais livrer les produits de
bonne qualité, à un meilleur prix concurrentiel et avec la meilleure
qualité de service possible. La course vers les réformes est lancée. Les
entreprises se penchent d’abord vers tout ce qui peut leur permettre
d’optimiser les coûts. Deux principaux facteurs occupent le premier
plan : les stocks et le transport. Il faut réduire les stocks à tous les
niveaux, organiser l’acheminement des marchandises à travers le
réseau de distribution en limitant la mobilisation des moyens au
stricte nécessaire. Un effort de raisonnement méthodique s’impose.
Le concept de logistique s’installe et s’étend progressivement.
B- La chaîne logistique (en anglais, supply chain)
• La logistique à l’origine représente l’ensemble des activités mise en œuvre pour
acheminer les produits finis de la sortie de l’usine jusqu’au lieu de consommation
final. On découvre des fonctions logistiques (production, stockage, transport) qui
travaillent de façon indépendante. Entre l’entreprise productrice et le dernier client,
de nombreux prestataires se donnent le relais. La circulation de ce flux de
marchandise matérialise dans un premier temps la chaîne logistique de distribution.
Cette dernière, grâce au déploiement des systèmes d’information, vient s’atteler au
système de production interne. Les systèmes d’informations favorisent ensuite la
prise en compte des prestataires situé à l’aval et en amont de l’entreprise dans la
gestion de la production, l’optimisation des stocks et la planification de la distribution.
La gestion de la logistique évolue et fini par se fondre à un nouveau concept : la
Supply Chain Management (SCM) ou en français Gestion de la Chaîne Logistique (GCL)
• L’objectif de la SCM est d'optimiser la gestion des flux physiques et
des flux d'information le long de la chaîne logistique depuis le
fournisseur du fournisseur jusqu'au client du client.
C- Les niveaux de maturité des entreprises par rapport au concept de Supply Chain
Management

On peut distinguer 5 stades d'évolution vers la SCM :

• Stade 1- Fonctions logistiques indépendantes.


C’est le cas d’une entreprise disposant d’une gestion de production, une fonction
stockage, une fonction transport - distribution qui travaillent de façon quasi
indépendantes chacune avec ses objectifs
• Stade 2- Une fonction logistique transversale
L’entreprise met en place une logistique industrielle et une logistique de distribution
avec un responsable logistique créant la synergie entre les deux entités. Le système
d’information utilisé permet une remontée de l’information depuis le consommateur
final jusqu’à l’usine. A ce stade, la production est limitée aux seuls produits dont la
consommation est garantie dans le marché, l’ordonnancement est effectué de manière
à réduire les stocks tout au long de la chaîne. La planification des ressources de
distribution s’effectue en conséquence.


• Stade 3-Supply Chain intégrée dans l'entreprise:
L’entreprise déploie des processus et des outils pour intégrer dans
un fonctionnement cohérent l'ensemble des maillons internes de sa
logistique. Rendu possible grâce à l’avènement des ERP (Entreprise
Ressource Planning) une famille de logiciel intégré qui utilise une base
d’information unique pour toutes les fonctions de l’entreprise (Achat,
production, stockage, transport, vente …)
• Stade 4-Supply Chain management étendu:
Le SCM est étendu aux clients et aux fournisseurs avec l’entreprise
partage en temps réel des informations pour les différentes fonctions
de la logistique. Grâce aux techniques de l’EDI (Echange de Données
Informatisées) fournisseurs et distributeurs mettent en liaison leur
système d’information respectif, à partir des données des ventes
obtenues des distributeurs, les fournisseurs planifient les stocks sur
toute la chaîne. Il s’agit d’un travail collaboratif.
• Stade 5- Supply Chain Commune:
L’entreprise utilise des moyens en commun avec des clients et
fournisseurs, voire avec des concurrents dans une même communauté
d'intérêts.
D- Les modes de gestion de la chaîne logistique
La GCL utilise deux principaux modes de gestion des flux :
• La Supply Chain Management (SCM)

Il s’agit d’un mode de gestion des flux physiques et d'information visant


à optimiser les processus d’achat, de production, de stockage, de
transport et de livraison. La démarche SCM (une démarche étude,
prévisions et planification) repose sur l’exploitation de systèmes
d’information pour synchroniser l’ensemble des activités de la chaîne
logistique, dans le double objectif de satisfaire le client et d’optimiser
les coûts logistiques.
• La Supply Chain Event Management (SCEM) gestion des événements de la
chaîne logistique.

Essentiellement actif dans la phase de réalisation des plans, la SCEM est un


système de mesure et d’alerte. Ce mode de gestion tient à la prise en
compte des événements qui viennent déclencher, interrompre, modifier le
déroulement des flux tel qu’ils ont été prévus. Il repose sur une application
informatique, afin de piloter, alerter, simuler, contrôler et mesurer la
réalisation des activités composant la chaîne logistique Ce système suppose
l'intégration des données et la synchronisation des traitements de
l'ensemble des applications destinées a géré la chaîne (SCE, ERP, APS).
• Comprendre les termes et les applications de gestion commerciale
orientées vers le client. ECM, sourcing, e-sourcing, procurement, e-
procurement, VRM, SRM, PRM, SIG
• ECM : (Enterprise Content Management) ou Gestion de Contenu
d'Entreprise couvre les aspects création, acquisition, mise à
disposition et gestion de l'information dans l'entreprise. La gestion de
contenu est la colle entre les applications orientées vers
l'environnement extérieur de l'entreprise (CRM, Vente automatisée)
et celles qui sont internes à l'entreprise (PGI, Traitement des
commandes).
A - Gestion commerciale, Front office / Back office
• Les termes de Front Office (littéralement « boutique ») et de Back Office (« arrière-boutique ») sont
généralement utilisés pour décrire les parties de l'entreprise (ou de son système d'information)
dédiées respectivement à la relation directe avec le client et à la gestion propre de l'entreprise.

• Le Front-Office (parfois appelé également Front line) désigne la partie frontale de l'entreprise,
visible par la clientèle et en contact direct avec elle, comme les équipes de marketing, de support
utilisateur ou de service après-vente. La CRM, veille à l'adéquation des contacts avec le client. Elle
le détecte, le suit, le fidélise, le relance. Après avoir déterminé la valeur du client, elle est CRM
opérationnelle, associée aux EMA et aux SFA. Enfin, même le contact client s'automatise, grâce aux
centres d'appel, aux mailings ou e-mailings et maintenant aux sites web.

