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Régime
Régime de
particulier de
droit commun
fusion
Régime de Régime
droit particulier Régime
commun de fusion transitoire
Régime de
droit Nouveau Régime
commun particulier de fusion
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Obligation déclarative:
Il y a lieu de préciser que les cas d'apport partiel d'actif ne sont pas concernés
par ce nouveau régime particulier de fusion.
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a) les provisions de la société absorbée qui gardent leur objet sont reprises en
franchise d’impôt, à la date de la fusion, chez l’absorbante.
g) la non imposition des éléments du stock, dans le cas où ils sont apportés à
leur valeur d’origine et inscrits au compte de stock de la société absorbante,
au lieu de l’imposition de la société absorbée au titre des produits générés
de leur évaluation au prix du marché ;
2°- d'un état concernant, pour chacune de ces sociétés, les provisions figurant au passif du bilan avec indication de
celles qui n'ont pas fait l'objet de déduction fiscale ;
3°- de l'acte de fusion dans lequel la société absorbante ou née de la fusion s'engage à :
• reprendre pour leur montant intégral, les provisions dont l'imposition est différée
• réintégrer dans ses bénéfices imposables, la plus-value nette réalisée par chacune des sociétés fusionnées sur
l'apport de l'ensemble des titres de participation et des éléments de l'actif immobilisé, lorsque ces sociétés
possèdent des terrains construits ou non dont la valeur d'apport est égale ou supérieure à 75 % de la valeur
globale de l'actif net immobilisé. Dans ce cas, la plus-value nette est réintégrée au résultat du premier exercice
comptable clos après la fusion ;
• réintégrer dans ses bénéfices imposables, la plus-value nette réalisée par chacune des sociétés fusionnées
uniquement sur l'apport des éléments amortissables, lorsque la proportion de 75% de la valeur globale de l'actif
net immobilisé n'est pas atteinte. Dans ce cas, la plus-value nette réalisée sur l'apport des éléments
amortissables est réintégrée dans le résultat fiscal, par fractions égales, sur la période d’amortissement desdits
éléments.
• ajouter aux plus-values constatées ou réalisées ultérieurement à l'occasion du retrait ou de la cession des
éléments non amortissables (terrains, fonds de commerce, etc.), les plus-values qui ont été réalisées par la
société fusionnée et dont l'imposition a été différée.
13
• Avant 2018 : Les déficits cumulés des sociétés absorbantes, figurant dans leur
déclaration du dernier exercice précédant la fusion ou la scission, ne sont pas
reportables sur les bénéfices des exercices suivants.
• A partir du 1er janvier 2018 : L’article 8 de la L.F n° 68-17 pour l’année 2018
a modifié les dispositions de l’article 162-II -H (2ème tiret) du CGI, afin de
permettre aux sociétés absorbantes de reporter sur les exercices suivants
la partie de leur déficit correspondant aux amortissements régulièrement
comptabilisés.
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Le versement de l’impôt précité doit être opéré par la société absorbante, auprès
du receveur de l’administration fiscale du lieu de son siège social ou de son
principal établissement au Maroc, avant l'expiration du délai de la déclaration
prévu à l'article 20 du CGI (Déclaration du résultat fiscal), indépendamment du
résultat fiscal réalisé au titre de l’exercice de cession des biens concernés.
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• Cas d’illustration:
La plus-value sur les éléments amortissables est transférée chez la société absorbante A.
Par conséquent le résultat fiscal à appréhender chez la société absorbée B est 4.600.000 DHS.
Je vous remercie