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Cours de microéconomie
Semestre 1
Dr S. BOUMOULA
Introduction générale
Pour cette raison, l’école néo classique est appelée également école
marginaliste.
Introduction
La théorie du comportement
du consommateur
Première partie
Introduction
1 - L’École néo classique s’intéresse aux conditions de production et
de répartition des biens supposés répondre à des besoins de
consommation exprimés par les ménages
D’une manière générale les biens et services destinés à la satisfaction
des besoins exprimés ne sont pas disponibles sans efforts. Ils sont
dits rares en plus du fait qu’ils sont utiles.
Introduction
• Comme « la nature ne met pas à notre
disposition (tous) les moyens de satisfaction
de nos besoins, des hommes (les
producteurs) suppléent à cette pauvreté
naturelle en fabriquant, eux-mêmes, à l’aide
d’éléments empruntés au milieu naturel
ambiant, transformés et aménagés par
leurs efforts et leur savoir faire des objets
capables d’apaiser ces besoins.
• (G. Pirou : Cours d’économie politique T1, Ed. Domat Montchrestien, Paris 1947 p. 8 ).
Première partie
Introduction
3 - Les biens économiques offerts sur le marché par les firmes sont
« demandés » par les consommateurs contre paiement « d’un prix » :
la formation du prix d’équilibre sur le marché d’un bien constitue
l’objectif des néoclassiques à travers l’analyse marginaliste qu’ils
proposent comme fondement de leur démarche.
Introduction
5 - Ainsi on suppose que le consommateur est capable
de mesurer les quantités d’utilité qu’il obtient en
consommant une certaine quantité d’un bien
déterminé.
Dans cette conception dite « cardinale », l’utilité
apparaît comme une grandeur mesurable au même
titre que n’importe quelle autre quantité
En fait la conception cardinale de l’utilité suggère
l’idée que le consommateur est un agent économique
dont l’activité est de « produire de l’utilité » en
quantités variables par le biais de la transformation
des biens qu’il consomme.
Première partie
Introduction
•6 - Dans la réalité pourtant, il est difficile de vérifier une telle
hypothèse (la quantification de l’utilité) :
Introduction
Introduction
8 - La rationalité du consommateur chez les
néo classiques est délimitée par trois
hypothèses qui sont :
•1/ l’insatiabilité
La fonction d’utilité du
consommateur
I. Définition de la fonction d’utilité
U = f (x)
La fonction d’utilité du consommateur
Cela signifie que pour passer d’une valeur à une autre, la fonction
d’utilité passe par toutes les valeurs intermédiaires.
Mais même s’il n’est pas totalement réaliste (ainsi, s’il peut
paraître juste de parler de la consommation « d’un tiers » de kg de
sucre, il n’est pas réaliste d’affirmer que l’on puisse consommer
« trois cinquième » de téléviseur), ce postulat est néanmoins
essentiel puisqu’il permet d’utiliser les propriétés mathématiques
de la continuité des fonctions.
3. Utilité totale (Ut) ; Utilité marginale (Umg)
3.1. L’Ut : On a déjà évoqué le fait que le consommateur évoluait dans une
économie à n biens.
Soit X ce bien.
3.2. L’Utilité
(x) Ut Umg marginale
1 3 3
(Umg) :
2 6 3 Elle peut être
3 10 4
définie comme
4 16 6
la variation de
5 18 2
l’utilité totale Ut
6 18 0
résultant de la
variation d’une
7 14 -4
unité de la
quantité du bien
consommé.
En reprenant le tableau de l’utilité totale établi précédemment on
peut donc calculer à l’aide de cet exemple l’utilité marginale
correspondant aux variations unitaires des quantités consommées
du bien X. (Cf. la troisième colonne de T2)
Expression mathématique de l’ Umg
Elle est par ailleurs supposée continue en vertu du postulat P3. Ainsi,
si x représente la variation de la quantité consommée du bien X,
l’utilité totale représente la variation correspondante U de Ut = f(x).
