Vous êtes sur la page 1sur 86

REPUBLIQUE ALGERIENNE DÉMOCRATIQUE ET

POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA BOUMERDES

Méthodologie de la
Première année Science Technologie (ST)

présentation

2018/2019
ATTENTION !
Un exposé bien
documenté et bien
construit peut être mal
exprimé (présenté) et
perdre une partie de son
intérêt
plan de cours

I. L’EXPRESSION ORALE
I.1-DEFINITION
I.2-TECHNIQUES D'EXPRESSION ORALE

II. GESTES ET ATTITUDES A ADOPTER DEVANT UN AUDITOIRE


II.1- LE LANGAGE CORPOREL
II.2- LA MAITRISE DU TRAC
Objectifs
 Comprendre les facteurs clés qui font le succès
d’une présentation;
 Concevoir des supports visuels efficaces;
 Réaliser des présentations de qualité;
 Évaluer la forme de ces présentations.
PARTIE I :
TECHNIQUES DE
L’EXPRESSION ORALE
L’EXPRESSION ORALE

1. Définition:

L’expression orale est l’action de transmettre des messages à l'aide

d'un langage en utilisant sa voix et son corps pour communiquer.


L’expression orale ne peut se comprendre qu'en fonction de :

1.Le rapport au langage


Toute langue a une structure particulière qui réagit sur la pensée elle-
même.

2.Le rapport a soi-même:


On s'utilise aussi soi-même comme instrument pour l’expression orale.
L'expression orale peut être considérée comme une technique
instrumentale.
-Le corps
-La voix sont les instruments par
-Les gestes lesquels on s'extériorise.
-Les postures
Les principales difficultés que l'on
rencontre résident dans l'image
infériorisée que l'on peut avoir de soi
qui se traduisent par de la
"timidité".
3.La relation aux autres :
La façon dont on s'exprime dépend de la façon dont on
perçoit l'autre
1) On ne parle pas de la même façon à : un frère, une mère,
un ami, un collègue, un supérieur hiérarchique.
2) Le rapport aux autres réagit sur le rapport à soi-même et
inversement.
3) Si on imagine que les autres nous perçoivent. On a
l'impression : d'être peu considéré, d'être jugé, de ne pas
susciter ou retenir l'intérêt.
4.La relation avec le monde extérieur

Nous sommes insérés dans des structures économiques, politiques et


sociales qui nous influencent et avec lesquelles nous entretenons
certaines relations de type : accord, acceptation, compromis, négociation,
refus, révolte.

Ce type de relation influe fortement sur notre mode de


communication.
I-TECHNIQUES D'EXPRESSION
ORALE
1. La respiration:

 Elle conditionne la bonne émission du son.

 Elle favorise la détente musculaire et nerveuse.

 Elle est nécessaire à la mise en œuvre de la fluidité mentale et


verbale.
 Les positions qui favorisent la respiration :

lorsqu'on est assis


 Laisser la cage thoracique libre

 Considérer la colonne vertébrale


comme un axe vertical

que l'on soit assis ou debout toutes les positions fermées sont à proscrire
Eviter de se pencher trop
en avant ou en arrière.

Que l'on soit assis ou debout toutes


les positions fermées sont à
proscrire.
2-La voix:

Elle est le véhicule du message oral;


Elle se diffère selon les individus.

La voix se caractérise aussi par :

• l'intensité ;

• l'intonation ;

• le débit .
 l'intensité : C'est la force, la puissance avec laquelle on s'exprime.
Il convient d'adapter l'intensité de la voix au volume de l'espace de
prise de parole et à la disposition de l'auditoire dans cet espace.
 l'intonation : C'est le
mouvement mélodique de
la voix, caractérisé par des
variations de hauteur.
Par exemple :
• 1. dans la phrase interrogative, il y a une intonation montante :
"vous m'entendez ? "

• 2. En fin de phrase affirmative la voix a tendance à tomber :


"nous allons présenter les Inconvénients."

