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Définition
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Les partenaires
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a) Les champignons
Les champignons des endomycorhizes AM sont des symbiotes
connu.
( Basidiomycetes) .
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Proportions d’Angiospermes en association avec
différents types de mycorhizes
AM et autres 5%
AM 50%
Autre types 15%
AM facultatif 12%
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Les différentes formes de mycorhizes :
Dans la nature on trouve les mycorhizes chez les briophytes , chez les
Chez les champignons , les espèces symbiotiques que l’on peut observer:
zygomycètes
ascomycètes
basidiomycètes
quelques deutéromycètes
Ces symbioses ont lieux dans tous les types de milieux que les sols soient
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secs, humides, pauvres, ou riches……
Le mycorhize forme un organe visible à l’œil nu, indispensable à la
• ectomycorhizes
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Ce type de mycorhizes se caractérise par l’absence de manteau fongique
cortical.
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1 – Les endomycorhizes
pas modifiée.
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Le mycélium progresse entre les cellules corticales mais ne pénètre pas
dans les cellules vivantes
Morphologiquement , les ectomycorhizes vont enlacer les racines aux
endroits où elles sont dépourvues de poils absorbants, on observera un
filet dit filet de Hartig ne dépassant pas l’écorce racinaire.
Le mycélium, quant à lui, il dépassera la zone de la rhizosphère et
pourra être en contact avec d’autre mycéliums. Il pourra y avoir donc
un réseau de connexion entre les arbres grâce aux mycéliums de leur
mycorhizes.
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Au niveau anatomique, l’éctomycorhize est constitué de:
o des hyphes extramatricielles se propageant dans le milieu extérieur et
assumant un rôle essentiel d’exploration et d’absorption,
o des hyphes étroitement agglomérés et formant un pseudo
parenchyme et constituant le manteau mycélien ou manteau gainant la
racine,
o les hyphes du réseau de Hartig qui s’insinuent entre les cellules du
cortex racinaire sans jamais pénétrer dans les cellules de l’hôte c’est à
leur niveau que sont supposées s’effectuer les échanges d’éléments
nutritifs ( sucres, acides aminés, éléments minéraux).
.
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Dans le détail il y’a une grande variabilité de la structure du manteau
et du réseau de Hartig. Le manteau et les hyphes extra matricielles
varient par leur couleur et leur texture . Le réseau de Hartig entoure
plus ou moins les cellules corticales
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3-Les ectoendomycorhizes
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Le rôle des mycorhizes
Dés 1885 , Frank et les premiers mycorhizologues estimaient déjà que
les champignons ectomychorhiziens favorisaient la nutrition azotée et
phosphatée des arbres associés et dépendaient des sucres prélevés de
chez ces derniers pour assurer leur croissance végétative et accomplir
leur cycle sexuel
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1-Nutrition minérale:
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Quand le champignon n’est pas associé à la plante-hôte , sa
capacité à dégrader les composés macromoléculaires, comme la
lignine, est limitée. Il semblerait toutefois que la capacité de celui-ci
à assimiler les protéines a été largement sous-estimée.
Les plantes sont limitées dans leur croissance par leur incapacité à
optimiser le prélèvement par les racines des éléments minéraux du
sol, comme le phosphore et l’azote.
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Les ectomycorhizes stimulent généralement la croissance et le
développement de la plante-hôte, en particulier dans les sols forestiers
où la disponibilité en éléments minéraux est faible(1-10 uM ). Cette
stimulation de la croissance se traduit, en particulier, par
l’augmentation des teneurs en phosphore et en azote des arbres
mycorhizés. Or il est connu que dans les sols forestiers, l’azote et le
phosphore sont les deux principaux facteurs limitant la croissance des
arbres.
La surface d’absorption par les racines de tous ces éléments est très
fortement augmentée par la présence de mycélium tout autour des
racines . Les hyphes mycéliennes peuvent s’étendre assez loin du
système racinaire.
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Des expériences réalisées avec du phosphore radioactif P , ont
démonté que les hyphes mycéliens absorbent le phosphore à plus de
7cm de la racine, dans le cas des endomycorhizes, et à 10cm, ou plus,
dans le cas des ectomycorhizes. Cependant, si la symbiose
mycorhiziennes est caractérisée par le flux d’éléments minéraux dans le
sens champignon-arbre, il ne faut pas oublier qu’elle est définie
également par un flux de photosynthétats dans le sens arbre-
champignon.