U t
Umg U ' f ' ( x) lim
x 0 x
dU t
Umg f ' x
dx
Expression mathématique de l’ Umg
L’utilité marginale d’un bien X est calculée à l’aide de la dérivée de la
fonction d’utilité totale. Elle exprime la variation de l’utilité totale
induite par la variation d’une unité du bien consommé.
Umg x U t / x
Umg y U t / y
et en généralisant à n biens, on aura pour Ut = f (x1, x2, x3,...,xn) :
Y3
Y2
C3
C2 U0 = f (C1 ) = f (C2).
Y4 C4
X
X3 X1 X4 X2
Y
U0
Y1
Y3
C1
le cas général
Y2
C3
C2 (où C = x1, x2, x3, .. xn)
C4
Y4
comme le lieu
géométrique de tous
X3 X1 X4 X2
X
les complexes de
Fig. 1 Courbes d’indifférence
biens qui procurent à
l’individu (I) le même
niveau d’utilité.
4.4. Les trois propriétés des courbes d’indifférence
Y
U0 P1. Les CI ont une inclinaison ou
pente négative : ce sont des
U1
courbes « descendantes »
représentant des fonctions
C1
Y1 décroissantes.
Y3 C3
C2
Y2
Y4 C4
P3. Les CI sont
convexes par rapport
à l’origine des axes de
X3 X1 X4 X2
coordonnées : une
P2. Les CI d’un même individu diminution de la
ne peuvent se couper : dans le quantité de l’un des
cas contraire cela signifierait
qu’il existe plusieurs niveaux deux biens est
d’utilité pour une même compensée par une
combinaison de biens, ce qui augmentation de la
serait contraire au postulat (P1) quantité consommée
de la fonction d’utilité tel que de l’autre bien.
défini plus haut.
4.4. Les trois propriétés des courbes d’indifférence
• Pourquoi deux CI d’un même consommateur ne peuvent se couper?
Y
1er cas 1er cas: Passage de C1 à C2
U1
Le TMSxày est l’instrument
qui permet au
consommateur de
déterminer la quantité (dx) Y2 C2
du bien X à laquelle il dy
renonce pour lui C1
Y
2ème cas: Passage de C2 à C1
2ème cas U1
Le TMSyàx permet, à
l’inverse, de déterminer
la quantité (dy) du bien
Y2 C2
y à laquelle renonce le
dy
consommateur pour lui C1
substituer une certaine Y1
quantité (dx) du bien x dx
de telle sorte qu’il
conserve le même x
X2 X1
niveau d’utilité.
5.1 TMS: EXPRESSION MATHEMATIQUE
Ou encore :
dU t Umg x dx Umg y dy
U t / x dx U t / y dy 0 U t / x dx U t / y dy
Ce qui donne, en définitive
U t / x dy Umg x
U t / y dx Umg y
Ce qui montre que le TMS y à xest égal au rapport des
utilités marginales des deux biens.
5.2 Commentaires
A. L’expression précédente montre que le rapport des utilités marginales
est égal à l’opposé de la dérivée de la fonction
y = f (x)
La maximisation de la fonction
de l’utilité
I. Position du problème
• R = p1x1+p2x2+p3x3+...+pnxn 2
Max. U t f ( xi )
n
3
s / c. R pi xi
i
Max.U t f ( x, y )
4
s / c. R xp x yp y
R x. p x
y 5
py
•Ce résultat montre que la fonction initiale du problème posé est devenue
une fonction à une seule variable.
