I. GÉNÉRALITÉS
II. SYSTÈMES DE COORDONNÉES
III. DIFFÉRENTES PROJECTIONS
IV. MODES ET CALCULS PLANIMÉTRIQUES ET
ALTIMÉTRIQUES
V. PROJET DE LEVÉ
VI. PROJET D’IMPLANTATION
2
I. GENERALITES
DÉFINITIONS
3
I. GENERALITES
DÉFINITIONS
La photogrammétrie est une technique qui permet de faire des mesures à partir de photos
aériennes ou – selon les méthodes les plus récentes telles que le radar et le ‘laser
profiling’ – à partir de données enregistrées automatiquement et pouvant être
transformées en images. Recopiant la vision stéréoscopique humaine, elle a longtemps
exploité celle-ci pour reconstituer le relief de la scène à partir de cette différence de
points de vue. La photographie et le traitement d’images exigent des techniques
spéciales, ainsi que des appareils et logiciels. Ces techniques reposent entièrement sur
une modélisation rigoureuse de la géométrie des images et de leur acquisition afin de
reconstituer une copie 3D exacte de la réalité.
4
I. GENERALITES
5
I. GENERALITES
DÉFINITIONS
Un système d'information géographique (SIG) est un système d'information conçu
pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de
6
I. GENERALITES
DÉFINITIONS
La télédétection désigne, dans son acception la plus large, la mesure ou l'acquisition
de mesure n'ayant pas de contact avec l'objet étudié. C'est l'utilisation à distance
de n'importe quel type d'instrument (par exemple, d'un avion, d'un engin spatial,
photographiques, lasers, radars, sonars, lidars, sismographes ou gravimètres. La
DÉFINITIONS
8
I. GENERALITES
DÉFINITIONS
9
I. GENERALITES
DÉFINITIONS
DÉFINITIONS
5.5. LeLeGéoïde:
Géoïde: est estune
unereprésentation
représentationde delalasurface
surfaceterrestre
terrestreplus
plusprécise
précise
que
que l'approximation sphérique ou ellipsoïdale. Il correspond à une
l'approximation sphérique ou ellipsoïdale. Il correspond à une
surface équipotentielle de pesanteur proche du niveau moyen
surface équipotentielle de pesanteur proche du niveau moyen des mers. des mers.
SaSaforme
formeest estdéformée
déforméeààcause causededel'inégale
l'inégalerépartition
répartitiondesdesmasses
massesààlala
surface
surfacede delalaTerre
Terreetetààl'intérieur.
l'intérieur.
• • IlIlsert
sertdedezéro
zérode deréférence
référencepour pourles
lesmesures
mesuresprécises
précisesd'altitude.
d'altitude.
10
I.I. GENERALITES
GENERALITES
DÉFINITIONS
Le Géoïde
11
I.I. GENERALITES
GENERALITES
DÉFINITIONS
Il se définit par son demi grand axe (a) et son demi petit axe (b).
12
I.I. GENERALITES
GENERALITES
DÉFINITIONS
14
I. GENERALITES
5.3. Système de référence géodésique (datum):
Il est défini par son ellipsoïde et par sa position par rapport au centre de la
terre.
Pour les calculs géodésiques, par convention, on utilise le centre du
système géodésique WGS84 (World Geodetic System 1984) pour définir la
position des autres systèmes géodésiques.
15
II. SYSTÈMES DE COORDONNES
1. Coordonnées géographiques
Elles servent au positionnement universel:
• Longitude λ: angle mesuré entre le méridien origine (Greenwich) et le
méridien passant par le point P.
• Latitude ϕ:angle mesuré entre la parallèle
origine (l’équateur) et la parallèle passant
par le point P.
Tous les deux sont exprimés en:
degrés, minutes et secondes
16
II.II. SYSTÈMES
SYSTÈMESDE
DECOORDONNES
COORDONNES
1. Coordonnées géographiques
17
II.II. SYSTÈMES
SYSTÈMESDE
DECOORDONNES
COORDONNES
2. Cordonnées cartésiennes :
La localisation d'un point à la surface de la terre s'exprime sous la
forme de coordonnées cartésiennes géocentriques déclinées en
X,Y et Z relatives aux 3 axes d'un repère ayant son origine au
centre de masse de la Terre.
Elles sont souvent utilisées comme système de coordonnées
intermédiaire lors des calculs de changement de systèmes
géodésiques.