• Le Back Office à l'inverse désigne l'ensemble des parties du système d'information auxquelles
l'utilisateur final n'a pas accès. Il s'agit donc de tous les processus internes à l'entreprise
(production, logistique, stocks, comptabilité, gestion des ressources humaines, etc.).
Le back office est en d’autres termes l'activité de l’entreprise chargée
de répondre aux besoins du client :
1. Traitement des commandes, facturation, gestion des litiges... Un
ERP peut constituer un back-office. C'est aussi un élément
fondateur de la gestion commerciale, puisque c'est lui qui l'alimente
en données définitives (fichiers produits, fichiers clients, chiffres de
ventes). Leur compilation alimentera les data warehouses.
2. Analyse des ventes et prévisions. "Pour prévoir l'avenir, il faut connaître
le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens
aux temps qui les ont précédés (Nicolas Machiavel)". Plus
prosaïquement, pour prévoir les ventes futures, adapter la production,
dimensionner et répartir les équipes commerciales, il faut disposer
d'un système fiable et performent permettant de collecter des données
de ventes significatives et bien identifiées : c'est le rôle des ETL et des
data warehouses. La CRM analytique et les décisionnels exploiteront
ces données et en livreront des représentations exploitables. Le data
mining ira plus loin et fournira des analyses statistiques poussées, les
SIG, des analyses en fonction des lieux de ventes.
3. Dans la réalité, Back Office et Front office ne sont pas totalement
cloisonnés car les équipes chargées de la relation client ont besoin
de connaître un minimum d'information sur le processus de
réalisation du produit ou du service de l'entreprise. A l'inverse, les
secteurs dédiés à la conception du produit doivent être tenus
informés des problèmes rencontrés par les usagers ou à l'inverse de
leurs besoins, afin de rentrer dans un cercle d'amélioration
continue.
B - SIG, géomarketing

Les outils de prise de décision commerciale (CRM, décisionnels, data mining...),


mettent en évidence les corrélations existants entre le comportement d'achat
des clients et certaines de leurs caractéristiques individuelles. La localisation
géographique est pratiquement toujours la caractéristique la mieux renseignée.
• Il en découle plusieurs types de logiciels et plusieurs pratiques :

• Les SIG (Système d'Information Géographique), qui permettent de visualiser sur des cartes
géographiques des données statistiques, comptables, voire factuelles. Un SIG est utilisé
principalement pour illustrer les réflexions de marketing. Des couplages sont maintenant en
développement avec les outils de géolocalisation (GPS, téléphonie cellulaire...), pour accéder aux
informations localisées liées à un mobile (commercial itinérant, véhicule, utilisateur d'un
téléphone cellulaire...).

• Le géomarketing (et ses cousins, géoGRC, géo-intellingence...), discipline qui cherche à aider la
prise de décision commerciale en fonction du lieu. Le géomarketing étudie les marchés
commerciaux suivant la localisation des prospects ou des clients. Il fait largement appel aux outils
de type SIG, notamment pour la présentation des résultats. S'il peut être employé dans la plupart
des réflexions marketing, on peut toutefois discerner trois grands usages :
le marketing stratégique :
1. - pour évaluer le potentiel d'une nouvelle activité sur un territoire particulier (biens et services),
2. - pour l'implantation d'infrastructures lourdes (transport, téléphonie...).

le marketing direct :
3. - pour optimiser les actions de mailing ou de vente par téléphone, en adaptant les modes de
contact, les horaires... aux habitudes locales.

le commerce, la distribution :
4. - pour le déploiement d'une force de vente adaptée au terrain et motivée par des objectifs
appropriés,
5. - pour l'installation de lieux de vente adaptés aux zones de chalandise et à leur fréquentation
C - Sourcing

Le sourcing correspond à la phase d'achat classique d'une entreprise :


1. expression de la recherche,
2. recherche des fournisseurs,
3. négociation sur les prix et les délais.

• Un logiciel de sourcing permet de gérer ces différentes étapes. Il correspond :


1. à un logiciel de workflow administratif, lorsqu'il gère les autorisations d'engagement de dépense,
2. à un logiciel de workflow de production, lorsqu'il gère l'émission des bons de commandes et la
réception des devis et des factures,
3. à un logiciel de e-sourcing, lorsqu'il utilise le canal Internet pour dialoguer avec les fournisseurs.
C1- e-Sourcing

1. Basé sur l'usage d'Internet, l'e-Sourcing a pour vocation d'optimiser


l'amont de l'achat en standardisant et automatisant la recherche, la
sélection et la négociation avec les fournisseurs. Il s'agit d'améliorer la
qualité de l'information de l'acheteur professionnel et l'augmentation de
sa productivité. Eventuellement, la négociation finale peut prendre la
forme d'une enchère inversée en ligne.
2. L'économie générée tient principalement à la baisse des coûts
d'acquisition. Le temps gagné dans un cycle d'achat grâce à l'e-Sourcing
pourra être consacré à un autre achat.
C2- e-procurement

• C'est l'ensemble des services par Internet liés aux achats internes de
l'entreprise. Au départ, il s’agit d’outils utilisant EDI ou des ERP. Aujourd’hui on
trouve des Market Places (places de marché virtuelles) ainsi que des
applications de Business Intelligence.

• L'e-procurement met à disposition des utilisateurs des sources d'informations


et des outils qui simplifient l'approvisionnement, la facturation et le règlement.
Ses fonctions peuvent être :
1. la gestion de catalogues d'achats précédemment négociés par les
acheteurs,
2. la consultation de ces catalogues,
3. la passation de la commande via Internet,
4. l'émission électronique des factures,
5. le paiement en ligne.
Si le sourcing est l'acte d'achat classique et l'e-sourcing, l'acte d'achat
grâce aux TIC, le e-procurement est réservé aux grosses structures qui
ont des problématiques d'achats complexes et/ou lourdes. Le e-
procurement est essentiellement basé sur le partage de catalogues et
l'extension du dialogue à l'extérieur de l'entreprise en organisant la
relation fournisseur - client.
D - PRM - (Partner Relationship Management)

• La PRM (Partner Relationship Management) en français GRP (Gestion de la


Relation avec les Partenaires) est au partenaire ce que la CRM est au client
d'une entreprise. Les solutions de gestion des relations avec les
partenaires sont cependant beaucoup moins connues et utilisées que les
offres CRM. Il semble pourtant que la logique de fonctionnement des deux
pourrait être la même, basée sur les mêmes technologies. Les mêmes
causes entraînant les mêmes conséquences, l'entreprise devrait en tirer
des avantages similaires : économie de coût des échanges sur le long
terme, fidélité des partenaires.
A quoi peut servir la PRM dans une entreprise ?

