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DR.

SOUN SEAR DU DE PNEUMOLOGIE

BRONCHITE AIGUË
I-DEFINITION
La bronchite aiguë est une inflammation aiguë de l'arbre trachéo
bronchique, associée le plus souvent à une symptomatologie
respiratoire le plus souvent d'origine virale.
ANATOMIE DU BRONCHES
A PROPOS DE LA BRONCHITE AIGUË

• Généralement, elle dure de 2 à 3 semaines. Une toux sèche


peut persister quelques semaines. La plupart du temps, elle ne
nécessite pas de traitement particulier.
• Le repos est indiqué.
• Divers médicaments peuvent améliorer le confort de la
personne malade, si nécessaire.
A PROPOS DE LA BRONCHITE AIGUË
• Elle survient le plus souvent durant l’automne ou l’hiver .
• Si la bronchite persiste plus de 3 mois ou si des crises
répétées de bronchite se produisent, il est important d’obtenir
les traitements adéquats.
II- ETIOLOGIE
A. Origine infectieuse

Origine Pathogènes Fréquence

Virale Influenza A et B, para influenza, virus respiratoire TRES fréquent


syncytial (VRS):Bronchite+++ Coronavirus, (>90% des cas)
Adénovirus, rhinovirus: infection des VAS (rhinite,
pharyngite) virus de la rubéole et de la rougeole.

Non-virale Mycoplasma pneumoniae, Bordetella pertussis, Rare


Chlamydiae pneumoniae ,
Streptococcus pneumoniae, H. influenzae.
II-ETIOLOGIE

B. Origine non infectieuse :


Irritation causée par divers agents: poussières minérales et
végétales, polluants, fumées,...
C. Chez un sujet fragilisé par :
• son âge
• une affection respiratiore chronique: bronchite chronique ,
BPCO,IRC,DDB.
III-LE DIAGNOSTIC
A. Le tablea clinique est évolutif
1. AU DÉBUT
Il peut s’agir
 d’un syndrome infectieux d’allure virale :
• fièvre à 38 ºC, inconstant.
• céphalées.
• myalgies.
• arthralgies
 parfois associé à un coryza rhino-pharyngé
III-LE DIAGNOSTIC
2. LA PHASE SÈCHE
Elle est marquée par:
• une toux aiguë fébrile , sèche, diurne et nocturne.
• une douleur thoracique rétrosternale, aggravée par la toux
et les mouvements respiratoires.
• l’examen clinique reste normal.
III-LE DIAGNOSTIC
3. LA PHASE HUMIDE
Elle est marquée par :
• une toux, productive mobilisant des sécrétion bronchiques.
• une expectoration séro-muqueuse ou muqueuse, parfois
elle devient purulente au cours de l’évolution.
• des râles bronchiques ou ronchi à l’auscultation
,mobilisables à la toux .
• l’absence de signes en foyer.
III-LE DIAGNOSTIC
B.Examens complémentaires: prélèvements à visée
bactériologique (examen cytobacté- riologique des crachats)
et virale (sérologies) sont inutiles.
C. La radiographi thoracique : n’est pas indi- quée en
première intention , si elle était réalisée elle montrerait :
- l’absence de signes parenchymateux
- Parfois un épaississement des parois bronchique
- souvent un cliché d’aspect normal.
IV- L’EVOLUTION
A. L’évolution
Est habituellement favorable avec régression spontanée des
signes cliniques en 2 à 3 semaines avec rarement persistance
d’une toux post-virale témoigne d’une hyperréactivité
bronchique non spécifique.
IV- L’EVOLUTION

A. L’évolution
Est rarement trainante en raison d’une étiologie bactérienne,
les germes éventuellement en cause sont mycoplasma
pneumoniae, chlamydia peumoniae et Bordetella pertussis.
IV- L’EVOLUTION
A. L’évolution
 Peut être marquée par une surinfection bactérienne chez le
fumeur :
- persistance d’un train fébrile au-delà de 7 jours.
- l’expectoration purulente ne témoigne pas forcément d’une
surinfection bactérienne.
- Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae
sont les germes le plus souvent en cause.
IV- L’EVOLUTION

B. complications
 Peut parfois se compliquer :
- survenue d’une hémoptysie.
- extension du processus infection au parenchyme :
•  

broncho-pneumonie.
- toux sèche séquellaire avec hyperréactivité bronchique
pouvant durer plusieurs mois.
V- TRAITEMENT

 Le traitement de la bronchite aiguë non compliquée est


ambulatoire et symptomatique.
 arrèt du tabac chez le fumeur
 antipyrétiques (paracétamol), analgésique, broncho-
dilatateur.
 antitussifs si toux invalidante, uniquement pendant la phase
sèche de la maladie.
V- TRAITEMENT

 Le traitement de la bronchite aiguë non compliquée est


ambulatoire et symptomatique.
 mucomodificateurs en cas d’hypersécrétion peu fluide.
 les AINS et les corticoids systèmiques ne sont pas
indiquées.
 Dans le cas d’une infection bactérienne, il prescrit un
traitement antibiotique .
V- TRAITEMENT

 Le traitement peut être préventif :


- arrèt du tabac
- traitement des infections ORL
- hygène buco-dentaire
- vaccination anti-grippale
THANK YOU

PNEUMOLOGIE
J-M. TUMON DELARA , ellipses.

Collège des enseignants de pneumologie. Objectifs d’enseignement de pneumologie Deuxième cycle des

études médicales françaises. Rev Mal Respir 2003; 20(1 Pt 2) : 2s1-2s44.

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