• 3. En public il est indispensable de varier les intonations afin


de capter l'attention de l'auditoire.
 le débit : C'est la vitesse à
laquelle on s'exprime. Souvent
le trac amène une accélération
excessive du débit.
REMARQUE
S
• Pour une présentation avec un rythmes correcte , en évitant
l'uniformité, il faut :

 respirer entre les phrases;


ménager des pauses pour reprendre le souffle;
utiliser le silence.
3. L'articulation(la prononciation)
C'est le détachement et l'enchaînement correct des sons . Pour corriger
ces tendances nuisibles à la bonne compréhension d'un propos, il faut
s'entraîner à lire à haute voix en améliorant les mouvements : des
lèvres, de la langue, des mâchoires.

Une mauvaise articulation conduisant à la fusion de deux syllabes


consécutives peut provoquer une amphi-bologie.

Ex. : Il frappa à la porte.


4. Le rythme
Les changements de rythmes donnent à la prise de parole sa dynamique
; ils évitent la monotonie(Uniformité). Ils sont donnés par :
La ponctuation :
• La ponctuation parlée n'a rien à voir avec la ponctuation écrite.
• Lorsqu'on parle on peut s'arrêter à tout moment.
• Elle apporte du confort à l'écoute.
• Elle donne du poids aux mots, aux gestes.
• La modulation :
Le ton de la voix varie en jouant sur les inflexions en prenant appui sur
certains mots, certaines syllabes. On peut prendre appui :
• Ex. : IL ouvre la porte
• - il OUVRE la porte C'est la SCANSION
• - il ouvre LA porte
• - il ouvre la PORTE
 l'utilisation des silences :
Le silence paraît toujours plus long pour celui qui le fait que pour ceux
qui l'écoutent.

• Il permet la fluidité verbale;


• Il marque les changements de rythmes;
• Il permet la respiration;
• Il valorise le geste;
• Il donne le temps de regarder l'auditoire.
5. La répétition

Si la répétition est, d'une manière générale, un défaut de


l'écriture ,elle est une des qualités essentielles de l'art oratoire.

Répéter un mot, une expression, un argument doit se faire en


variant le ton(STYLE).
La répétition :
Facilite la mémorisation;

Valorise l'argument;

Met en évidence les points forts;

Peut pallier un trou de mémoire;

Permet de décrocher le regard du texte écrit.


II. Gestes et Attitudes a adopter devant un
auditoire
-Lorsque vous parlez à des amis où à des collègues, vos mains,
vos bras s’agitent, vous vous déplacez, vous les regardez
dans les yeux et les expressions de votre visage ne cessent
de changer, Tous ces mouvements forment le langage
corporel.

-Le langage corporel a la même importance dans un discours que


II.1-Le Langage Corporal

Définition

Le langage corporel est l’ensemble des : attitudes (postures),


gestes, mouvements, expressions de visage et le contact
visuel que peut utiliser un orateur pour mieux faire passer son
message et atteindre l’objectif de son discours.
II.2-L’intérêt du langage corporel:
« chaque geste est un parole »

C’est une partie très importante du discours, il a pour intérêt de


montrer votre assurance (le confiance ), votre maitrise.
Il accroit aussi votre crédibilité. Il vous permet d’illustrer et
d’ assurer votre discours et vous aide à évacuer toute nervosité
éventuelle.
II.3- L’attitude ou posture

Des attitudes mises en œuvre correspondent des comportements


corporels types : (les postures).
!!! Notre posture exprime notre état d’esprit .
Elle affecte cinq grandes zones de notre corps : La tête, Le
buste, Le bassin, Les jambes et les pieds, Les gestes des
bras et des mains.
La tête

Les postures de la tête indiquent notre style de relation.

On peut distinguer trois postures de tête :


La tête baissée

indique une attitude d’acceptation passive .

Ainsi, lorsque qu’un supérieur parle à un subordonné,


celui-ci aura plutôt tendance à baisser la tête s’il se sent dans
une position d’infériorité.
 La tête relevée,

Au contraire, indique une attitude de retrait ou de supériorité.,

cette posture indique une supériorité définitive et, couplée avec

des yeux grands ouverts, et l’agression.


