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L’eau alimentant les générateurs de vapeur à tubes de fumée ou à tubes d’eau doit
rependre à des caractéristiques précise pour éviter la dégradation rapide des chaudières,
Le non respect de ces valeurs est la cause de 50% des cas de lourde réparation voir
même du remplacement complet des chaudières, la présence d’oxygène dissous dans l’eau
d’alimentation est majoritairement
à l’origine des sinistres,
A la température de 20°C la
concentration en oxygène de l’eau
est d’environ 9 mg/l. Ainsi en
portant la température de l’eau à
95°C par l’injection de vapeur,
l’oxygène dissous est chassé hors
de la phase liquide
Principe de fonctionnement
La bâche alimentaire: doit constituer une réserve d’eau suffisante pour prévenir
l’interruption de l’approvisionnement d’eau de la chaine de traitement.
Soupape : organe de sécurité, il permet d’éviter les surpressions, il se trouve à la partie
supérieur de la bâche ;
Trop plein : Il permet le débordement de l’eau de la bâche à l’égout en cas de
défaillance de la régulation de niveau ;
Vidange : Il permet de vider l’eau de la bâche à l’égout afin de permettre les
opérations de maintenance ;
Départ pompe : Il permet la connexion des pompes alimentaires de la chaudière ;
Dôme de dégazage : Il permet de réduire et de garantir la teneur en oxygène de l’eau
de chaudière. Il est constitué d’une colonne équipée d’un garnissage structuré, d’un
distributeur de liquide, d’une injection vapeur, d’un piquage de retour condensat ;
Eléments du dégazeur thermique
La tête flottante permet d'égaliser la pression dans les deux sections de la coque.
L'injection axiale de l'eau de refroidissement améliore le mélange de l'eau et de la vapeur surchauffée par deux
méthodes:
Comme l'eau est injectée le long du centre de la canalisation, elle sera répartie de manière plus uniforme dans
la vapeur surchauffée.
Le tuyau d'alimentation en eau de refroidissement qui est inséré dans la canalisation agit comme une
obstruction, créant une turbulence supplémentaire au point d'injection d'eau en raison de l'excrétion du vortex.
Les tours de refroidissement
Figure 1C : Schémas de principe de deux tours aéroréfrigérantes à circuit ouvert à contre courant
La tour décrite sur la figure 1D est dite à circulation à courant croisé, car si l’eau
est toujours
dans un flux descendant, le flux d’air se fait horizontalement à travers le corps
d’échange
grâce au ventilateur axial. Les flux d’air et d’eau se croisent à environ 90°.
Figure 1D : Schéma de principe d’une tour aéroréfrigérante à circuit ouvert à courant croisé
Les tours aéroréfrigérantes nécessitent des appoints d’eau* car leur mode de
fonctionnement conduit à une quantité d’eau évaporée de 1% (pour un écart
thermique de 6 K) et à des purges
de déconcentration* du circuit d'eau. L'appoint d'eau permet ainsi de limiter la
concentration en sels dissous dans l’eau présente dans le circuit de la tour. Ce
facteur de concentration* est un des points à prendre en compte lors de la
conception de la tour aéroréfrigérante car il peut influer sur les conditions de
prolifération bactériologique. Généralement, l’appoint d’eau correspond au double
de la quantité d’eau évaporée, bien que des aspects économiques tendent à
diminuer dans la pratique ce niveau avec un traitement d'eau approprié. Cet
appoint d’eau dépend également de la nature de l’eau disponible sur le site et de
son traitement.
Figure 2A : Schéma de principe d’une tour aéroréfrigérante à circuit ouvert avec échangeur accolé
Principe de fonctionnement
Sur une tour ouverte avec échangeur accolé, l’eau dispersée en fines gouttelettes par la
rampe de dispersion, provient d’unéchangeurintermédiaire(traditionnellement à plaques)
qui réalise l’échange entre l’eau de la tour et le fluide provenant du procédé à refroidir. Il
n’y a donc plus de contact direct entre le fluide du procédé à refroidir et l’air servant au
refroidissement.
