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Métalliques
Alliages ferreux
Aciers Fontes
Composites
es
Pol
Alliages
i qu
non-ferreux
mèy
am
res
Cér
Alliages Alliages
d’Aluminium de titane
Les alliages ferreux représentent encore une très grande proportion
Alliages
dans l’utilisation des alliages métalliques (50% des métaux dans une de Cuivre
automobile).
-
Chapitre I - Les aciers
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Sommaire
Introduction et définitions
-
Introduction et définitions
Diagramme Fer-Carbone
Trois types d’alliages : le fer pur faibles propriétés mécaniques usage industriel
les aciers et
les fontes.
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Diagramme Fer-Carbone : généralités
Cémentite
Austénite Fe3C
Ferrite
Ferrite (x90)
- L’austénite (fer ) : de 906 à 1401°C
o structure cubique à faces centrées (CFC, a = 360 pm)
o solubilité du C peut alors atteindre ~ 2 % en masse
o nouvelle phase est de forme plus compacte et plus
déformable
-
Diagramme Fer-Carbone : aciers
Définition :
En pratique, on ne trouve
qu’exceptionnellement des
aciers à plus de 1,2% C
Aciers
% en masse de C < 2%
Diagramme Fer-Carbone : constituants des aciers
La ferrite α à T ambiante c’est du fer presque pur, dont les propriétés sont :
• Faible limite d'élasticité (Re = 150 MPa)
• Faible résistance mécanique (Rm = 280 MPa environ et dureté HV = 80)
• Grande ductilité (A = 35 %)
• Densité ρ = 7,86 g.cm-3
La cémentite Fe3C ( 6,67 % C) est un carbure de fer à ductilité quasi nulle
(comportement fragile), les propriétés sont :
• Limite d’élasticité supérieure à 2 000 MPa (dureté voisine de HV = 700)
• Densité ρ = 7,82 g.cm-3
La perlite est un mélange biphasé de ferrite (88,3 % m) et de cémentite (11,7 % m)
• Microstructure sous forme de lamelles fines alternées (perlite lamellaire)
• Propriétés mécaniques intéressantes : - ductilité issue de la ferrite et
- limite d’élasticité issue de la cémentite
• Résistance mécanique (Rm (MPa) = 180 + 3800 λ–1/2, avec λ distance interlamellaire
en nm)
• Ductilité (A = 10 %)
• Plus stable à la corrosion
Diagramme Fer-Carbone : fontes
Définitions :
Fontes blanches :
Le carbone se retrouve
toujours sous forme de
cémentite
Fontes grises :
Le carbone se retrouve sous
Fontes forme de graphite libre
(2% < %m C < 6,67%) (carbone pur) et de
cémentite
Diagramme Fer-Carbone : aciers
Alliage particulier :
Il correspond
au point eutectoïde du
diagramme Fe-C (- autres
éléments).
teneur en carbone ~ 0,8%
(teneur variable selon la
présence d’autres éléments
d’alliages).
point eutectoïde
Alliage eutectoïde.
Aciers
% en masse de C < 0,2%
Diagramme Fer-Carbone : aciers
Aciers hypo-eutectoïdes :
point eutectoïde
Aciers hyper-eutectoïdes :
Aciers
Diagramme Fer-Carbone : acier
Constitution et répartition des constituants
Composition :
Propriétés : Désignation :
Lettre identifiant
Utilisation : l’emploi de l’acier
Eléments d’addition
Caractéristiques
Cr Co Mn Mo Ni Ti W V P Si
Trempabilité ++ - +++ +++ ++ ++ +++ +++ + ++
Durcissement
+ +++ ++ + + + ++ +
ferrite
Revenu ds ds ds
Dureté et
résistance ++ + ++ ++ + + + + + +
mécanique
Ductilité - + + + + + + - -
Résilience + + + + + + + +
Soudabilité - + + + -
Forgeabilité + + + +
Usinabilité - + - + -
Résistance à la
corrosion et à la ++ + + + + -
chaleur
+ favorable, - défavorable, ds : durcissement secondaire
Les aciers alliés
Désignation :
Les teneurs en éléments d’alliage peuvent
dépasser 5 %
EN 2 Ni18Co8Mo5TiAl
Les performances et les prix sont plus élevés
Écriture selon Symbole chimique
la norme NF suivi de de sa teneur
On distingue les groupes suivants : affectée d’un chiffre
Aciers à outils alliés EN 10020
multiplicateur
Aciers maraging ou (martensite-aging) fonction de l’élément
Aciers inoxydables
Aciers réfractaires Teneur en carbone (2
Aciers au manganèse 0,02% en masse de C)
Composition :
- ~ 18% de Ni
- Quelques % de Co et de Mo
- Très peu de C (0,02%)
- Un peu de Ti et Al
résistance à la corrosion aux températures basses et moyennes dans les milieux plus ou
moins agressifs.
