Législation Tenue Et Mise À Jour Doc - HSE

CABINET EXPERTISE ET CONSEIL
EURL MICROSIIS / CONSTANTINE
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Plan de la conférence:
Introduction
I- Législation et règlementation HSE
II- Prescriptions particulières aux secteurs BTPH
III- Documents règlementaires HSE
IV- Documents d’aptitudes et d’habilitations

V- Consignes Générales de Sécurité sur chantiers

Conclusion 2
Objectifs:
Assurer une veille réglementaire en
matière de législation HSE;
Définir les voies et moyens ayant pour
but d'assurer aux travailleurs les meilleures
conditions en matière d'hygiène, de sécurité
et de médecine du travail;
Tenir et mettre à jour les documents
HSE exigés par la règlementation en
vigueur.
3
Introduction:
L’Algérie a mis en place tout un dispositif de
prévention basé sur un ensemble de moyens:
• Législatifs et réglementaires: lois, décrets et arrêtés

• Techniques: services d’hygiène et sécurité (SHS), services
de médecine du travail (SMT), Institut National de
Prévention des Risques Professionnels (INPRP) …
• Des organes de concertation: Commission Paritaire
d’Hygiène et de Sécurité (CPHS), Conseil national à
l’hygiène, la sécurité et la médecine du Travail …
• Des organes contrôle: Inspection du Travail.
4
Introduction (suite):
En fonction de la taille et de la nature des activités de

de l’entreprise, une documentation de la gestion de la
sécurité et de la santé au travail devrait être établie et
tenue à jour. Elle devrait être :
 rédigée de façon compréhensible et présentée de manière
à être comprise par les utilisateurs;
 revue périodiquement, révisée le cas échéant,
communiquée et facilement accessible à tous les membres
intéressés de l’organisation
 Des registres de sécurité et de santé au travail devraient
être établis, gérés et conservés au niveau local en tenant
compte des besoins de l’organisation. Ils devraient être
classifiés et leur délai de conservation devrait être précisé.
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I – Législation et règlementation HSE
Extraits de la constitution algérienne :
Article 54:
Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé.
L'Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies
épidémiques et endémiques.
Article 55:
Le droit à la protection, à la sécurité et à l'hygiène dans
le travail est garanti par la loi.
Le droit au repos est garanti…
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Législation HSE:
• En Algérie, la santé et la sécurité

au travail pour tous les travailleurs
est un droit législatif.
• Textes réglementaires
les plus importants:
• Loi 83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents de Travail

et aux maladies professionnelles –N° JORA 28 du 05/07/83
• Loi 85-05 du 16 Février 1985 relative à la protection et à la
promotion de la santé
• Loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, à la
sécurité et à la médecine de travail .N°JORA 04 du 27/01/88
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Législation HSE:
Les textes réglementaires ont pour objet de définir

l’ensemble des moyens applicables à tout organisme
employeur afin d’assurer aux travailleurs les meilleures
conditions en matière d’hygiène et de sécurité.
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Présentation de la loi cadre relative à l’hygiène, la sécurité et
la médecine du travail, et de ses décrets d’applications:
Loi N°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la