•Ut = f (x)
Soit Ut’ = 0
U’’t(x0) < 0
•Exemple d’application
ou encore
Ut = - 4x2 +2xR 2
Max.U t 2 xy
S / c.R 2 x y
II. Les conditions de maximisation de la fonction de l’utilité
• 2ème méthode
• 2ème méthode
• On démontre que les problèmes
d’optimisation sous contrainte de la forme :
• 2ème méthode
La condition Le problème
nécessaire pour
que la fonction (2) consiste donc
admette un à résoudre le
maximum, est que
ses dérivées système
partielles par
rapport à ( x1, x2, d’équation à
x3,..., xn) et soient (n+1) variables
nulles en même
temps. de la forme :
Reprenons notre exemple précédent. On avait :
Max. Ut =f( x, y)
s/c R = x.px + y.py (1)
F’x = 2y - 2 = 0
(S ’) F’y = 2x - = 0
F’ = 10 - 2x - y = 0
R/x = px et R/y = py .
Signification économique du multiplicateur de Lagrange :
On peut donc écrire : U’tx/ U’ty = Ut/x/Ut/y puisqu’on sait déjà que :
U’tx/ U’ty = px/py. Il vient alors:
R/x = px et R/y = py
= Ut/R
• Or les niveaux
d’utilité varient en Y U1 < U2 < U3
fonction de la U3
variation du U1 U2
montant du revenu
R lorsque les prix
des biens ne Y3
changent pas eux -
mêmes (cette. Y2
question de l’effet
de la variation des Y1
X1 X2 X3 X
III - Représentation graphique de l’optimum du consommateur :
E
5
Supposons que le
consommateur (I) décide de
consacrer entièrement son
0 5/2 x revenu R à la consommation
du seul bien X, il pourra
Fig.2 Equilibre du consommateur.
acheter au plus x = R/px = 5
unités du bien X. Ce point peut
donc être représenté sur un
graphique par le couple (5, 0).
III - Représentation graphique de l’optimum du consommateur :
y
Dans le cas où au contraire, il
décide de ne consommer que
du bien Y, il obtiendra au plus
Ut une quantité y = R/py = 10
unités du bien Y.
5
E Ce point peut être représenté
sur le même graphique par le
couple ( 0,10).
0 5/2 x
En joignant ces deux points on
obtient la représentation
Fig.2 Equilibre du consommateur.
graphique de la « droite de
budget » du consommateur I.
III - Représentation graphique de l’optimum du consommateur :
Le point E représente
Ut
l’optimum du
consommateur, tel que
5
E nous l’avons calculé
précédemment.
Au point E (x =5/2, y = 5),
0 5/2 x l’utilité maximale
Fig.2 Equilibre du consommateur.
Ut =2xy = UE =25.
Le point
Y
d’équilibre E a
R3/py été obtenu dans
CCR des conditions
R2/py
de prix et de
E3 revenu donnés
R1/py E2 Aussi, est - il
intéressant
E1
d’examiner la
situation où se
modifie la
contrainte de
0 R1/px R2/px R3/px X revenu.
Fig.3 Courbe Consommation -Revenu
IV -Effet de la variation du revenu :
Construction de la courbe consommation - revenu :
Le consommateur étant
rationnel, sa
Y consommation
R3/py
Fig.3 Courbe Consommation -Revenu d’équilibre va être
modifiée si son revenu
CCR R venait à changer.
R2/py
E3
Graphiquement cela
R1/py
signifie que sa droite de
E2
budget va se déplacer :
E1 « vers le haut » lorsque R’> R
Ou
« vers le bas » lorsque R’’< R
La courbe de niveau
Y
Fig.3 Courbe Consommation -Revenu de vie (ou courbe
R3/py consommation -
revenu) est formée
CCR des points de
R2/py tangence (qui
E3
déterminent les points
R1/py
d’équilibre
E2
successifs(E1E2E3 etc.)
entre les différentes
E1
courbes d’indifférence
et les droites
budgétaires.