Ils représentent une production annuelle d’environ 1,2 millions de tonnes en France, soit
un doublement en 15 ans.
L’élément d’alliage pilote est le chrome, dont la teneur doit toujours être > à 12 %
formation d’un film de passivation en surface
Idée : les propriétés des aciers sont liées à leurs microstructures. Les traitements
thermiques est de faire évoluer la microstructure en fonction des besoins d’utilisation
de l’acier.
Austénitisation
Trempe
Les transformations se font hors équilibre diagramme d’équilibre non respecté ici
Pour un acier donné, les deux facteurs qui vont conditionner le résultat de la trempe sont :
- La trempabilité de l’acier dans les conditions d’austénitisation adoptées
- Les conditions de refroidissement de l’austénite
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Trempabilité
Définition
La trempabilité de l’acier caractérise les possibilités de réalisation de la structure
martensitique, sans précipitation de carbone, par rapport aux conditions technologiques dans
lesquelles peut être réalisée la trempe
Méthode fixe tous les paramètres qui influent sur la profondeur de la trempe
(conditions de refroidissement, taille et géométrie de l’échantillon)
100 mm
L’extrémité inférieure de l’échantillon est
alors refroidit par un jet d’eau où la
température et le débit sont précisément
déterminés.
25,4 mm
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Essai de Jominy :
Courbe de trempabilité
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Conditions de refroidissement lors de la trempe
la trempe par immersion de la pièce dans un milieu qui extrait la chaleur contenue dans
celle-ci, ce milieu peut être :
gazeux : air, gaz (N2, Ar, H2, He, etc.)
liquide : eau, huiles et bains de sels fondus (l’eau et les huiles peuvent contenir
des additifs qui modifient leur pouvoir refroidissant)
mixte : brouillard (gaz + liquide atomisé), lit fluidisé (gaz + solide pulvérulent)
Éviter la présence d’eau dans un bain d’huile : eau qui v de refroidissement à haute T
mais v à basse T apparition de tapures
L’utilisation d’un gaz neutre évite toute altération chimique de la surface de la pièce.
Connaît un grand développement dans le cadre de l’utilisation des fours à vide. Il permet,
avec l’utilisation de gaz performant (azote, hélium, hydrogène) sous pression et le recours à
une circulation intense, d’espérer la réalisation de conditions de refroidissement similaire à
celles obtenues avec la trempe à l’huile avec l’avantage d’une circulation plus maîtrisable du
fluide de trempe
Réalisée en projetant à la surface de la pièce un fort courant d’air dans lequel de fines
gouttelettes d’eau sont mises en suspension
Le pouvoir refroidissant d’un tel brouillard peut être de 4 à 5 fois plus que celui de l’air
utilisé v de refroidissement obtenues sont grandes lorsque la T de la surface de la pièce est
peu élevée
Un bain fluidisé pour la trempe est constitué par de fines particules (généralement
d’alumine) en suspension dans un courant gazeux
Après trempe, les pièces doivent subir un lavage intense et être protégées contre la rouille
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Déformations et contraintes résiduelles après trempe
Pendant la trempe, la température n’est pas uniforme dans toute la pièce, d’où :
- la dilatation de l’acier n’est pas la même en tous points
- la transformation se produit à des instants différents dans la pièce considéré
dilatation anormale ne se manifeste donc pas au même moment en tous points
les contraintes résiduelles ne sont pas toujours nocives et que le mécanicien peut avoir
intérêt à les prendre en compte lorsqu’elles sont favorables à la tenue d’une pièce
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : revenu
Le revenu
Objectif : Appliqué aux aciers au carbone alliés ou non alliés, après une trempe, le revenu a
pour objet de provoquer une précipitation du carbone sous une forme et dans des
conditions contrôlées afin de parvenir au durcissement optimal.