sécurité et la médecine du travail :
Les dispositions de cette loi

sont applicables à tout
organisme employeur,
Quelque soit le secteur
d'activité auquel il appartient.
9
The Empire State building was built in 1930.
Règles Générales: Safety will only be invented in the 1990’s”
• Hygiène et sécurité
en milieu du travail
• Médecine du travail
• Formation et information
Dispositions:
• Organisation des mesures de prévention,
• Financement des activités et matériels de prévention,
• Contrôle de l’application des directives réglementaires,
• Sanctions en cas d’infraction.
10
L’organisme employeur doit tenir les registres
réglementaires :
• Le registre d’hygiène, sécurité et médecine du travail;
• Le registre incendie;
• Le registre des accidents du travail;
• Le registre d’infirmier;
• Le registre de l’inspection du travail;
• Le registre des vérifications techniques des installations
et équipements Industriels;
• Le registre de suivi des déchets;
• …
11
II – Prescriptions particulières aux secteurs BTPH
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
relatif aux prescriptions particulières d’hygiène
et de sécurité applicables aux secteurs BTPH :
Les professionnels des secteurs du B.T.P.H, notamment
les ingénieurs et architectes, doivent :
> intégrer les mesures de prévention dans la
conception et la planification des projets.
> s’efforcer d’écarter de leurs projets, tout ce qui
pourrait exiger l’utilisation de méthodes ou de matériaux
présentant un danger pour la sécurité et la santé des
travailleurs.
12
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
Tout chantier occupant plus de neuf (9) travailleurs
pendant plus d’une (1) semaine doit être déclaré dix (10)
jours avant son ouverture, par le maître d’ouvrage, aux
organismes suivants :
-La caisse nationale des assurances sociales (C.N.A.S.) ;
-L’organisme chargé de la prévention des risques
professionnels dans le bâtiment, les travaux publics et
l’hydraulique (OPREBATH) ;
-L’inspection du travail.
13
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
Les entrepreneurs des travaux de construction sont tenus
de signaler leur chantier par un panneau d’identification,
visible de jour comme de nuit, indiquant :
— la nature des travaux ;
— les références du permis de construire ;
— le maître d’ouvrage ;
— le maître d’œuvre ;
— l’organisme de contrôle technique ;
— le délai d’exécution ;
— l’entreprise réalisatrice.
14
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
Il est fait obligation aux employeurs de veiller à la

disponibilité des moyens de premiers secours, et d’un
personnel formé à cette fin (secouristes du travail).
Des mesures doivent être prises pour assurer
l’évacuation, pour soins médicaux, des travailleurs
victimes d’un accident du travail ou d’une maladie
soudaine.
15
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
Les boîtes de secours doivent contenir des instructions
simples et claires et être placées sous la garde d’une
personne responsable qualifiée pour administrer les
premiers soins ; elles doivent être vérifiées régulièrement
et regarnies après chaque usage.
16
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
Les employeurs devront prendre toutes les mesures
techniques adéquates pour garantir la sécurité nécessaire
lors des opérations relatives :
— aux travaux en hauteur et travaux sur toiture ;
— aux fouilles, terrassements et galeries ;
— aux travaux souterrains ;
— aux opérations de battage ;
— aux travaux au-dessus des plans d’eau ;
— aux travaux de démolition ;
— aux travaux dans l’air comprimé ;
— aux travaux au voisinage de lignes, canalisations et
installations électriques.
17
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005,
Les citernes de transport et de stockage, ainsi que les

récipients de distribution d’eau potable doivent être :
— déposés sur un socle ;
— faits d’un matériau inoxydable, hermétique et facile à
nettoyer ;
— nettoyés et désinfectés périodiquement.
18
III – Documents règlementaires HSE
Plan d’Hygiène et de Sécurité :
• Le PHS (Arrêté du 26 Juillet 2008 du Ministère du travail,

de l’emploi et de la sécurité sociale) vise à assurer aux
travailleurs une meilleure prévention des risques
professionnels liés aux activités du bâtiment, des travaux
publics et de l’hydraulique.
• Le PHS est établi conformément au guide figurant à
l’annexe jointe à l’Arrêté précité. L’objectif principal de
l’établissement du PHS est « l’organisation de la
prévention ».
19
Plan d’Hygiène et de Sécurité :
• Pour arriver à concrétiser cet objectif « Organisation de la
prévention » on doit se donner les moyens nécessaires
suivants et qui sont au nombre de trois :
Obliger les entreprises à établir des plans d’Hygiène et

de Sécurité (PHS) ;
Faire jouer aux Maîtres d’Ouvrages et Maîtres d’Œuvres
des rôles nouveaux;
Obliger les entreprises intervenantes à se concerter
(dans le même ordre d’idée les sous-traitants).
20
Plan d’Hygiène et de Sécurité (suite) :
Le PHS est établi par Toute entreprise titulaire d’un

marché de travaux relevant des activités du bâtiment, des
travaux publics et de l’hydraulique pour une durée de six
(6) mois et plus, avec une présence de vingt (20)
travailleurs et plus.
Lorsque l’Entreprise sous-traite une partie de ses

travaux, le sous-traitant établit son propre plan d’Hygiène
et de Sécurité pour les travaux dont il a la charge.