1. Utiliser les nouvelles technologies, et principalement Internet, doit permettre à une


société de mettre au point une politique dont l'objectif est de chercher des partenaires
idéals, et de créer une chaîne partenariale efficace. Avoir de bons e-partenaires doit
normalement se ressentir aux niveaux des ventes des produits de la société.
2. Les premières applications générées dans ce domaine sont essentiellement basées sur
le Web. Un portail de la chaîne partenariale (conçu avec tous les outils disponibles pour
un fonctionnement optimal), par exemple, est une bonne vitrine pour les visiteurs. On
peut également créer des bases de données spécifiques pour les partenaires comme
c'est souvent le cas pour les clients, en utilisant des outils comparables. Des solutions
existent déjà, pour simplifier et accélérer les échanges entre une entreprise et ses
clients, qui peuvent être utilisées pour les échanges entre partenaires.
La PRM simplifie les relations avec le détaillant :

1. Pour commercialiser certains produits, les détaillants ont besoin de compétences


et de connaissances à la fois précises (fiche technique extrêmement détaillée),
complexes (technologies de pointe parfois compliquées à appréhender) et
changeantes (différentes versions du produit), que seule l'entreprise partenaire
peut leur apporter. Il faut donc créer un moyen fiable d'échanger de l'information
sensible.
2. Bien sûr, il se peut que la PRM ne soit juste qu'une application de plus au sein de la
grande CRM. En effet, de nombreux éditeurs CRM proposent des offres étendues
incluant des fonctionnalités PRM. Mais il est clair que les problématiques
spécifiques liées à la cible ont tout intérêt à être adressées de manière dédiée.
VRM - (Vendor Relationship Management)

• La VRM (Vendor Relationship Management). La réciproque du CRM, sauf qu'ici, le


consommateur va lui aussi bénéficier d’outils de pointe qui vont rééquilibrer la relation
entre le client et ses fournisseur.

• Jugez plutôt : si vous cherchez par exemple le fournisseur qui peut vous organiser le
voyage de vos rêves au Cameroun en fonction de vos périodes de vacances (pas ses dates
à lui, les votres) avec en plus une nuit dans le désert, une location de voiture avec sur
classement, un retour avec un stop à Barcelone, le tout en utilisant pour partie vos Miles
de telle ou telle compagnie aérienne (vous avez bien sûr plusieurs cartes de fidélité) et
que vous souhaitez payer le tout avec votre carte Amex… avec le VRM, ça sera possible.
• Plus besoin de parcours du combattant pour chercher la meilleure
offre auprès de divers fournisseurs. Il vous suffira de définir votre
expression de besoin (par MicroFormats par exemple) ... et les outils
du VRM feront converger vers vous plusieurs propositions, vous
permettront de comparer les offres, de décider scientifiquement du
mieux disant et de commander sereinement le voyage de vos rêves.
• SRM - (Supplier Relationship Management)

1. Le terme SRM (Supplier Relationship Management), en français GRF (gestion de la relation


fournisseur) désigne l'utilisation de technologies par une entreprise afin d'améliorer le
mécanisme d'approvisionnement auprès de ses fournisseurs. Au même titre que la gestion des
relations avec les employés, il s'agit d'un concept émergeant de la gestion de la relation client.

2. L'objectif du SRM est de permettre à une entreprise d'améliorer la communication avec ses
différents fournisseurs, de partager une méthodologie, des termes métiers et des informations
avec eux et d'avoir une meilleure connaissance de chacun d'entre-eux afin d'optimiser le
processus d'approvisionnement. A l'inverse, il s'agit également de faire en sorte que les
fournisseurs connaissent mieux le cœur de métier de l'entreprise et ses différents produits afin
d'obtenir un approvisionnement adapté.
Processus de SRM

Les éditeurs de solutions SRM définissent généralement un processus en quatre grandes étapes :

1. Conception collaborative, consistant à intégrer les problématique d'approvisionnement dès la


conception d'un produit en associant les fournisseurs via un outil de conception collaborative,
tout en s'assurant d'un coût de revient minimal à tous les niveaux ;

2. Détermination des fournisseurs (en anglais sourcing), visant à identifier les fournisseurs
potentiels et à élaborer une cartographie en les qualifiant en fonction de leur coût, de leur
capacité de production, leurs délais de livraison, leurs garanties en terme de qualité. A l'issue
de cette étape, les meilleurs fournisseurs pourront faire l'objet d'une mise en concurrence ;
3. Sélection des fournisseurs, via un mécanisme d'enchères inversées (en anglais reverse
auctions), où les rôles d'acheteur et de vendeur sont inversés. Les outils de SRM
possèdent généralement une interface d'appel d'offres permettant de faire trois types
de requêtes (couramment appelées « Request for x » et notés RFx) :
• - RFQ (Request For Quotation, en français Demande de devis), c'est-à-dire une simple demande de prix pour des
produits relativement courants. Le fournisseur proposant l'offre la plus basse est généralement retenu ;

• - RFP (Request For Proposal, en français Demande de proposition), c'est-à-dire une demande de proposition
commerciale adressée aux fournisseurs, incluant un prix, mais également des informations sur la société, sur sa
solvabilité, sur ses capacités de productions, sur ses stocks et ses délais de livraison, etc. Le choix du fournisseur
est réalisé selon une grille de sélection permettant d'évaluer les offres en prenant en compte les différents critères

• - RFI (Request For Information, en français Demande d'information) consistant à émettre une simple demande
pour connaître les produits et services proposés par les fournisseurs, sans impliquer nécessairement d'enchères.
4. Négociation, dont l'objet est de formaliser le contrat entre
l'entreprise et le fournisseur sélectionné, avec éventuellement des
clauses spécifiques concernant la logistique, les modalités de
paiement, la qualité de service ou tout autre engagement
particulier.
GPS et localisation automatique de véhicules

Pour des raisons d’efficacité, de sécurité de la chaîne logistique, les


marchandises acheminées sont tracées durant tout leur parcours. Ces différents
systèmes de traçabilité employés pour le suivi des véhicules de transport et des
marchandises transportées facilitent en même temps la collecte de données
diverses, et le partage de ces dernières sur l’ensemble du réseau logistique,
grâce aux systèmes EDI (Echange de données informatisées).
A- Le GPS : système de positionnement global

