RADIOTHERAPIE
Dr HAMDAOUI Toufik
RADIOTHRAPEUTE ONCOLOGUE
CENTRE DE LUTTE CONTRE LE CANCER CLCC
sba
Historique
• Un peu d’histoire
• 1895 : découverte des rayons X par WK Röntgen
• 1895 : Première tentative de traitement d'une rechute locale de cancer du sein par
rayons X, par E Grubbe (Chicago)
• 1899 : Première guérison formelle par rayons X (deux photographies prises à trente ans
d'intervalle)
• 1901 : 1ère curiethérapie par Dr Danlos
• 1951 : 1er télécobalt
• 1952 : les accélérateurs linéaires
• 1960 : 1ères dosimétries
• 1970 : premiers accélérateurs de particules
• 1990 : radiothérapie conformationnelle
• 1990: Applications du scanner et des ordinateurs pour la dosimétrie : radiothérapie
conformationnelle
• 2000 : modulation d’intensité, suivi de cible (IGRT) et contrôle de qualitè rigoureux
Définitions
• La radiothérapie est une méthode de traitement
locorégional des cancers, utilisant des radiations
pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant
leur capacité à se multiplier. L’irradiation a pour but
de détruire toutes les cellules tumorales en
épargnant les tissus sains .
• Elle est utilisée chez plus de la moitié des patients
ayant un cancer. peut entraîner une guérison à elle
seule, ou associée à la chirurgie et à la chimio voire
hormonothérapie.
Les contraintes de dose des organes sains
• Voici les doses maximales admissibles de certains organes:
Moelle épinière : 45 Gy,
Tronc cérébral : 54 Gy,
Chiasma optique : 54 Gy,
Nerf optique : 60 Gy,
Cerveau : 60 à 70 Gy,
Parotides : 40 à 60 Gy,
Larynx : 60 à 64 Gy,
Poumons: 20 Gy,
Foie : 20 Gy,
Os : 50 Gy,
Prostate : 75-80 Gy,
Cœur : 45-50 Gy,
Cristallin : 12 Gy,
Thyroïde : 20 Gy
Bases fondamentales
Rayonnements ionisants
• Rayonnements ionisants Les plus utilisés en
radiothérapie externe sont :
■ les photons
■ les électrons.
Ils sont produits par des accélérateurs linéaires de
particules.
• Sont moins utilisés mais en développement : ■
les protons
■ les ions carbone.
Courbes de rendement en profondeur en fonction
d’énergie
Les indications de RT
• Ses indications sont liées au type de la tumeur,
à sa localisation, à son stade et à l'état général
du patient.
• À visée curative .
• A visée palliative .
• A visée symptomatique.
• Pour préservation d’organe.
LES TYPES DE RT
• RT externe
• curiethérapie
• radiochirurgie (stéréotaxie)
Circuit du patient en RT
Les étapes de RT (1)
Les étapes de RT (2)
Les volumes en RT
• le GTV : ou volume tumoral macroscopique, il correspond au volume
apparent de la tumeur (représenté en rouge)
• le CTV : ou volume cible anatomo-clinique : il fait référence aux
extensions habituelles observées sur les pièces d'exérèse chirurgicale
(notion d'envahissement local de la tumeur cancéreuse), représenté en
orange ou rose clair.
• le PTV : le volume cible prévisionnel : (représenté en bleu clair) il tient
compte des mouvements du malade, des imperfections des faisceaux
(ces deux derniers facteurs sont appelés IM pour marge interne,
et SM pour marge de mise en place). On notera que les organes
critiques sont représentés en vert foncé.
• On observera que du tissu sain sensible au rayon peut se trouver dans
le volume PTV et constituer un risque majeur pour le traitement.
Les accélérateurs linéaires
la tomothérapie
Principes de base
• La curiethérapie consiste en l'utilisation de sources radioactives pour délivrer à l'intérieur de
la tumeur une irradiation tumoricide.
• A la différence de la radiothérapie externe, le rayonnement photonique utilisé traverse
d'abord la tumeur, où il s'atténue rapidement, avant d'irradier secondairement les tissus sains
adjacents à la tumeur.
• C'est l'apparition de radioéléments très maniables (comme l'iridium 192 ou le césium 137, à
la différence du radium classique) ainsi que la technique du chargement différé qui ont
permis le développement de la curiethérapie. On place tout d'abord des vecteurs creux
inactifs (tubes en plastique, aiguilles vectrices ou applicateur gynécologique), sous anesthésie
locale ou générale. On vérifie la bonne distribution prévisionnelle de la dose par l'étude
dosimétrique, avant de "charger" secondairement les éléments radioactifs.
• L'avantage principal de la curiethérapie est la possibilité de délivrer une dose importante
dans un volume étroit, avec, en principe, une dose satellite réduite au niveau des organes
voisins. Elle nécessite bien sûr un entraînement important de la part des thérapeutes, et
également une dosimétrie importante. Le caractère 'chirurgical' initial de l'irradiation
nécessite des explications plus précises aux malades.
• Quelques applications de curiethérapie
• De nombreuses localisations tumorales accessibles superficiellement peuvent être traitées par
curiethérapie.
• Tumeurs cutanées
• Les cancers cutanés, un peu trop importants pour une chirurgie (qui risquerait d'être mutilante)
ou pour une radiothérapie de contact (qui serait trop superficielle) constituent une indication
intéressante .
• Cancer du sein
• Certains auteurs utilisent aussi cette technique de curiethérapie pour les cancers du sein,
notamment pour les cancers trop gros pour une simple tumorectomie, chez les malades
refusant la mastectomie.
• Le résultat esthétique est souvent satisfaisant.
• Cancers gynécologiques
• l'indication majeure de la curiethérapie est représentée par les cancers du col de l'utérus et du
corps utérin. Le traitement peut avoir lieu avant la chirurgie (col en place), soit après la
chirurgie (après hystérectomie : irradiation du fond vaginal), soit en association avec une
radiothérapie externe (traitement par radiothérapie exclusive), pour créer un surdosage
localisé.
Appareillage
à bientôt