 La tête inclinée
La tête inclinée sur le côté, indique une certaine ouverture
d’esprit. Cette posture peut montrer, soit un accord avec ce
qui est dit si le regard est direct, soit un essai de séduction si le
regard est de côté
Le buste

*Les mouvements du buste peuvent influencer votre auditoire


et indiquent un certain état d’esprit :
Le buste en avant :

Peut montrer tout aussi bien l’intérêt et la curiosité.

 Le buste en retrait (en arrière):

Exprime un certain désengagement, une distance par rapport à


ce qui est dit.
 Le buste tassé
marque le découragement. Généralement, la fatigue ou l’absence
de motivation implique un certain affaissement, qu’un
œil expert peut déceler.
Le buste déployé

indique un sentiment de triomphe (succès) ou une tentative


de domination
 Le bassin

Les postures du bassin expriment le respect ou non des autres .


Le bassin en avant
Plus le bassin sera avancé et proche du bord de votre chaise,
plus vous prouverez à votre interlocuteur que vous le négligez
par la même occasion.
 Le bassin en arrière

lorsque vous êtes assis marque un respect des formes. Plus


votre bassin collera au dossier de votre siège, plus vous
montrerez à votre interlocuteur que vous ne voulez pas vous
aventurer au-delà de vos repères.
Les jambes et les pieds :

Les postures des pieds et des jambes en station debout,


typiquement adoptées lors d’un discours, sont les suivantes :
 Le balancement d’avant en arrière

Ce mouvement trahit en général une communication difficile.

Si vous adoptez cette posture, vous montrez à votre auditoire


que vous n’anticipez pas sa réaction et que vous naviguez
“vue”.
 Le balancement latéral

En plus de la communication malaisée, vous balancez, au sens


propre du terme; entre deux solutions, deux idées sans savoir
laquelle choisir. Cela provoque un sentiment de malaise ou de
vertige chez celui qui vous écoute.
 Le déhanchement
Vous trahissez ici l’attente, la fatigue, l’ennui ou le besoin de
détente.

 La montée sur la pointe des pieds


Vous tentez de vous mettre à la hauteur de votre auditoire
et vous hésitez dans votre discours.
 Le battement des pieds

Il est à éviter, surtout si vous intervenez en station assise et


que vos pieds ne sont pas cachés par le devant d’un pupitre ou
le tapis d’une table.
 Les gestes des bras et des mains :

A. Les gestes des bras :


Les postures des bras révèlent notre besoin de protection.
Les gestes amplifient le sens des mots. Ils viennent au secours
quand le vocabulaire manque.
Les bras autonomes

Les bras n’ont ici pas de contact entre eux. Si vous êtes debout,
ils sont simplement le long de votre corps, détendus. Cette
posture indique votre disponibilité vis-à-vis de votre auditoire.
 Les bras croisés

Deux règles de base doivent cependant être retenues : plus vos


bras cachent la région du plexus solaire, plus vous vous
protégez de l’extérieur. Plus vos mains sont cachées, plus vous
démontrer que vous vous fermez à la communication.
Remarque
Dans tous les cas, installez votre corps dans une position
confortable. Ainsi, si vous êtes assis, prenez le temps de
trouver une position adéquate et posez vos pieds à plat sur
le sol ; il est fortement déconseillé de croiser les jambes.
Si vous avez une table devant vous, il est plus judicieux de
poser vos mains à plat que de les croiser. Évitez également
de poser vos coudes sur la table ou sur la tribune.
B. Les gestes des mains :

sans l’accompagnement des mains, les discours se


transforment vite en simple texte lu. Les gestes que vous
faites avec vos mains vous permettent d’exprimer votre
discours. Ils facilitent donc la compréhension de celui qui vous
écoute.
Les gestes classiques:

Nous présentons ici les gestes les plus typiques dont un


manager peut se servir pour appuyer son discours, puis ceux
qu’il doit surtout éviter tant ils parasitent le discours.
 La main bourse: Elle indique chez l’orateur un désir d’exactitude,
comme s’il saisissait un objet dans le vide afin que son auditoire
puisse mieux l’observer.
 La prise du vide :Elle reflète la recherche d’une certaine
précision, plus qu’une précision acquise. La main levée fait ici le geste
intentionnel de saisir un objet imaginaire, sans que le pouce et l’index
ne se rejoignent.
 La pince pouce-index : C’est un geste très répandu dans les cultures
occidentales. S’il est dirigé vers un autre individu, il signifie “OK”.

