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TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ACTE LOCUTOIRE 


JOHN AUSTIN ACTE ILLOCUTOIRE 
LES OUVRAGES CONNUS
FORCE ILLOCUTOIRE /
LES FONCTIONS DU
CONTENU
LANGAGE
LES DIFFERENTS TYPES
PROPOSITIONNEL /
D’ENONCES ACTE PERLOCUTOIRE
PERFORMATIF EXPLICITE / EXCUSES ET ACTIONS
PERFORMATIF IMPLICITE CONCLUSION
LES ACTES LOCUTOIRES, SITOGRAPHIE
ILLOCUTOIRE ET
/BIBLIOGRAHIE
PERLOCUTOIRE
QUESTIONNAIRES
INTRODUCTION

Selon Austin, l’acte de parole est loin de l’approche


émotive. L’acte de parole n’est pas descriptif. Car la
philosophie d’Austin, est que l’acte de langage est
une partie de langage. Son théorie transforme le
champ du langage en redéfinissant ce qu’on entend
par langage.

Austin s’intéresse aux phrases, énoncés,


affirmations. Selon lui, les phrases correspondent
aux états de situation.
 John Austin a donné l’importance à la clarification du
langage ordinaire.
 La théorie de l’acte de langage affirme les plusieurs
énoncés (Je déclare la séance ouverte).Elles
produisent un événement (la séance s’ouvre
effectivement par la phrase du président). Les
énoncés qui s’appellent ‘performatifs’ crée
l’accomplissement d’un acte qui est plus différent
que les énoncés ‘constatifs’(Le président a ouvert la
séance – ça peut être une valeur d’un avertissement).
JOHN LANGSHAW AUSTIN (1911-1960)

Il est un philosophe anglais. Il s’est


intéressé à la philosophie analytique.
Il a travaillé sur le problème du sens
en philosophie. Il a terminé ses études
à l’université d’Oxford. Il a aussi
travaillé dans les services de
renseignements britanniques pendant
la Seconde Guerre Mondiale. Il a
enseigné la philosophie.
LES OUVRAGES CONNUS

 Philosophical Papers (« Articles philosophiques »,


1961) Quand dire, c'est faire (1962) et le Langage
de la perception (1962).
LA THEORIE DES ACTES DE LANGAGE

La théorie d’Austin est que les variations des


intentions au niveau des caractéristiques textuelles /
contextuelles peuvent changer l’acte social par le
locuteur.

Austin a analysé les différents types d’actes de


discours. Il a pensé que les locuteurs entendent pour
exécuter avec leurs énonciations des actes de discours
du type illocutoire comme des questions, des
promesses, des excuses.
Les énonciations ont des effets perlocutoires sur
l’audience. Les locuteurs peuvent plaire, embrasser,
convaincre ou bien influencer les allocutaires. Les
actes perlocutoires sont nés garce à l’usage du
langage.
L’acte de langage se réalise avec la parole.
On peut dire que l’acte est social pour l’acte de
langage.
Comme le dit Austin, on utilise le langage pour
décrire le monde qui l’on entoure et aussi, pour agir
sur l’environnement.
LES FONCTIONS DU LANGAGE

Pour Austin, il y a 2 fonctions du langage:

1. La fonction actionnelle

2. La fonction descriptive
LES DIFFERENTS TYPES D’ENONCES

Pour Austin, il existe 2 catégories d’énoncés :

Les constatifs décrivent le monde.


Ex : La Terre est ronde.
On peut donner des exemples comme dormir, rêver,
etc.
Les performatifs décrivent rien. Il s’agit de la
réalisation de l’action énoncée.
Ex : Je vous promets de venir.
Austin a aperçu qu’il existe des énoncés performatifs
explicites qui contiennent un indicateur implicite.

