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INSTITUT DE GENIE

RURAL ET TOPOGRAPHIE

EXPOSE EN CHIMIE DES EAUX


:

DEFINTIONS D’ACIDE
ET BASE
PRESENTE PAR :

• TAIBI WISSAM
• HATICH HICHAM
• YAHYAOUI ABDERRAHIM
• TOULOU ABDERRAHIM
1. NOTIONS PRIMITIVES
D’ACIDES ET DE BASES
• Le mot «acide» vient du latin acidus  (aigre), ce
qui montre bien l’origine organoleptique de cette
notion. Le vinaigre, solution aqueuse diluée d’acide
acétique, fut pendant longtemps, le seul «acide
industriel».
• La notion de base, antagoniste de la précédente,
en est difficilement séparable. Le terme d’«alcali»
(base) dérive de l’arabe al-kali , cendres de
plantes. L’opposition d’une base à un acide conduit
à une substance «neutre» appelée «sel» Ce fut
Lavoisier qui, le premier, tenta d’établir une
corrélation entre les manifestations de l’acidité et
la composition chimique des substances.
• Acides et bases, espèces chimiques (molécules ou
ions) qui interviennent dans les nombreuses
réactions de type « acido-basique » en
chimie organique et minérale, en référence à
divers critères.
• On distingue deux principales catégories d’acides :
les acides organiques, qui contiennent du carbone,
comme l’acide acétique (CH3COOH), et les acides
minéraux, tels que l’acide chlorhydrique (HCl) ou
l’acide sulfurique (H2SO4).
2. HISTORIQUE
• de Depuis l’Antiquité, les acides et les bases sont
considérés comme deux espèces « antagonistes ». Les
premières études, fondées sur l’observation, définissent
les acides comme des substances de saveur aigre et
piquante, qui font virer le tournesol (colorant) au rouge
et dont l’action sur certains métaux produit du
dihydrogène.
• Les bases, elles, font virer le tournesol au bleu et
agissent sur les acides, qu’elles « neutralisent », en
solution aqueuse, en formant des sels et de l’eau. Cette
réaction de neutralisation est extrêmement rapide.
• Par exemple, la neutralisation de l’acide sulfurique
(H2SO4) par l’hydroxyde de sodium (NaOH) produit de
l’eau et du sulfate de sodium selon l’équation-bilan :
• H2SO4 + 2NaOH → 2H2O + Na2SO4
3. CONCEPTS D’ACIDO-
BASICIQUE

• 3.1 Théorie d’Arrhenius-Ostwald


• 3.2 Théorie de Bronsted-Lowry
• 3.3 Théorie de Lux-Flood
• 3.4 Théorie du système solvant
• 3.5 Théorie de Lewis
• 3.6 Théorie d’Usanovitch
3.1 Théorie d’Arrhenius-Ostwald

• Un acide HA est une substance qui, en solution aqueuse,


fournit, lors de son équilibre de dissociation, des protons
H+:
HA ⇄ A- + H+ (a)

• une base BOH est une substance qui, dans les mêmes
conditions, fournit des ions OH- ;

BOH ⇄ B+ + OH- (b)


Bien que pertinente, la théorie d’Arrhenius-
Ostwald n’en est pas moins critiquable.
Tout d’abord, les acides ne se limitent pas
aux composés contenant de l’hydrogène (exemple :
BF3) et les bases ne contiennent pas toutes le
groupement hydroxyle (exemple : NH3).
De plus, cette théorie ne s’applique qu’aux
solutions aqueuses, alors que de nombreuses
réactions acido-basiques s’effectuent en absence
d’eau.
3.2 Théorie de Bronsted-Lowry
• Une théorie plus satisfaisante est proposée en 1923 par le
chimiste danois Johannes Bronsted, et indépendamment par le
chimiste britannique Thomas Lowry.
• Leur théorie stipule que toute molécule ou ion qui agit comme un
donneur de proton est un acide et que toute molécule ou ion qui
agit comme un accepteur de proton est une base.

• Au regard de cette théorie, un acide contient toujours de


l’hydrogène, mais tout composé hydrogéné n’est pas forcément
acide (exemple : CH4 ou NaH).