21

Si le marché de l’Entreprise est conjoint avec
d’autres entreprises, alors chaque entreprise établit un
plan d’Hygiène et de Sécurité pour ses propres travaux.
Le PHS doit être mis à jour au cours du déroulement

du chantier et coordonné avec ceux des autres
entreprises.
22
Le P.H.S. doit être soumis au préalable pour avis aux :
- Médecins du Travail des entreprises

concernées ;
- Représentants des travailleurs ;
- Organisme de prévention des risques
professionnels dans les activités du bâtiment, des
travaux publics et de l’hydraulique (OPREBATPH) ;
23
Le PHS doit être transmis également aux diverses

Institutions concernées par l’Hygiène et la Sécurité:
a) - l’Inspection du Travail territorialement
compétente
b) - la C.N.A.S.
c) - Comité Interentreprises d’hygiène et de
sécurité
d)- Un exemplaire du PHS doit être
obligatoirement tenu à jour et en permanence sur le
chantier.

24
Le plan d’hygiène et de sécurité est établi par les
entreprises sur la base d’un mémoire, élaboré par le maitre
d’ouvrage durant la conception du projet et contenant
l’ensemble des données susceptibles d’avoir une
incidence sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs
appelés à travailler sur le chantier. (Art. 8 de l’ Arrêté du 26
Juillet 2008 du Ministère du travail, de l’emploi et de la
sécurité sociale ).
25
Le plan d’hygiène et de sécurité doit être élaboré suivant

un schéma type (on sous entend par schéma type la
division du contenu du P.H.S. en quatre parties) et
conformément à la réglementation en vigueur, notamment
l’Arrêté du 26 Juillet 2008 du Ministère du travail, de
l’emploi et de la sécurité sociale.
1. Renseignements généraux
2. Sécurité pendant l’exécution des travaux
3. Consignes de premiers secours
4. Mesures d’hygiène.
26
Le mémoire, élaboré par le maitre d’ouvrage durant la
conception du projet doit énoncer notamment: (Art. 9 de
l’ Arrêté du 26 Juillet 2008 du Ministère du travail, de l’emploi et
de la sécurité sociale ):
1. Les renseignements généraux relatifs aux travaux à
réaliser;
2. Les mesures d’organisation générale du chantier;
3. Les contraintes découlant de l’environnement du
chantier;
4. Les sujétions afférentes à l’utilisation des protections
collectives, des appareils de levage, des accès provisoires et
de l’installation électrique générale.
27
Le PHS doit être harmonisé avec ceux des autres

entreprises afin :
- de rechercher les risques réciproques qui peuvent
apparaître,
- d’éliminer les causes de double emploi des
moyens de protection,
- d’intégrer la sécurité aux procédés de construction.
Le P.H.S. doit être mis à jour au cours du déroulement

du chantier et coordonné avec ceux des autres
entreprises. (Afin de prendre en compte les mesures qu’on
n’avait pas pu prévoir au stade préliminaire).
28
L’entreprise doit s’assurer que les mesures de
prévention contenues dans le PHS sont effectivement
appliquées.

