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9,109x10-31kg.
Il tourne sur lui-même (spin) et autour du
noyau. Il peut exister à l’état libre dans
les rayons cathodiques et les rayons β.
b) Le proton de charge +e et de masse égale
à 1,673x10-27 kg.
c) Le neutron de charge nulle et de masse
égale à 1,675x10-27 kg.
d) Le positron ou positon de charge +e et de
même masse que l’électron. Il existe
rarement à l’état libre car il s’annihile au
contact d’un électron en donnant un rayon
γ. Il est donc instable contrairement aux
trois particules précédentes.
1.2 - Modèles d’atomes
Ce sont dans l’ordre chronologique
a) Celui de RUTHERFORD - PERRIN
(1911)
L’atome est considéré comme
essentiellement constitué d’un noyau
formé par l’accolement de protons et
de neutrons (nucléons) autour duquel
gravitent les électrons sur des orbites
circulaires.
C’est le modèle planétaire par analogie
avec les planètes qui gravitent autour
du soleil. Ce modèle peut être
schématisé comme suit :
Un tel atome est caractérisé par le
nombre total d’électrons Z appelé
numéro ou nombre atomique, le
nombre total de neutrons N et le
nombre total de nucléons ou nombre
de masse A. L’atome étant
électriquement neutre, le nombre
total de protons est aussi égal à Z.
On a la relation A=Z+N
La cohésion d’un tel atome provient de
l’attraction entre les électrons et les
protons du noyau (leurs charges
totales étant égales et de signes
contraires) qui est équilibrée par
l’inertie des électrons.
En réalité, un tel atome est instable, car
les électrons étant des particules
chargées en mouvement dans le
champ magnétique terrestre, doivent
émettre un rayonnement
électromagnétique. Leur énergie doit
de ce fait diminuer progressivement et
les électrons doivent finir par tomber
sur le noyau.
b) Celui de BOHR (1913)
Il est basé sur les hypothèses suivantes :
- Les électrons ne gravitent que sur
certaines orbites privilégiées appelées
orbites stationnaires qui forment une
suite discontinue d’ellipsoïdes.
- Durant son mouvement sur l’une de
ces orbites, l’électron ne rayonne pas.
- L’état normal ou état stationnaire de
l’atome correspond à une énergie
minimum caractéristique de l’orbite la
plus rapprochée du noyau. Cet état est
aussi dit fondamental et correspond à
une stabilité maximale.
- Le passage d’une orbite stationnaire
d’énergie W2 à une autre d’énergie W1
avec W1<W2, s’accompagne de
l’émission d’une radiation de
fréquence ν telle que
W2-W1=hν
h est la Constante de PLANCK
-34 -1
Ce modèle peut être schématisé comme suit:
1èrepériode :
Mn(Z=25)1s22s22p63s23p64s23d5 G VIIB
Pour les éléments du groupe VIII seul le
premier élément a 8 électrons
externes. Les suivants ont 9 et 10
électrons externes.
Exemples :
Fe( Z=26) Structure: Sq.Ar (18) 4s23d6
8 électrons externes (2+6)
Ni (Z=28 ) Structure: Sq.Ar(18) 4s23d8
10 électrons externes (2+8)
Cl Cl Cl2
- Caractéristiques :
* Cette liaison existe entre des atomes,
d’où son caractère atomique.
* Le nombre d’électrons mis en commun
par les atomes est le même, d’où son
caractère covalent.
* Cette liaison est réelle puisqu’il y a
interpénétration des couches externes.
C’est pourquoi on représente chaque
doublet par un tiret.
+
N°2
Pz
x
+
- Ces chevauchements permettent d’expliquer
les structures des composés minéraux. Mais
pour les composés organiques c'est-à-dire les
composés du carbone, les formes des
différents molécules ne peuvent s’expliquer
qu’en faisant intervenir la notion
d’hybridation des orbitales S et P.
En effet, la mécanique quantique établit que :
- Les
orbites S et P de l’atome de carbone
peuvent se combiner pour donner des
orbitales hybrides. Cette hybridation est
due à l’activation du carbone par
absorption d’énergie dont la couche
externe passe de 2s22p2 à 2s12p3.
Une orbitale hybride est une orbitale P
assymétrique comportant un grand lobe et
un petit lobe schématisée comme suit :
Formation du SO2 à
partir du S + 2O
S(z=16) a
la structure suivante 1s22s22p63s23p4
S O O O
S
+
SO2
O
- Caractéristiques :
* Dans cette liaison tout se passe comme si l’un
des atomes mettait à la disposition(en latin
datere) de l’autre un ou plusieurs doublets,
d’où son caractère datif.
O S O (SO2)
H
+
H N H+ (NH4)
H
d) Liaison Métallique
Les
métaux sont formés de cristaux de
formes variées comportant un
empilement régulier d’atomes identiques
ayant un ou plusieurs électrons
périphériques.
La cohésion de ces cristaux
s’explique par l’existence autour des
atomes d’un nuage mobile, constitué par
l’ensemble des électrons des atomes en
présence.
C’est ce nuage qui constitue la liaison
métallique, qui peut être schématisée
comme suit :