18
II.II. SYSTÈMES
SYSTÈMESDE
DECOORDONNES
COORDONNES
3. Cordonnées projetées (planes):
La conversion de positions géographiques d’une surface courbe à une surface
plane nécessite l’utilisation d’une formule mathématique appelée
projection cartographique. Une fois cette projection est définie, la
localisation d'un point peut alors s'exprimer sous la forme de
coordonnées planes: X, Y.
19
III. LES PROJECTIONS
1.DEFINITION:
NB: Toute projection d’un ellipsoïde sur un plan entraine des déformations.
20
III. LES PROJECTIONS
III. LES DIFFERENTES PROJECTIONS
2. LE PRINCIPE DE PROJECTION
Il consiste à projeter une ou plusieurs parties de la surface
terrestre sur une surface géométrique donnée: Un cylindre, un
cône ou un plan. Ces figures géométriques peuvent être
tangentes ou sécantes à l’ellipsoïde.
21
III. LES III.
DIFFERENTES PROJECTIONS
LES PROJECTIONS
3. LES TYPES DE PROJECTIONS
22
III. LES PROJECTIONS
III. LES DIFFERENTES PROJECTIONS
La Terre
Projection
Plan ou carte
23
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
1. DEFINITION
2. MESURES ANGULAIRES
a. Moyens de mesures
Un théodolite est un appareil permettant de mesurer des angles horizontaux
(angles projetés dans un plan horizontal) et des angles verticaux (angles projetés
dans un plan vertical). Il regroupe l’ensemble des appareils à lecture « mécanique »
par vernier gradué
Une station totale est un appareil optico-électronique dont la lecture se fait sur un
écran à affichage numérique et qui intègre souvent un appareil de mesure
électronique des distances.
24
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
b. Principe de fonctionnement du théodolite ou station:
25
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
c. Composantes d’un théodolite :
30
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
3. PRÉCISION DES MESURES ANGULAIRES :
31
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
3. PRÉCISION DES MESURES ANGULAIRES :
Tourillonement :
L’axe secondaire (T) n’est pas perpendiculaire
à l’axe principal (P)
L’erreur est éliminé par double retournement
Collimation horizontale :
L’axe de visée (O) n’est pas perpendiculaire à
l’axe secondaire (T)
Ce défaut est éliminé par double
retournement
32
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
3. PRÉCISION DES MESURES ANGULAIRES :
33
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
3. Précision des mesures angulaires :
b) Erreurs accidentelles :
Erreurs de lecture
Elles concernent les différents types de pointés 34
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
3) Précision des mesures angulaires :
b. Erreurs accidentelles :
Erreur de dérive du zéro
Cette erreur est due à la torsion du trépied : les trépieds en bois (ou en métal) étant peu
massifs (pour faciliter leur transport) et relativement peu rigides, il existe des phénomènes de
torsion du trépied dus aux passages et aux manipulations de l’opérateur, aux dilatations
différentielles des pieds sous l'effet du soleil, etc. Pour les minimiser, il est donc recommandé:
• de rester en station le moins longtemps possible sur un point ;
• d’effectuer les observations à l’ombre d’un parasol ;
• ou bien d’utiliser des trépieds très massifs et Stables.
Déplacement accidentel de l’appareil
C’est par exemple un déplacement dû à un choc sur un pied. Le contrôle s’effectue en
refermant chaque série de lectures angulaires sur le point de départ. Cette manipulation
permet aussi de contrôler la dérive du zéro traitée précédemment.
35
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
4. Mesure des angles horizontaux :
a) Le cercle horizontal :
Le cercle horizontal (ou limbe) est la
graduation du théodolite sur laquelle
l'opérateur lit les angles horizontaux. Il est
lié au socle de l'appareil mais peut aussi
pivoter sur lui-même de manière à régler le
zéro des graduations sur une direction
donnée. Il existe plusieurs technologies
possibles pour cette mise à zéro : le
débrayage de l’entraînement du cercle ou
bien le mouvement par vis-écrou.
b) Le double retournement :
C’est une manipulation consistant en un demi-tour simultané de la lunette et de l’alidade
(fig. 26).