0 R1/px R2/px R3/px X
IV -Effet de la variation du revenu :
Construction de la courbe consommation - revenu :
Y
Fig.3 Courbe Consommation -Revenu
R3/py
La courbe de revenu
CCR coupe les axes de
R2/py coordonnées au point O
E3 car pour R = 0,
R1/py E2
les consommations des
biens X et Y sont nulles
E1
(R= 0 x = 0 et y = 0)
Y
De la même manière que le
consommateur a été placé
dans l’hypothèse probable de
la variation de son revenu,
R/Py’
imaginons ici
l’hypothèse de la variation du
prix sur le marché de l’un des
E1 deux biens.
Y
Lorsque par
contre, le prix px
augmente, tel que
R/Py’
px’’> px et si le
consommateur
utilise tout son
E1 E3
E2
revenu à l’achat
de X, il disposera
d’une quantité
x moins importante
X’’=R/px X=R/px X’ = R/px’
de X. Soit x’’ cette
nouvelle quantité.
Variation de l’équilibre de E3 à E1 suite à la l’augmentation de px
Variation de l’équilibre du consommateur
2 - Effet de la variation du prix de l’un des biens : Construction de la
courbe consommation - prix :
Y •Définition : La courbe
qui joint les points E1, E2, et
E3 est appelée courbe
R/Py’
consommation – prix
(CCP).
•Elle rend comte de l’effet
E1
E2
E3 de la variation du prix de
CCP
l’un des deux biens sur les
quantités consommées des
deux biens (l’autre prix et le
0 X
revenu R demeurant
R/px R’/Px
R’’/P
x
constants).
Fig.4 : Courbe consommation - prix
Variation de l’équilibre du consommateur
2 - Effet de la variation du prix de l’un des biens :
Construction de la courbe consommation - prix :
La courbe (CCP)
montre que plus le
R/Py’
prix augmente, plus
la quantité du bien X
E1 E3
que le
E2
CCP consommateur (I)
pourra s’acheter
avec son revenu R
0
R/px R’/Px
X
(constant), diminue.
R’’/P
x
Si Px augmente, Dx diminue
Si Px diminue, Dx augmente
Variation de l’équilibre du consommateur
2 - Effet de la variation du prix de l’un des biens : Construction de la
courbe consommation - prix :
• 1 - L’expression de la demande :
Dx = f (px, py, R) 2
1/ Expression, construction et déplacement de la
courbe de demande :
D = f ( px) (3)
1/ Expression, construction et déplacement de la courbe de demande :
y
R/Py Fig.4bis Construction de la
Commentaires de la fig.4bis
courbe de demande via la CCP
GR1
U U2 La représentation graphique de
1
la demande individuelle est
E1
U3
obtenue à partir de la CCP du
E2 consommateur (I) et de sa carte
E3
CCP
d’indifférence matérialisées sur
0 le graphique GR1 par les
X
R1 R2 R3 courbes d’utilité
Px
Px1 U1, U2 et U3.
Px2
Px3
Dx
Rappelons que la carte
d’indifférence est obtenue
GR2 lorsque (Px) varie pendant que
le revenu de (I) demeure
0 X constant.
X1 X2 X3 x
1/ Expression, construction et déplacement de la courbe de demande :
y
Commentaires de la
R/Py Fig.4bis Construction de la
courbe de demande via la CCP fig.4bis
GR1
U
1
U2
La courbe située sur
U3 le graphique GR2
E1
E2 représente l’évolution
E3
CCP des quantités
0
X d’équilibre de (I)
Px
R1 R2 R3
compte tenu de
Px1 l’évolution à la baisse
Px2
Px3
des prix du bien X
Dx
c'est-à-dire (ce qui
revient au même)
GR2 compte tenu de
0 X
l’évolution à la hausse
X1 X2 X3 x de son revenu réel.