Cette opération engendre une évolution structurale depuis l’état métastable obtenu
après trempe vers un état plus proche de l’équilibre physico-chimique
Les paramètres qui définissent les conditions d’exécution d’un revenu sont :
- la température de revenu (T maximale à laquelle est porté l’acier)
- la durée du maintien de T maximale
- la loi de refroidissement à laquelle la pièce est soumise à la fin du revenu
Suivant la température de revenu, ces carbures sont plus ou moins fins, dispersés et
durcissants ou globulisés, coalescés et peu durcissants
Suivant la température de revenu, dans le domaine considéré, on provoque une baisse plus
ou moins forte des caractéristiques de résistance mais aussi un relèvement très sensible des
caractéristiques de ductilité
Le choix des conditions de revenu commence par la définition du type de revenu qui est
réalisé (fonction des propriétés recherchées) :
Tenir compte que la périphérie d’une pièce subit toujours un maintien à la température de
revenu plus long que celui auquel est soumis le cœur. Cette différence est d’autant plus
grande que le chauffage est plus rapide et la section de la pièce plus importante
chauffage lent et contrôlé.
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : recuit
Le recuit
Propriété recherchée :
Ductilité maximale
Dureté minimale
Bonnes propriétés mécaniques
Le recuit de régénération
Objectif : affiner le grain de l’acier après que celui-ci ait subi un grossissement excessif à la
suite d’une surchauffe accidentelle ou d’un recuit d’homogénéisation par exemple
L’affinement des grains de l’acier est possible grâce à la transformation et au
processus de germination et de croissance de l’austénite
Le recuit de détente
Objectif : diminuer les contraintes résiduelles préalablement générées par des cycles
thermiques ayant créé, des gradients thermiques et donc des déformations hétérogènes (à
l’occasion d’opération de formage, de soudage ou de traitements thermiques)
Un traitement de relaxation comporte :
- un chauffage relativement lent (limiter les contraintes liées au gradients
thermiques) à la température choisie
- un maintien à la température choisie
- un refroidissement relativement lent (limiter les nouvelles contraintes liées au
gradients thermiques)
Les Traitements de surface
Les traitements de surface des aciers
Les traitements thermiques dans la masse améliorent les propriétés mécaniques des aciers
mais ils diminuent la ténacité du matériau
Suivant l’utilisation de la pièce élaborée, ce sont surtout les propriétés de surface qui
prédomine (ex : résistance à l’usure). Pour ces cas, le traitement de surface est préféré afin
que le cœur de la pièce conserve une bonne ténacité et que la peau soit plus résistante
Les traitements de surface sont généralement appliqué sur des aciers ordinaires ou des
aciers peu chargé en éléments d’addition puisque la bonne aptitude à la trempabilité du
matériau n’est alors plus une exigence (contrairement aux traitements dans la masse vu
précédemment)
Procédé:
la surface de la pièce est portée en quelques secondes au-delà de 900°C à l’aide d’un
chalumeau ou d’un jeu de brûleurs judicieusement répartis, puis trempée plus ou moins
violemment selon l’épaisseur relative chauffée et la trempabilité de l’acier
La profondeur durcie peut varier entre un millimètre et la pleine section de la pièce
(typiquement jusqu’à 75 mm) selon la durée d’interaction de la flamme et l’efficacité du
refroidissement vis-à-vis de la trempabilité de l’acier
Les différents procédés de trempe à la flamme sont soit :
- de type stationnaire
- soit de type au défilé (« de proche en proche »)
Procédé:
La partie de pièce à traiter est soumise, en statique ou au défilé au
champ électromagnétique d’un inducteur alimenté en courant de HF,
typiquement quelques kHz à 400 kHz . Il en résulte des courants
surfaciques induits (courants de Foucault) s’opposant à la variation du
flux inducteur et échauffant la pièce par effet Joule et conduction
thermique
Le refroidissement naturel pas suffisant une trempe sous douche
d’eau, celle-ci se substituant à l’inducteur (procédé statique) ou
opérant juste derrière l’inducteur (procédé au défilé).