En effet, l’approvisionnement par la plante-hôte de composés carbonés
au champignon constitue la seconde caractéristique des relationnelles
de l’ectomycorhize.
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Les champignons ectomycorhiziens jouent également un rôle important
dans l’absorption, le transfert ou l’immobilisation d’autres éléments
minéraux du sol, comme le cuivre, le fer, le zinc et le potassium.
Des minéraux lourds, parfois présents en excès dans certains sols acides
(aluminium, cadmium, zinc), sont absorbés et accumulés par les cordons
mycéliens qui les piègent. Cette faculté fait de ces champignons de bon
détoxificateurs des sols.
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2- alimentation en eau:
Les études morphologiques ont montré que les structures
mycéliennes sont bien adaptées aux mouvements de l’eau entre les
champignons et les plantes. Les rhizomorphes ont, en particulier, de
grands éléments conducteurs possédant peu de cloisons transversales et
pratiquement dépourvus de cytoplasme. Ce système est bien adapté au
transport des solutés sur de longue distance et assure les
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Les éléments conducteurs ne s’observent pas dans le manteau, ce
qui permet de penser que l’eau emprunte le symplasme et parfois les
structures apoplastiques pour atteindre ensuite les parois et le
cytoplasme des cellules racinaires. L’infection mycorhizienne peut
augmenter l’adaptation des plantes aux conditions de sécheresse.
L’effet bénéfique de la mycorhization dans l’alimentation hydrique de
la plante est en partie lié au vaste réseau d’hyphes qui prospectent le
sol augmentant ainsi la surface de contact entre le sol et le système
racinaire.
Mais il existe également des mécanismes indirectes comme le contrôle
de la régulation somatique et l’ajustement osmotique de la plante par le
champignon.
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3-Production d’hormones:
L’association mycorhization joue un rôle dans la synthèse de
composés complexes, comme les vitamines et phytohormones .
Certaines molécules synthétisées par la plante stimulent le
développement du champignon ( formation du carpophore, maturation
des organes de reproduction). Un effet rhizogène du champignon a été
mis en évidence par Slankis et Gay. Il est dû à son aptitude à produire
des composés hormonaux et notamment de l’acide indole-3-
acétique(AIA).
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Les auxines produites par le champignon interviennent
probablement dans l’établissement de l’association symbiotique en
stimulant la formation de racines courtes réceptives à l’infection.
La présence du manteau fongique et des hyphes extra matricielles de
racines courtes mycorhizées provoque une augmentation de surface
d’absorption, ce qui favorise un meilleur approvisionnement de la
plante en élément minéraux et en eau. De plus, les phytohormones
produites par le champignon sont exportées vers la plante-hôte et
affectent la croissance du système, du tronc, des tiges et des feuilles.
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4-protection phytosanitaire:
La modification de l’environnement rhizosphérique par le symbiote
fongique influence le développement des autres micro-organismes,
incluant les pathogènes.
L’association mycorhizienne peut également jouer un rôle indirect sur la
croissance de la plante-hôte en affectant la microflore des sols, sur les
autres micro-organismes du sol et surtout sur les micro-organismes
pathogènes.
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L’association symbiotique est un moyen de lutte biologique contre les
organismes pathogènes telluriques. Les exsudats racinaires sont
modifiés par la présence du champignon qui les utilise pour ses propres
besoins nutritionnels, réduisant d’autant la teneur en substrats carbonés
simples du milieu rhizosphérique. Par ailleurs, le manteau fongique
peut jouer le rôle d’obstacle mécanique difficile à franchir pour certains
micro-organismes.
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De plus le champignon synthétise des inhibiteurs du développement de
certains micro-organismes du sol (Rhizoctonia praticola, phytophora
cinnamoni) et contribue à l’augmentation de la résistance des plantes par
divers mécanismes.
Enfin et surtout , de très nombreux champignons ectomycorhiziens sont
capables de produire des substances antibiotiques (chloromycorrhizin
A, mycorrhizin A) qui peuvent protéger la plante-hôte.
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Facteurs écologiques et génétiques contribuant à
leur maintien
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I- Facteurs écologiques:
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1- Aération:
La mycorhization exige une atmosphère bien aérée, renfermant une
proportion d’oxygène proche de la normale (environ 12%) ; dans les
sols saturés, elle ne se produit généralement pas, ce qui laisse
supposer que les hydrophytes et les hygrophytes ne sont pas
mycorhizées dans leur milieu naturel (sauf exception)
2- Humidité:
Une humidité assez élevée favorise les mycorhizes ectotrophes, une
sécheresse prolongée peut entrainer leur mort. Il n’en reste pas moins
que les mycorhizes ont été rencontrées dans des sols très secs.