• Selon le lien de communication utilisé, les systèmes de traçabilité se


décline de nos jours en systèmes à codes (code barre, code
matriciel…), réseaux de cellulaires, identification par radiofréquence
et la navigation par satellite (le GPS).
A1- Fonctionnement du GPS « Global Positioning System ».
Considéré comme la pointe en la matière, le GPS est un système de
traçabilité composé de trois éléments essentiels:

1. Un boîtier équipé d'un module GPS


2. Un logiciel de pistage
3. Un lien de communication par satellite
• Des satellites GPS sont placés en orbite dans l’espace, et couvrent la terre
entière. Ils enregistrent un ensemble de données et différents autres
paramètres qui seront retransmis aux différents boitiers. Les satellites GPS
localisent la position des modules au sol ; à travers le lien de
communication, ils la transmettent au logiciel de pistage en trois dimensions
(latitude, longitude et altitude).

• Les appareils GPS reçoivent des signaux des satellites, permettant au


détenteur d’un module de déterminer des emplacements. Leur précision
varie de 3 à 15 mètres.
A2- Types de dispositifs GPS offerts dans le marché.
Les systèmes GPS se déclinent en différentes versions, conçues spécialement pour adapter le
produit aux besoins du marché, mais surtout faciliter sont utilisation par la grande majorité des
réquisitionnaires. On retrouve donc selon la taille du boitier :

1. Les GPS à piles et portables : de taille très modestes, ils sont moins encombrants, mobiles et
donc économiques.
2. Les GPS semi-fixes : Ils utilisent une alimentation à pile ou externe à 12V. Facilement
démontables sur leurs supports, ils peuvent être fixés ailleurs. Leur envergure est plus
importante que les GPS à piles et ils sont dotés de plus de fonctions.
3. Les GPS fixes : leur envergure est encore plus importantes que les précédents (écran et
boutons plus grands, plus de fonctions). Ils sont fixés en un endroit de façon permanente
B- Le système GPS dans la localisation automatique de véhicules
En matière de logistique des transports, les fonctions du système GPS sont
exploitées et couplées à un système de localisation automatique des véhicules
(LAV) de transport.
B1- Les composantes du système LAV

Le système de localisation automatique des véhicules se compose des éléments


suivants :

1. Un module de localisation placé dans le véhicule de transport et muni de la


technologie GPS;
2. Un module de suivi des véhicules à distance, muni d’un logiciel de pistage et
d’une carte géographique ;
3. Un lien de communication (en général un réseau de données sans-fil) entre le
module de localisation (véhicule) et le module de suivi (géré par un opérateur).
Le module de localisation placé dans le véhicule de transport contient :

1. Un récepteur GPS. Sont rôle est de déterminer le positionnement géographique du véhicule


(latitude, longitude et altitude) ;
2. Un raccordement à divers systèmes de détection notamment, le contrôle d’intrusion dans le
véhicule, les capteurs de températures dans les caisses frigorifiques, les détrompeurs ou
systèmes anti erreur (signal de dépassement de la vitesse maximum autorisée, système anti
démarrage…)
3. Un boitier de sauvegarde qui enregistre les signaux de détection et différents autres
paramètres tels que la date du jour, l’heure, la vitesse du véhicule, les nombres et durées
des arrêts ;
4. Un émetteur / récepteur qui permet de communiquer avec le module de pistage des
véhicules placé à distance.
Grace à la planification et au réglage des paramètres dans le module de localisation,
l’opérateur de suivi peut définir les circonstances dans lesquelles un véhicule en
circulation transmettra un signal au centre de suivi.

Le module de pistage (module de suivi) contient :

1. Un émetteur / récepteur cellulaire qui permet de communiquer avec le module


de localisation des véhicules.
2. Un logiciel qui associe les données de positionnement des véhicules fournies par
la technologie GPS à une carte géographique.
B2- Fonctionnement du système LAV

1. Pour assurer efficacement la localisation automatique des véhicules de transport ;


les modules de localisation et de pistage doivent tous les deux être situés à des
zones couvertes à la fois par le GPS et par le moyen de transmission choisi.
2. Les positions du véhicule en circulation sont déterminées grâce à la technologie
GPS du module de localisation, puis transmises au module de pistage qui affichera
l’information sur une carte digitalisée. Les deux modules communiquent grâce à
un réseau de données sans-fil (GSM/cellulaire, système radio, communication par
satellite). A partir du même réseau, les chauffeurs des véhicules en circulation
peuvent communiquer avec l’opérateur de suivi situé dans les bureaux de la
compagnie de transport.
• Familles d'applications informatiques de gestion de la chaîne
logistique
La SCM (Supply Chain Management) ou GCL (en français, Gestion de la Chaîne
Logistique) regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les fournisseurs
et la logistique au système d'information de l'entreprise. Toutes les opérations
de la chaîne sont donc prises en compte et pilotés à l’aide d’applications
informatiques spécifiques. La SCM met en œuvre des outils et méthodes dans
le but d’améliorer et automatiser les approvisionnements en réduisant au
minimum les stocks et les délais de livraison. La SCM a aussi pour but, le suivi
du cheminement des marchandise (traçabilité) entre les différents intervenent
de la chaîne logistique. Ci-après, sont listé des familles de logiciels pour la
gestion de la chaîne logistique.
A- SCE (Supply Chain Execution) - LES (Logistic Execution System)

Les SCE (Supply Chain Execution) ou SGA (en français Systèmes de Gestion des Approvisionnements) et
les LES (Logistic Execution System) ou SGO (Système de Gestion des Opérations) concernent la famille de
progiciels qui rationalisent la totalité du cycle de traitement des commandes (de l’émission d’un besoin à
la livraison).

Ils regroupent les principales catégories d’applications suivantes :


1. Les SGE (Systèmes de Gestion des Entrepôts) ou WMS (en anglais, Warehouse Management System) ;
2. Les SGT (Système de Gestion des Transports) ou TMS (en anglais, Transport Management System) ;
3. La GAC (Gestion Avancée des Commandes) ou AOM (en anglais, Advanced Order Management) ;
4. Les SGA (Systèmes de Gestion des Ateliers) ou MES (en anglais, Manufacturing Execution System) ;
5. Les SGD (Système de Gestion des Dépôts) ou YMS (en anglais, Yard Management System).
B- EAI (Enterprise Application Integration)

• Lorsqu’une entreprise est équipée de plusieurs progiciels différents selon ses domaines d'activité ceux-ci
ne sont pas totalement intégrés comme dans un PGI, mais interfacés entre eux ainsi qu'avec des
applications spécifiques.
• L' IAE (Intégration d'applications d'entreprise) ou EAI (en anglais Enterprise Application Integration) est un
moyen d'obtenir un système intégré en rassemblant ces applications autrefois autonomes à l'aide d'un
système de communication normalisé et généralisé : le middleware. Il se charge des échanges de données
entre ces différentes applications.

