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Définitions
• La logistique de l’entreprise recouvre les actions d’organisation des
flux internes et celles des flux externes aussi bien en amont qu’en aval
de cette dernière. Pour ce qui est des flux internes, en fonction des
besoins manifestés, des contraintes des fournisseurs, et des moyens
dont dispose l’entreprise (hommes et moyens matériels), la logistique
s’occupe de l’ organisation des flux entre ses différents sites et intègre
l’achat, le stockage, la production, la distribution, le transport et la
commercialisation.
• La gestion des flux externes concerne l’organisation des flux entre
l’entreprise, ses fournisseurs et ses clients. On parle de plus en plus de
la gestion de la chaîne logistique, plus connue sous
l’anglicisme Supply Chain Management ou SCM.
• La gestion globale des opérations de la chaîne logistique exige la
disponibilité d’informations fraîches et fiables sur l'ensemble des
processus.
• Dans un souci d’optimisation des coûts et d’efficacité, cette exigence a
engendré le développement de systèmes d’information afin
d’amélioré les performances à plusieurs niveaux.
• Les systèmes d’information de nouvelle génération intègrent par
conséquent plusieurs modules (approvisionnement, production,
distribution, transport, gestion des stocks…). Ce qui procure un
énorme avantage pour le suivi global et l’optimisation des ressources.
• EDI, Echange de données informatisées
• CRM, Gestion de la relation client
• GCL, Gestion de la Chaîne Logistique
• ECM, Gestion de contenu d'entreprise
• GPS et Localisation automatique de véhicules
• Familles de logiciels de la SCM
• Quelques applications métier de la SCM
• Sigles des technologies de l'information
• Traçabilité : la technologie RFID
• Avantages du GPS dans la logistique des transports
• Caractéristiques du logiciel de gestion des stocks
• EDI, Echange de données informatisées
- - EDI (Electronic Data Interchange)
• L’EDI est un concept d’échange de données informatisé visant à transférer
d’application à application, à l’aide d’ordinateurs, connectés sur un ou
plusieurs réseaux des données structurées selon un langage normalisé.
A- Caractéristiques de l’EDI
L’EDI est le moyen pour deux entités d'échanger des informations selon
un format standardisé, et par le biais d'outils informatiques. Il ne nécessite
pas forcément que les applications utilisées de part et d’autre soient
identiques.
• L'EDI a été conçu pour remplacer la transmission des informations sur papier et pour pallier à
l'inefficacité des systèmes manuels. Son but est de réduire les interventions humaines dans le
processus de traitement de l'information. On parle alors de dématérialisation de l’information.
• L'EDI repose sur le principe que les données originales ne doivent être entrées qu'une seule fois
dans le système, après quoi elles peuvent être transmises entres les parties intéressées par voie
électronique uniquement.
• L'EDI est avant tout une procédure d'automatisation des opérations commerciales. Il ne s’agit
pas du tout d'une messagerie électronique, d'un télécopieur ou d'un système de transfert des
informations sur bande puisque ces trois systèmes requièrent tous une interface homme
machine (à une extrémité de l'opération, du moins) et que de façon générale, l'utilisateur doit
interpréter et réintroduire les données échangées.
B- Les éléments nécessaires à la mise en place d’un EDI
Les conditions suivantes doivent être remplis pour une mise en place
d'un système d'échange de données informatisées:
- Un protocole de transmission.
Le protocole standardise ou normalise les procédures de transmission des messages à travers le réseau de
communication. Il est choisi en fonction de la nature, du volume, de la fréquence des échanges et des
procédures déterminées avec les partenaires
-Un réseau.
Le réseau est constitué :
1. des matériels (postes d’ordinateur, modems, câbles téléphoniques, fibres optiques,
cartes, terminaux, etc.) ;
2. des logiciels de traduction des données du format propriétaire (données
téléchargées à partir d'un système local) à un format normalisé ou inversement ;
3. des procédures qui permettent la transmission des données informatiques et l’accès
au serveur du ou des partenaires commerciaux.