La formation des complexes endotrophes chez les céréales est
favorisée par des humidités de 60, 80 voire même 100% de la capacité
de rétention, suivant les espèces cultivées. 34
3- ph:
Les mycorhizes ectotrophes se rencontrent surtout dans des sols
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4- température:
Les températures optimales varient suivant les espèces et même les
souches , à titre d’exemple l’optimum pour la croissance des
Hyménomycetes des régions tempérées se situe, in vitro de 20°C , mais
les champignons des hautes altitudes pourrait croitre au dessus de 0°C .
Par contre une élévation marquée de la température du sol, exemple au
cours d’un feu de foret ou tout simplement lorsque les humus sombres
sont exposés à une insolation directe et intense entrainerait une
diminution de la mycorhization.
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5- Saison:
Au début des années 1960, des travaux de recherche apportent que les
mycorhizes endotrophes se développent activement en été et régressent
à partir de l’automne, en passant par une phase inactive de digestion.
L’influence de la saison n’est peut-être pas limitée à celle d’une simple
combinaison de facteurs externes primaires. Mais il semble qu’il existe,
chez certains champignons un rythme annuel de croissance.
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6-Lumière:
La mycorhize n’a pas lieu si l’intensité lumineuse à laquelle est soumis
le champignon est inférieure à une certaine valeur seuil, elle devient de
plus en plus intense quand l’éclairement s’élève au-dessus de ce
minimum; jusqu’à une valeur optimale à partir de laquelle elle diminue.
Ainsi pour le pin l’intensité lumineuse minimale est de 6% et à 23% la
mycorhization est intense. Il est probable que ces valeurs optimales
varient suivant les exigences des différentes espèces hôtes: ainsi les
plantes croissant dans les sous bois obscures se voient abondamment
mycorhizées.
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7- Texture du sol:
Une texture sableuse est peu favorable à la formation des mycorhizes
aussi bien ectotrophes qu’endotrophes: celles-ci sont au contraire bien
plus nombreuses si la teneur en colloїdes est assez élevées.
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8- Eléments minéraux:
Dans la nature la richesse du sol est défavorable à la formation des
complexes ectotrophes aussi bien qu’endotrophes et des fémurs trop
généreuses ont un effet analogue.
L’influence de l’azote est particulièrement nette et a été maintes fois
signalée chez les arbres forestiers , 5à20 tonnes de sulfate d’ammoniaque
par hectare et par an réduisent la mycorhization sans toutefois la
supprimer entièrement; le phosphore a parfois un effet favorable ainsi
l’intensité de la mycorhization endotrophe chez le pommier est en
corrélation directe avec la teneur en P du sol; un excès de P peut être
nuisible, l’influence des éléments mineurs a été peu étudiée ,cependant
le P utilisé pour améliorer la résistance au froid des jeunes plants est
nuisibles aux inoculations artificielles. 40
9- La matière organique:
C’est probablement l’un des facteurs les plus importants pour la
formation des mycorhizes ectotrophes et endotrophes; dans les sols
forestiers , les mycorhizes ectotrophes sont surtout nombreuses dans les
horizons organiques sous la litière et sont moins développés, même à ph
égal, dans des milieux trop riches et dont l’humus est très évolué, que
dans des milieux , plus pauvres et dont la matière organique est moins
transformée.
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II-Facteurs génétiques
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Le succès d’une association symbiotique, qu’il soit défini en termes
d’évolution ou de physiologie, nécessite un degré élevé de
coordination intercellulaire et de régulation métabolique aboutissant
à la mise en place de caractéristiques spécifiques de la symbiose à
différents niveaux de l’organisation symbiotique.
Cette coordination entre les partenaires est indispensable si une
association à long terme doit s’établir.
Les connaissances sur la physiologie et le fonctionnement de la
symbiose ectomycorhizienne ont beaucoup avancé ces 40 dernières
années, où des travaux ont permis de comprendre les mécanismes
d’absorption , d’accumulation et de transport du phosphate, de l’azote
et des sucres dans les ectomycorhizes.
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Les approches génétiques et moléculaires ont permis de démontrer
que le développement et le fonctionnement des ectomycorhizes étaient
sous le contrôle métabolique et génétique des deux partenaires .
