2 - Compactage

CHAPITRE II
COMPACTAGE
Pr. A. ZERZOUR
COMPACTAGE
Définition :
Technique utilisée en génie civil visant à améliorer la qualité des sols pour la
construction.
Objectifs :
• Réduire la déformation (augmenter le module de Young)
• Diminuer la perméabilité des sols
• Diminuer les variations de volume indésirables
Amélioration et renforcement des sols -

Pr. A.ZERZOUR ENSTP
2015
COMPACTAGE
pour supporter une Construction

(Ouvrages, bâtiment, route…)
Anciennement,
un sol inadéquat
de nos jours
choix d’un autre site

(caractéristiques supérieures)
Plusieurs choix
Compactage
Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

COMPACTAGE
1. DÉFINITION
• action de tasser un matériau à l’aide de moyens
• améliore la qualité des sols (remblai)
• Les matériaux sont issus des déblais du site ou d’un emprunt
2. QUALITÉ DÉPEND
• nature des matériaux
• mise en œuvre
3. MISE EN PLACE
• teneur en eau correcte (pour faciliter le compactage)
• compactés (pour assurer une portance suffisante et pour garantir leur stabilité)
4. OBJECTIF
• supporter les sollicitations ultérieures sans déformation préjudiciable
• diminuer la perméabilité des sol
• diminuer les variations de volume indésirables
5. MOYEN DE RÉALISATION
• compacteurs statiques et vibrants (lisse, à pneus ou à pieds dameurs)
• Pilonneuses et Tables vibrantes.

COMPACTAGE
est la méthode la plus adaptée à la mise en place

d'une nouvelle couche de matériaux en remblai
application d’énergie
consiste à damer un échantillon de sol de manière définie et répétitive

en faisant varier sa teneur en eau
Améliore les caractéristiques du sol
Augmentation de d
réduction de e

COMPACTAGE
• Compacté par une série de chocs
• Fréquemment utilisé en ingénierie géotechnique pour catégoriser les sols selon la

classification GTR
• Dès 1933 l’ingénieur Américain Proctor a mis au point l'essai de compactage qui
porte son nom
ESSAI PROCTOR

ESSAI PROCTOR
Introduire la quantité de matériau

• Solidariser moule, embase et rehausse, • en 3 couches pour le normal
• Lubrifier les parois du moule • et 5 pour le modifié
• Retirer la rehausse, après compactage

• Compacter chaque couche par 25 coups de la dernière couche,

ESSAI PROCTOR
On mesure  Connaissant Volume du moule On déduit d
On répète l’essai avec variation de 

ESSAI PROCTOR
Le compactage influencé par :
a) Teneur en eau 
b) Granulométrie
c) Énergie de compactage

ESSAI PROCTOR : Influence de la teneur en eau
(à Énergie constante)
1. d augmente avec 
2. Valeur maximale
Zo
ne
Versant
:a
mouillé
bso
nt
rbe
ia
Versant 3. Optimum Proctor
rif
l’é
sec
lub
ner
opt - dmax
ne
gi

Zo
e
d 
1 

ESSAI PROCTOR : État hydrique

ESSAI PROCTOR : Influence de l’énergie sur le compactage
(Teneur en eau constante)
Avec l’augmentation de l’énergie
On constate :
• augmentation dmax 
• diminution opt 

ESSAI PROCTOR : Influence de la granulométrie sur le compactage
(Teneur en eau constante)

RECOMMANDATIONS SUR LE COMPACTAGE DES SOLS
Lors de la préparation d’un projet de remblai,

Le sol se trouve naturellement à une teneur en eau proche de celle de l’optimum.
La norme NFP 11-300 déjà citée nous indique pour les sols :
• A1, A2, B2, B4 à B6

teneur en eau est comprise entre 0,9 et 1,1 fois la teneur en eau de l’Optimum Proctor Normal.
• A3
la fourchette de tolérance est 0,9 à 1,2
• A4
nécessite une étude spécifique, mais il est préférable de l'écarter
• B1, B3 et D
insensibles à l'eau
• C
on peut se ramener aux critères de sensibilité à l'eau des sols A ou B en raisonnant sur la partie inférieure à 50
mm