Ses fonctionnalités regroupent :


• la connexion aux applications autonomes,
• la conversion des informations dans un langage commun,
• le transport des informations, de l'application émettrice à l'application réceptrice.
C- ERP (Enterprise Resource Planning)

Un ERP (Enterprise Resource Planning) et en français PGI (Progiciel de Gestion Intégré) est un
logiciel qui permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise, en intégrant toutes les
fonctions de cette dernière. C’est une application informatique constituée de plusieurs modules
encore connues sous le nom d’applications métier (AM), en anglais Business Object (BO) (ex :
approvisionnement, vente, production, finance, paie, ressources humaines, stocks, transports …)
indépendants entre eux, mais partageant une base de donnée commune. Les données sont
standardisées, stockées sur des tables uniques et partagées entre les modules. Ce qui élimine les
saisies multiples et évite l'ambiguïté des données multiples de même nature.

• L’ERP remplace donc les différentes applications du système d'information par un unique système
plus cohérent. Il facilite le pilotage de l'entreprise (d'où son nom anglais : Enterprise Ressource
Planning).
Quelques fonctions essentielles d’un ERP :
1. La gestion des nomenclatures
2. Le MRP (Material requirement planning) utilisé pour le calcul des besoins ;
3. Intégration de la notion de traçabilité avec la gestion des transports et des
livraisons ;
4. Gestion des listes de prélèvements ;
5. Analyse des stocks (coûts, consommations …)
D- SCP (Supply Chain Planning)

La SCP (Supply Chain Planning) ou planification de la chaîne logistique


intègre différentes contraintes (quantités de commandes, contraintes
de production, contraintes des fournisseurs, gestion des sites
multiples). En plus des modules offerts par un ERP, la SCP a besoin d’un
module d’analyse complémentaire qui regroupe un ensemble
d’indicateurs et d’un module de simulation permettant la prévision des
effets futurs des décisions actuelles. L'APS (Advanced Planning and
Scheduling) est l'application qui rassemble tous ces modules.
E- APS (Advanced Planning and Scheduling)

L'APS (Advanced Planning and Scheduling) ou SPA (Système de


Planification Avancée) est une un type de logiciel destiné à la
planification de la chaîne logistique. En fonction de la demande
exprimée en aval de l’entreprise, l’APS permet d’analyser la capacité des
ressources (machines, main d’œuvre, matières, aires de stockage) et les
contraintes afin de proposer un horaire détaillé et adaptable pour une
production optimale.
Elle intervient à tous les niveaux :

1. la demande : détermine combien de produits doivent être fabriqués,


2. les achats : vérifie la disponibilité des matières premières et des composants
suivant la nomenclature du produit,
3. la production : analyse les contraintes et la capacité à développer un plan de
production optimal,
4. le stockage : prévoit les espaces nécessaires,
5. le transport et la distribution : optimise les coûts et assure la qualité de service à
la clientèle.
6. L’APS effectue automatiquement des arbitrages entre les demandes prévues des
clients et les ressources disponibles.
F- SCEM (Supply Chain Event Management)

• La SCEM (Supply Chain Event Management) est le lien opérationnel entre la SCE et la
SCP. Elle permet à chaque intervenant de la chaîne logistique de consulter ou alimenter
le système en cas d’évènements imprévus ou non planifiés. Ce qui favorise la remontée
d’informations en temps réel et une meilleure réactivité.
• La Supply Chain Event Management permet de simuler, contrôler, valider et superviser
des scénarios par la collecte et l’analyse de données obtenues lors d’anomalies. Cette
solution propose un système d’alerte pro-actif offrant ainsi une aide à la décision.
• La principale caractéristique de la SCEM est qu'au lieu de gérer plusieurs processus à
l'intérieur d'une entreprise, elle gère plusieurs entreprises maîtrisant un seul processus.
Les 5 fonctions de la SCEM :
1. surveillance des évènements ;
2. notification des utilisateurs d’un éventuel problème dans la chaîne ;
3. simulation de l’impact futur des évènements courants dans l’entreprise ;
4. contrôle manuel ou automatisé des utilisateurs ;
5. mesure de l’effet produit.
• Quelques grandes familles des applications métiers utilisées dans la
gestion de la chaîne logistique : EIS, MRO, MRP, GMAO, EFMS, HRM,
ERM, LES, MES, PCAO, TMS, WMS, YMS, ETL, BPM, DMS, GED
• TMS (application de gestion du service Transport)
• LES (application de gestion des flux logistiques)
• WMS (application de gestion des entrepôts)
• YMS (application de gestion des quais et des parcs)
• PCAO (application de gestion des prélèvements – Magasin)
• GMAO (application de gestion de la fonction maintenance)
• MRO (application de gestion des stocks)
• MES (application de gestion de la production)
• MRP (application de calcul des besoins)
• ERM (application de gestion des ressources humaines – GRH / HRM)
• ETL (application de type middleware pour les EAI)
• BPMS (application de gestion des processus dans l’entreprise)
• EFMS (application de gestion électronique des documents)
• EIS (application d’aide à la décision)
• Pour chaque opération de la chaîne logistique, une application
spécifique est développée (commande, préparation des commandes,
livraison, transport, manutention, stockage). Mais on retrouve aussi
des applications développées et dédiées à une fonction de l’entreprise
(production, logistique, maintenance …) ont les appellent AM
(Application Métier). Voici dans la suite une liste non exhaustive.
TMS (application pour la gestion du service Transport)

Le TMS (Transport Management System) ou en français SGT (Système


de Gestion des transports) offre une application informatique qui
couvre toutes les activités liées à la gestion des Transports: depuis la
gestion des données de base et l’installation des offres jusqu'à la
facturation des clients et des sous-traitants, en passant par la gestion
des ordres de transport et leur dispatching.
Aperçu des fonctions d’un TMS :