Cette technique de mesure permet d'éliminer certaines erreurs systématiques (comme vu
précedemment) et de limiter les fautes de lecture.
b) Le double retournement :
Lors d’une mesure d’angle horizontal, cela permet :
• de doubler les lectures et donc de diminuer le risque de faute de lecture ;
• de ne pas toujours lire sur la même zone du limbe, donc de limiter l’erreur due aux
défauts de graduation du limbe ;
• d’éliminer les défauts de collimation horizontale et de tourillonnement.
L’erreur de centrage sur le point de station et l’erreur de calage de l’axe vertical ne sont
pas éliminées par cette manipulation. Il convient donc de soigner ces opérations.
Pratiquement, on effectue :
• une lecture en cercle gauche (cercle vertical de l'appareil à gauche de l'opérateur, plus
généralement en position de référence) ;
• un double retournement ;
38
• une nouvelle lecture du même angle en cercle droit (cercle vertical à droite).
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
4. Mesure des angles horizontaux :
b) Le double retournement :
Si l’on appelle HzCG la valeur lue en cercle gauche, et HzCD celle lue en cercle droit, on doit
observer :
En effet, le double retournement décale le zéro de la graduation de 200 gon (fig. 26) ; ceci
permet un contrôle simple et immédiat des lectures sur le terrain.
La différence entre les valeurs HzCG et (HzCD – 200) représente la combinaison des erreurs
de collimation, de mise en station, de lecture, etc.
L'angle horizontal Hz mesuré vaut alors :
39
Fig.26 : Double retournement
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
4. Mesure des angles horizontaux :
c) Terminologie des mesures d’angles horizontaux :
Lecture simple :
L'appareil étant dans sa position de référence (par exemple CG sur la figure 27), et le zéro
de la graduation horizontale n'étant pas modifié après mise en station, l'opérateur effectue
une lecture azimutale LA sur le point A puis une lecture LB sur B et en déduit l'angle ASB :
40
Fig.27 : Lecture d’un angle horizontal
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
42
IV. RELEVES TOPOGRAPHIQUES
5. Cercle vertical : Lecture d’angles verticaux :
Conventions, notations
Le schéma de lecture d’un angle zénithal
considère que le zéro de la graduation est au
zénith lorsque l’appareil est en station.
On considère alors que tout se passe comme si le
cercle vertical était fixe et que l’index de lecture
se déplaçait avec la visée (fig. 32).
Soit un point M visé au théodolite, on note
généralement :
•V tout angle mesuré dans un plan vertical ;
•z angle zénithal ;
Fig.32 : Angles verticaux z, i et n
•i angle de site (par rapport à l’horizon) ;
•n angle nadiral (par rapport au nadir).
45
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE :
La mesure à la chaîne est le moyen le plus classique et utilisé pour déterminer les
distances. Ses inconvénients principaux sont d’être tributaire du terrain (accidenté ou non,
en forte pente ou non, etc.) et d’être limité en portée
La longueur d’un ruban est donnée à une température ambiante donnée (20 °C en
général) et pour une tension donnée.
49
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE :
Lors de mesures fines, dont la précision doit avoisiner la tolérance du ruban, il faut :
•tenir le ruban par l’intermédiaire d’un dynamomètre pour assurer une tension
optimale et éviter de l’allonger par traction lors de la mesure: un effort de 5 daN sur
un ruban en acier de section 0,2 x13 mm2 équivaut à un allongement de 5 mm sur un ruban de 50
m
•corriger la valeur lue du coefficient de dilatation linéaire du matériau du
ruban
•si le chaînage demande plusieurs portées de chaîne, aligner les différentes
portées soit à vue, soit avec des fiches d’arpentage ou des jalons.
50
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : A- Mesures en terrain régulier :
51
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : A- Mesures en terrain régulier :
52
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : B- Mesures en terrain irrégulier ou en forte pente :
53
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : C- Etalonnage d’un ruban
a) Correction d’étalonnage
La valeur réelle d’une mesure s’exprime par : Lexacte = Lmesurée × (1 + kE)
kE est le coefficient d’étalonnage déterminé en mesurant la longueur d’une base
d’étalonnage connue.
On appelle correction d’étalonnage le terme: CE = kE . Lmesurée
Par exemple, un double décamètre indique 19,987m en mesurant une base de 20,000m. Il
est donc trop long de 0,013 m et donne des valeurs trop petites. Il faut le corriger de
0,013 m tous les 20 m.