1/ Expression, construction et déplacement de la courbe de demande :
Dx 1 2 3
Px 10 7 4
Point/Graphe A B C
Dx
10 Le déplacement de la
d’’ courbe de demande de (d)
d à (d ’) ou (d ’’)
7
indique un changement
dans les conditions de la
4
d’ demande
1 2 3 Px
1/ Expression, construction et
déplacement de la courbe de demande :
Dx
10
d’’
7 d
Si l’on faisait varier l’une des
variables de la fonction
4
d’
Dx = f (px, py, R, G), autre que la
variable px, la courbe
représentative de Dx va se
1 2 3 Px
déplacer de (d) à (d ’) ou (d ’’) :
b/ Lorsqu’une
a/ Lorsqu’un augmentation du
accroissement (une revenu R d’un
baisse) du revenu consommateur (I)
R d’un n’entraîne pas
consommateur (I) d’accroissement
entraîne une de la demande du
augmentation (une bien X, le bien X
diminution) de la est dit bien
demande du bien X inférieur pour le
celui ci est un bien consommateur (I).
ordinaire pour le
consommateur (I).
4 - Notion de biens complémentaires et biens équivalents :
d’x
dx
GR1 x
GR2
Notions de bien ordinaire et de bien Inférieur
dx
d’x
dx
dx
d’x
d’x
Demande individuelle et Demande du marché
DI1 + DI2
DI2
DI1
5 - La demande du marché :
• La demande globale
La demande du est égale à la somme
marché ou
des demandes
demande globale
d’un bien (X) individuelles
représente la exprimées par
quantité totale l’ensemble des
demandée par tous consommateurs à un
les consommateurs moment donné.
de ce bien au cours
d’une période T
donnée .
• Si Dx D’x P P’
II / Notion d’élasticité de la demande :
a/ Remarques préliminaires :
• Dx = f (px, py)
Ainsi, on aura :
1. ° px (ef/s) substitution de Y à X
2. ° py (ef/s) substitution de X à Y
III/ Effet de substitution, effet de revenu et effet total :
graphiquement de la manière
consommateur, « toutes
III/ Effet de substitution, effet de revenu et effet total :
Y Hypothèse : ° px avec py et R
constants.
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/S et de l’ef/R
1/ ef/s glissement du point de
E1 à E2 sans ° du niveau
d’utilité U1 : La courbe
d’indifférence U1 est tangente à
une droite de budget fictive GF.
A U1 U2
2/ ef/R glissement de E1 à E3
entraînant un déplacement de U1
G à U2 dont la courbe d’indif-
férence est tangente à la droite
y3
E3 de budget AC.
E1
y1
y2
E2
3/ ef/T = ef/s + ef/R.
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la 1 - La courbe U1 est
Fig.6 : tangente à la droite AB
au point E1 représentant
Y
le point d’équilibre du
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R consommateur pour un
niveau donné de son
revenu R, et des prix px
A U1 U2 et py des biens X et Y.
En effet, les points A et
G B représentent
respectivement les
y3
E3
combinaisons
E1
y1
E2
y2 A (0, R/py) et B (R/px, 0).
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Le point d’équilibre E1 est situé à la
fois sur la droite de budget AB et
Y la courbe d’indifférence telle que :
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
2 - Supposons que px
Y diminue pendant que R et py
Fig. 6 représentation graphique demeurent constants.
de l’ef/s et de l’ef/R
La variation de px va induire
une modification de la
situation d’équilibre initiale
A U1 U2 représentée par E1, point de
tangence entre la droite AB
G et la courbe d’indifférence
de niveau U1.
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
La diminution de px
va entraîner une
Y modification de la
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R demande des
quantités de X et de
Y, parce que le
A U1 U2 consommateur va
profiter de la baisse
G
de px pour acheter
y3
E3 plus de bien X .
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Sur le graphique cela va
se traduire par un
Y
glissement de x1 vers x2.
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R
Pour garder le même
niveau d’utilité U1, le
glissement de x1 vers x2
A U1 U2
implique une variation de
la quantité de Y.
G
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : C’est le passage de y1 vers y2 sur
l’axe des ordonnées.
Y Le glissement de x1 vers x2
Fig. 6 représentation graphique entraînant le glissement de y1
de l’ef/s et de l’ef/R
vers y2 sans variation du niveau
d’utilité indique que le
consommateur a substitué du
A U1 U2 bien X au bien Y.