ESSAI PROCTOR
1. L'ESSAI PROCTOR NORMAL
• Energie de compactage modérée

• remblais en terre (barrages en terre, digues,…)
2. L'ESSAI PROCTOR MODIFIÉ
• Energie de compactage intense

• fondation de chaussées, pistes d'aérodromes (compactages puissants)
Essai Proctor.mp4
Normes AASHO Proctor standard Proctor modifié

(remblai) (chaussée)
Masse du pilon (kg) 2,490 4,535
Hauteur de chute (cm) 30,5 45,7
Épaisseur des couches (cm) 4 2,5
Nombre de couches 3 5
Nombre de coups par couche 25 55
Énergie de compactage 58 262 (4,5 fois)

ESSAI PROCTOR
LES MOYENS DE COMPACTAGE
EN SURFACE EN PROFONDEUR

MOYENS DE COMPACTAGE (en surface)
Compacteur à pneu Compacteur à cylindre lisse
compacteur vibrant à pieds dameurs
Plaque vibrante

Rouleau vibrant
Dameuse moyennes surfaces
moyennes surfaces
vibrocompactage
Compacteur monocylindre
Roue de compactage
Pilonneuse - tranchées


a) INFLUENCE DE L’ÉPAISSEUR DE COUCHE

• par couche de faible épaisseur 20 à 30 cm (remblai routier)
• ou encore 10 à 15 cm (Travaux de bâtiment).
b) INFLUENCE DE LA VITESSE DES COMPACTEURS

• vitesse limitée à 8 km/h
• autour de 5 km/h dans le cas des compacteurs vibrants
c) INFLUENCE DU NOMBRE DE PASSES

• 3 à 8 passes pour compacter une couche de sol de 20 à 30 cm d’épaisseur,
• Si la compacité voulue n’est pas atteinte après 12 passes : le compacteur n’est pas adéquat.
• Pour chaque vitesse de l’engin, on détermine le nombre de passes Vitesse de l’engin = f (Nombre de passes)

MOYENS DE COMPACTAGE (en Profondeur)
lourds ouvrages construits
sol de faible compacité sur grande profondeur
compactage en surface ne parvient pas à stabiliser le sol (inefficace)
risque d’importants terrassements
D’AUTRES ESSAIS

MOYENS DE COMPACTAGE (en Profondeur)
- une ancienne technique Luis Ménard 1970

a) Compactage dynamique
b) Vibroflottation c) Compactage par résonnance ou vibrocompactage

• un vibrateur électrique à basses fréquences • L’effet de résonance dans les couches de sol
• 30 à 40 cm de diamètre - 5 tonnes augmente l’effet de la densification par vibration d'un
• valables pour les sols grenus profilé métallique spécialement conçu

CONTROLE DU COMPACTAGE SUR CHANTIER
• Fonction A : Evaluation de l’épaisseur des couches compactées

• Fonction B : Vérification de l’atteinte d’un objectif de densification
• Fonction C : Vérification de la conformité par rapport à une planche de référence
ESSAIS
a) Membrane Flexible
b) Nucléodensimètre
c) Gammadensimètre
d) Pénétromètre Dynamique
e) Plaque

a) Essai à la membrane flexible (gonflement d’une membrane :  grains > 80mm)
Évaluation du volume du trou

b) Essai au Nucléodensimètre (détecteur de rayonnement radio - actif)
Une source radioactive (césium-137) est émise dans le

revêtement.
La masse volumique apparente est déterminée par

rapport à l’intensité de sa réception.
c) Essai Gammadensimètre (détecteur de rayonnement radio - actif)
Le nombre C de photons gamma traverse le

matériau par unité de temps et il est
directement lié à la compacité et la teneur en
eau du matériau.
Profondeur de mesure max = 40 cm

d) Essai de pénétromètre dynamique
• consiste à battre une tige et à mesurer le rapport « enfoncement / énergie »
• contrôle la qualité du compactage et la reconnaissance des sols
a) pénétromètre à énergie constante b) pénétromètre à énergie variable : « Pénétromètre Panda »

e) L’essai à la plaque
• Détermine le déplacement vertical sous une plaque rigide circulaire chargée de 30 cm de diamètre,
• calcul du module de déformation dynamique Evd
• module chargement statique dit module de Westergaard Ev2 (MPa)
Poutre BENKELMAN