Le P.H.S. doit être conservé par l’entreprise pendant
une durée de cinq (5) années à compter de la date de fin de
chantier (Article 17 de l’ Arrêté du 26 Juillet 2008 du
Ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale
29
Plan Interne d’Intervention (PII) :
Décret exécutif n° 09-335 du 20 octobre 2009 fixant les
modalités d’élaboration et de mise en œuvre des plans
internes d’intervention par les exploitants des installations
industrielles.
Article 1er. . En application de l’article 62 de la loi n° 04-

20 du 25 décembre 2004, relative à la prévention des
risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le
cadre du développement durable, le présent décret a pour
objet de fixer les modalités d’élaboration et de mise en
œuvre des PII par les exploitants des installations
industrielles.
30
Décret exécutif n° 09-335 du 20 octobre 2009
- Vu le décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant

la réglementation applicable aux établissements classés
pour la protection de l’environnement
Ceci induit la conformité réglementaire de l’établissement

classé, notamment la possession de l’arrêté d’exploitation
Le décret dispose de 07 chapitres et de 21 articles
31
L’ENTREPRISE DOIT REPONDRE A DIFFERENTES

EXIGENCES LEGALES:
OBTENTION D’UN ARRETE D’EXPLOITATION

REALISATION D’UNE ETUDE D’IMPACTS SUR
L’ENVIRONNEMENT OU D’UN AUDIT
ENVIRONNEMENTAL
REALISATION D’UNE ETUDE DE DANGERS (EDD)

ELABORATION D’UN PLAN INTERNE
D’INTERVENTION (PII) & SA VALIDATION
32
Le plan interne d’intervention est un outil de gestion et
de planification des secours et de l’intervention.
visant à protéger :
--> Les travailleurs;
--> la population;
--> les biens ;
--> l’environnement.
définissant, au titre de l’installation concernée:

--> l’ensemble des mesures de prévention des risques;
--> les moyens mobilisés à ce titre ;
--> les procédures à mettre en œuvre lors du
déclenchement du sinistre.
33
MODALITES D’ELABORATION DU PII

Le plan interne d’intervention (PII) est établi, à la
charge de l’exploitant, par les bureaux d’études spécialisés
en matière d’évaluation de risques et de prévention sur la
base d’une étude de dangers (EDD) conformément à la
réglementation en vigueur.
L’opérateur économique doit exiger, des

fournisseurs des équipements et procédés techniques, la
communication des informations relatives aux dangers
potentiels résultant de leur utilisation ainsi que les moyens
d’y faire face.
34
Les travailleurs d’un établissement industriel
doivent être :
informés et formés aux risques liés à
l’exploitation des installations de l’établissement et de
leurs conséquences ainsi qu’à la conduite à tenir en cas
d’accident ;
consultés lors de l’élaboration du plan interne
d’intervention (PII) qui est mis à leur disposition.
(Dispositions du Décret Exécutif N°02-427 du 07
Décembre 2002, relatif aux conditions d’organisation de
l’instruction de l’information et de la formation des
travailleurs dans le domaine de la prévention des risques
professionnels). 35

MODALITES D’ADOPTION ET DE REVISION DU PII
Le plan interne d’intervention est adressé au directeur
de wilaya chargé de l’industrie en six (6) exemplaires dans
les délais suivants :
Pour les nouveaux établissements, dans un délai
d’un (1) an à compter du début d’exploitation ;
Pour les établissements existants, dans un délai
de six (6) mois à compter de la date de publication du
présent décret au Journal officiel ;
Lors des révisions périodiques, sans délai.
« C’est à dire pour les établissements existants le PII aurait
du être adressé et déposé à la Direction de wilaya chargée
de l’industrie avant le 21 AVRIL 2010 »
36
MODALITES D’ADOPTION ET DE REVISION DU PII
Le plan interne d’intervention est périodiquement revu et
mis à jour:
Au moins tous les cinq (5) ans;
A l’initiative de l’exploitant en cas de modification
d’une installation, d’une aire de stockage, d’un procédé ou
de la nature et des quantités de matières et/ou substances
dangereuses pouvant avoir des répercutions importantes
sur le plan des dangers;
A la demande du directeur de wilaya chargé de
l’industrie lorsque des points nouveaux le justifient ou
pour tenir compte de nouvelles connaissances techniques
relatives à la sécurité.
37
PV d’installation de la CPHS :
La CPHS est un organe technique consultatif. Son
institution est obligatoire dans les établissements privés
ou publics occupant plus de neuf (9) travailleurs dont la
relation de travail est à durée indéterminée.
La CPHS établit le rapport annuel d’activités qu’elle
soumet au responsable de l’Entreprise, elle en adresse une
copie à l’inspecteur du travail territorialement compétent.
Les membres des commissions d’unité et les
membres des commissions d’entreprise sont désignés
pour une période de trois (3) ans, renouvelables.
38
REGLEMENT INTERIEUR / CPHS:
Les règles de fonctionnement de la CPHS sont