1. Gestion des offres


2. Entrée des ordres de transport
3. Dispatching. Aperçu rapide des transports prévus et des véhicules
disponibles
4. Facturation du fret et des prestations
5. Implémentation avec des applications de comptabilité et de gestion des
documents (DMS)
6. Gestion des assurances et autres documents de transport et des véhicules.
7. Suivi du budget affecté au parc automobile.
Il existe des variantes étendues de TMS utilisables via internet. Celles-ci
présentent les avantages suivants :

• Les clients peuvent saisir et suivre directement leurs expéditions ; Ils peuvent,
aussi, imprimer les bons de livraison, les étiquettes ;
• Les destinataires peuvent tout comme les clients, avoir accès à la liste de leurs
expéditions, s’informer de la date prévue de livraison ;
• Les sous traitants qu’ils soient Transporteurs ou correspondant peuvent
renseigner le système TMS: des dates et heures de livraison, de problèmes
particuliers relatifs aux expéditions … pour tous les transports pour lesquels
ils ont été mandatés
LES (application pour la gestion des flux de marchandises)

Un LES (Logistic Execution System) en français SGO (Système de gestion


des opérations) est une application informatique destinée à
matérialiser électroniquement les flux de marchandises. Il se base sur
l’enregistrement de tout mouvement de fret à toutes les étapes
successives sur la chaîne logistique, en montrant avec précision les
points de stockage, les mouvements de transport, les moyens utilisés et
les délais. Le but du LES est de conserver et diffuser en temps réel la
traçabilité des marchandises.
• Les systèmes d’information de type LES remplissent les fonctions
suivantes :

1. Gestion des flux entre magasins et aires de stockage


2. Gestion des prestataires (prestataires de la chaîne logistique)
3. Gestion des moyens de transport
4. Gestion des emballages
5. Gestion des livraisons entrantes et sortantes
6. Gestion des processus et de la traçabilité
WMS (application pour la gestion des entrepôts)

Les WMS (Warehouse Management System) ou SGE (Système de


Gestion d’Entrepôt) sont des applications essentiellement dédiées à la
gestion des emplacements, gestion des stocks et à
l’approvisionnement des magasins.
Ils remplissent les fonctions suivantes :

1. Gestion de la réception des marchandises : marquage, mise à jour des fichiers,


2. Gestion des affectations. Désignation éventuelle du lieu de stockage (en
fonction de la place disponible, de l’optimisation des temps d’accès en
fonction de la fréquence de sortie de la référence...),
3. Mouvement des stocks (entrées marchandises, prélèvements …)
4. Picking : préparation des commandes, emballage et préparation logistique
5. gestion des approvisionnements multi magasin
6. Gestion des inventaires
7. Analyse des stocks
YMS (application pour la gestion des quais et des parcs)

Le système de gestion des quais (Yard Management system) permet


d’administrer avec exactitude le trafic de livraisons et levée dans
différents centres, zones de chargement et stationnements.
Il permet de remplir les fonctions suivantes :

1. Gestion intégrée des transports. Administration de stationnements et zones de chargement. Possibilité de gérer automatiquement les
véhicules en suivant le principe FIFO (ordre des processus de chargement et déchargement). Automatisation de certaines activités
manuelles telles que le choix d’un transporteur et les confirmations de livraison.

2. Gestion des chargements. Préparation des chargements, planification des transports, confirmation de plusieurs commandes d’un seul
clic de souris, gestion du colisage, suivi des conteneurs et création des documents conformes aux exigences des clients et des
transporteurs.

3. Gestion des stocks physiques avec l'inventaire tournant. Visibilité à tout moment et en temps réel des niveaux de stocks. Gestion des
emplacements ou des espaces de stockages. Optimisation du picking

4. Prise en charge RF/RFID. Elément important de la réduction des charges administratives, les équipements RFID sont utilisés pour des
tâches très variées : réception, rangement des produits, mouvements d’inventaires, préparation, confirmation de livraison…

5. Traçabilité des transactions. Visibilité en temps réel sur les flux de stock et sur les actions des utilisateurs. Suivi des événements du
système par utilisateur, activité, date, et heure.
PCAO (application pour la gestion des prélèvements – Magasin)

Un PCAO (Préparation de commandes assistée par ordinateur) est une activité


de gestion des marchandises en entrepôt et dans laquelle le linéaire de
préparation des commandes est équipé d'un système d'affichage lumineux,
indiquant les adresses de prélèvements et les quantités à prélever. Les systèmes
de PCAO sont les logiciels qui aident à exécuter cette fonction.
GMAO (application pour la gestion de la fonction maintenance)

Les fonctions principales d'une GMAO (Gestion de la Maintenance


Assistée par Ordinateur) sont utilisées pour répondre à des objectifs
précis dans l'entreprise. Les fonctions les plus standard de ces progiciels
sont :
• Gestions des actifs : équipements, localisations, bâtiments, réseaux, ordinateurs...
• Planification de la maintenance : Corrective et curative (avec OT : ordre de travaux, ou
BT : bons de travaux, ou ODM : ordre de maintenance), préventive (périodique,
conditionnelle, prédictive)...
• Gestions des stocks : magasins, quantités minimum, maximum, de
réapprovisionnement, analyse ABC, pick-lists, référencement et recherche, articles de
rechange, catalogue fournisseurs...
• Gestions des achats : de pièces détachées ou de services (sous-traitance, forfait ou
régie), cycle devis / demande d'achat / commande / réception & retour fournisseur,
facturation...
• Gestion du personnel et planning : activités, métiers, planning de charge,
prévisionnel, pointage des heures...
• Gestion des coûts et budget : de main d'œuvre, de stocks, d'achat, de
location de matériel... préparation des budgets, suivi périodique,
rapports d'écart...
• KPI : Key Performance Indicators, cockpit de pilotage ou tableau de
bord pour le manager (requêtes de base de données concernant des
statistiques, des alertes etc.)
• D'autres fonctionnalités existent : gestion de l'inspection, métrologie,
normes (transport, VRM...), code-barres, lien avec un SIG, matériel
mobile (PDA, pocket PC...), télésurveillance (analyse vibratoire, infra-
rouge...)
MRO (application pour la gestion des stocks)

• Le MRO (Maintenance, Repair and Overall) ou en français


(Maintenance, Réparation et Opération) concerne les pièces
détachées ne rentrant pas dans la fabrication du produit et utilisées
pour la maintenance et la réparation de l'outil de production. On
distingue l'approvisionnement MRO (dit non stratégique), de
l'approvisionnement en matières premières nécessaires à la
production
L’enjeu de la gestion des MRO est d’importance en raison :