Ce contrôle s’exerce sur :
les processus de reconnaissance plante-hôte-champignon ,
la pénétration et l’infection des tissus racinaires,
la morphologie de la racine (prolifération des racines latérales,
allongement radicale des cellules rhizodermiques) et des tissus
fongiques (formation du manteau et du réseau de Hartig),
la réorganisation du métabolisme des symbiotes,
la régulation du fonctionnement de l’ectomycorhize et l’intégration
de ce nouvel organe dans la biologie de la plante entière.
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La plupart des recherches appliquées effectuées à ce jours renforcent
l’idée que l’application rationnelle des mycorhizes en vue d’améliorer
la production forestière passe par l’introduction d’un matériel végétal
biologiquement et/ou génétiquement modifié. Il existe un réservoir
inexploré de souches fongiques mycorhiziennes, souvent mal connues
sur le plan taxonomique.
Une bonne utilisation de ce potentiel exige ,d’une part la mise en
œuvre d’un très grand nombre d’essais et d’observations de terrain et,
d’autre part une meilleure connaissance du rôle de chacun des
partenaires dans les relations plantes-champignons.
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Rencontre plante champignon
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Dans tous les cas, il faut qu’il y ait une reconnaissance spécifique
entre l’hôte et le symbionte. Les végétaux supérieurs ayant la
possibilité de réaliser plusieurs symbioses vont pouvoir
sélectionner les espèces symbiotiques les plus propices à leur
développement .
L’inconvénient est que la capacité de reconnaissance vis-à-vis des
symbioses peut être trompée par un symbionte parasitaire
toxique pour l’hôte. Les mécanismes évolutifs ont donc
sélectionnés des reconnaissances basées sur la proximité
génétique de l’hôte et de son symbionte.
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Quand les partenaires appartiennent à la même espèce, le niveau
de reconnaissance sera hautement spécifique. Si les partenaires
appartiennent à la même famille et au même ordre, l’affinité sera
moyenne mais le degré de reconnaissance sera moins spécifique
mais toujours existant. Dans le cas où les partenaires
appartiennent à des classes voire des phylums différents le
niveau de spécificité devient très faible et généralement les
individus sont ouverts à de très nombreux type d’association
symbiotique.
Le plus souvent, on a affaire dans le monde végétal, à des
individus de même genre. ce qui implique une spécificité
modérée. 48
Infection des plantes par les mycorhizes:
-Infection des endomycorhizes:
-On peut distinguer plusieurs étapes :
Germination des spores et croissance des hyphes:
Les spores plurinucléées germent dans le sol et produisent des
filaments de 2 à 30mm de longueur . Les composées carbonées de
la spore sont mobilisés et contribuent à l’édification d’un tube
germinatif coenocytique . Si ce denier ne rencontre pas une racine
compatible , la croissance s’arrète et le filament dégénère après
avoir produit des propagules.
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Infection racinaire :
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colonisation racinaire :
Au cours du développement du champignon symbiotique, deux
types principaux de structures interaracinaires sont édifiés : les
arbuscules et les vésicules. Les arbuscules sont constitués de
ramifications dichotomique à l’intérieur des cellules du cortex de
la racine. Les vésiculent se développe nt de manière intra ou
intercellulaire: elles sont riches en lipides, plurinucléées et jouent
un rôle de propagules.
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Développement des hyphes extra racinaires ou hyphes externes :
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En résumé le champignon endomycorhizien est constitué par deux
croissance centrifuge.
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Infection des ectomycorhizes:
partenaires .
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Phase de préinfection:
filament dégénère. 55
Contrairement aux symbioses Légumineuses/Rhizobium , on ne
connait pas bien le rôle des signaux émis en provenance de la
plante. On a décelé des flavonoïdes (flavanol et rutine qui
stimulent la croissance du champignon), et des cytokinines
(zéatine) qui modifient l’angle de ramification des filaments
fongiques. D’autres molécules proviennent du champignon,
telle l’hyphaphorine (alcaloïde fongique) qui modifie la
morphogenèse des poils absorbants. Les auxines, synthétisées
par le champignon, seraient responsables d’une rhizogenèse
latérale active et d’une ramification intense des racines
mycorhizées. 56
Phase de morphogenèse:
Après la phase de contact, les filaments fongiques proches des
cellules racinaires se dilatent et forment des structures en doigts
de gant. La croissance importante des hyphes au contact de la
racine conduit à la formation d’un pseudo-parenchyme plus ou
moins épais (manteau) tandis que se constitue le réseau de Hartig
formé d’hyphes fongiques entre les cellules de la racine. Vers
l’extérieur de la mycorhize, se différencient des hyphes
extramatricielles qui assurent la nutrition minérale de
l’association. La racine colonisée, envahie par la trame fongique,
cesse de croitre( ce sont en générale des racines courtes) avec arrêt
du fonctionnement du méristème et diminution de sa taille. 57
Phase de fonctionnement :
Les hyphes extramatricielles , le manteau et le réseau
intercellulaire constituent une nouvelle structure fonctionnelle
dans l’alimentation minérale des éléments essentiels à la
plante(phosphate et azote).