Par exemple,
«Je te demande de te taire» - des énoncés performatifs

«Tais-toi» - des énoncés performatifs primaires

 Avec l’invention des performatifs, Austin a transformé


le rapport entre le sens et la vérité.
PERFORMATIF EXPLICITE / PERFORMATIF IMPLICITE

Dans l’exemple «Je te promets de venir», il y a des


performatifs explicites aussi que des performatifs
implicites. On peut comprendre comme une
promesse alors que le caractère qui commet l’acte
de promesse.
 «Je t’ordonne de partir». Les énonciations sont
performatives parce qu’elles se réalisent avec le
locuteur de l’acte de discours. Pour Austin, les actes
illocutoires sont très importants dans l’étude du
langage.
L’intention principale est faire comprendre à
l’audience en accomplissant un acte de discours. Les
actes illocutoires sont les unités de communication
du locuteur.
LES ACTES LOCUTOIRES, ILLOCUTOIRE ET PERLOCUTOIRE

Pour John Austin il existe 3 types d’actes


accomplis :

1. Un acte locutoire, il articule et combine les sons,


les mots selon les règles de la grammaire
2. Un acte illocutoire, Je promets- une interrogative et
un impératif
3. Un acte perlocutoire, après une question, je peux
m’attendre, je peux obtenir la réponse demandée
etc.
ACTE LOCUTOIRE 

Ce qui est dit. C’est énoncer quelque chose.

On peut diviser en 3 sous –actes :

1. L’acte phonétique : C’est l’acte de produire des


sons
2. L’acte phatique : C’est la production de mots qui
appartiennent à une langue donnée
3. L’acte rhétique : C’est l’articulation des mots en
fonction d’une syntaxe
ACTE ILLOCUTOIRE 

 C’est l’acte sous-tendu par l’énoncé.C’est l’acte social se


réalise en produisant un énoncé. Ça peut être une demande
ou bien une promesse.
 Austin classifie les actes illocutoires comme ça :
Les verdictifs : C’est la production d’un jugement
Les exercitifs : C’est la production d’un énoncé en faveur pu
bien à l’oppose d’une décision comme ordonner, conseiller,
implorer
Les commisifs : C’est un engagement du locuteur comme
promettre, jurer
Les expositifs : C’est une exposition d’un point de vue
comme répondre, affirmer,nier
Les comparatifs : C’est un comportement sociale :
remercier,critiquer
FORCE ILLOCUTOIRE / CONTENU PROPOSITIONNEL / ACTE
PERLOCUTOIRE

Ex 1. ‘Vous m’aiderez demain.’,


Ex 2. ‘S’il vous plait, aidez-moi demain.’
Ex 3. ‘Si seulement vous m’aidiez demain’.
Ici, on peut parler sur le même contenu
propositionnel mais il y a des différentes forces
illocutoires. La première phrase est une assertion
tandis que la seconde est une demande. La
troisième est un souhait.
C’est l’acte suscité par l’énoncé. Il ne s’agit pas de
l’intention du locuteur.
Austin n’exclut pas la vérité du champ de la
pragmatique. Il la dégage de la signification et de la
notion d’état de chose.
Il faut que langage devient performatif. Tout le
langage possède la dimension performative.
L’idée principale est que le langage qui représente
des états de choses.
Si on généralise la théorie des performatifs(locution,
perlocution, illocution), ça peut raisonner des
malentendus.
L’acte de langage n’est pas séparable d’une
transformation (ce n’est pas élimination) de la
descriptif/ normatif.
On définit la distinction entre énoncés descriptifs et
normatifs avec le terme d’acte. Un même énoncé
peut être constatif aussi que normatifs.
Par exemple : «La fenêtre est ouverte». «Je serai là ce
soir».
On peut comprendre ces phrases comme une
description, un ordre, une promesse en même temps.
On peut concevoir que l’énoncé est produit dans la
première situation, avec une force locutionnaire,
dans la seconde situation, avec une illocutionnaire.
Austin indique que le performatif est une intention.
Selon la conception d’Austin, il n’y a pas de frontière
nette entre performatifs et constatifs. Les
affirmations ordinaires a un aspect performatif.
On peut prendre en considération deux règles :