4. Un accord d’inter change. C’est accord formalise les moyens et modalités
d’échanges entre les partenaires (messages, protocoles, types de réseaux utilisés,
fréquence des échanges, plan de secours en cas de difficulté, nomination des
personnes en charge de ces méthodes, etc.…)
• C- Les méthodes de transmission informatique des données
Les méthodes de transmission informatique les plus couramment
utilisées sont les suivantes :
1- L’EDI direct ou point à point. Il assure une liaison directe entre deux
ordinateurs. C’est l’une des méthodes les moins coûteuses. Elle utilise
généralement un langage unique. On y fait souvent appel lorsque le
nombre de commandes à traiter est élevé.
2- Réseau à valeur ajoutée (RVA). Les RVA intègrent des fonctions de
sécurité plus performantes et autorisent la codification d’un message
d’un langage à un autre. Cette méthode de transmission met à la
disposition de l'abonné une boîte aux lettres électronique permettant
l'enregistrement et la retransmission des messages, et un certain
nombres de services supplémentaires.
3- Internet. Le réseau Internet constitue une méthode rapide et peu
coûteuse à laquelle on pourrait éventuellement faire appel pour la
livraison des messages par courrier électronique ou par transfert de
fichiers. Certains aspects de ce réseau sont en étude, notamment
l'authentification, le contrôle de l'accès et l'intégrité et la confidentialité
des données.
D- Le cycle de l’EDI
• Les documents échangés par les partenaires commerciaux sont de
différentes natures : bons de commandes, factures, avis de livraison,
titre de transport, documents de transit, versements bancaires. Dans
le dans le cadre des échanges commerciaux par EDI, le cycle de
traitement de l’information se présente tel qu’il suit :
Saisie manuelle et transmission électronique du bon de commande à un fournisseur ;
Transmission de l’accusé de réception à l’acheteur ;
Envoie d’un préavis d’expédition des marchandises et d’une facture commerciale ;
Transmission d’un ordre de virement à la banque pour payement ;
Transfert électronique des fonds dans le compte de banque du fournisseur.
Dans ce processus, la saisie manuelle des données est opérée une seule fois. Tous les
documents sont ensuite transmis par EDI jusqu’à la fin du cycle. Par principe, chaque
document émis est acheminé d’un ordinateur émetteur, vers un autre ordinateur
récepteur qui interprète, voire intègre le document à son progiciel de gestion intégré, à
la différence d’une réception par fax qui nécessiterait une nouvelle saisie par un
opérateur
• CRM, Customer Relationship Management
Les logiciels de type CRM (Customer Relationship Management) ou GRC
(en français Gestion de la relation client) sont essentiellement dédiés à
la gestion commerciale et au domaine du marketing. Les CRM ont pour
but d’optimiser les relations avec les clients, faciliter la communication
et maintenir un contact permanent avec la clientèle fidélisée. Ils
couvrent trois principales fonctions commerciales : marketing, vente et
service client
• Marketing (ex : fournir aux professionnels du marketing, des outils de
ciblage, de gestion de campagnes marketing) ;
• Vente (ex : fournir aux représentants des outils de gestion des
contacts, des opportunités, des soumissions. Permettre la gestion des
tâches administratives de l'équipe de vente,) ;
• Après-vente, service client (ex : fournir aux services clients des outils
de gestion des plaintes, des demandes de services).
• La CRM se présente sous trois variantes :
• la CRM opérationnelle, se charge de la gestion des forces de ventes, de
l'organisation des campagnes, du service client.
• La eCRM, permet au client de rentrer en contact avec l'entreprise par
Internet. On parle aussi de l’IRM (Internet Relationship Management) ou
gestion de la relation client par Internet ;
• La CRM analytique fournit une analyse statistiques des données collectées,
établit des ratios, donne les moyens d’analyser les performances de vente, les
tendances, l’efficacité des campagnes… ;
La CRM est une forme d’application intégrée qui se compose de
plusieurs modules dont les principaux sont la SFA (Sales Force
Automation), l’EMA (Entreprise Marketing Automation) et la CSS (Client
Service Support) qui est dédié au SAV (service après vente). L’efficacité
de la CRM réside dans le partage des données entre ces modules.
• SFA, Sales Force Automation
La SFA regroupe les types d’applications conçues pour exécuter les tâches des forces de vente avec :
• l’aide à la création des différents documents commerciaux (propositions, devis...) ;la collecte, le traitement et
la diffusion des informations de ventes (historiques de commandes, ventes par régions, ventes par client ou
par représentant…) ;Gestion de listes de contacts, la gestion d’agendas et de rendez-vous (mailing, relances
automatiques, contacts d’entretien...).
