Bibliographie
INTRODUCTION:
La gestion des connaissances ou Knowledge management(KM) est l’un des sujets les plus brulants
aujourd’hui tant dans le monde de l’industrie et le monde de la recherche d’information.
La gestion des connaissances est désormais une notion permanente dans les entreprise et la
performance d’une entreprise dépend de plus en plus de sa capacité à rendre accessible
(partager) la somme des connaissances explicites et tacites des individus.
Dans notre vis quotidienne, nous traitons avec une énorme quantité de
données et d’informations.
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Problématique:
COMMENT ON PEUT CONSIDÉRÉ
LA THÉORIE DU MANAGEMENT
DE CONNAISSANCE COMME UNE
RESSOURCE STRATÉGIQUE POUR
L'ENTREPRISE ?
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I. ÉMERGENCE DU MANAGEMENT DE CONNAISSANCE
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Le management des connaissances, en anglais « Knowledge Management », ou KM, est une discipline
professionnelle, apparue au milieu des années 1990, dont l’objet est de faciliter la création, la
formalisation, la pérennisation et la valorisation des connaissances, savoirs et savoir-faire, nécessaires
à l’accomplissement des activités de l’organisation.
Au cours des années 1970, des chercheurs tels que Peter Drucker, Paul Strassman et Peter Senge ont
commencé à développer les théories et les applications pratiques de la gestion des connaissances en
tant que discipline.
Des études clés ont été menées pour examiner comment les connaissances étaient produites, utilisées
et diffusées au sein d'une organisation. Au fur et à mesure que les organisations se réduisaient, elles se
rendaient compte qu'elles perdaient de précieuses connaissances et informations.
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I. ÉMERGENCE DU MANAGEMENT DE CONNAISSANCE
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II. THÉORIE CLASSIQUE DE LA CONNAISSANCE
(1/3)
Suivant son contexte d'utilisation, la proposition « la terre tourne autour du soleil » :
• A été historiquement une hypothèse ou un pari ou une croyance tant que personne n'a été en
mesure de la démontrer rationnellement.
• Un savoir car elle est issue d'un corpus d'astronomie dûment validé par la communauté scientifique.
Une fois formalisé, un savoir existe de manière indépendante.
• Une croyance vraie pour un individu qui affirme ce savoir mais qui ne sait pas l'expliquer.
• Une connaissance pour un individu qui sait expliquer ce savoir pour lui-même et/ou pour autrui
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II. THÉORIE CLASSIQUE DE LA CONNAISSANCE
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La théorie classique repose sur l'idée que la connaissance est une croyance vraie et justifiée , et non
seulement une croyance vraie.
Cette clause supplémentaire permet d'exclure du domaine de la connaissance les cas dans lesquels
notre croyance est vraie, mais où nous ne sommes pas en mesure d'expliquer pourquoi elle est vraie.
Un individu peut ainsi croire que la terre tourne autour du soleil (proposition p) par simple ouï dire, sans
être capable de l'expliquer.
La proposition p est vraie, mais l'individu en question ne sait pas que la terre tourne autour du soleil.
Cela reste une croyance. 8
II. THÉORIE CLASSIQUE DE LA CONNAISSANCE
(3/3)
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2. DÉFINITIONS DES PRINCIPAUX CONCEPTS : DONNÉE, INFORMATION,
CONNAISSANCE (1/2)
D'après Jean Maurice BRUNEAU, et Jean-François PUJOS, la connaissance a trois niveaux à savoir :
la compétence, la spécialisation, et l'expertise.
La compétence : est une connaissance permettant d'atteindre un objectif et de remplir une
fonction, il s'agit d'une aptitude à savoir, à être et à faire. Elle s'exerce sur un domaine bien précis.
La spécialisation : est une connaissance approfondie dans un domaine particulier, un spécialiste
n'est pas obligatoirement un expert. D'une manière générale, il décide de façon analytique.
L'expertise : est une connaissance qui relève de la spécialisation. Elle s'appuie sur une longue
expérience reconnue. Sa finalité est de résoudre des problèmes pointus et non standards. Un
expert fait le minimum nécessaire pour résoudre le problème posé. Il est défini comme « l'homme
de l'art » 14
4. LES OBJECTIF DU KNOWLEDGE MANAGEMENT:
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5. LES OUTILS DU MANAGEMENT DES CONNAISSANCES:
Les intérêts, pour l'entreprise, de gérer les connaissances sont multiples tant au niveau opérationnel
que stratégique.
Au niveau stratégique, la gestion des connaissances permet :
De maîtriser parfaitement le métier de l'entreprise, fondement de toute stratégie de spécialisation
De contribuer à créer et à conserver un avantage concurrentiel
D'offrir une meilleure qualité des produits et services, préalable aux stratégies de différenciation
De pérenniser l'entreprise par la transmission de l'expérience acquise aux successeurs, le moment
venu.
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6. LES ENJEUX DU MANAGEMENT DES CONNAISSANCES
(2/2)
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7. LES LIMITES DU MANAGEMENT DES CONNAISSANCES:
Plusieurs phénomènes rendent difficile l'appropriation par les entreprises des outils du KM:
La compétence technique des décideurs et leur aptitude à renoncer au contrôle de l'information
souvent associée au pouvoir.
L'abondance d'informations qui rend difficiles son traitement et son exploitation.
La décentralisation et la délocalisation qui rendent nécessaire mais difficile l'échange d'informations.
La conduite de tout changement au sein de l’organisation se heurte à une résistance qu’il faut
vaincre.