Autrement dit, la diminution de px
G s’est traduite par un effet de
substitution (ef/s ) matérialisé sur
y3
E3 le graphe par le passage de E1 à E2.
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Or le glissement de E1 vers E2
Y implique le « basculement » de la
Fig. 6 représentation graphique droite initiale AB vers une
de l’ef/s et de l’ef/R nouvelle droite fictive GF telle
que GF soit tangente à la courbe
d’indifférence de niveau U1 au
point d’équilibre E2 et ce, en
A U1 U2 vertu de la règle selon
laquelle au point d’équilibre la
courbe d’indifférence de niveau
G le plus élevé de l’utilité est
tangente à la droite budget du
y3
E3
consommateur
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
3 - Mais la baisse du
Y prix px du bien X
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R
signifie que le
consommateur est
devenu « plus riche »
A U1 U2 puisque son revenu
réel (son pouvoir
G d’achat) est plus élevé.
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : En supposant qu’il consacre
tout son revenu à l’achat du
Y bien X, le point B (R/px, 0) de
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R
la droite de budget
initiale AB va se déplacer
vers un nouveau point
A U1 U2 C (R/px’, 0) tel que
G
R/px’ > R/px puisque px’<px.
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y Ainsi, lorsque le
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R prix du bien X
diminue, la droite
A U1 U2
de budget initiale
AB se déplace vers
G la droite AC.
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Comme le
consommateur est
Y
devenu plus riche, il
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R pourra donc modifier les
quantités de X et de Y de
telle sorte qu’il puisse
A U1 U2 obtenir un niveau
supérieur d’utilité : c’est
G
l’effet de revenu (ef/R)
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Sur le graphique cette
situation est
Y matérialisée par le
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R glissement de E1 (x1, y1)
vers E3 (x3, y3) situé à la
fois sur la droite AC et
A U1 U2
la courbe d’indifférence
G
U2 telle que U2 > U1.
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : 4 - En définitive, le
passage de E1 à E3,
Y appelé effet total (ef/T)
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R de la variation du prix
de X est le résultat
d’un double effet
A U1 U2 (induit par la variation
du prix de l’un des
G
deux biens) :
y3
E3
y1 E1
E2
symboliquement on écrira:
y2 ef/T = ef/s + ef/R.
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Remarques :
Y
1 - Le raisonnement qui
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R vient d’être exposé sur la
base d’une variation du
prix de X peut être mené
A U1 U2
sur la base d’une variation
du prix de Y. Les résultats
sont identiques.
G
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Remarques :
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Remarques :
Y
Fig. 6 représentation graphique
Celui - ci peut varier
de l’ef/s et de l’ef/R en termes monétaire
(variation nominale)
ou en termes de
A U1 U2 pouvoir d’achat
(variation de revenu
G réel) lié aux
fluctuations des prix
y3
E3 sur le marché.
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Remarques
3 - Les droites de budget AC
Y et GF sont parallèles entre
Fig. 6 représentation graphique elles. En effet, le glissement
de l’ef/s et de l’ef/R de E3 vers E2 indique que la
droite AC glisse
parallèlement à elle - même
A U1 U2 jusqu'à FG parce que le
rapport des prix reste
G constant.
y3
E3
E1
y1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Deuxième partie:
La théorie du comportement du
producteur
Introduction :
Les dépenses
occasionnées par
l’acquisition des facteurs de
production constituent des
« coûts de production » du
produit (P) :
les coûts de production
dépendent donc des
quantités de facteurs.
Introduction :
1/ le consommateur 2/ de même, le
obtient de l’utilité U, producteur obtient un
en transformant par produit (P) en
la consommation, transformant par la
des quantités de production des
biens achetées sur le quantités de facteurs
marché. de production achetés
sur le marché.