• L'automatisation de la prise en charge commerciale du client (ou Sales Force Automation) véhicule entre les
équipes commerciales toute l'information pertinente pour répondre aux besoins des clients en temps réel.
EMA, Entreprise Marketing Automation
•
• Stade 3-Supply Chain intégrée dans l'entreprise:
L’entreprise déploie des processus et des outils pour intégrer dans
un fonctionnement cohérent l'ensemble des maillons internes de sa
logistique. Rendu possible grâce à l’avènement des ERP (Entreprise
Ressource Planning) une famille de logiciel intégré qui utilise une base
d’information unique pour toutes les fonctions de l’entreprise (Achat,
production, stockage, transport, vente …)
• Stade 4-Supply Chain management étendu:
Le SCM est étendu aux clients et aux fournisseurs avec l’entreprise
partage en temps réel des informations pour les différentes fonctions
de la logistique. Grâce aux techniques de l’EDI (Echange de Données
Informatisées) fournisseurs et distributeurs mettent en liaison leur
système d’information respectif, à partir des données des ventes
obtenues des distributeurs, les fournisseurs planifient les stocks sur
toute la chaîne. Il s’agit d’un travail collaboratif.
• Stade 5- Supply Chain Commune:
L’entreprise utilise des moyens en commun avec des clients et
fournisseurs, voire avec des concurrents dans une même communauté
d'intérêts.
D- Les modes de gestion de la chaîne logistique
La GCL utilise deux principaux modes de gestion des flux :
• La Supply Chain Management (SCM)
• Le Front-Office (parfois appelé également Front line) désigne la partie frontale de l'entreprise,
visible par la clientèle et en contact direct avec elle, comme les équipes de marketing, de support
utilisateur ou de service après-vente. La CRM, veille à l'adéquation des contacts avec le client. Elle
le détecte, le suit, le fidélise, le relance. Après avoir déterminé la valeur du client, elle est CRM
opérationnelle, associée aux EMA et aux SFA. Enfin, même le contact client s'automatise, grâce aux
centres d'appel, aux mailings ou e-mailings et maintenant aux sites web.
• Le Back Office à l'inverse désigne l'ensemble des parties du système d'information auxquelles
l'utilisateur final n'a pas accès. Il s'agit donc de tous les processus internes à l'entreprise
(production, logistique, stocks, comptabilité, gestion des ressources humaines, etc.).
Le back office est en d’autres termes l'activité de l’entreprise chargée
de répondre aux besoins du client :
1. Traitement des commandes, facturation, gestion des litiges... Un
ERP peut constituer un back-office. C'est aussi un élément
fondateur de la gestion commerciale, puisque c'est lui qui l'alimente
en données définitives (fichiers produits, fichiers clients, chiffres de
ventes). Leur compilation alimentera les data warehouses.
2. Analyse des ventes et prévisions. "Pour prévoir l'avenir, il faut connaître
le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens
aux temps qui les ont précédés (Nicolas Machiavel)". Plus
prosaïquement, pour prévoir les ventes futures, adapter la production,
dimensionner et répartir les équipes commerciales, il faut disposer
d'un système fiable et performent permettant de collecter des données
de ventes significatives et bien identifiées : c'est le rôle des ETL et des
data warehouses. La CRM analytique et les décisionnels exploiteront
ces données et en livreront des représentations exploitables. Le data
mining ira plus loin et fournira des analyses statistiques poussées, les
SIG, des analyses en fonction des lieux de ventes.
3. Dans la réalité, Back Office et Front office ne sont pas totalement
cloisonnés car les équipes chargées de la relation client ont besoin
de connaître un minimum d'information sur le processus de
réalisation du produit ou du service de l'entreprise. A l'inverse, les
secteurs dédiés à la conception du produit doivent être tenus
informés des problèmes rencontrés par les usagers ou à l'inverse de
leurs besoins, afin de rentrer dans un cercle d'amélioration
continue.
B - SIG, géomarketing
• Les SIG (Système d'Information Géographique), qui permettent de visualiser sur des cartes
géographiques des données statistiques, comptables, voire factuelles. Un SIG est utilisé
principalement pour illustrer les réflexions de marketing. Des couplages sont maintenant en
développement avec les outils de géolocalisation (GPS, téléphonie cellulaire...), pour accéder aux
informations localisées liées à un mobile (commercial itinérant, véhicule, utilisateur d'un
téléphone cellulaire...).