• Par ailleurs, si un acide ne peut céder qu’un seul proton, c’est un


monoacide (exemple : HCl)
• S’il peut en céder deux ou plusieurs, c’est un diacide (exemple :
H2SO4) ou un polyacide.
• De même, une base qui peut fixer un, deux ou plusieurs protons
est respectivement une monobase, une dibase ou une poly base.
• On note généralement un acide de Bronsted HA, et une base de
Bronsted B. Ainsi on peut schématiser la théorie de Bronsted-
Lowry par les deux relations suivantes:

HA ⇄ A- + H+
B + H+ ⇄ BH+
Ces relations sont toujours réversibles, de sorte que
l’espèce A- peut capter un proton H+ et reformer l’acide HA : A-
est donc une base. De même, BH+ peut céder un proton H+ et
reformer la base B : BH+ est donc un acide.
• Par conséquent, à chaque acide (HA) correspond sa base
conjuguée (A-) et à chaque base (B) correspond son acide
conjugué (BH+). Un acide et sa base conjuguée forment un
couple acido-basique (ou acide / base) que l’on représente par la
relation :
• acide ⇄ base + H+
• En réalité, lorsqu’un acide cède un proton, ce dernier est
forcément fixé par une base et, réciproquement, lorsqu’une
base accepte un proton, celui-ci lui est cédé par un acide.
• De ce fait, une réaction acido-basique est un transfert de
proton entre deux couples. En termes d’équation chimique, la
réaction directe d’un acide (1) avec une base (2) peut s’écrire :

Acide (1) + Base (2) ⇄ Acide (2) + Base (1)
• Cette réaction correspond à un transfert de proton de
l’acide (1) vers la base (2). En cédant un proton, l’acide (1)
produit sa base conjuguée, la base (1). En acceptant un proton,
la base (2) se transforme en son acide conjugué, l’acide (2)
• Lorsqu’on a deux couples acido-basiques en présence, la réaction se
produit toujours entre l’acide le plus fort et la base la plus forte. Par
exemple, l’acide chlorhydrique HCl est un acide fort dans l’eau, car il se
dissocie totalement en milieu aqueux pour donner des ions hydronium,
selon :
HCl + H2O → H3O+ + Cl-
Ensuite, les ions hydroniums réagissent avec l’eau qui joue ici le
rôle d’une base. Les ions Cl- sont des ions « spectateurs », c’est-
à-dire qu’ils n’interviennent pas dans la réaction acido-basique.
………………………………………………………………………………….
• L’acide fluorhydrique (HF) est un acide faible dans l’eau, car il ne donne
pas facilement son proton à l’eau :
HF + H2O → H3O+ + F-
Cet équilibre est déplacé principalement vers la gauche, car H2O est
une base plus faible que F-, et HF est un acide plus faible (dans l’eau)
que H3O+.
• À travers ces deux derniers exemples, on s’aperçoit que l’eau peut
se comporter soit comme un acide, soit comme une base : ce
comportement caractérise les espèces dites amphotères. Par ce
fait, l’eau participe à deux couples acido-basiques en étant l’acide
de l’un et la base de l’autre : (H2O / OH-) et (H3O+ / H2O).
• Exemple ;
• L’ammoniac (NH3) présente également un comportement
amphotère :
en milieu aqueux, l’ammoniac se comporte comme une base en
formant l’ion NH4+, et il peut aussi se comporter comme un acide
en absence d’eau, en transférant un proton à une base et en
produisant ainsi un anion amidure (NH2-), selon la réaction :
NH3 + base → NH2- + acide
Ainsi, l’ammoniac participe aux deux couples acido-basiques :
NH4+ / NH3 et NH3 / NH2-
• conclusion :

• Elle définit comme acide toute substance


capable d’émettre des protons H+
• Inversement, une base sera toute
substance capable de capter les protons
3.3 Théorie de Lux-Flood
• Pour traiter des systèmes non pratiques, qui ne
relèvent donc pas de la théorie de Bronsted-Lowry,
Lux propose une définition, élargie par Flood, où le
comportement acido-basique est décrit à partir de
l’ion oxyde au lieu du proton.
• Par exemple, dans des liquides inorganiques à haute
température, des réactions comme celle-ci peuvent
avoir lieu :
CaO + SiO2 → Ca-SiO3
• Dans cette réaction, CaO joue le rôle d’une base
qui donne un ion oxyde O- à l’acide SiO2 .
• Le domaine d’application de la
définition de Lux-Flood est limité à
des systèmes comme les oxydes
fondus, ce qui lui confère une
importance particulière en
métallurgie, en particulier dans la
compréhension des réactions lors de
la fabrication des aciers
3.4 Théorie du système solvant