1. L’acte accompli par le performatif est de manière


immanente à l’énoncé, qui ne décrit pas un état de
choses (intérieur/extérieur).
2. Pour être valide, un performatif (je promets) doit
(entre autres conditions) être énoncé par le
locuteur dans l’intention d’adopter un certain
comportement.
Dans la théorie d’Austin, l’idée d’un échec ou
malheur du performatif est essentiel.
Dans l’échec possibles du performatif, il y a 2
grandes types : ratages et abuse
Par exemple, «je baptise un enfant ou un bateau»
sans être qualifié dans des circonstances
inadéquats.
Globalement, Austin ne définit pas l’acte de langage
par son intention. Les sentiments, les intentions
sont désignés ordinairement.
Les échecs sont les insincérités et les infractions.
Par exemple, « Je vous félicite ».
On peut comprendre que je ne me réjouis nullement
et je suis même agacé, ça veut dire qu’il s’agit
d’une insincérité.
On dit « Je promets » sans intention de tenir ou « je
parie » sans intention de payer. Ça peut être proche
au mensonge qui s’appelle la fausse promesse par
Austin. L’insincérité est une partie du mensonge. Le
mensonge est une partie aussi des abus de langage.
Austin le dit « action manquée ou creuse ».
Ces énoncés « Je promets » , « Je m’excuse » ne sont
pas vrais ou faux au sens quand ils décrivent un acte
ou un état intérieur.
Il faut que l’énoncé soit vrai pour que tenir la
promesse.
Austin cherche des réponses aux questions
suivantes :
Quelles sont ces affirmations qui doivent être
vraies ?
Y a-t-il quelque chose d’un peu excitant à dire sur le
rapport que l’énoncé performatif a elles ?
Lorsqu’on dit « je m’excuse » il est vrai ou non pas
faux que je suis en train de m’excuser ou je me suis
excusé. Quand certaines conditions sont remplies,
j’ai attaché à une action subséquente.
 Les échecs des performatifs ont des conséquences
remarquables. Les affirmations (constatives) peuvent
fonctionner mal. Cela montre la distinction entre
l’insincérité et le mensonge comme dans l’exemple
« je suis désolé » .
Pour Austin, la théorie de la vérité a un rapport du
langage au réel. Le vrai ou le faux sont des noms qui
ont des dimensions d’évaluation.

Le vrai n’est pas une qualité pour un énoncé. Il


signifie une correspondance aux faits. On peut dire
aussi une forme d’accomplissement. Le mensonge et
le faux est un exemple de ratage d’un énoncé.
EXCUSES
EXCUSES ET
ET ACTIONS
ACTIONS

Austin a démontré que les malheurs des


performatifs sont les éléments essentiels. Dans ce
sens, l’acte de langage définit le propre de l’acte.
L’échec est toujours possible du performatif et il est
définit comme l’activité humaine.
Les excuses sont les thèmes favoris pour Austin. Il
pose des questions simples comme suivant :
Quand s’excuse –t-on, ou excuse-t-on un
comportement ?
Dans son œuvre intitulé «How to do Things with
words» il explique le rapport entre acte et langage
comme cela :
«En général, c’est une situation où l’on accuse
quelqu’un d’avoir fait quelque chose, ou bien ou l’on
dit de quelqu’un qu’il a fait quelque chose de mal, de
travers, d’inapproprié, de fâcheux, ou de quelque
façon possible, quelque chose de malencontreux. Lui-
même, ou quelqu’un parlant en sa faveur, tentera
alors de défendre sa conduite, ou de le sortir de
cette difficulté». (pp.176)
Austin montre l’acte par la possibilité de l’échec.
Pour lui, la production, voire l’excuse occupe une
place des activités humaines.
Il pense qu’on passe bien plus de temps, dans la vie
ordinaire, à s’excuser qu’à se justifier.
L’existence des excuses est essentielle dans la
nature de l’action humaine. Les excuses sont pour ce
que nous disons quand il apparait que nous avons
mal (dans les situations du maladroitement,
d’inadéquatement).
Selon Austin, il existe des différences entre faire
quelque chose par erreur ou par accident.
Il observe qu’on n’emploie pas n’importe quelle
excuse avec n’importe quelle action.
Par exemple, on peut s’excuser d’allumer une
cigarette par la force de l’habitude, mais un tueur ne
peut s’excuser d’assassiner par la force de
l’habitude.
« Une mauvaise orthographe peut être de
l’étourderie, mais pas vraiment un accident « .
Il y a des différences entre faire quelque chose
délibérément et les actions volontaires.
Ex : « Nous pouvons alléguer l’inadvertance si nous
marchons sur un escargot, mais pas sur un bébé. »
CONCLUSION