fixées par le Règlement Intérieur, à établir 8 jours après
installation (Article 21 du DE 05-09).
REGLEMENT
INTERIEUR
DE LA CPHS
39
Rapport annuel CPHS
Elle établit les statistiques de l’unité ainsi que son

rapport annuel d’activités qu’elle transmet au 1er
responsable avec copie à l’Inspecteur du Travail.
40
DOCUMENTS REQUIS - CPHS
Les PV des réunions et les rapports établis

sont consignés sur le registre d’Hygiène,
de Sécurité et de Médecine du Travail.
Ce registre et celui des Accidents de

Travail et les Statistiques y afférents, sont
tenus à la disposition de l’Inspecteur du
Travail territorialement compétent, ainsi
qu’ à tout corps d’inspection et de contrôle
légalement habilité.
41
Registres réglementaires HSE :
Prévus par l’article 8 de la loi n°90-03 et le décret
exécutif n°96-98.
• Chaque organisme employeur est tenu d'ouvrir des
registres réglementaires dans tous les lieux de travail où
sont employés des travailleurs salariés et apprentis.
• Ils sont tenus constamment à jour sous la responsabilité

de l'employeur sans rature, ni surcharges ou apostillés.
• Ils sont conservés pour une durée de dix (10) années à

partir de la date de leur clôture.
42
Registres réglementaires HSE :
Registre des vérifications techniques des installations
et équipements industriels.
Registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du

travail.
Registre des accidents de travail.
Ces Registres HSE sont tenus et mis à jour par le service

hygiène et sécurité, conformément à l’Art. 13 du Décret
Exécutif N°05-11 du 8 Janvier 2005, fixant les conditions de
création, d’organisation et de fonctionnement du service
d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
43
Registre des vérifications techniques des installations

et équipements industriels:
Il comprend notamment les observations et

recommandations des organismes habilités à se
prononcer, dans le cadre de leurs missions de contrôle
technique, sur les conditions d’application des normes
prévues par la législation et la réglementation en vigueur
en la matière ainsi que les dates de vérification.
44
Registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail :

• C registre doit tenir compte du suivi des point suivants :
- Les observations et avis des membres des CPHS et des
préposés à l’hygiène et sécurité des médecins du travail ou de
tout travailleur concernant les manquements constatés aux
règles et normes d'hygiène et de sécurité
- Les informations relatives aux démarches engagées par les
représentants des travailleurs auprès de l'employeur en ce qui
concerne l'application des dispositions légales
- Les comptes rendus des accidents de travail.
-Les procès-verbaux des réunions des CPHS d’unité et des
CPHS d’entreprise.
45
Registre des accidents de travail :
Il comprend les éléments suivants :