Dans le cas où l’information est peu formalisable : tous les savoirs ne sont pas formalisables au même
niveau, certains savoirs ne peuvent se transmettre que par la pratique.
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8. KM POUR LES ORGANISATIONS
(1/2)
Si intuitivement chacun d'entre nous pense savoir ce qu'est la connaissance dans l'organisation, en réalité la
connaissance organisationnelle est un objet très difficile à définir. La raison principale de cette difficulté est
que la connaissance est indissociable de l'individu, de sa pratique de travail comme de l'entreprise.
Considérer la connaissance comme une ressource de/pour l'entreprise conduit finalement à interroger le
rapport de l'individu à l'entreprise.
La définition de la connaissance a depuis longtemps animé les débats philosophiques. Dans l'entreprise,
contrairement à d'autres éléments structurants (la tâche, le processus, la fonction, l'objectif, etc.), la
connaissance est naturellement très mal cernée dans l'activité opérationnelle.
Les trois grandes structures organisationnelles fondamentales (fonctionnelle, divisionnelle et matricielle)
reposent sur un découpage en fonctions qui sont des unités opérationnelles définies dans l'objectif d'une
division et d'une spécialisation..…
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8. KM POUR LES ORGANISATIONS
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Pour une organisation professionnelle, privée ou publique, le KM n’est pas un fin en soi ; dès lors, la
première question qu’une organisation doit se poser n’est pas tant « qu’est ce que le KM ? » mais
plutôt « pourquoi doit-on en faire ? » c'est-à-dire « qu’est-ce qu’on en attend ? ».
S. Duizabo & N. Guillaume (1996) distinguent trois catégories de connaissances organisationnelles
où l’on retrouve la trilogie “ savoir – faire – comprendre ” :
Les connaissances relatives au savoir, descriptives, statiques, directement utilisables, relevant
plutôt de
l’information,
Les connaissances relatives au faire, dynamiques, relevant plutôt des méthodes et des procédures,
Les connaissances relatives au comprendre, issues d’enrichissements apportés par les échanges
entre les personnes et relevant plutôt de la communication. 21
9. KM POUR LES INDIVIDUS
La constitution d’une connaissance collective au niveau du groupe va se faire par une série
d’interactions entre le tacite et l’explicite et entre l’explicite et le tacite ; ces interactions vont
pouvoir s’appuyer sur les contacts physiques entre les individus :
identification Culture de partagé processus de
collaboration
mutuelle confiance
Développer des
Etre à jour
solutions originales
d’équipe… seront déterminants ; ils pourront être efficacement relayés ou appuyés par des outils
de type groupware, visioconférence, Intranet.
IV. LES DIFFÉRENTES APPROCHES DU MANAGEMENT DES
CONNAISSANCES: (1/5)
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(2/5)
l’école l’école
l’école
Cartograp orientée
orientée
hique processus
24
système
(3/5)
25
(4/5)
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V. QUELQUES MODÈLES DU KM
(1/3)
L’organisation, est juste vue comme productrice d’un bien ou d’un service, matérialisé par son flux de
sortie, et par son activité de transformation du flux entrant.
Le modèle de la « division du travail » :
Connaissances formalisées et
transmissible sous forme de
documents réutilisables.
• Le KM est une approche et une vision de ménagement centrée sur le rôle des hommes dans la gestion des
connaissances.
• L'objectif ultime d'une approche de km est de développer la capacité a travailler ensemble pour mobiliser
les compétences et développer l'intelligence collective.
• La connaissance n’est pas un objet : c’est une matière humaine en perpétuelle transformation, au contact
des phénomènes, des actions, des informations, des échanges avec les autres. Contrairement aux biens
matériels, le fait de la partager n’en diminue pas la valeur. Il faut aborder la connaissance dans une logique
de lien et de flux, non de stock.
• La connaissance se transforme dans différents états (tacite, explicite, individuel, collectif).
• Le Knowledge Manager doit comprendre sa mission en tant que facilitateur de ces flux, et facilitateur
d’une culture de partage
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BIBLIOGRAPHIE
•http://sabbar.fr/management/le-management-des-connaissances/
•Claire Beyou, Manager les connaissances, Editions Liaison 2003, 206 p
•Vers un système de management des connaissances : étude et caractérisation dans le cadre d’une étude en
entreprise à structure décentralisée Alexandre Tissot Paris, 2005.
•http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/THEORIE%20DE%20LA%20CONNAISSANCE/fr-fr/#
Th.C3.A9orie_classique_de_la_connaissance
•Le knowledge management: avantage compétitif pour les PME par Abderrahim KAZOUINI, Université Cadi Ayyad
Marrakech - Licence 2007
•http://www.sietmanagement.fr/modele-de-creation-de-connaissances-la-spirale-des-connaissances-i-nonaka-h-takeu
chi/?
fbclid=IwAR2_Ssn8ycob8-7YD3_PQV9kWyHyO99OHPrZMZThAhXBos0TI5L3NRKhQB8La création de connaissances:
la spirale des connaissances – I. Nonaka et H. Takeuchi
Pratiques et méthodes du KM Pierre Prével, Éric Juin, Kelly Sellin, Véronique Remande, Louis-Pierre Guillaume,
Alain Quinqueneau, Éric Laurent, Béatrice Javary, Ziryeb Marouf, Sophie Delmas et François Godlewski
Le management des connaissances : des concepts aux expériences, des expériences à la méthode
Jean-Yves Prax
https://www.supinfo.com/articles/single/1688--knowledge-management Bharath DJEACOUMARANE,2016
I. La connaissance organisationnelle : gérer l'ingérable 32