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o L'eclairage decoratif :Le mobilier et l'éclairage participent à l'esthétique urbaine. Ils doivent rendre
le lieu agréable à vivre, tout en le sécurisant. Le matériel d'éclairage doit donc procurer un bon rendu
visuel diurne, comme nocturne . L’éclairage d’agrément sera utilisé pour un éclairage routier,
piétonnier ou mixte routier/piéton.
L'eclairage d'accentuation :l’éclairage doit mettre en valeur un site, en créant une ambiance
singulière. Il lui offre ainsi un visage nocturne par une illumination et/ou un balisage adapté.
L'éclairage d'accentuation n'est à priori pas destiné à sécuriser un lieu.
Un projet d’éclairage doit être spécifié dans un cahier des charges contenant, notamment, les enjeux
urbains, les objectifs du projet et les contraintes techniques. Les fonctions du site et ses usages
doivent, autant que possible, être connus avant la réalisation du projet, de jour comme de nuit.
Classification et principes d’éclairage par type de voies et
places :
Trois types de voies sont identifiés, selon la nature du trafic : voies motorisées
(autoroutes), voies mixtes (rues ou avenues), espaces prioritairement piétonniers. On
résume ci-dessous les principes d’éclairage correspondant aux principales sous-
catégories :
• Voies mixtes : Le « vélum lumineux » est défini comme le volume virtuel formé par les
sources lumineuses. C’est un paramètre de l’aménagement qui peut orienter le choix
du projet, en fonction des connotations que l’on veut donner à une avenue.
• Un projet doit tenir compte à la fois de la hauteur et de la qualité architecturale du
bâti, de la présence éventuelle d’arbres et d’enseignes lumineuses, et de la nature des
différents quartiers traversés.
• Voies piétonnes : La priorité est la création d’une ambiance « agréable ». La visibilité et
l’absence d’éblouissement sont des critères importants, ainsi que la lisibilité des lieux,
notamment les transitions avec le réseau à dominante automobile. On recommande
d’éclairer le façades, de manière à agrandir le « vélum ». On recommande également de
contractualiser ou de réglementer l’éclairage commercial, de manière à l’intégrer aux projets.
• Voies plantées : L’ombre portée des arbres, en été, impose la disposition des luminaires
(entre deux arbres, avec une crosse qui tient compte du volume du feuillage), et le plus
souvent l’éclairage spécifique des trottoirs. Des régimes d’éclairage différents selon la saison
doivent être envisagés.
Places : L’essentiel est de hiérarchiser les priorités visuelles et les ambiances
nocturnes, en concordance avec les différentes voies accédant à la place.
h l
fait que sur un seul côté
Ce type d’implantations
proposées dans la condition ou
h (hauteur de candélabre) est
supérieur ou égale à largeur de
la voie de circulation. Ceci est
choisi pour que la route soit
bien éclairée.
En quinconce et bilatérale :
Les candélabres doivent être installées d’une manière alternée
de part et d’autre de la voirie .
Cette configuration est choisie pour la condition
2
l h l
3
• Les points lumineux sont implantés des deux côtés de la chaussée. Ils sont en vis-
à-vis lorsqu'ils se font face ou sont en quinconce lorsqu'ils sont implantés à mi-
distance longitudinale les uns des autres. Cette solution convient
particulièrement lorsque la chaussée à éclairer est large. Pour les routes à
chaussées séparées, lorsque la bande de séparation des voies n'est pas
suffisamment large, les mâts sont implantés de cette façon pour éclairer le tout.
• à haut rendement
• sans émission lumineuse au dessus de l’horizon
L’utilisation de réflecteurs dirigeant la lumière seulement vers les zones où elle est
nécessaire autorise l’emploi de lampes d’une puissance électrique moins élevée. De plus,
toute émission vers l’horizon, est éblouissante, et au-dessus de l’horizon, inutile,
éclairant le ciel (pollution lumineuse).
Si de plus, du fait de l’inclinaison de la crosse, le luminaire n’est pas orienté
horizontalement, son efficacité énergétique est réduite très significativement, et
contribue de nouveau à une émission horizontale, motif principal des intrusions de
lumières dans les propriétés et les habitations.
Certains disposent de réflecteurs efficaces qui dirigent la lumière là où elle est
nécessaire, et d’autres pas. Le meilleur type – c’est celui que nous préconisons – est celui
des lampadaires à « défilement absolu » dit « Full Cut Off ».
Luminaires à éviter
Luminaires à conseiller
Les horaires de fonctionnement :
Allumage le soir : quand la luminosité descend sous 20 lux pendant plus de 10 minutes.
Extinction durant la nuit (p. ex. 23h30 – 05h30).
Réduction de l’intensité lumineuse la nuit si une extinction n’est pas possible (variation de la
puissance lumineuse ou extinction partielle).
L’allumage par minuterie est parfois imprécis. Il est préférable d’asservir l’allumage :
.