• de la complexité à gérer un nombre parfois important de références, souvent lui-même dû au


grand nombre de dispositifs hôtes différents,
• des risques graves d’arrêt de production né de l’indisponibilité d’une pièce,
• des capitaux bloqués dans un stock dont certaines pièces ne seront peut-être jamais utilisées.
• On trouve donc des logiciels pour optimiser la gestion des stocks MRO et rationaliser les
processus d'approvisionnement. Ils permettent de réaliser des économies en jouant sur :

• la réduction du nombre de références en stock (standardisation des besoins),


• la réduction du nombre de fournisseurs (pour mieux négocier),
• la réduction du nombre d'exemplaires d'un article stockés (meilleure prévision des besoins).
MES (application pour la gestion de la fonction production)

Un MES (Manufacturing Execution System) ou SGP (Système de Gestion de la Production) est un


système informatique dont les objectifs sont d'abord de collecter en temps réel les données de
production de tout ou partie d'une usine. Ces données collectées permettent ensuite de réaliser un
certain nombre d'activités d'analyse :

Le système M.E.S couvre les principaux domaines du contrôle de la production. Il permet à tous les
acteurs des différents services ayant un lien avec la production, de traiter leurs domaines dans un
système unique et homogène. Force de corrélation de données, les systèmes de M.E.S accentuent
les pouvoirs d’analyse et de reporting sans mise en œuvre d’interfaces entre différents systèmes. Le
système M.E.S est destiné à obtenir une vision globale et immédiate de la production sur l’ensemble
des ressources (matières, équipements, personnel). Il a capacité à se projeter dans le passé par la
mise en œuvre de l’historisation et/ou de la traçabilité.
Les systèmes de M.E.S répondent à l’ensemble des sujets ou problèmes posés pour gérer au
mieux la fabrication ou la production. Exemple :

• La traçabilité et la généalogie des produits


• L’affectation des ressources (Matières, équipements, personnels) en fonction de leurs états
• La distribution des ordres de fabrication par lots
• La gestion de la qualité et du process - SQC/SPC (Statistical Quality Control / Statistical
Process Control)
• La gestion des indicateurs de maintenance
• La gestion de la performance des équipements
• Etc
MRP (application pour le calcul des besoins)

Le MRP-2 (Manufacturing Resources Planning) est un système de


pilotage des ressources basé sur la prévision des ventes et les
nomenclatures de produit (flux poussé). A l’origine, le MRP (material
Requirement Planning) transforme les données commerciales relatives
aux ventes en données de production. A partir de ces dernières, il
devient possible de faire un calcul des besoins de matières premières,
puis un planning des approvisionnements.
Le MRP présente cependant deux faiblesses : Il ne tient pas compte des
contraintes extérieures ; il planifie les besoins uniquement en fonction de
la demande ou de la prévision de demande, c'est-à-dire :

• en considérant une capacité de production illimitée toujours capable de


fournir,
• sans pouvoir réagir aux aléas (pannes, retard de livraison…)
• Le MRP-2 intègre d’autre fonction tel que la planification à capacité
infinie, le suivi de production, le calcul des coûts… C’est l'un des
modules fondamentaux de l'ERP (Enterprise Ressources Planning)
ERM (application pour la gestion des ressources humaines – GRH /
HRM)

Le terme ERM (Employee Relationship Management) ou GRE (gestion


de la relation avec les employés) désigne l'utilisation des technologies
pour la gestion des ressources humaines. Il s'agit d'un concept issu de
la gestion de la relation client consistant à mettre l'employé au cœur
Il s'agit de mettre en place un système d'information dédié à la gestion des ressources humaines (noté généralement
SIRH), permettant de couvrir l'ensemble des problématiques liées à la relation entre une entreprise et ses employés,
notamment :

• Formation : Mise au point d'un plan de formation global de l'entreprise permettant de gérer un catalogue de stages
obligatoires ou optionnels, les demandes des collaborateurs et le suivi des actions de formation ;
• Paye : afin d'avoir un état des paiements et des envois des bulletins de salaire ;
• Recrutement : notamment le suivi des entretiens d'embauche et des personnes nouvellement recrutées ;
• Gestion des compétences et de la carrière : Mise en place un référentiel de compétences permettant une meilleure
gestion des postes de l'entreprise et des mouvements en interne. Il s'agit de valoriser le capital humain en mettant en
avant les compétences, savoirs et savoir-faire des employés ;
• Gestion du temps, c'est-à-dire la gestion et la quantification de l'activité des collaborateurs de l'entreprise,
notamment dans un soucis de respect de la législation en vigueur (réduction du temps de travail, paiement des
heures supplémentaires, comptabilisation des congés, des arrêts de travail et des absences) ;
• Communication interne, permettant une sensibilisation et une information transversale permettant de rompre le
cloisonnement des différents secteurs de l'entreprise.
ETL (application de type middleware pour les EAI)

ETL (Extract-Transform-Load) ou datapumping est une technologie informatique


intergicielle (comprendre middleware) permettant d'effectuer des synchronisations
massives d'information d'une base de données vers une autre c'est-à-dire entre des
application qui au départ n’ont pas été conçues pour fonctionner ensemble. Selon le
contexte, on traduira par « alimentation », « extraction », « transformation », «
constitution » ou « conversion », souvent combinés.

• Un ETL est une application utilitaire paramétrable, généralement associée aux


entrepôts de données (Datawarehouse) et aux applications de Business Intelligence
(décisionnels).
Les fonctions d'un ETL sont :

• l'extraction des données, en accédant aux différentes bases et sources de données de


l'entreprise,
• la transformation, en développant les codifications, résolvant les liens, changeant et
uniformisant les différents formats de fichiers d'origine dans un format unique compatible avec
le datawarehouse,
• le chargement, pour alimenter datawarehouses et datamarts, en contrôlant la cohérence des
données.
• Facilement paramétrable, il peut générer des processus qui s'exécuteront sur plusieurs types de
machines. Il peut lire la plupart des sources d'information, que ce soit des applications métier
ou des bases de données, agréger les contenus récupérés au sein d'un datawarehouse. Le but
est l'intégration des applications de l’entreprise EAI (Enterprise Application Integration).
BPMS (application pour la gestion des processus dans l’entreprise)