La main enveloppe: Ce geste indique une forte volonté de persuasion.

La main en serre :Elle représente une tentative de domination sur son
public. L’orateur fait le geste de tenir son auditoire dans le creux de sa
main.
 La main tranchoir: Ce geste démontre une certaine agressivité ou
l’agacement. L’orateur veut ici couper court à une situation confuse et
imposer sa solution.

 La main ciseau : Elle ajoute une nuance de refus ou de rejet à l’état


d’esprit qui sous-tend le discours. L’orateur semble ici se frayer un
chemin en terrain hostile, tout en rejetant toute opposition.
La main pointée : Elle est dirigée vers l’auditoire. Ce geste demande
l’attention du public sur le discours. Il peut être très utile lorsque vous
sentez que votre auditoire commence à être fatigué.

 Le coup de poing : Il est le plus agressif des gestes. Il démontre, non


seulement une agressivité certaine, mais aussi une volonté d’avoir le
dernier mot, en faisant valoir sa seule autorité.
L’index dressé: Il a plusieurs significations. Pointé vers l’auditoire, il
est menaçant. Pointé en l’air, il souligne l’importance du discours

 Les paumes en l’air : Elles sont le signe de l’imploration ou d'une


certaine incertitude. L’orateur “mendie”, en quelque sorte, l’attention
de son public.
Les paumes tournées vers le bas: Elles marquent le désir de calmer
le jeu, de modérer l’état d’esprit du moment. C’est typiquement
l’orateur à la tête froide qui tente de calmer l’ardeur du public.

Les paumes vers l’extérieur: Elles sont le signe du rejet. C’est un


geste de protestation, de refus. Les paumes sont alors poussées en
avant comme pour protéger l’orateur.
Les paumes vers l’intérieur: Ce geste reflète le désir de faire sienne
une idée, d’embrasser l’idée discutée ou d’attirer, par métaphore,
l’autre plus près de soi.

 Les paumes face à face : Elles expriment le désir de rejoindre l’autre.


Les mains sont tendues comme pour enserrer celles du public. Parfois
même, les doigts se rejoignent pour former une sorte de tente. C’est
un geste typique de conciliation.
B-2-Les gestes parasites : Très souvent, les gestes parasites sont les
suivants :
 Les mains se croisent et se décroisent : nerveusement ou restent
crispées au point de faire blanchir les jointures.

 Les mains tripotent: tout ce qui est à portée, ouvrent et ferment des stylos,
boutonnent et reboutonnent un pan de veste, jouent avec le bracelet d’une
montre, etc.
Les mouvements: Au-delà d’une posture statique, qui se doit d’être
stable et rassurante, on peut choisir de se déplacer, pour :

• se rapprocher de ses auditeurs pour capter leur attention;

• attirez l’attention de votre public et l’amener à simplifier davantage en


tournant la tête pour vous suivre des yeux;

• se rapprocher d’une personne pour mieux l’intégrer au groupe,


 aller et venir du projecteur à l’écran, noter des remarques au tableau,
etc. Ces déplacements doivent cependant être :

 Mesurés et volontaires;
 Réguliers et pensés par avance;
 Evitez de faire les cents pas, de vous agiter avec nervosité,
I-3-3.Expression du visage : le visage et les mimiques

Les mimiques peuvent être considérées comme les gestes du visage,


elles accompagnent ou non la verbalisation. Elles peuvent être
autonomes traduisant alors les états affectifs ressentis.
Les six émotions principales du visage sont : la joie, la surprise, le
dégoût, la tristesse, la peur, la colère.
I-3-4- Le contact visuel (le regard) :
1- L'importance du regard dans la communication :