Introduction :
3/ alors que le
consommateur cherche à
maximiser son utilité
compte tenu des prix des
biens qu’il consomme , le
producteur cherche à
maximiser son profit
compte tenu des prix des
facteurs de production
qu’il utilise dans la
fabrication de son produit.
Introduction :
•6bis/ pour le
• 6/ enfin, il faut producteur, la
retenir que si
pour le maximisation de son
consommateur la profit dépend de la
maximisation de différence entre ces
son utilité dépend recettes (obtenues en
de son revenu
(quantité de vendant son produit)
monnaie) compte et ses dépenses
tenu des prix des (occasionnées par
biens qui lui l’achat des quantités
procurent de
l’utilité, de facteurs de
production).
Introduction :
• 6bis/ En résumé,
le producteur Celui - ci sera donc
rationnel le résultat
cherchera à 1 - du volume
augmenter ses
(quantité) de
ventes de
produits pour production
maximiser son 2 - du niveau des
profit. coûts de production
Introduction :
• Ainsi le comportement rationnel du
producteur est analysé à travers
•
Ainsi, les facteurs
sont fixes ou •Autrement dit, les
variables en facteurs
fonction de la considérés comme
période considérée. des facteurs fixes
• Les facteurs au cours d’une
variables seront période deviennent
d’autant plus des facteurs
nombreux que la variables lorsque
période de s’allonge la période
production est plus
longue. de production.
Introduction :
• La longue période
(LP) sera au •le producteur
contraire définie procède à des
comme étant la investissements
période temporelle
suffisamment dont le but est
longue pour que d’accroître la
change la capacité
de production production.
installée :
Introduction :
Supposons
Si l’on désigne par
donc un
(p) la quantité de
producteur (une produit (P)
entreprise, une obtenue et par (k)
firme) qui et (l) les quantités
fabrique sur une de facteurs
capacité donnée utilisées pour
de production, fabriquer (p), on
un produit (P) à pourra écrire
partir de deux symboliquement
facteurs (K) et que p = f (k, l) (1)
(L).
Chapitre I : L’approche technique par les fonctions de production.
A partir de la relation
« technique » qui relie le
volume du produit (p) aux
quantités de facteurs k et l,
on définit les concepts de
productivité totale,
productivité moyenne et
productivité marginale
d’un facteur de production.
Chapitre I : L’approche technique par les fonctions de production.
La productivité marginale du
facteur L est égale à la variation de
la productivité totale résultant de la
variation d’une unité de la quantité
(l) utilisée de ce facteur.
Elle s’exprime mathématiquement à
l’aide de la dérivée partielle de la
fonction de production (1).
Chapitre I : L’approche technique par les fonctions de production.
2/ Illustration graphique :
2/ Illustration graphique :
25
20
15 p = f (k0, l)
pM = f (k0,l)/l
10 pmg = dp/dl
0
0 1 2 3 4 5 6 7
25
1/ L’augmentation
de la quantité de
20
facteur (l) entraîne
15 p = f (k0, l)
pM = f (k0,l)/l dans un premier
10 pmg = dp/dl
temps, un
5
accroissement
0 plus que
0 1 2 3 4 5 6 7
proportionnel de
Fig. 7 : Productivités totale, moyenne et marginale du facteur la quantité de
(l).
produit (p).
p = f (k0, l)
*la courbe
15
pM = f (k0,l)/l représentative de
10 pmg = dp/dl
Pmg passe par un
5
maximum
0
0 1 2 3 4 5 6 7
correspondant au
point d’inflexion
Fig. 7 : Productivités totale, moyenne et marginale du facteur (l). de la courbe
représentative de
(à partir duquel, l’augmentation de la
production est moins que
Pt
proportionnelle à la quantité de facteur
utilisée). La courbe Pmg commence
alors à décroître jusqu'à s’annuler au
moment où Pt atteint son maximum.