- Nom et prénom du travailleur victime de l'accident.
- Qualification professionnelle du travailleur victime de
l'accident.
- Date, heure et lieu de l'accident
- Lésions provoquées.
- Cause et circonstances de l'accident.
- Durée de l'incapacité de travail éventuelle.
46
II – Documents règlementaires HSE
Exemple: Le registre des accidents du travail
Nom et Qualification Date Durée Lésions Causes et
prénom heure et d’incapacité provoquées circonstances de
du lieu de de travail l’accident
travailleur l’accident éventuelle
victime de
l’accident
R. Brahim Soudeur 18/06/2008 Quatre (04) Egratignures En effectuant un point
homologué à 10H00 : jours de la face de soudure à l’intérieur
Chantier antérieure de de l’atelier l’éclat d’un
d’Eucalyptus la cuisse disque de meule l’a
gauche. touché à la cuisse
gauche.
B. Manœuvre 24/06/2008 Cinq (05) Écrasement En déchargeant un

Abdelkader ordinaire à 12H45 : jours du D2 sans tube de vingt pouces à
Chantier lésions l’aide d’une grue, la
d’Eucalyptus osseuses. main droite de la
victime s’est coincée
entre la sangle et le
tube.
47
Liste des déchets
Tri des déchets : Le tri des déchets s’effectue régulièrement
à la source, par l’ensemble du personnel des structures
génératrices de déchets.
Exemple: Liste des déchets issus des activités de bureaux :
Type
Nature du déchet Emplacement / Moyen
de déchet
Papier et carton (emballage et hors DMA Poubelle du bureau
emballage) non pollués (……….)
DMA Poubelle du bureau
Emballage plastique non pollué
(……….)
Encre d’impression (Cartouche, DSD Bac de stockage au
ruban) niveau MGX
48
Les dispositions de la Loi 01-19, du 12 Décembre
2001, relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des
déchets reposent sur les principes suivants:
• La prévention et la réduction de la production et de la
nocivité des déchets à la source.
• L’organisation du tri, de la collecte, du transport et du
traitement des déchets.
• La valorisation des déchets par leur réemploi, leur
recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir de
ces déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie.
• Le traitement écologiquement rationnel des déchets.
• L’information et la sensibilisation des citoyens sur les
risques présentés par les déchets et leur impact sur la
santé et l’environnement.
49
Identification des déchets :
L’identification des déchets générés par les activités des

processus de l’entreprise, est réalisée par le RMQE en
collaboration avec les responsables des PROCESSUS après
étude de la nomenclature des déchets conformément :
-A la circulaire n°252/06 du 07/03/2006.

-Au Décret exécutif N° 06-104 du 28 février 2006 fixant la
nomenclature des déchets, y compris les déchets spéciaux
dangereux.
50
REGISTRE DE SUIVI DES DECHETS
TYPE QUANTITE QUANTITE SOURCES/ DATE DE VISA VISA

DECHET REMISE RECUPEREE PROCESSUS RECUPERA- MGX Organisme
TION Chargé de la
récupération
51
Centre d'Enfouissement Technique (CET):
Un Centre d'Enfouissement
Technique (CET) ou Centre
de Stockage (CDS) est une
installation permettant de
stocker les déchets acceptés
en les isolant du milieu qui les
entoure et d'éviter toute
contamination du sol et de la nappe phréatique.

52
Installations électriques ( DE N°01-342 ):
Conformément au DE N°01-342 du 28 Octobre 2001,
relatif aux prescriptions particulières de protection et de
sécurité des travailleurs contre les risques électriques au
sein des organismes employeurs, L’employeur doit tenir à
la disposition de l’inspecteur du travail les documents, ci-
après énumérés, mis à jour :
RISQUES ELECTRIQUES
23
53
Installations électriques ( DE N°01-342 ):
- Le plan schématique indiquant la situation des locaux
ou emplacements de travail des installations électriques.
- Le plan des canalisations électriques enterrées (*).
- Le registre où sont consignés par ordre chronologique
les dates et la nature des différentes vérifications ou
contrôles ainsi que les noms et qualités des personnes qui
les ont effectués.
- Les rapports des vérifications effectuées.
- Les justifications des travaux et modifications effectués
pour pallier aux défectuosités constatées dans les
rapports précités.
54
Installations électriques ( DE N°01-342 ) :
* Le plan des canalisations électriques enterrées doit