Par le regard, toutes les expressions, toutes les volontés, tous les
sentiments peuvent être transmis. Le regard peut être synonyme de :
 Partage: il traduit la complicité (dans l'intimité par exemple), il est la
preuve de l'attention que l'on porte à quelqu'un ;
 Agression: il peut être violent ("fusiller du regard") ou investigateur,
voire violeur, en proxémie rapprochée notamment ("fouiller dans les
yeux", pour pénétrer dans l'intimité de l'autre) ;
 Domination: il affirme l'autorité et requiert la soumission ("regarder
de haut") ; le statut s'exprime souvent par le regard.
 la réflexion: est favorisée par le déplacement du regard hors du

champ de la relation directe ;

 la recherche de mots: d'idées est facilitée en regardant, par

exemple, le plafond ou ses pieds ;

 le besoin de prendre des distances : par rapport aux idées

développées sera satisfait par un regard vers un autre lieu ;


 la nécessité de s'isoler :pour reprendre des forces psychiques par
exemple, conduira à fixer son regard sur un point virtuel.
I-3-4-2- L'utilisation du regard :
Le contact visuel est fondamental. Il permet :

de maintenir en éveil l'attention de l'auditoire;


d'être présent aux autres;
 de percevoir les réactions du public.
Remarque:

Lors d'une prise de parole en public, il faut regarder tout le monde, en


évitant les écueils suivants :
 balayer mécaniquement du regard, sans jamais se fixer sur les
personnes
 livrer le discours morceau par morceau, en regardant certaines
personnes pour les débuts de phrases et d'autres pour les fins de phrases ;
 regarder une partie de l'auditoire plus souvent et plus longtemps que
l'autre.
II-LA MAITRISE DU TRAC

I-1. Description du phénomène de trac

Le trac c'est la peur, l'angoisse que l'on ressent avant d'affronter un


public, de subir une épreuve. Il se dissipe progressivement dans
l'action.
les conséquences sur la prise de parole :
 les mots ne viennent plus, les phrases s'assemblent mal, les répétitions
sont fréquentes, le débit se ralentit ou s'accélère confusément ;
 apparaissent les tics verbaux, les mots parasites : - n'est-ce-pas, -
euh ! je veux dire, si vous voulez,
 Les raisons du trac :

La crainte d'être jugé par le public ou l'interlocuteur.

La peur du décalage entre l'image que je pense donner de moi et


l'autre, idéale à laquelle j'aimerais me conformer.

 L'enjeu lié à la situation (entretien d'embauche, ...).


I-2-Comment maitriser son trac

LES CONSTATS :
 On ne peut pas supprimer le trac, mais on peut l'atténuer, le maîtriser,
rendre ses manifestations plus facilement supportables.
 Toute expérience nouvelle de prise de parole, toute situation inédite
peut faire réapparaître le trac.
 La situation peut être nouvelle par l'auditoire (personnalité, taille,
composition), le lieu, le sujet dont il est question, l'enjeu de la prise de
parole, etc.
-Cinq principes facilitent la gestion du trac :
A. bien se préparer :
 faire un plan,
 rédiger les points forts,
 préparer quelques phrases introductives et les apprendre par coeur,
 s'entraîner (magnétophone, glace), le travail de répétition est un facteur
déterminant,
 repérer les lieux,
 ne rien changer à ses habitudes (le trac se nourrit d'imprévu).
B. Améliorer sa respiration

Il s'agit de respirer :

 PROFONDEMENT pour ventiler le corps et oxygéner muscles et cerveau.

 REGULIEREMENT pour éviter que la machine ne s'emballe.


C. Se relaxer physiquement :

 Avant l'intervention :

 Prendre conscience des muscles inutilement contractés (épaules, cou,


nuque, omoplates, reins, abdomen, ...).
 Détendre le visage (muscles entourant la bouche, sourcils, joues).
 En cours d'intervention :

 Changer de posture si c'est possible (assis-debout).


 Respirer lentement et à fond.
D. Se relaxer mentalement :
Le principe consiste à projeter sur son écran mental des images associées
à des moments agréables ou à des situations imaginaires, paisibles,
rassurantes.

E. S'entraîner régulièrement en variant les mises en situation :

Vous aimerez peut-être aussi