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Introduction

Le concept de mixité nous renseigne sur la presence des deux


Problème
• La mise en s
Pratique - Manière d’organiser la classe et les
pédagogique appprentissages

Mode de regroupement des eleves


mixité

En eps, selon APSA enseignée , differentes modes


de groupement des eleves peuvent etre utilisées ,
groupes affinitaires, de niveau, unisexué, mixte

Chaque sexe peut


s’enrichir des
différences de
l’autre et limiter
les stériotypes et
les préjugés
Mixité
Démocratie

Rapports Egalité
Véritable outil plus entre les
harmonieux deux sexes

Hiérarchie,inégalité
sexe genre

masculin Féminin
homme femme

les roles et comportements associes a


Différences biologiques
chaque sexe par la societé
• Les aspects de sexe ne changent pas d’une societe a
une autre alors que les aspects de genre varient
beaucoup d’une société a une autre
• Comme toute pratique sociale, les activités physiques et sportives
font l’objet d’un marquage sexué. Le sport, en général, est considéré
comme un domaine plutôt masculin. Il contribue à la formation et à la
reproduction de la définition dualiste du physique féminin et
masculin, les femmes étant considérées faibles et les hommes forts,
comme un phénomène naturel.
• Mais le sport est pluriel et ce terme recouvre une grande diversité d’activités physiques
et sportives : ces dernières peuvent être classées, en fonction de leurs caractéristiques
intrinsèques, en activités masculines, féminines et convenant aux deux sexes (Fontayne,
Sarrazin, Famose, 2001). En s’appuyant sur des travaux antérieurs, Fontayne (1999) a
réalisé une synthèse des éléments qui font que les individus s’approprient différemment
les activités physiques et sportives (voir tableau 1). Les activités considérées comme
plus propres aux garçons sont, par exemple, le football, le rugby, les sports de combat,
l’athlétisme, le basket-ball, le handball, la musculation, le ski, l’aviron, etc. Les activités
considérées comme plus appropriées aux filles sont la danse, la gymnastique, le
patinage artistique, l’aérobic ou autres activités esthétiques et de non contact. Enfin, les
activités considérées comme convenant aux deux sexes sont le badminton, le volley-
ball, la natation, l’escalade, le tennis, le tennis de table, la course d’orientation,
l’acrosport, le golf, la pétanque, le cirque, etc.
• Les enseignants d’éducation physique et sportive encouragent les filles à porter
attention à leur apparence, et encouragent les garçons à l’exploit, la force et la
performance (Rønholt, 2002 ; Wright, King, 1990). Les médias valorisent le
sport masculin et les sportives sont, souvent, dévalorisées, jugées
essentiellement sur leur apparence physique. C’est ainsi que finit par émerger
un consensus sur les stéréotypes sexués, relatifs à la pratique des activités
physiques et sportives. Selon Tajfel (1981), « les stéréotypes ne peuvent devenir
sociaux que s’ils sont partagés par un grand nombre d’individus au sein
d’entités ou de groupes sociaux : le partage implique un processus de diffusion
effective » (p. 147). Selon les défenseurs de la théorie de l’identité sociale, la
nature collective des stéréotypes semble indispensable pour que les
stéréotypes contribuent à la mise en œuvre d’actions collectives (Haslam, Oakes
et coll., 1999 ; Haslam, Turner et coll., 1998).
• Dans une perspective socio-cognitive, nous considérons les stéréotypes
comme des croyances partagées sur les caractéristiques personnelles,
généralement des traits de personnalité, mais, souvent, aussi, des
comportements d’un groupe de personnes (Leyens, Yzerbyt, Schadron,
1996). Les stéréotypes ne sont pas considérés comme des généralisations
rigides, illogiques et incorrectes, à propos des groupes sociaux
(Lippmann, 1922). Ils sont dotés d’un noyau de vérité, fondé sur une
réalité sociale (Azzi, Klein, 1998). Les stéréotypes sexués, relatifs à la
pratique des activités physiques et sportives, sont fondés sur des critères
objectifs, comme les différences de capacités physiques entre les filles et
les garçons, l’engagement différencié des filles et des garçons dans les
activités, mais, également, des différences objectives de performance.
Par exemple, en football, en moyenne, les filles sont effectivement moins
performantes que les garçons, ceci n’échappe à personne.
• D’un autre côté, les traits décrivant les membres de la catégorie sont,
eux aussi, dictés par des contraintes explicatives (Azzi, Klein, 1998).
Les traits forment une théorie, qui permet de s’expliquer
mutuellement. Nous ne choisissons pas des traits individuellement, en
fonction de leur pouvoir descriptif, mais un ensemble de traits
cohérents et reliés entre eux. Par exemple, le stéréotype sexué, relatif à
la pratique du football (activité masculine), permet d’expliquer
d’autres caractéristiques, comme la faible motivation des filles et leur
plus faible performance. Ces stéréotypes sexués sont des
généralisations simplifiées de la réalité et ont des effets pervers sur les
catégories visées. Il apparaît, en effet, que les stéréotypes négatifs
peuvent être source de discrimination, ce qui se traduit par une mise à
distance des individus visés.
•  La socialisation différenciée entre les sexes fournit, également, plus
d’opportunités, aux enfants, de développer leur compétence dans les
domaines auxquels ils sont les plus exposés. Des études ont montré
que les filles font moins de sport que les garçons, parce qu’elles se
sentent moins compétentes et lui accordent moins de valeur qu’eux
(Fredricks, Eccles, 2005).
Problematique
• les stéréotypes influencent la cognition et le comportement
individuels, mais comment ils influencent les phénomènes collectifs,
comme la motivation à pratiquer une activité physique et sportive
d’une catégorie particulière de sujets