• Le géomarketing (et ses cousins, géoGRC, géo-intellingence...), discipline qui cherche à aider la
prise de décision commerciale en fonction du lieu. Le géomarketing étudie les marchés
commerciaux suivant la localisation des prospects ou des clients. Il fait largement appel aux outils
de type SIG, notamment pour la présentation des résultats. S'il peut être employé dans la plupart
des réflexions marketing, on peut toutefois discerner trois grands usages :
le marketing stratégique :
1. - pour évaluer le potentiel d'une nouvelle activité sur un territoire particulier (biens et services),
2. - pour l'implantation d'infrastructures lourdes (transport, téléphonie...).
le marketing direct :
3. - pour optimiser les actions de mailing ou de vente par téléphone, en adaptant les modes de
contact, les horaires... aux habitudes locales.
le commerce, la distribution :
4. - pour le déploiement d'une force de vente adaptée au terrain et motivée par des objectifs
appropriés,
5. - pour l'installation de lieux de vente adaptés aux zones de chalandise et à leur fréquentation
C - Sourcing
• C'est l'ensemble des services par Internet liés aux achats internes de
l'entreprise. Au départ, il s’agit d’outils utilisant EDI ou des ERP. Aujourd’hui on
trouve des Market Places (places de marché virtuelles) ainsi que des
applications de Business Intelligence.
• Jugez plutôt : si vous cherchez par exemple le fournisseur qui peut vous organiser le
voyage de vos rêves au Cameroun en fonction de vos périodes de vacances (pas ses dates
à lui, les votres) avec en plus une nuit dans le désert, une location de voiture avec sur
classement, un retour avec un stop à Barcelone, le tout en utilisant pour partie vos Miles
de telle ou telle compagnie aérienne (vous avez bien sûr plusieurs cartes de fidélité) et
que vous souhaitez payer le tout avec votre carte Amex… avec le VRM, ça sera possible.
• Plus besoin de parcours du combattant pour chercher la meilleure
offre auprès de divers fournisseurs. Il vous suffira de définir votre
expression de besoin (par MicroFormats par exemple) ... et les outils
du VRM feront converger vers vous plusieurs propositions, vous
permettront de comparer les offres, de décider scientifiquement du
mieux disant et de commander sereinement le voyage de vos rêves.
• SRM - (Supplier Relationship Management)
2. L'objectif du SRM est de permettre à une entreprise d'améliorer la communication avec ses
différents fournisseurs, de partager une méthodologie, des termes métiers et des informations
avec eux et d'avoir une meilleure connaissance de chacun d'entre-eux afin d'optimiser le
processus d'approvisionnement. A l'inverse, il s'agit également de faire en sorte que les
fournisseurs connaissent mieux le cœur de métier de l'entreprise et ses différents produits afin
d'obtenir un approvisionnement adapté.
Processus de SRM
Les éditeurs de solutions SRM définissent généralement un processus en quatre grandes étapes :
2. Détermination des fournisseurs (en anglais sourcing), visant à identifier les fournisseurs
potentiels et à élaborer une cartographie en les qualifiant en fonction de leur coût, de leur
capacité de production, leurs délais de livraison, leurs garanties en terme de qualité. A l'issue
de cette étape, les meilleurs fournisseurs pourront faire l'objet d'une mise en concurrence ;
3. Sélection des fournisseurs, via un mécanisme d'enchères inversées (en anglais reverse
auctions), où les rôles d'acheteur et de vendeur sont inversés. Les outils de SRM
possèdent généralement une interface d'appel d'offres permettant de faire trois types
de requêtes (couramment appelées « Request for x » et notés RFx) :
• - RFQ (Request For Quotation, en français Demande de devis), c'est-à-dire une simple demande de prix pour des
produits relativement courants. Le fournisseur proposant l'offre la plus basse est généralement retenu ;
• - RFP (Request For Proposal, en français Demande de proposition), c'est-à-dire une demande de proposition
commerciale adressée aux fournisseurs, incluant un prix, mais également des informations sur la société, sur sa
solvabilité, sur ses capacités de productions, sur ses stocks et ses délais de livraison, etc. Le choix du fournisseur
est réalisé selon une grille de sélection permettant d'évaluer les offres en prenant en compte les différents critères
• - RFI (Request For Information, en français Demande d'information) consistant à émettre une simple demande
pour connaître les produits et services proposés par les fournisseurs, sans impliquer nécessairement d'enchères.