comprendre le tracé des canalisations dans le sol relevé sur un
plan permettant de connaitre leur emplacement sans avoir à
recourir à une fouille. Toute canalisation ou couche de
canalisation doit être signalée par un dispositif avertisseur
inaltérable placé au minimum à 10 cm au-dessus d’elle (article
29 du décret précité).
L’inspecteur du travail peut à tout moment prescrire à

l’employeur de faire procéder à une vérification de tout ou une
partie des installations (article 70 du décret précité).
55
Convention- type de médecine du travail :
Arrêté interministériel du 2 Avril 1995 fixant la convention-
type relative à la médecine du travail établie entre
l’organisme employeur et le secteur sanitaire ou la
structure compétente ou le médecin habilité :
La présente convention est conclue pour une durée d’une

année, renouvelable par tacite reconduction.
Il appartient à chaque partie désirant le non renouvellement

de cette convention, de notifier sa volonté à l’autre partie 3
mois avant l’échéance de la convention.
Est considéré comme résiliation unilatérale de la convention,

le non-respect par le contractant ou le prestataire. 56
Convention- type de médecine du travail :
L’organisme employeur doit établir une convention-type de médecine
du travail avec un secteur sanitaire ou un médecin habilité et doit
veiller à l’exécution des visites médicales réglementaires suivantes en
établissant un planning de visites (DE N° 93-120 du 15 Mai 1993, relatif
à l’organisation de la médecine du travail):
 La visite médicale d’embauche ;

 La visite médicale périodique ;
 La visite médicale de reprise ;
 La visite médicale de reconversion
du poste de travail ;
 La visite médicale spontanée
(sur demande du travailleur) ;
 La visite médicale spéciale.
57
Programme d’EPI efficace :
Avant même de décider d'entreprendre ou d'élargir un
programme d'EPI, il importe de comprendre les principes qui
sous-tendent les stratégies de protection.
Trois éléments sont à considérer:
la protection des travailleurs;
la conformité aux lois, règlements et normes;
la faisabilité technique.
58
Programme d’EPI efficace :
La politique de l'entreprise en matière d'hygiène et de

sécurité au travail doit être un énoncé de principes et de règles
générales qui serviront de guides d'action. La direction doit
avoir à cœur de mettre à exécution cette politique et les
mesures adoptées, et les programmes d'EPI doivent avoir la
même importance et être considérés comme aussi importants
que les autres politiques, mesures et programmes de
l'entreprise.
59
Programme d’EPI efficace:
DE N° 05-12 du 08 Janvier 2005, relatif aux prescriptions
particulières d’hygiène et de sécurité applicables aux secteurs
du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique:
Article 18: Tenant compte de la nature du travail à effectuer,
du milieu d’exercice, des équipements ou produits protecteurs
appropriés tels que des ceintures ou baudriers de sécurité,
casque, lunettes, bottes et chaussures de sécurité, vêtements,
imperméables, gants, brassières maniques, épaulières,
tabliers, stop-bruits, masques doivent être mis à la disposition
des travailleurs.
Ces équipements, nécessaires et indispensables doivent être
adaptés aux conditions du milieu de travail. Ils doivent être
maintenus dan un état constant d’usage et de propreté.
60
Un programme d'EPI doit être exhaustif. Il exige un engagement et une
participation active de la direction, du personnel d'encadrement et des
travailleurs à toutes les étapes (CPHS), soit celles de la planification, de
l'élaboration et de la mise en œuvre. Les éléments suivants sont essentiels à un
bon programme d'EPI:
• évaluation du lieu de travail
• choix des mesures de contrôle appropriées
• choix des équipements de protection
individuelle adéquats
• ajustement
• formation
• soutien de la gestion
• entretien
• évaluation du programme.
61
1- Une Evaluation du Lieu de Travail (CPHS):
•Relever les exigences du travail
•Relever le danger
•Evaluer les risques
•Relever l’EPI spécifique
2- Le Choix des EPI (CPHS):
•Choisissez les équipements correspondant au danger
•Demandez conseil
•Faites participer les travailleurs aux évaluations
•Vérifiez l’ajustement
•Evaluez les coûts
•Entretien et inspections réguliers
•Donnez de la formation
•Appui de tous les services
•Vérifiez l’efficacité du programme
– Tests en milieu de travail !
62
Plan et Règlement de Sureté Interne (PSI et RSI) :
Ordonnance 95-24 du 25-09-95, relative à la