Le fonctionnement de la tour ouverte avec échangeur accolé est identique à celui d’une
tour ouverte, mais utilisant son propre circuit d’eau (circuit secondaire) provenant de
l’échangeur intermédiaire.
Du fait du pincement* de 2 K dû à l'échangeur intermédiaire, les niveaux de températures
en entrée de la tour de refroidissement doivent êtres plus bas pour obtenir une même
température d'eau froide sur le circuit primaire. Il faut alors surdimensionner la tour pour
obtenir les caractéristiques suivantes sur le circuit primaire :
Figure 3B : Exemple d’un échangeur tubulaire intégré dans une tour de refroidissement fermée
Principaux avantages (par rapport à une tour ouverte)
réduction des performances par rapport à une tour ouverte (pas de contact direct
air/eau du procédé à refroidir), la température minimale atteignable en été est
cependant de 25°C, mais en augmentant nettement le débit d'air et la taille de la tour,
coût d’investissement nettement plus élevé, surface au sol et masse en service à
performance identique plus élevées, le faible volume d’eau à traiter entraîne des
variations sensibles et rapides de ses caractéristiques et exige donc un suivi régulier,
consommation électrique plus élevée (présence d'une pompe sur le circuit tour, et
fonctionnement à un débit d'air plus important),
4/ Installations de refroidissement utilisant une tour de
refroidissement hybride
Le principe d’une telle installation de refroidissement est schématisé sur
les deux figures suivantes :
Figure 4B Cas N°2 : Tour hybride fermée (échangeur intérieur ou échangeur accolé)
Installation du type "circuit primaire fermé"
Principe de fonctionnement
Dans le cas d'une tour hybride ouverte, le fluide à refroidir passe dans le désurchauffeur, puis
si l'échange en mode sec n'est pas suffisant (cas de fonctionnement par haute température
extérieure), le fluide à refroidir, est dispersé sur le corps d'échange. Cette solution technique
correspond donc à une installation qui n'est pas du type "circuit primaire fermé".
Par rapport à une autre tour de refroidissement, les composants supplémentaires sont :
¨ la batterie anti-panache* ou désurchauffeur* servant à l’échange sec avec le fluide à
refroidir (par convection et conduction) : il s’agit d’une batterie à ailettes classiques.
La figure 4C suivante en donne un exemple :
Figure 4C : Exemple de batterie anti-panache ou désurchauffeur
Aux avantages cités précédemment pour les tours hybrides ouvertes et fermées,
s'ajoute
l'avantage suivant :
en fonctionnement sec + humide : réduction des risques de prolifération des
légionelles dans le circuit d’eau ; le volume du circuit d’eau à traiter (rampes de
dispersion, bassin
de rétention et tuyauterie de retour d’eau du bassin vers les rampes) est limité et
nettement plus faible que sur une tour ouverte, ce qui simplifie les traitements d’eau.
5/ Installations de refroidissement utilisant un aerorefrigerant sec (dry cooler)
Ce type de système ne fait pas partie des installations de refroidissement par
dispersion d'eau
dans un flux d'air.
Le principe d’une telle installation de refroidissement est schématisé sur la
figure suivante :
Principe de fonctionnement
Dans le cas d'utilisation de l'eau de nappe phréatique, il s’agit de la prélever
par l’intermédiaire d'un puits d’extraction, de la pomper jusqu'à un
échangeur à plaques et de la rejeter dans un puits de rejet à une distance
minimale et à une profondeur différente. Cette eau prélevée dans le sol
constitue le circuit secondaire d’un échangeur à plaques venant prélever
par conduction et convection de la chaleur au fluide à refroidir.
Dans le cas des centrales électriques, l'eau est prélevée dans une rivière à
l'amont de l'installation et rejetée à l'aval. L'eau prélevée circule dans un
échangeur thermique afin de refroidir l'eau provenant de la centrale électrique.