Durcissements en phase solide par faisceau laser, faisceau d’électrons, ou torche plasma
chauffer la pièce par interaction directe de la peau avec les photons d’un faisceau laser, les
électrons d’un faisceau électronique, ou le plasma d’une torche
Procédé:
Pour réaliser des durcissements localisés par transformation allotropique, on peut soit :
- balayer la surface avec un faisceau relativement focalisé
- déplacer avec ou sans recouvrement de petites fenêtres irradiées
Il est néanmoins difficile de maîtriser de très fortes densités de puissance compte tenu des
instabilités d’interaction et des risques de début de fusion en extrême surface
Après passage du faisceau, le refroidissent rapidement par conduction vers le cœur de pièce
resté froid, conduit à une auto-trempe martensitique
Longueur d’onde du rayonnement : 10,6 μm Longueur d’onde du laser YAG (1,06 μm)
enduire la surface à traiter (phosphatation, permet d’éviter le revêtement et autorise
spray de graphite, peinture) des transferts de puissance flexibles par
pour améliorer l’absorption et donc le faible fibre optique
rendement de l’interaction,
En revanche, les surfaces relativement étendues ne peuvent être traitées que par
recouvrement de pistes durcies relativement étroites (~ 40 mm pour une source CO 2 de 25 kW
et 7 mm pour 1,5 kW)
zones adoucies par revenu (présence des contraintes résiduelles)
Les traitements de surface des aciers : trempes superficielles
Les faisceaux d’électrons peuvent être facilement mis en forme et défléchis à HF (balayage
ponctuel, linéaire ou surfacique) par voie électromagnétique pilotée par calculateur
meilleur distribution des fortes densités d’énergie.
Mise en jeux des puissances élevées (plusieurs centaines de kW), ce qui autorise le
traitement de larges surfaces en un seul balayage
La nécessité d’opérer sous vide (< 0,1 Pa) peut exiger des surfaces particulièrement
propres, mais, en contrepartie, la qualité des surfaces traitées permet d’éviter des opérations
de finition
Les traitements de surface des aciers : trempes superficielles
Les torches à plasma à arc transféré (PTA) permettent des durcissements de surface de
pièces sans atteindre la fusion car il est possible de moduler la densité de puissance distribuée
par la colonne plasma en jouant sur la distance frontale de la pièce
La pièce à traiter est portée à un potentiel positif par rapport à la cathode de la torche : le
jet de plasma est alors entièrement parcouru par le courant torche-pièce constituant ainsi une
résistance de transfert faible et modulable de l’énergie électrique
La très forte densité d’énergie de la colonne plasma autorise, en fonction des paramètres
courant et tension, de contrôler la profondeur traitée entre 0,5 et 10 mm
Pour les chauffages relativement plus profonds et grossiers des torches plasma à arc
soufflé où le jet de plasma sortant de la tuyère lèche directement la pièce (réglage de la
distance frontale plus critique)
Le faible coût des torches PTA et les larges facilités d’automatisation et de robotisation de
leur déplacement intéressant pour des moyennes séries de pièces exigeant moins de
précision de traitement que celles intéressées par le laser ou le faisceau d’électrons
Les traitements de surface des aciers : traitements thermochimiques
Bien souvent, ce gradient de composition s’effectue par diffusion d’un métalloïde (C, N, ou
les deux)
Les traitements les plus connus sont des traitements de cémentation (consiste à faire
pénétrer superficiellement du carbone ou de l’azote (ou les 2) dans un acier afin de le
transformer en surface en un acier fortement carburé susceptible d'être trempé :
La carburation
Permet d’obtenir des surfaces dures et résistantes à l’usure à partir d’aciers à faibles teneurs
en carbone (0,1 et 0,3% de C).
La carburation
La cémentation en caisse :
la pièce est placée dans un mélange de charbon et de fer. Cette technique est de moins en
moins utilisée pour des raisons de coût et d’environnement
La nitruration
Avant de saturer le fer l’azote tend à former des nitrures finement dispersés. Pour
minimiser la diffusion à cœur et la coalescence de ces nitrures, T basse est conseillée. La
présence de ces nitrures a pour conséquence de limiter le durcissement du métal
Les duretés superficielles obtenues après nitruration sont supérieures à celles obtenues par
carburation.
La zone traitée est de faible épaisseur : 0,2 mm pour un traitement de 10h à 525°C et 0,6
mm pour 60h à 525°C. Ces faibles épaisseurs sont liées à la température du traitement
Comme la nitruration s’opère sur du fer sous la forme et que le durcissement n’est dû
qu’à la formation de nitrure aucun traitement thermique ultérieur n’est nécessaire
Les traitements de surface des aciers : traitements thermochimiques
La carbonitruration
Les milieux de carbonitruration sont des bains de cyanures ou des mélanges gazeux
Les propriétés de la couche traité sont intermédiaires aux propriétés des traitements de
carburation et de nitruration
Influence des éléments d’addition
Influence des éléments d’addition
Malgré les différents traitements possibles sur les aciers, les propriétés physiques
demeurent insuffisantes pour certaines utilisations
à introduire des éléments d’addition en faible quantité
(Cr, Ni, Mn, Mo, V, W …)
d’obtenir de nouveaux alliages aux propriétés améliorés
Influence des éléments d’addition
L’action des éléments d’addition sur les caractéristiques des aciers dépend essentiellement
des deux facteurs suivants :
L’influence des principaux éléments d’addition sur les caractéristiques des aciers est
reporté dans le tableau
Les aciers à outils
Les aciers à outils
Les aciers à outils sont utilisés, dans tous les problèmes de mise en forme des matériaux au
sens le plus large :
- Usinage (tournage, perçage, fraisage...)