4. Négociation, dont l'objet est de formaliser le contrat entre
l'entreprise et le fournisseur sélectionné, avec éventuellement des
clauses spécifiques concernant la logistique, les modalités de
paiement, la qualité de service ou tout autre engagement
particulier.
GPS et localisation automatique de véhicules
1. Les GPS à piles et portables : de taille très modestes, ils sont moins encombrants, mobiles et
donc économiques.
2. Les GPS semi-fixes : Ils utilisent une alimentation à pile ou externe à 12V. Facilement
démontables sur leurs supports, ils peuvent être fixés ailleurs. Leur envergure est plus
importante que les GPS à piles et ils sont dotés de plus de fonctions.
3. Les GPS fixes : leur envergure est encore plus importantes que les précédents (écran et
boutons plus grands, plus de fonctions). Ils sont fixés en un endroit de façon permanente
B- Le système GPS dans la localisation automatique de véhicules
En matière de logistique des transports, les fonctions du système GPS sont
exploitées et couplées à un système de localisation automatique des véhicules
(LAV) de transport.
B1- Les composantes du système LAV
Les SCE (Supply Chain Execution) ou SGA (en français Systèmes de Gestion des Approvisionnements) et
les LES (Logistic Execution System) ou SGO (Système de Gestion des Opérations) concernent la famille de
progiciels qui rationalisent la totalité du cycle de traitement des commandes (de l’émission d’un besoin à
la livraison).
• Lorsqu’une entreprise est équipée de plusieurs progiciels différents selon ses domaines d'activité ceux-ci
ne sont pas totalement intégrés comme dans un PGI, mais interfacés entre eux ainsi qu'avec des
applications spécifiques.
• L' IAE (Intégration d'applications d'entreprise) ou EAI (en anglais Enterprise Application Integration) est un
moyen d'obtenir un système intégré en rassemblant ces applications autrefois autonomes à l'aide d'un
système de communication normalisé et généralisé : le middleware. Il se charge des échanges de données
entre ces différentes applications.
Un ERP (Enterprise Resource Planning) et en français PGI (Progiciel de Gestion Intégré) est un
logiciel qui permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise, en intégrant toutes les
fonctions de cette dernière. C’est une application informatique constituée de plusieurs modules
encore connues sous le nom d’applications métier (AM), en anglais Business Object (BO) (ex :
approvisionnement, vente, production, finance, paie, ressources humaines, stocks, transports …)
indépendants entre eux, mais partageant une base de donnée commune. Les données sont
standardisées, stockées sur des tables uniques et partagées entre les modules. Ce qui élimine les
saisies multiples et évite l'ambiguïté des données multiples de même nature.
• L’ERP remplace donc les différentes applications du système d'information par un unique système
plus cohérent. Il facilite le pilotage de l'entreprise (d'où son nom anglais : Enterprise Ressource
Planning).
Quelques fonctions essentielles d’un ERP :
1. La gestion des nomenclatures
2. Le MRP (Material requirement planning) utilisé pour le calcul des besoins ;
3. Intégration de la notion de traçabilité avec la gestion des transports et des
livraisons ;
4. Gestion des listes de prélèvements ;
5. Analyse des stocks (coûts, consommations …)
D- SCP (Supply Chain Planning)
• La SCEM (Supply Chain Event Management) est le lien opérationnel entre la SCE et la
SCP. Elle permet à chaque intervenant de la chaîne logistique de consulter ou alimenter
le système en cas d’évènements imprévus ou non planifiés. Ce qui favorise la remontée
d’informations en temps réel et une meilleure réactivité.
• La Supply Chain Event Management permet de simuler, contrôler, valider et superviser
des scénarios par la collecte et l’analyse de données obtenues lors d’anomalies. Cette
solution propose un système d’alerte pro-actif offrant ainsi une aide à la décision.
• La principale caractéristique de la SCEM est qu'au lieu de gérer plusieurs processus à
l'intérieur d'une entreprise, elle gère plusieurs entreprises maîtrisant un seul processus.