Réciproquement, l’apport en provenance de la plante des
squelettes carbonés au champignon assure l’équilibre de
l’association symbiotique.
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Application de la mycorhization contrôlée
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Technologie de l’inoculation:
L’inoculation se fait sur de jeunes plants en pépinière:
-Champignon ectomycorhizien: l’inoculum utilisé sera composé de
fragments de mycélium cultivés in vitro, des basidiospores ou des
ascospores de champignon. Les spores , cultivées dans des
conditions contrôlées, donnent naissance à un mycélium qui est
ensuite introduit en culture pure, ou dans un support solide ou
encore sous forme de billes d’alginates.
- champignon endomycorhizien: pour ces champignons qui sont
des symbiontes obligatoires la culture pure de ces organismes n’est
pas maitrisée; l’inoculum est donc constitué de fragments de
racines infectées par des spores et des hyphes de la souche à
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introduire.
Application dans la production forestière:
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Mycorhizes et micropropagation:
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Les plantes mycotrophes: exemples d’interactions
trophiques inversées
Les associations mycorhiziennes entre les champignons et les plantes
sont généralement considérées comme mutualistes, mais certaines
plantes non chlorophylliennes, dites mycotrophes, sont en réalité
alimentées en carbone par le partenaire fongique: ces plantes alors
renversent totalement le sens des interactions trophiques habituellement
rencontrées chez les mycorhizes.
Les plantes non chlorophylliennes nourries par leurs mycorhizes, sans
retour, se comportent en « tricheurs » vis-à-vis du champignon
mycorhizien.
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La Néottie nid-d’oiseau (Neottia nidus-avis)
Cette orchidée brune, dépourvue de pigments chlorophylliens, se
rencontre au printemps, dans les sous-bois feuillus des hêtraies. Son
appareil souterrain est constitué d’un rhizome porteur de très
nombreuses racines, charnues, enchevêtrées, qui miment un nid
d’oiseau et justifie le nom de la plante.
Les racines sont en réalité des endomycorhizes : le champignon
partenaire pénètre dans les cellules superficielles de la racine ou il forme
des accumulations de filaments appelés des pelotons( endomycorhizes à
pelotons). Chez cette plante , le champignon apporte non seulement
l’azote, le phosphore et l’eau, mais aussi des substances carbonées. On
parle alors de plante mycohétérotrophe.
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Les champignons identifiés dans cette plante ont la propriété de
s’associer aux racines des arbres voisins des orchidées avec lesquelles ils
forment, cette fois des ectomycorhizes. On pense que les ressources
carbonées, prélevées par l’ectomycorhize de l’arbre, sont ensuite cédées
à la fleur qui en réalité, exploite donc indirectement les arbres forestiers
voisins.
Au cours de la germination des graines, toutes les orchidées sont
associées à un champignon: donc à ce stade elles sont toutes
mycohétérotrophes.
Dans le cas de la Néottie, cet état est constant au long de la vie de la
plante, ce qui la distingue des autre orchidées chlorophylliennes qui
reçoivent, à l’état adulte, les substances carbonées de la photosynthèse.
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Le monotrope (monotropa hypopitys):
Le monotrope ou sucepin est une Ericacée qui se présente avec des
écailles non chlorophylliennes, de couleur jaune pâle. l’appareil
racinaire est constitué par un ensemble de racines charnues
mycorhizées(endomycorhizes monotropoïdes). Ces mycorhizes sont
formées d’une gaine fongique bien développée et d’un réseau cortical de
filaments intercellulaires; elles se distinguent par une pénétration de
suçoirs dans les cellules épidermiques.
Les monotropes possèdent un champignon symbiotique proche des
Bolets, en commun avec les arbres voisins (pins, épicéas) avec lesquels il
forme des ectomycorhizes. Des expériences réalisées avec du 14C-glucose
et du 32P-orthoposphate ont permis de montrer qu’il y avait transfert de
ces éléments de l’arbre via le symbiote commun au monotrope, d’où le
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nom de sucepin !