Interprétation de la Fig. 7 :
**la courbe
25
représentative
20
de Pmg coupe la
15 p = f (k0, l)
pM = f (k0,l)/l courbe PM (du
10 pmg = dp/dl
produit moyen)
5
en son point
0
0 1 2 3 4 5 6 7
maximum ce que
l’on démontre
Fig. 7 : Productivités totale, moyenne et marginale du facteur (l). assez
facilement :
En effet, on sait que la courbe
PM = Pt/l = f(k0,l)/l, atteint son
maximum lorsqu’on a :
(Pt/l)’ = 0 c’est à dire lorsque
f’l(k0,l) = 0.
Interprétation de la Fig. 7
25
20
15 p = f (k0, l)
pM = f (k0,l)/l
10 pmg = dp/dl
0
0 1 2 3 4 5 6 7
courbe P1
P0
« iso – produit » ou
« iso- quante », peut -
être définie comme le k3
lieu géométrique de de k0
l1 l0 l3
Sur la Fig.8 on aura: p1< p0< p2
Chapitre I : L’approche technique par les fonctions de production
2/ Courbe « iso- produit » et Taux Marginal de Substitution Technique
d’indifférence de la théorie P1
P0
du consommateur. En
particulier, elles permettent
de définir le taux marginal k3
représente l’opposé de P0
a/ Si la variation b/ Si au contraire,
de la quantité la variation de la
produite est quantité produite
plus que est moins que
proportionnelle proportionnelle à
à la variation la variation des
des quantités de quantités de
facteurs utilisés, facteurs utilisés,
on dira que les on dira que les
rendements rendements sont
sont croissants. décroissants.
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
II/ Les fonctions de production homogènes :
a R+ - 0 , on a :
f (a.k, a.l) = a . f(k, l) = a.p
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
II/ Les fonctions de production homogènes :
On peut énoncer
différemment, qu’une Par ailleurs, si
fonction de production on a :
p = f(k,l) est homogène f(ak, al ) = a f(k, l)
de degré () lorsque la
multiplication des = a f(k, l) = a. p,
facteurs par une alors p = f(k, l)
constante (a) entraîne la est dite fonction
multiplication de la homogène de
fonction par la valeur degré ().
(a) .
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
Résumé
Degré Rendements
1 Croissants
=1 Constants
1 Décroissants
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
3- Les propriétés fonctions de productions homogènes
Remarque préliminaire
Les propriétés mathématiques des
fonctions homogènes ont une
signification économique
intéressante à étudier s’agissant
des fonctions de production.
(cf. par exemple Economie et
Mathématiques , Ouvrage collectif
Ed. PUF Paris 1965, Tome 1 p. 383 et
suivantes
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
3- Les propriétés fonctions de productions homogènes
Conséquence : Si
Propriété 1 : On une fonction de
démontre en production p= f(k, l)
mathématiques que est homogène de
les FPH admettent degré =1, les
des dérivées dérivées partielles
partielles qui se sont des fonction
présentent elles - homogènes de
mêmes sous la forme degré =1 - 1 = 0
de, FPH( -1).
Chapitre II : La fonction de production de longue
période :
3- Les propriétés fonctions de productions homogènes
Degré Rendements Rf / P
1 croissants Rf P
1 constants Rf P
1 décroissants Rf P
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
p = f(l, k) = l k (1- )
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
p = f(l, k) = l k1-
a ( l k1- ) = a. p = a1. p
p= p + (1- )p
Chapitre II : La fonction de production de longue période :
Commentaire :
On démontre par
Ce résultat montre que si on ailleurs assez
rémunère les facteurs de facilement que
production selon leur
et
productivité marginale
respective (p/l pour le facteur (1- ) représentent
travail et p/k) pour le capital), l’élasticité de (p)
la production totale est répartie respectivement
exactement entre les facteurs par rapport aux
dans les proportions pour le facteurs L et K.
travail et (1- ) pour le capital.
FIN DU COURS SEMESTRE 1