54
Fig.36 : Utilisation d’une base d’étalonnage Fig.37 : Mesure avec le ruban étalonné
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : C- Etalonnage d’un ruban
Avec :
56
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : C- Etalonnage d’un ruban
57
V. MESURES DE DISTANCES :
1) CHAINAGE : C- Etalonnage d’un ruban
d) Correction de chaînette
Lors d’une mesure en mode suspendu, le ruban prend une forme dite de chaînette
(déformation libre d’une chaîne tendue entre deux points A et B ; fig. 38.).
La flèche f de cette chaînette peut être réduite par augmentation de la tension mais ne
peut pas être annulée. La correction est toujours négative car l’effet de chaînette est
identique à un allongement de la chaîne.
d) Correction de chaînette
Elle s’exprime par :
Avec
59
V. MESURES DE DISTANCES :
2) MESURES PARALLACTIQUES :
Ce type de mesure parallactique nécessite l’emploi d’un théodolite et d’une stadia.
Une stadia est une règle comportant deux voyants (triangulaires ou circulaires) dont
l’écartement est connu (généralement 2 m). elle est dotée d’une nivelle sphérique et d’un
viseur pour régler sa perpendicularité par rapport à la ligne de visée A’ B’ (fig. 39.).
Dh = 0,5 . L . Cot (α /2 )
60
V. MESURES DE DISTANCES :
3) MESURES STADIMÉTRIQUES
La stadimétrie est une méthode moins précise. Elle permet la mesure indirecte d’une
distance horizontale en lisant la longueur interceptée sur une mire par les fils
stadimétriques du réticule de visée.
Le point A, centre optique d’un théodolite, est situé à la verticale du point stationné en S
; l’opérateur vise une mire posée en P et effectue la lecture interceptée par chaque fil
sur la mire soit m1 et m2. 61
V. MESURES DE DISTANCES :
3) MESURES STADIMÉTRIQUES
63
V. MESURES DE DISTANCES :
4) MESURE AU MOYEN D’UN IMEL :
Pour mesurer une distance Di entre deux points au moyen d’un IMEL, l’opérateur stationne
l’appareil sur le point A et on place un miroir à la verticale du point B (fig. 41.).
Un train d’ondes est envoyé de A’ vers B’ : c’est son retour au point A’ après réflexion sur
le miroir B’ qui permet de calculer la distance Di parcourue.
64
Fig.41 : Mesure de distance avec un IMEL
V. MESURES DE DISTANCES :
5) RÉDUCTION À LA PROJECTION DES DISTANCES MESURÉES
Réduction à l’ellipsoïde :
Toutes les distances mesurées par les techniques vues précédemment doivent être
transformées avant d’être retranscrites sur une carte en raison des problèmes de
représentation plane de l’ellipsoïde
66
Fig.43 : Mesure GPS
IV. CALCULS TOPOGRAPHIQUES
1. Calcul de gisement
YB
Soient:
DAB
A (XA,YA), DAB et GAB connus
YA
B (XB,YB) est à déterminer
XB=XA+DAB.SINGAB
YB=YA+DAB.COSGAB XA XB
67
IV. CALCULS TOPOGRAPHIQUES
1. Calcul de gisement :
Orientation du limbe
• Un théodolite permet d'effectuer des
lectures d'angles horizontaux. Ces lectures
sont comptées positivement dans le sens des
aiguilles d'une montre par rapport à une
direction origine correspondant à la lecture «
zéro ».
• Le gisement d'une direction peut se déduire
du gisement de l'origine des lectures d'angles
horizontaux mesurées lors du tour 'horizon.
Celui ci appelé G0 d'orientation peut se
calculer à partir de l'observation de points
connus en coordonnées.
le G0 individuel en A sur le point visé i est
G0i=GAi-li
69
IV. CALCULS TOPOGRAPHIQUES
3. G0 et Rayonnement
L'analyse des écarts entre les G0 individuels
et
ce gisement moyen d'orientation permet
de déceler les éventuelles erreurs de calculs
et d'observations et aussi de montrer
Les éventuels déplacements des points
connus
en coordonnées (borne déplacée,
mauvaise identification de points visés...).
Le gisement d'une direction à déterminer
est:
Déterminer un point (ou une direction) c’est relier ce point à des points connus, au moyen
de mesures.
Ces mesures peuvent être des angles, des distances ou combinaison des angles et
distances.