• un acide est une espèce qui fait


augmenter la concentration du cation
caractéristique du solvant
• une base est une espèce qui fait
augmenter la concentration de l’anion
caractéristique du solvant.
3.5 Théorie de Lewis
• Bien que la théorie de Bronsted-Lowry soit beaucoup plus générale
que celle d’Arrhenius, elle ne permet pas d’inclure certaines
réactions qui s’apparentent à des neutralisations, mais qui
n’impliquent pas de transfert de proton .
• Le chimiste américain Gilbert Lewis a proposé une autre définition
des acides et des bases, définition plus générale où les acides ne
se limitent plus à leur rôle de donneurs de protons.
• D’après Lewis, les acides sont des accepteurs de doublets
électroniques et les bases des donneurs de doublets
électroniques.
• Dans sa théorie, Lewis décrit un acide et une base comme un
« couple » partageant le doublet d’électrons fourni par la base et
formant ainsi une liaison covalente. Ainsi, toute formation d’une
liaison par coordinence (donneur-accepteur de doublet) constitue
une réaction acido-basique dont le produit est un complexe
• Si on appelle A l’acide de Lewis et B la base de Lewis, la
réaction fondamentale de sa théorie s’écrit alors :

A + B ⇄ A - B
En général :
acide + base → complexe
• Cette théorie présente l’avantage d’être valable pour des
solvants autres que l’eau et ne fait plus intervenir de couples
acido-basiques conjugués ni leur échelle de force.
Exemple
• l’ammoniac (NH3) se comporte comme une base en donnant un
doublet électronique au tri fluorure de bore (BF3) pour former
un complexe acido-basique :

H3N: + BF3 ⇄ H3N - BF3
• Il faut bien noter que acidité et basicité ne sont pas des
caractères de molécules isolées mais sont des notions
réactives. C'est à dire qu'une molécule ne peut être acide
qu'en présence d'une base qui lui permet de manifester son
caractère. De même pour la base.

• C'est pourquoi on ne peut parler de réaction acide ou basique


isolée mais uniquement de réaction acido-basique associant les
deux partenaires réactifs.
• CONCLUSION :

-un acide est un accepteur de doublet d'électrons


- une base un donneur de doublet d'électrons.
3.6 Théorie d’Usanovitch
• Usanovitch appelle acide toute espèce
qui fournit des cations ou accepte des
anions ou des électrons,
• une base est une espèce qui fournit
des anions ou des électrons ou accepte
des cations.
Conclusion:
• Si l’on compare les définitions de Brønsted et de Lewis, on
remarque qu’en général les bases de Lewis sont également des
bases de Brønsted puisqu’elles sont capables de se fixer sur
le proton; naturellement, la définition de Lewis est plus
générale, car une base de Lewis est capable de fournir un
doublet à d’autres particules que le proton.
• Pour mettre d’accord le langage des deux théories,
Bjerrum (1951) a proposé un compromis, au prix de
l’introduction d’un vocable nouveau:
• a )  Une base est un accepteur de protons ou un
donneur d’une paire d’électrons;
• b )  Un acide est un donneur de protons;
4.Notion de neutralisation

HA ⇄ A- + H+ (a)
BOH ⇄ B+ + OH- (b)

La réaction de neutralisation d’un acide par une base (ou


inversement) est facile à comprendre: l’addition des premiers
membres de (a) et (b) représente l’action d’un acide sur une
base. L’addition des seconds membres correspond à la
formation de A- +B+, donc du sel AB fortement ionisé; quant
aux ions H30+ et OH-, ils ne peuvent coexister en forte
quantité, car ils se recombinent en eau: H2O est en effet un
électrolyte très faible, et l’équilibre est peu en faveur de la
dissociation:
H2O ⇄ H+ + OH- (c)
HA + BOH ⇄ A- + B+ + H2O (d)
5.ACIDITÉ ET STRUCTURE CHIMIQUE
• 5.1 liaison chimique :

• Le caractère acide d’une molécule HA repose principalement sur la


nature de la liaison chimique entre H et le reste A de la molécule.