Les 5 fonctions de la SCEM :
1. surveillance des évènements ;
2. notification des utilisateurs d’un éventuel problème dans la chaîne ;
3. simulation de l’impact futur des évènements courants dans l’entreprise ;
4. contrôle manuel ou automatisé des utilisateurs ;
5. mesure de l’effet produit.
• Quelques grandes familles des applications métiers utilisées dans la
gestion de la chaîne logistique : EIS, MRO, MRP, GMAO, EFMS, HRM,
ERM, LES, MES, PCAO, TMS, WMS, YMS, ETL, BPM, DMS, GED
• TMS (application de gestion du service Transport)
• LES (application de gestion des flux logistiques)
• WMS (application de gestion des entrepôts)
• YMS (application de gestion des quais et des parcs)
• PCAO (application de gestion des prélèvements – Magasin)
• GMAO (application de gestion de la fonction maintenance)
• MRO (application de gestion des stocks)
• MES (application de gestion de la production)
• MRP (application de calcul des besoins)
• ERM (application de gestion des ressources humaines – GRH / HRM)
• ETL (application de type middleware pour les EAI)
• BPMS (application de gestion des processus dans l’entreprise)
• EFMS (application de gestion électronique des documents)
• EIS (application d’aide à la décision)
• Pour chaque opération de la chaîne logistique, une application
spécifique est développée (commande, préparation des commandes,
livraison, transport, manutention, stockage). Mais on retrouve aussi
des applications développées et dédiées à une fonction de l’entreprise
(production, logistique, maintenance …) ont les appellent AM
(Application Métier). Voici dans la suite une liste non exhaustive.
TMS (application pour la gestion du service Transport)
• Les clients peuvent saisir et suivre directement leurs expéditions ; Ils peuvent,
aussi, imprimer les bons de livraison, les étiquettes ;
• Les destinataires peuvent tout comme les clients, avoir accès à la liste de leurs
expéditions, s’informer de la date prévue de livraison ;
• Les sous traitants qu’ils soient Transporteurs ou correspondant peuvent
renseigner le système TMS: des dates et heures de livraison, de problèmes
particuliers relatifs aux expéditions … pour tous les transports pour lesquels
ils ont été mandatés
LES (application pour la gestion des flux de marchandises)
1. Gestion intégrée des transports. Administration de stationnements et zones de chargement. Possibilité de gérer automatiquement les
véhicules en suivant le principe FIFO (ordre des processus de chargement et déchargement). Automatisation de certaines activités
manuelles telles que le choix d’un transporteur et les confirmations de livraison.
2. Gestion des chargements. Préparation des chargements, planification des transports, confirmation de plusieurs commandes d’un seul
clic de souris, gestion du colisage, suivi des conteneurs et création des documents conformes aux exigences des clients et des
transporteurs.
3. Gestion des stocks physiques avec l'inventaire tournant. Visibilité à tout moment et en temps réel des niveaux de stocks. Gestion des
emplacements ou des espaces de stockages. Optimisation du picking
4. Prise en charge RF/RFID. Elément important de la réduction des charges administratives, les équipements RFID sont utilisés pour des
tâches très variées : réception, rangement des produits, mouvements d’inventaires, préparation, confirmation de livraison…
5. Traçabilité des transactions. Visibilité en temps réel sur les flux de stock et sur les actions des utilisateurs. Suivi des événements du
système par utilisateur, activité, date, et heure.
PCAO (application pour la gestion des prélèvements – Magasin)
Le système M.E.S couvre les principaux domaines du contrôle de la production. Il permet à tous les
acteurs des différents services ayant un lien avec la production, de traiter leurs domaines dans un
système unique et homogène. Force de corrélation de données, les systèmes de M.E.S accentuent
les pouvoirs d’analyse et de reporting sans mise en œuvre d’interfaces entre différents systèmes. Le
système M.E.S est destiné à obtenir une vision globale et immédiate de la production sur l’ensemble
des ressources (matières, équipements, personnel). Il a capacité à se projeter dans le passé par la
mise en œuvre de l’historisation et/ou de la traçabilité.