DEGRÉ DE COMPACITÉ
(efficacité d’un compactage par rapport à ce qui est prescrit)
• DC tend vers 100% : d chantier = d opt Proctor
• En général, le cahier des charges impose D C ≥ 95% (voir 98 %)
• Le degré de compacité permet d’accepter ou refuser un compactage

EXERCICE D’APPLICATION
Les résultats suivants ont été mesurés lors d’un essai Proctor utilisant un moule normal de 0,96 dm3. La masse du moule est
de 1034 g.
Masse d’un échantillon de ce sol (g) 6,65 6,12 5,02 5,18 5,20 4,77 4,74
Masse sèche de l’échantillon (g) 6,03 5,51 4,49 4,60 4,59 4,18 4,12
Masse de sol avec le moule compactage (g) 2821 264 2904 2906 2895 2874 2834

1) Tracer la courbe Proctor et déduire la densité maximale et la teneur en eau optimale
2) Calculer la teneur en eau à saturation 100%, à la densité maximale, si GS = 2,67.
3) Déduire la quantité d’eau à ajouter à l’optimum pour être à saturation.
4) Tracer la ligne de saturation 100%
En supposant un compactage relatif de 96% à la teneur en eau optimale,
5) Estimer la contrainte totale sous un remblai de ce sol de 20 m de hauteur
6) Quels sont les indices de vides et le degré de saturation de ce sol.

SOLUTION EXERCICE
1) Densité maximale et teneur en eau optimale ?

masse d’un échantillon de ce sol (g) 6,65 6,12 5,02 5,18 5,20 4,77 4,74
masse sèche de l’échantillon (g) (WS) 6,03 5,51 4,49 4,60 4,59 4,18 4,12
masse d’eau (g) (W) 0,62 0,61 0,53 0,58 0,61 0,59 0,62
 = W / WS
Teneur en eau ( %) 10,28 11,07 11,80 12,60 13,29 14,11 15,05

SOLUTION EXERCICE
1) Densité maximale et la teneur en eau optimale ?
masse (sol et moule compactage) (g) 2821 2864 2904 2906 2895 2874 2834
Tare du moule = 1034 g
masse sol (g) 1787 1830 1870 1872 1861 1840 1800
Volume du moule = 0,96 dm3
Poids spécifique  (kN/m3) 18,61 19,06 19,48 19,50 19,38 19,16 18,75
Teneur en eau  % 10,28 11,07 11,80 12,60 13,29 14,11 15,05
d =  / (1 + )
Poids spécifique sec d (kN/m3) 16,87 17,16 17,42 17,31 17,11 16,79 16,29
On trace la courbe Proctor d = f ()

SOLUTION EXERCICE
1) Densité maximale et la teneur en optimale ?

Teneur en eau  % 10,28 11,07 11,80 12,60 13,29 14,11 15,05
Poids spécifique sec d (kN/m3)
p o id s s p é c ifiq u e s e c k N /m 3
16,87 17,16 17,42 17,31 17,11 16,79 16,29
Graphiquement
On peut lire :
Courbe Proctor
17.6
17.4
17.2
17 dmax= 17,44 kN/m3
16.8
16.6
16.4 opt = 11.90 %
16.2
16
15.8
15.6
10 11 12 13 14 15 16
teneur en eau %

SOLUTION EXERCICE
2) Teneur en eau à saturation correspondant à la densité maximale ?
d
s
 
avec :
d  d = dmax = 17,44 kN/m3
1  . G s = 26,7 kN/m3
Sr G = 2,67
Sr = 1
sat = 19,88 %

SOLUTION EXERCICE
3) Quantité d’eau à ajouter à l’O.P pour être à saturation ?

W ( sat) W (opt)
V  
 
Comme : W  = Ws . 
avec :  = sat - opt et Ws = d . V


W = d . V . (sat - opt)

Par unité de volume (V = 1 m3) on aura :


W = 17,44. (19,88 - 11,90) / 100 V  139 litres

= 1, 39 kN par m3 de sol par m3 de sol

SOLUTION EXERCICE
P o id s s p é c if iq u e s e c k N /m
4) Ligne de saturation 100% ?
s
 
d  s = 26,7 kN/m3 22
Avec :
1  . G
Proctor
G = 2,67 21
Sr Sr = 1 20
Saturation
19
18
choix des valeurs de  Celles de l’énoncé
17
16
15
10 12 14 16 18 20 22 24 26
Teneur en eau %
% 10,28 11,07 11,80 12,60 13,29 14,11 15,05 20,00 22,00 26,00
d sat 20,94 20,61 20,30 19,98 19,70 19,39 19,04 17,40 16,82 15,76
Poids spécifique sec à la saturation
(application de la formule)
Graphe