• 5.2 Électronégativité :
• Si A est un élément très électronégatif (attirant fortement le doublet
électronique unissant A et H), la charge (_) se concentre vers A (donc
la charge + vers H); à partir de cette liaison polarisée , l’ionisation de
H, déjà amorcée, se trouvera facilitée, et l’acidité est accrue.
• On le vérifie, par exemple, en se déplaçant de gauche à droite sur une
ligne du tableau périodique (électronégativités croissantes). Dans ces
conditions, en descendant la colonne des halogènes (électronégativités
décroissantes), l’acidité devrait diminuer dans le sens F, Cl, Br., I, alors
qu’on constate le contraire .
• 5.3 Effet inducteur :
• Si A est formé d’un groupe d’atomes (acides oxygénés), certains
de ceux-ci peuvent drainer fortement les électrons, comme
précédemment; ce déplacement affectant l’ensemble des liaisons
(effet inducteur ), l’anion qui résulte de l’ionisation de l’acide
voit sa charge négative mieux dispersée sur l’ensemble du
squelette moléculaire et par conséquent sa stabilité accrue,
l’acidité s’en trouve augmentée.

• 5.4 Structures chimiques:


• Liaison hydrogène :
• Lorsque le proton d’un acide se trouve, de par la structure
moléculaire, dans le voisinage d’un atome porteur de doublets
libres, il peut y avoir formation d’une liaison hydrogène, qui
renforce l’acidité, car, H étant sollicité par l’atome donneur, la
liaison  OH se trouve relâchée.
6. Force des acides et des bases :
• 6.1 Généralités :
• A tout acide correspond une base conjuguée et vice versa.
• La relation entre les deux espèces chimiques est la réaction :

HA ⇄ A- + H+ où AH est l'acide et A– sa base conjuguée


• Pour une base on peut de même écrire :

B + H+ ⇄ BH+ où B est la base et BH+ son acide conjugué.


• La force d'un acide et de sa base conjuguée sont liées. Si un
acide est fort, sa base conjuguée est faible et
réciproquement.
• * Exemples :
1/ HCl ⇄ Cl- + H+
HCl et Cl– est le couple d'acide - base conjugués.
• Cl– possède une couche électronique périphérique saturée et
est donc une espèce stable très peu réactive.
• La réaction de droite à gauche est très défavorisée et
l'équilibre est totalement déplacé vers la droite. HCl se
dissocie complètement -tout au moins en milieu aqueux- c'est
un acide fort et Cl– une base très faible.
• 6.2 Corrélation entre Acidité/Basicité et la classification
périodique :
• a) Cas des composés de type H-Z:
• * Evolution dans une même colonne:
• La détermination expérimentale des constantes de dissociation
des acides montre que l'acidité des composés de type H-Z
croît lorsqu'on descend dans une même colonne et ceci bien
que l'électronégativité de Z diminue.
*Evolution sur une même ligne:
• La taille des atomes reste sensiblement constante lorsqu'on se
déplace sur une même ligne. La facilité de la rupture de la
liaison H-Z dépend donc uniquement de la différence
d'électronégativité entre H et Z.
• CH4 NH3 H2O HF
pk 48 38 15,7 3,17

• CH3– et NH2– sont des bases très fortes, alors que OH` est
forte et F– faible.
6.3 constante d’acidité :
A / autoprotolyse de l’eau:
• Dans toute solution acqueux,il existe au moins un équilibre
appelé autoprotolyse de l’eau :
• H2O ⇄ H+ + OH-
• H2O + H+ ⇄ H3O+
• 2H2O ⇄ OH- + H3O+
• B / produit ionique de l’eau:
• Constante d'équilibre de l’autoprotolyse de l’eau, noté Ke:
Ke = [OH-].[H3O+]
• a 25°C [OH-]=[H3O+]= 10 -7 mol/l
• Donc Ke = 10-14
• C / constante d’acidité d’un couple acide/base; Ka
• C’est la constante d’équilibre de la réaction entre l’acide et l’eau.
• La force d’un acide est caractérisée par la constante d’équilibre
(ou de dissociation) Kc de cet acide dans l’eau.
• AH +H2O ⇄ A- + H3O+
• Kc =[H3O+].[A-] H2O = constante
[H2O].[AH]
• Ka = Kc. [H2O] =[H3O+].[A-]
[AH]
• Ka = constante d’acidité