• Hypothese
• nous émettons l’hypothèse que les élèves justifient le fait que les
activités favorisent les filles ou les garçons par des différences
« naturelles » entre les deux sexes.
• « La mixité est surtout utilisée en pédagogie pour désigner
l’enseignement commun des filles et des garçons. Il est passé dans
l’usage courant contre le mot coéducation, terme utilisé en anglais et
plus souvent associé à un projet pédagogique concernant la
cohabitation entre les sexes dans un espace social. Le refus d’éduquer
ensemble les filles et les garçons - dans les mêmes lieux, avec les
mêmes programmes et les mêmes enseignants - se fondait sur le
principe de séparation des rôles et statuts des hommes et des
femmes, tout autant que sur la peur de la promiscuité sexuelle.
Résumé
Aujourd'hui la mixité si on la prend sous sa définition la plus générale, fait
partie de l’organisation de notre société et contribue a la socialisation des
individus.
Par ailleurs en eps, les activités physiques et sportives font l’objet d’un
marquage sexué. Le sport, en général, est considéré comme un domaine plutôt
masculin. Il contribue à la formation et à la reproduction de la définition
dualiste du physique féminin et masculin, les femmes étant considérées faibles
et les hommes forts, comme un phénomène naturel.
Mais le sport est pluriel et ce terme recouvre une grande diversité d’activités
physiques et sportives : ces dernières peuvent être classées, en fonction de leurs
caractéristiques intrinsèques, en activités masculines, féminines et convenant
aux deux sexes (Fontayne, Sarrazin, Famose, 2001).
• En effet , des etudes ont réalisé une synthèse des éléments qui montre que les

individus s’approprient différemment les activités physiques et sportives, parmi Les

activités considérées comme plus propres aux garçons sont, par exemple, le

football, le rugby, les sports de combat, l’athlétisme, le basket-ball, le handball, la

musculation, le ski, l’aviron, etc. tandis que les activités considérées comme plus

appropriées aux filles sont la danse, la gymnastique, le patinage artistique, l’aérobic

ou autres activités esthétiques et de non contact. Enfin, les activités considérées

comme convenant aux deux sexes sont le badminton, le volley-ball, la natation,

l’escalade, le tennis, le tennis de table, la course d’orientation, l’acrosport, le golf,

la pétanque, le cirque, etc.


D’une autre part ces stéréotypes pourraient réprimer l’engagement
moteur d’un sexe par rapport a l’autre dans une APS, Par exemple, le
stéréotype sexué, relatif à la pratique du football (activité masculine),
permet d’expliquer d’autres caractéristiques, comme la faible
motivation des filles et leur plus faible performance. Ces stéréotypes
sexués sont des généralisations simplifiées de la réalité et ont des effets
pervers sur les catégories visées. Il apparaît, en effet, que les stéréotypes
négatifs peuvent être source de discrimination, ce qui se traduit par une
mise à distance des individus visés.
• Problématique
• Comment les stéréotypes sexués relatifs a la pratique des APS
peuvent faire l’écart en terme de performance entre les deux sexes
L‘hypothese

Les stéréotypes lies aux activités physiques et sportives pourraient


augmenter la motivation d’un sexe pour au détriment de l’autre et
par conséquent l’augmentation de la performance du sexe le plus
motivé.

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