Il ne faut pas que l’acte de langage est collectif. Il


faut qu’être individuel. C’est un désir d’impulsion
chez l’homme. On peut aussi dire l’acte interactif
pour souligner la force illocutoire et l’effet
perlocutoire des énoncés contenus dans l’acte. La
notion de pragmatique est née grâce à la notion
d’acte de langage.
Il a influencé ses collègues P.F. Strawson, Donald
Davidson, John McDowell, Gareth Evans, Mike Martin,
Tim Williamson.
SITOGRAPHIE/ BIBLIOGRAHIE
SITOGRAPHIE

 https://clf.unige.ch/files/4114/4103/3084/02-Vanderveken
_nclf13.pdf
(Consulté le 05.03.2020)
 https://www.espacefrancais.com/lacte-de-langage/ (Consulté
le 05.03.2020)
 https://www.institut-numerique.org/3-john-austin-53090903e
2873
(Consulté le 05.03.2020)
 https://www.babelio.com/auteur/John-Langshaw-Austin/178
998
(Consulté le 06.03.2020)
 https://books.google.com.tr/books?id=XhcAupQMHdAC&pg=P
A47&lpg=PA47&dq=john+langshaw+austin+acte+de+langage
+theorie&source=bl&ots=Ig_lmVvpKK&sig=ACfU3U372fx0oNc
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QUESTIONNAIRES
QUESTIONNAIRES
1- L’acte du parole est ………………

a) Descriptif
b) Affirmatif
c) Énonciatif
d) Une partie de langage
D
2- Les énoncés performatifs créent………

a) L’accomplissement d’un acte


b) L’accomplissement d’une valeur
c) L’accomplissement d’une phrase
d) L’accomplissement d’un langage 
A
3- Quelle est la nationalité de John Austin?

a) Américain
b) Anglais
c) Français
d) Chinois
B
4-Que n’est pas l’une des actes de discours du type
illocutoire?

a) Des questions
b) Des promesses
c) Des excuses
d) Des évocations
D
5- Combien de fonctions du langage y-a-t-il ?

a) 2
b) 3
c) 5
d) 6
A
6-« JE TE PROMETS DE VENIR » est quel type
d’énoncé ?

a) Constatif
b) Action
c) Performatif
d) Primaire
C
7-Dans lequel n’est pas de type d’actes accomplis ?

a) Un acte locutoire
b) Un acte illocutoire
c) Un acte perlocutoire
d) Un acte phonétique
D
8- Qu’est-ce que l’acte rhétique ?

a) L’acte de produire des sons


b) L’articulation des mots
c) La production des mots
d) La production d’un jugement
B
9-« Critiquer» est quel type d’acte illocutoire ?

a) Comparatif
b) Commisif
c) Verdictif
d) Expositif
A
10- La notion de pragmatique est née grâce à(aux)
……….

a) La notion d’acte de langage


b) La force illocutoire
c) Énonces contenus
d) Effets perlocutoires
A
MERCI

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