• La force d’une base est caractérisée par la constante d’équilibre


de dissociation de cette base dans l’eau:
• B + H2O ⇄ BH+ + OH-
KB = Kc. [H2O] = [BH+ ].[OH-]
[B]
Acide fort base conjuguée faible KA grande
acide faible base conjuguée forte KA petite
• remarque:
• Pour les acide forts(HCl,HNO3,H2SO4) KA n’est pas définie
puisque [AH] tend vers zéro 0

• 7. PH :
• Par définition le PH ( potentiel hydrogène) d’une solution
aqueuse est : PH = -log10[H3O+]
• Echelle de PH
acide neutre basique
• 0…………………………… 7…………………………… 14
• Pour calculer le PH d’une solution ,il faut utiliser les 4 relations
suivantes :
 conservation de la matière : C.M.
[AH] + [A-] =CA
 neutralisation électrique : N.E.
[OH-]+[A-]= [H3O+]
 Produit d’ionisation : P.I.
Ke = [OH-].[H3O+]
 Constante d’acidité : KA
Ka =[H3O+].[A-]

[AH]
- exemple de calcul de PH : (acide fort)
soit un monoacide fort en solution aqueuse de concentration CA:
AH +H2O ⇄ A- + H3O+
 C.M : [AH] + [A-] =CA
on a un acide fort…… [AH] >> [OH-] donc: [A-] =CA
 N.E : [OH-]+[A-]= [H3O+]
milieu acide …… [H3O+] >> [OH-] donc: [A-]= [H3O+]
 P.I : Ke = [OH-].[H3O+]= 10-14
 KA : Ka =[H3O+].[A-]

[AH]
compte tenu de ces approximation :
PH = -log10[H3O+]= -log10[A-] = -log10 CA
Exemple ;
CA = 10-1 M PH = 1
CA = 10-8M PH = 8 ( >7)
or PH d’un acide < 7 par conséquent la formule de PH n’est pas valable.
En effet, pour un acide fort, si la solution est très diluées ( CA < 10 -6),
donc [OH-] n’est pas << [H3O+]
• Donc 10-14 + CA = [H3O+]
[H3O+]
[H3O+]² + CA . [H3O+] - 10-14=0
Equation en 2 éme degré a résoudre et PH= log10[H3O+]
A.N. CA = 10-8M PH = 6.978 < 7

7.1 solution tampons de PH :


définition :
• une solution tampon( est obtenu par un acide faible et son
base conjuguée) de PH est une solution dont le PH reste
pratiquement constante lorsqu’on y ajoute de très faible
quantité d’acide ou lorsqu’on la dilue.
• une solution tampon est obtenue par le mélange :
 d’un acide faible et sa base conjuguée: tampon acide.
exemple : mélange de CH3COOH et de CH3COONa.
 d’une base faible et son acide conjuguée: tampon basique.
Exemple : mélange de NH3 et NH4Cl
PH = PKA + log CB
CA
8. Indicateurs colorés :
 Un indicateur coloré est une substance organique dont la
couleur dépend de la concentration en ions H3O+ du milieu dans
lequel elle se trouve.
 L’indicateur coloré est un acide faible qui a une couleur
différente de sa base conjuguée.
 Les indicateurs colorés fournissent le moyen le plus simple et le
plus rapide d’évaluer l’acidité d’une solution
• Exemple : rouge du phénol
InH + H2O ⇄ In- +H3O+
( forme acide) (forme basique)
rouge jaune
• il suffit de très peu d’indicateur pour colorer une solution.par
conséquent la concentration des ions H3O+ est négligeable
devant celle de la solution.
• Soit Ki la constante d’acidité de H In :
• Ki = [H3O+][In-]
[HIn]
• La coloration de la solution dépend au rapport : [In-]
donc de [H3O+] [ [HIn]
 si [H3O+] = Ki c-à-d PH=Pk donc [In-]= [HIn]
la solution a une coloration intermédiaire que l’on peut nommer
« teinte sensible » de l’indicateur.
 si [In-] < 0.1 c’est la couleur acide qui est observer
[HIn]
 si [In-] > 0.1 c’est la couleur basique qui est observer
[HIn]
Exemple : rouge de phénol.
-rapport = 0.1 rouge
-rapport = 1 orange
-rapport = 10 jaune
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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