Trilatération
Multilatération
71
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
Rayonnement
Cheminement
Intersection
Relèvement
Recoupement
72
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
1) Procédés n’utilisant que des mesures linéaires :
a) Trilatération
Tel que :
Etc…
73
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
1) Procédés n’utilisant que des mesures linéaires :
b) Multilatération
Comme en trilatération il faut calculer des éléments d’un triangle après avoir mesuré la
longueur des trois cotés
74
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
a) Rayonnement
75
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
a) Rayonnement
Δy = D cos GAM
En effet,
XM = XA + Δx
YM = YA + Δy
76
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
a) Rayonnement
Contrôle d’un rayonnement :
77
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
Le point B, rayonné de A, peut à son tour servir à rayonner le point 1, puis de 1 on rayonne
2, et ainsi de suite.
78
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
Formes des cheminements :
-Cheminement tendu (ou encadré)
C’est une ligne polygonale qui relie deux points connus en coordonnées. C’est la meilleur
forme de cheminement.
Un cheminement qui arrive sur un point connu différent du point de départ est
encadré
79
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
Formes des cheminements :
-Cheminement fermé
C’est une ligne polygonale qui se boucle sur elle-même. Souvent employé bien qu’il
présente des défauts. Il doit être utilisé de préférence lorsque la surface à lever est peu
étendue.
Un cheminement qui revient sur son point de départ est fermé.
80
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
Formes des cheminements :
-L’antenne
C’est une ligne polygonale qui ne se referme pas sur un point connu. Procédé à éviter
ou à observer aller et retour.
Un cheminement ni fermé ni encadré est une antenne.
81
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
Formes des cheminements :
-Point nodal
C’est le point de convergence de plusieurs antennes, ou encore le nœud de plusieurs
cheminements encadrés. C’est une solution à rechercher, qui donne des résultats très
homogènes.
82
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
Autres terminologie
-Si on mesure les angles entre côtés successifs, le cheminement est dit goniométrique.
-Si on mesure directement les gisements des côtés, le cheminement est dit décliné.
-Un point lancé (ou point rayonné) est un point hors cheminement, visé directement depuis
un point connu.
-Si les coordonnées des sommets sont calculées dans le système Lambert général, le
cheminement est qualifié de rattaché.
-S’il n'est pas rattaché, un cheminement est indépendant.
84
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
b.1) Calcul d’un cheminement encadré :
Fermeture angulaire (fa)
On calcule de proche en proche tous les gisements de tous les côtés pour arriver au gisement
d’arrivée GCD connu qui sert de contrôle des erreurs de lecture d’angles (voir fig. 47).
85
Fig.47 : Cheminement encadré
Fig.47 : Cheminement encadré
On peut écrire :
87
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
b.2) Calcul d’un cheminement fermé :
Fermeture angulaire
On adoptera solution qui consiste à compenser les angles.
La somme des angles d’un polygone est connue.
89
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
b.3) Tolérance de fermeture :
Tolérances théoriques
Par exemple, pour un parcours fermé de six stations mesuré au moyen d’un T16 (valeur
usuelle de l’écart type angulaire : σ = ± 2,5 mgon),
on a : σ a = ± 2,5.√2 (deux lectures angulaires pour un angle)
donc : Ta = ± 9,5. √6 = ± 23 mgon.
90
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
2) Procédés combinant des mesures angulaires et linéaires :
b) Cheminement
b.4) Compensation angulaire :
C’est l’opération qui consiste à répartir l'écart de fermeture angulaire sur tous les angles
observés. On ne peut compenser angulairement un cheminement que si l'écart de
fermeture angulaire est inférieur à la tolérance réglementaire.
Si ce n’est pas le cas, la manipulation doit être reprise en entier car il s’agit d’une faute.
La compensation angulaire est la quantité à répartir sur les différentes mesures ; c’est
donc l’opposé de la fermeture angulaire :
93
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
Application :
Calcul des coordonnées d’un point par Multilatération:
Données :
Distances AM = 2367.33
BM = 1265.14
CM = 3406.45
DM = 2658.10
95
96
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
a) Intersections :
Un point intersecté est un point non stationné que l’on vise à partir de points connus
en coordonnées (point d’appui)
a.1) Détermination des gisements des visées d’intersections :
Soit : A le point d’appui stationné;
B, C, D des points connus en coordonnées
M le point intersecté à déterminer.