SOLUTION EXERCICE
5) Estimer la contrainte totale sous un remblai de ce sol de 20 m de hauteur ?
la contrainte totale :  = .H = d. (1+)
Compactage relatif d = 96 % . d max = 96% . 17,44 d = 16,74 kN/m3
Comme : 
d    = d . (1+ )
1 
densité totale  = 16,74 . (1 + 11,90 %) = 18,73 kN/m3
 =  . H = 18,73 x 20  = 374,64 kN/m2
 = 18,73 kN/m3
20m
 =374,64 kN/m2

SOLUTION EXERCICE
6) Quels sont les indices de vides et le degré de saturation de ce sol ?
L’indice des vides :
e= s (1/ d - 1/S) = 26,7 .(1/16,74 - 1/ 26,7)
e = 0,595
Et le degré de saturation :
S=G./e S = 2,67 x 11,90 % / 0,595
S = 53,4 %

SOLUTION EXERCICE
p o id s s p é c ifiq u e s e c k N /m 3
Récap.
22
Proctor Saturation
21
20
 = opt- sat
d max = 17,44 kN/m3 19
18
17
16
15
10 12 14 16 18 20 22
opt = 11,90 % Teneur en eau %
sat à l’OP = 19,88 %

SOLUTION EXERCICE 2
Exercice n° 2 :
On met en place un remblai de sable limoneux compacté jusqu’à un poids volumique sec de 17,8 kN/m 3, sa
teneur en eau est de 12 %. Le matériau de remblai est prélevé dans un dépôt de sol présentant e = 0,8 ; s = 27
kN/m3 et  = 12 %.
Déterminer le degré de saturation du sol sur le dépôt, une fois compacté
Un essai Proctor normal sur ce sol a donné les résultats suivants :
Teneur en eau (%) 10,5 12,0 13,8 15,4 16,7 17,8

Poids volumique sec (KN/m3) 16,2 17,8 18,9 18,7 18,0 16,9
• Tracer la courbe Proctor ;
• La teneur en eau de compactage est-elle optimale  si non, quelle quantité d’eau faudrait-il ajouter par tonne de
sol pour compacter dans les conditions optimales le remblai ;
Si on réalise le remblai dans les conditions optimales de compactage,

• Quel sera le poids volumique sec atteint  dans ces conditions,
• Quel poids de sol faudra-t-il transporter depuis le dépôt pour construire 100.000 m 3 de remblai
• Quel volume d’eau faudra-t-il apporter sur le chantier 

Techniques d’amélioration des sols
Afin de limiter les emprunts et les dépôts et de réduire les distances de transport,
les ingénieurs routiers ont été conduits à faire appel à des techniques
permettant d’améliorer et donc d’utiliser des sols considérés comme impropres.

Traitement du sol en place
à la chaux aux liants hydrauliques
Par le simple ajout de chaux et/ou de ciment, elle permet :
– d’améliorer la traficabilité du terrain ;

– de rendre les plates-formes de terrassement et de couche de forme plus rigides et insensibles aux
intempéries.
Remarque : Le ciment est le liant hydraulique le plus couramment utilisé

Mécanisme de la chaux :
La chaux agit selon 2 phénomènes :

– diminution de la teneur en eau (réaction chimique d’hydratation de la chaux) ;
– amélioration des propriétés géotechniques contenant une importante quantité d’argile par effet de floculation
Mécanisme des ciments :
un développement rapide et durable des caractéristiques mécaniques des sols fins (à moyen et à long terme).
– Le ciment crée des liaisons entre les grains ;
– il permet d’obtenir un squelette rigide et d’assurer la portance du support
Remarque :
Afin de stabiliser un sol trop humide :
– on réalise d’abord un traitement à la chaux qui ramène le sol à son état hydrique optimal,
– puis on le traite au ciment afin d’améliorer rapidement les propriétés géotechniques.