- Mise en forme à froid et à chaud (travail des métaux en feuilles sous presse par
découpage et emboutissage, forgeage et matriçage à chaud, laminage à froid ou à chaud)
- Moulage (coulée par gravité ou sous pression d’alliages d’Al, de Cu, de Zn et de Mg,
emballages verriers, industrie du caoutchouc, plasturgie)
- Filage et d’extrusion (aciers et alliages légers, plastiques, pâte de cellulose...).
Les aciers à outils font partie intégrante du domaine des aciers spéciaux
L’outil est sollicité au niveau de sa surface et doit supporter les contraintes les plus sévères.
ne peuvent pas être définis au moyen de lois de comportement simples
Propriétés requises
Éléments d’addition
Les éléments d’addition jouent des rôles similaires que dans les autres aciers
Spécificités :
- Les teneurs plus élevés
- Les éléments dont l’affinité est très forte avec le C (Mo,V, W) jouent ici un rôle de
premier plan en formant des carbures très stable
Ces carbures de grande dureté vont permettre d’améliorer la résistance à l’usure et au fluage
Avec des additions massives de ces éléments les teneurs en C peuvent dépasser les 2%.
Les aciers à outils
La T d’austénisation est très élevée (> 1000°C) mais il faut la contrôler avec précision en
raison de la diminution du domaine d’austénisation
Chauffage par palier (faible vitesse de chauffe)
En résumé :
Structure et classification
Teneur maximale en C est limitée à 1,2%
Teneur en chrome est comprise entre 11,5 et 18%
Jusqu’à 6% de nickel
Jusqu’à 1,5% de molybdène.
Structure et classification
Nuances du groupe 1 :
- Les moins chargées en carbone
- Teneur en chrome limitée à 13,5 %
la trempe possible
- Aptitudes au soudage
Nuances du groupe 2 :
- des teneurs en chrome et en carbone.
- de la résistance à la corrosion (effet « Cr ») et de la dureté (effet « C »)
- Pas soudables mais peuvent être brasées
Nuances du groupe 3 :
- Duretés les plus mais ductilité
- Plus difficiles à élaborer
- Traitement thermique procédures strictement respectées tapures
Nuances du groupe 4 :
- teneur en nickel et teneur en carbone bonne ductilité
- teneur en molybdène résistance à la corrosion par piqûres
Les aciers inoxydables : aciers inox. martensitiques
Structure et classification
Les nuances industrielles les plus utilisées peuvent être divisées en trois groupes :
Les aciers
réfractaires
Les aciers inoxydables : aciers inox. ferritiques
il est déconseillé d’utiliser des aciers inoxydables ferritiques pendant de longues périodes
à des températures supérieures à 300°C.
Les aciers inoxydables : aciers inox. ferritiques
Courbe de traction présente ~ aciers doux (partie linéaire suivie partie curviligne)
Alliages fer-chrome-manganèse-nickel
Ecrouissage plus rapidement que Fe-Cr-Ni pas déformation plastique
Addition de molybdène à une teneur > 2,0 % améliorer très nettement la résistance à la
corrosion par piqûres dans les milieux chlorurés (environnements « marins ») et au contact
des acides réducteurs
Famille d’aciers inoxydables dont les caractéristiques mécaniques sont obtenues à l’issue
d’un traitement de durcissement secondaire suivant un traitement thermique de trempe ou
d’hypertrempe
Le choix d’un acier inoxydable est basé sur une série de critères :
- Résistance à la corrosion durée de vie
- Caractéristiques mécaniques (résistance mécanique, ductilité, ténacité)
- Gamme de T
Matériau de choix dans les applications « alimentaires » et « médicales »
Acier inoxydable est 100 % recyclable
Exigences:
*** élevées
** élevées
* moyennes