Les systèmes de M.E.S répondent à l’ensemble des sujets ou problèmes posés pour gérer au
mieux la fabrication ou la production. Exemple :
• Formation : Mise au point d'un plan de formation global de l'entreprise permettant de gérer un catalogue de stages
obligatoires ou optionnels, les demandes des collaborateurs et le suivi des actions de formation ;
• Paye : afin d'avoir un état des paiements et des envois des bulletins de salaire ;
• Recrutement : notamment le suivi des entretiens d'embauche et des personnes nouvellement recrutées ;
• Gestion des compétences et de la carrière : Mise en place un référentiel de compétences permettant une meilleure
gestion des postes de l'entreprise et des mouvements en interne. Il s'agit de valoriser le capital humain en mettant en
avant les compétences, savoirs et savoir-faire des employés ;
• Gestion du temps, c'est-à-dire la gestion et la quantification de l'activité des collaborateurs de l'entreprise,
notamment dans un soucis de respect de la législation en vigueur (réduction du temps de travail, paiement des
heures supplémentaires, comptabilisation des congés, des arrêts de travail et des absences) ;
• Communication interne, permettant une sensibilisation et une information transversale permettant de rompre le
cloisonnement des différents secteurs de l'entreprise.
ETL (application de type middleware pour les EAI)
• Un outil de modélisation qui servira à formaliser la description des fonctions exercées dans l'entreprise en
processus, en applications informatiques ;
• Des outils de développement pour formaliser la logique qui régit les processus de l'entreprise, à énoncer les
règles de fonctionnement ;
• Un moteur d'exécution pour superviser le déroulement des processus ;
• Un moteur de règles de gestion qui évaluera l'état de tous les objets impliqués dans le déroulement des
processus et déterminera si les conditions sont remplies pour en lancer, poursuivre ou arrêter l'exécution ;
• Un référentiel pour mémoriser tous les objets manipulés, en particulier les définitions des processus, les règles
de gestion qui doivent déclencher leur exécution, les contraintes d'intégrité, de sécurité ainsi que les mesures
de référence relatives au métier de l'entreprise ;
• Des outils d'administration pour régler les paramètres de l'ensemble du système et d'obtenir des indicateurs de
performance et des statistiques à partir des données collectées lors de l'exécution des processus BAM (Business
Activity Monitoring).
EFMS (application pour la gestion électronique des documents)
L’EFMS (Electronic File Management System) équivalent en français de GED (Gestion Electronique des Documents) ou
GEIDE (Gestion Electronique de l’Information ou de Documents Existants) recouvre l’ensemble des techniques qui
permettent de gérer les flux de documents qui pénètrent, sortent ou circulent à l’intérieur de l’entreprise. La fonction de
l’EFMS est de capturer ou dématérialiser des documents, afin de gérer, indexer, stocker, rechercher, consulter, traiter et
transmettre des fichiers numériques de toutes origines.
Les sigles (Document Management System) ou SGD (en français, système de gestion de documents) désignent eux aussi
des système informatisés EFMS
• Besoin d’espace moindre - Réduction du temps d’accès aux documents - Rapidité d’archivage de documents - Recherche
plus rapide de renseignements - Plus grande facilité d’organisation des opérations - Augmentation de la qualité
EIS (application d’aide à la décision)
• L’EIS (Executive Information System) ou DSS (Decision Support System) et en français, SIAD
(Systeme d’Information et d’Aide à la Décision) est un système informatique intégré, conçu
spécialement pour la prise de décision, et qui est destiné plus particulièrement aux
dirigeants d'entreprise.
• Dans le serveur du réseau, les utilisateurs sont rassemblés par groupes de travail. Chaque groupe est
identifié et classé suivant les taches à accomplir dans le processus de gestion des articles et des stocks.
On distinguera :
• Un groupe qui rassemble des utilisateurs dont la seule tâche sera limitée à la consultation des articles et
des stocks (les clients du magasin) ;
• Un groupe qui rassemble des utilisateurs autoriser à effectuer des mouvements de stocks et à créer des
demandes d’achat (éventuellement les magasiniers, le gestionnaire des stocks) ;
• Un groupe qui rassemble les utilisateurs autorisés à créer, modifier et éditer les articles, les familles
d’articles, les classes d’articles et les nomenclatures (les gestionnaires des articles) ;
• Un groupe qui rassemble les utilisateurs désignés pour valider ou approuver toutes les opérations et
tous les documents informatiques liés à la gestion des stocks et des articles.
• Suivant les responsabilités de chacun, un utilisateur sera affecté à un ou plusieurs de ces groupes