Rendement de compactage
Les rendements en surface et en quantité des machines de mise en place et de compactage sont
interdépendants. Par conséquent, ces deux données doivent être planifiées et calculées avec exactitude
de manière harmonisées.
Le rendement en surface dépend de la largeur de pose , de la vitesse de travail et du coefficient
d’utilisation du finisseur. Le rendement quantitatif de la epose est obtenu par la quantité de l’enrobé à
mettre en place et le rendement de la surface du fournisseur.
Le rendement en surface ou en quantité des engins de compactage est influencé par le temps de
compactage dédié ainsi que par le nombre de passes, la vitesse et la largeur de compactage de la
machine. La combinaison avec laquelle les engins de compactage doivent être mis en œuvre est
dépendante d’une série de critère de qualité varié tels que le niveau de compactage requis, la planéité
avec scellement des pores, la composition interne, le compactage des joints etc .
Le rendement de le surface compactée pratique ,,F¨et le rendement en quantité ,,M¨d’un rouleau peuvent
être calculés de la manière suivante
C’est-à-dire
F=rendment de surface compactée (m2 /h)
F= facteur de réduction (0,75)
beff =largeur de compactage effective(m) (90% de la largeur du
cylindre en raison du recouvrement )
V=vitesse de compactage moyenne(km/h)
h=épaisseur de la couche (m)
n=nombre de passes

Les vitesses de moyennes suivantes sont recommandées
4 à 6 km/h pour la compression (En statistique avec rouleau tandem)
3 à 5 km/h pour le compactage principal (En statistique avec rouleau tandem)
3 à 5 km/h pour le compactage principal (Vibration)
6 à 8 km/h pour postcompactage (repassage) (En statistique avec rouleau tandem)
4 à 8 km/h pour le compactage principal (Rouleau à pneumatiques)
10 à 12 km/h pour postcompactage (Rouleau à pneumatiques)

Exercice 3.1
Deux échantillons 1 et 2 du même sol (sable limoneux) ont été compactés au même poids volumique sec d =
19,6 kN/m3 mais à des teneurs en eau respectives 1, = 4 % et 2 = 12 %. Le poids volumique des particules
solides est S = 27 kN/m3
a) Porter sur un graphique ( ; d) la courbe de saturation du sol et les points correspondant aux échantillons
compactés 1 et 2 (courbe Proctor).
b) Déterminer pour chacun d'eux le degré de saturation Sr, et le poids volumique .
c) L'échantillon 1 ( 1 = 4 %) est amené à saturation sans changement de son volume, qui est de 243 cm 3.
Déterminer le volume d'eau nécessaire.
Réponses :
a) Courbe Proctor tracée approximativement à partir des deux points
b) Sr = g
s. w/(gw.e) avec e = g
s/gd - 1
d’où : échantillon 1 : Sr = 28,6% ; g = 20,4 kN/m3 ; Echantillon 2 : Sr = 85,8% ; g = 22 kN/m3 ;
c) Volume d’eau = 47,8 cm3

Exercice 3.2
Dans le but de définir les conditions de compactage d'une argile sableuse pour un chantier de
remblai routier,
des essais Proctor Normal ont été réalisés et ont permis de dresser la courbe ci-dessous (gd en
fonction de w).
a) Quelle serait la teneur en eau optimale de compactage à adopter ?
b) Le matériau a un poids volumique g = 18,7 kN/m3 et un poids volumique sec gd = 17 kN/m3.
Déterminer le
volume d'eau à ajouter par mètre cube de matériau pour être à I'Optimum Proctor Normal.

4. PROBLEME : Etude d’une couche de fondation d’une piste d’atterrissage
d’un aérodrome
On veut réaliser la couche de fondation d’une piste d’atterrissage pour des avions gros porteurs. Le
matériau utilisé est une latérite dont on se propose de déterminer les caractéristiques Proctor, les
paramètres de compactage in-situ ainsi que la quantité de matériaux à prélever à l’emprunt.
Des essais d’identification effectuer sur un échantillon de sol prélevé dans un banc d’emprunt de cette
latérite ont fourni les résultats suivant :
- Poids volumique de l’échantillon 18 kN/m3
- Teneur en eau in situ  = 10%
- Poids volumique des constituants solides 27 kN/m3
Des essais Proctor modifiés réalisés sur un échantillon de ce sol ont fourni les résultats ci-après :
Teneur en eau estimée % 9 10,5 12 13,5 15
Teneur en eau réelle (%) 9,20 10,60 11,50 12,50 13,97
Poids volumique sec (kN/m ) 18,82 19,03 19,17 19,22 18,91
3
1ère partie : Préliminaires