Les BPMS (Business Process Management System) ou GPM (Système de


Gestion des processus métiers) regroupent l’ensemble des logiciels
destinés à formaliser les procédures qui font l'activité d'une entreprise
dans le but de les automatiser.
Les logiciels de BPM comprennent généralement :

• Un outil de modélisation qui servira à formaliser la description des fonctions exercées dans l'entreprise en
processus, en applications informatiques ;
• Des outils de développement pour formaliser la logique qui régit les processus de l'entreprise, à énoncer les
règles de fonctionnement ;
• Un moteur d'exécution pour superviser le déroulement des processus ;
• Un moteur de règles de gestion qui évaluera l'état de tous les objets impliqués dans le déroulement des
processus et déterminera si les conditions sont remplies pour en lancer, poursuivre ou arrêter l'exécution ;
• Un référentiel pour mémoriser tous les objets manipulés, en particulier les définitions des processus, les règles
de gestion qui doivent déclencher leur exécution, les contraintes d'intégrité, de sécurité ainsi que les mesures
de référence relatives au métier de l'entreprise ;
• Des outils d'administration pour régler les paramètres de l'ensemble du système et d'obtenir des indicateurs de
performance et des statistiques à partir des données collectées lors de l'exécution des processus BAM (Business
Activity Monitoring).
EFMS (application pour la gestion électronique des documents)

L’EFMS (Electronic File Management System) équivalent en français de GED (Gestion Electronique des Documents) ou
GEIDE (Gestion Electronique de l’Information ou de Documents Existants) recouvre l’ensemble des techniques qui
permettent de gérer les flux de documents qui pénètrent, sortent ou circulent à l’intérieur de l’entreprise. La fonction de
l’EFMS est de capturer ou dématérialiser des documents, afin de gérer, indexer, stocker, rechercher, consulter, traiter et
transmettre des fichiers numériques de toutes origines.

Les sigles (Document Management System) ou SGD (en français, système de gestion de documents) désignent eux aussi
des système informatisés EFMS

Les avantages de l’EFMS:

• Besoin d’espace moindre - Réduction du temps d’accès aux documents - Rapidité d’archivage de documents - Recherche
plus rapide de renseignements - Plus grande facilité d’organisation des opérations - Augmentation de la qualité
EIS (application d’aide à la décision)

• L’EIS (Executive Information System) ou DSS (Decision Support System) et en français, SIAD
(Systeme d’Information et d’Aide à la Décision) est un système informatique intégré, conçu
spécialement pour la prise de décision, et qui est destiné plus particulièrement aux
dirigeants d'entreprise.

• Le système d'aide à la décision est un des éléments du système d'information de gestion. Sa


fonction est de fournir à la fois l'information et les outils d'analyse nécessaires à la prise de
décision. L’EIS est généralement constitué de programmes, d'une ou de plusieurs bases de
données, internes ou externes, et d'une base de connaissances. Il fonctionne avec un
langage et un programme de modélisation qui permettent aux dirigeants d'étudier
différentes hypothèses en matière de planification et d'en évaluer les conséquences.
• Fonctions classiques d’un logiciel de gestion des stocks
• Un progiciel est un programme informatique (logiciel programme)
conçu pour exécuter une fonction spécifique. Il existe une diversité de
progiciels pour la gestion des stocks.

• Tout programme de gestion des stocks et des articles a pour but de


permettre l’exécution automatique d’un nombre d’opérations et de
faciliter le suivi des articles et des stocks. La liste ci-dessous présente
les opérations les plus courantes :
• 1. La création des fiches articles
• 2. La modification et l’ajout des renseignements sur les fiches des
articles ;
• 3. Le calcul automatique des besoins ;
• 4. Le blocage d’un article pour achat ;
• 5. Le blocage d’un article pour mouvement ;
• 6. L’utilisation des codes de gestion ou modèles d’approvisionnement
• 7. L’identification à tout moment de l’état d’avancement d’une
demande d’achat ou d’une commande ;
• 8. Le contrôle et la validation des entrées stocks et des sorties stocks ;
• 9. Le transfert direct de quantités d’articles à articles ;
• 10. Le transfert direct d’articles de magasin à magasin ;
• 11. Les réservations des articles pour une consommation proche ;
• 12. La création et gestion des magasins et des stocks virtuels ;
• 13. L’entrée en stock de matériel sans commandes ;
• 14. Le traitement des retours en stock ;
• 15. L’édition de l’historique des mouvements d’un article ;
• 16. L’édition des listes d’articles munies de leur référence, leur
magasin, leur emplacement dans ce magasin et le stock disponible ;
• 17. Le traitement informatique des inventaires et la mesure
automatique des écarts de quantité ;
• 18. La création et l’édition des nomenclatures de classe ou de famille
• 19. La création et l’édition des diverses autres formes de
regroupement des articles ;
• 20. L’annulation de toutes les opérations ci-dessus citées.
A. Le réseau informatique

• Le réseau informatique est un ensemble de postes de travail (ordinateurs) liés


par un réseau de câble à un ordinateur central appelé « serveur ». Son but est
de permettre à tous les usagers de consulter, à partir de leur poste de travail, la
disponibilité des stocks et le statut des commandes. Les droits d’accès aux
informations y sont limités selon les besoins de chacun.

• En général, la présence d’un réseau informatique dans l’entreprise est un


facteur de performance lorsque cette dernière gère un nombre assez élevé de
références ou lorsqu’elle dispose de plusieurs magasins.
B. La répartition classique des droits informatiques

• Dans le serveur du réseau, les utilisateurs sont rassemblés par groupes de travail. Chaque groupe est
identifié et classé suivant les taches à accomplir dans le processus de gestion des articles et des stocks.
On distinguera :
• Un groupe qui rassemble des utilisateurs dont la seule tâche sera limitée à la consultation des articles et
des stocks (les clients du magasin) ;
• Un groupe qui rassemble des utilisateurs autoriser à effectuer des mouvements de stocks et à créer des
demandes d’achat (éventuellement les magasiniers, le gestionnaire des stocks) ;
• Un groupe qui rassemble les utilisateurs autorisés à créer, modifier et éditer les articles, les familles
d’articles, les classes d’articles et les nomenclatures (les gestionnaires des articles) ;
• Un groupe qui rassemble les utilisateurs désignés pour valider ou approuver toutes les opérations et
tous les documents informatiques liés à la gestion des stocks et des articles.
• Suivant les responsabilités de chacun, un utilisateur sera affecté à un ou plusieurs de ces groupes

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