Mode opératoire :
- En station en A on vise les points B, C, D, M
- On calcule les gisements GAB, GAC, GAD et on détermine une constante d’orientation
a) Intersections :
a.1) Détermination des gisements
des visées d’intersections :
GAB – lecture sur B = VO1
La différence entre le VO moyen et le VO particulier (VO1 , VO2 , VO3) doit être la plus faible
possible, elle donne une indication sur l’homogénéité des points d’appui.
En général, il faut au moins deux points d’appui pour déterminer un V O.
On procède de la même manière pour déterminer les V O des autres points d’appui ayant
visé le point intersecté M. 98
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
a) Intersections :
a.2) Calcul des coordonnées approchées :
Deux visées d’intersection déterminent géométriquement un point. Il est utile avant tout
calcul d’établir un croquis orienté à grande échelle.
Le calcul du point approché peut s’effectuer par différentes méthodes. Nous utiliserons la
plus simple qui consiste à résoudre un triangle.
99
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
3) Procédés n’utilisant que des mesures
angulaires :
a) Intersections :
a.2) Calcul des coordonnées
approchées :
Résoudre un triangle ADM par exemple :
- Calcul du gisement et de la distance AD par coordonnées
- Calcul des angles A et D
GAD – GAM = A
GDM – GDA = D
a) Intersections :
a.2) Calcul des coordonnées approchées :
- Connaissant le gisement AM et la distance AM on peut calculer les coordonnées
approchées de M via la transformation de coordonnées polaire en rectangulaires)
∆X = D sin G
∆Y = D cos G
- Vérifier, en calculant M à partir de D
101
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
3) Procédés n’utilisant que des mesures angulaires :
a) Intersections :
a.3) Calcul du point définitif :
- Les gisements obtenus à partir des observations s’appellent « Gisements observés G obs
»
- Les gisements calculés à l’aide des coordonnées approchées de M s’appellent «
gisement calculé Gcalc »
Le point définitif est obtenu par un graphique tracé à l’échelle 1/1 ou 1/2.
102
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
3) Procédés n’utilisant que des mesures angulaires :
b) Relèvement :
Un point relevé est un point stationné depuis lequel on effectue un tour d’horizon sur
des points connus.
Comme pour l’intersection, le calcul des coordonnées d’un point par relèvement passe par
le calcul d’un point approché.
NB: Précisons qu’un point approché n’est pas un point imprécis mais un point déterminé
par un minimum de visées : 2 visées pour l’intersection et trois pour le relèvement.
En topométrie les relèvements sont peu fréquents, il est souvent possible d’effectuer deux
visées d’intersection sur le point à déterminer, il est alors plus simple de calculer le
point approché par intersections.
103
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
3) Procédés n’utilisant que des mesures angulaires :
b) Relèvement :
On peut obtenir le point M relevé soit par :
- Une construction graphique ou géométrique
- Un calcul trigonométrique qui s’appelle problème de la carte.
b) Relèvement :
b.2) Arcs capable :
- Un angle observé à partir d’un point inconnu M sur deux points connus A et B fournit
un lieu de M (arc capable de l’angle AMB passant par A et B)
105
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
3) Procédés n’utilisant que des mesures angulaires :
b) Relèvement :
Les méthodes graphique et trigonométrique décrites ci-dessus ne sont plus employés, et il
existe plusieurs méthodes de calcul entre lesquelles le service topographique a choisi la
méthode de Hatt ou du point approché.
106
VI. PROCÉDÉS DE DÉTERMINATIONS
PLANIMÉTRIQUES :
3) Procédés n’utilisant que des mesures angulaires :
c) Recoupement :
Procédé qui utilise simultanément l’intersection et le relèvement.
Procédé de détermination d'un point utilisant une VISÉE D'INTERSECTION AM, et deux ANGLES DE
RELÈVEMENT M1 et M2. On calcule d'abord les coordonnées du point approché M o en
résolvant par exemple le triangle ABMo dans lequel l'angle ABM est conclu.
Sur le graphique du point définitif on tracera les visées AMo, BMo et la visée d' intersection
inverse CM, faisant intervenir l'angle observé M2 = AMC.
Mode opératoire :
- On stationne d’abord au point connu A. On s’oriente sur un point connu B et on vise le
point à déterminer M
- On stationne ensuite au point inconnu M :
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