1) Montrer que la courbe de saturation (pour un degré de saturation Sr quelconque) est donnée par la
relation :
avec : = degré de saturation
G g = poids volumique de l’eau pris égal à 10kN/m 3
w = teneur en eau
g = poids volumique sec du sol
2) Calculer le poids volumique sec ( g ) de ce sol in situ
3) Calculer la teneur en eau de saturation ( w ) de ce sol

2ème partie : Interprétation des essais
4) Tracer rapidement sur le même graphique :
le diagramme Proctor relatif à ce sol
les courbes de saturation de 90% et 100%
5) En déduire les caractéristiques optimum Proctor ( g et w ) pour ce sol
6) Calculer le degré de saturation à l’optimum Proctor

3ème Partie : Avant métré
La réalisation de la couche de fondation nécessite la mise en place d’un volume total de remblai V =
75 000 m3.
de latérite.
Dans toute la suite du problème on admettra les valeurs suivantes :
Poids volumique sec 16,36 kN/m3
d opt = 19,23 kN/m3
opt = 12,30 %
7) Déterminer le volume V0 de sol foisonné à prélever à l’emprunt pour réaliser la totalité de la couche
de fondation
8) Déterminer le volume d’eau à apporter par m3 de remblai mis en place pour être à l’optimum
Proctor.
9) En déduire le volume total d’eau ( Vw ) nécessaire à la réalisation du remblai.

Amélioration de sol
Les techniques d’amélioration des sols consistent à modifier
les caractéristiques d’un sol par une action physique
(vibrations par exemple) ou par l’inclusion dans le sol ou le
mélange au sol d’un matériau plus résistant, dans le but de :
- augmenter la capacité portante et/ou la résistance au

cisaillement,
- diminuer les tassements, tant absolus que différentiels, et
le cas échéant les accélérer,
- diminuer ou éliminer le risque de liquéfaction en cas de
tremblement de terre ou de vibrations importantes.


2 - Compactage

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2 - Compactage

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CHAPITRE II

• Réduire la déformation (augmenter le module de Young)

• Diminuer la perméabilité des sols

• Diminuer les variations de volume indésirables

Amélioration et renforcement des sols -

pour supporter une Construction

choix d’un autre site

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

est la méthode la plus adaptée à la mise en place

consiste à damer un échantillon de sol de manière définie et répétitive

Améliore les caractéristiques du sol

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

• Compacté par une série de chocs

• Fréquemment utilisé en ingénierie géotechnique pour catégoriser les sols selon la

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Introduire la quantité de matériau

• Retirer la rehausse, après compactage

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

On mesure  Connaissant Volume du moule On déduit d

On répète l’essai avec variation de 

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Le compactage influencé par :

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Avec l’augmentation de l’énergie

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Lors de la préparation d’un projet de remblai,

• A1, A2, B2, B4 à B6

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

1. L'ESSAI PROCTOR NORMAL

• Energie de compactage modérée

2. L'ESSAI PROCTOR MODIFIÉ

• Energie de compactage intense

Normes AASHO Proctor standard Proctor modifié

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

LES MOYENS DE COMPACTAGE

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compacteur à pneu Compacteur à cylindre lisse

compacteur vibrant à pieds dameurs

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

a) INFLUENCE DE L’ÉPAISSEUR DE COUCHE

b) INFLUENCE DE LA VITESSE DES COMPACTEURS

c) INFLUENCE DU NOMBRE DE PASSES

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lourds ouvrages construits

sol de faible compacité sur grande profondeur

compactage en surface ne parvient pas à stabiliser le sol (inefficace)

risque d’importants terrassements

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- une ancienne technique Luis Ménard 1970

b) Vibroflottation c) Compactage par résonnance ou vibrocompactage

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

• Fonction A : Evaluation de l’épaisseur des couches compactées

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Évaluation du volume du trou

Compactage Pr. A. ZERZOUR ENSTP 2015

Une source radioactive (césium-137) est émise dans le

La masse volumique apparente est déterminée par