protection du patrimoine public et à la sécurité des
personnes qui lui sont liées.
Décret exécutif N°96-158 PLAN

SURETE
du 04-05-96, fixant les conditions INTERNE
(PSI)
d’application des dispositions “Secret”
de sureté interne d’établissement
prévues par l’Ordonnance précitée.
63
Plan et Règlement de Sureté Interne (PSI et RSI)
Les mesures de prévention;

Les mesures de préservation de l’établissement ;
Les mesures de défense de l’établissement.
La protection de l’établissement consiste en une série

de mesures de nature à concourir à la prévention:
La préservation de l’établissement;
La défense de l’établissement, le cas échéant, par l’usage
de la force y compris celui des armes contre les risques de
toute nature et notamment les actes d’agression, de
sabotage et de destruction.
64
Dans le but d’anticiper certains incidents prévisibles et

adopter une vigilance extrême face à ces risques, le Plan
de Sûreté Interne (PSI) identifie, organise, et quantifie :
Les points sensibles, les risques et menaces

auxquelles
l’établissement est exposé,
L’ensemble des dispositifs techniques liés à la
prévention et la protection du patrimoine humain et
matériel de l’entreprise,
Les champs d’intervention pour assurer un lieu de
travail sûr.
65
Le règlement de sureté interne (RSI) comprend

l’ensemble des règles, des consignes, des limitations et
des indications sur les conduites à tenir face à des
circonstances déterminées dont l’application et
l’observance sont obligatoires pour les personnels, les
visiteurs et les usagers.
REGLEMENT
SURETE INTERNE
(RSI)
“Secret”
66
IV- Documents d’aptitudes et d’habilitations :
Le CACES des engins de chantier et des moyens de

levage, valable dans toutes les entreprises (CACES=
Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité en France,
réalisé par un organisme formateur et testeur habilité par
la Sécurité Sociale et l’INRS).
L’autorisation de conduite des engins de chantier et

des moyens de levage est propre à l’entreprise dans
laquelle elle a été passée en cas de changement
d’employeur il faudra refaire une autorisation de conduite.
67
Formation "Grue mobile"
• Recommandation
– R.383 Modifiée
INRS
Certificat d'Aptitude à la Conduite
En Sécurité (France)
+
Délivrance d'une autorisation de conduite
+
Renouvellement CACES tous les 5 ans
68
La formation CACES PEMP repose sur la R 386 :
69
L’ « Autorisation de conduite des plateformes

élévatrices » méconnue que nous vous proposons et
recommandons, car plus souple à organiser et moins
couteuse qui vous permettra d’être à jour avec les
exigences légales.
Légalement, toute compétence ne pourra pas remplacer
ce document obligatoire.
70
L’ « Autorisation de conduite des chariots élévateurs

automoteurs à conducteur porté » méconnue que nous
vous proposons et recommandons, car plus souple à
organiser et moins couteuse qui vous permettra d’être à
jour avec les exigences légales.
Légalement, toute compétence ne pourra pas remplacer
ce document obligatoire.
71
L’autorisation de conduite est

délivrée par le chef d’entreprise
sur la base de :
Un contrôle des connaissances

(théorique et pratique) et savoir-
faire de l’opérateur pour la
conduite en sécurité du chariot
élévateur;
 Une connaissance des sites
d’intervention et des instructions
à respecter dans ces lieux;
 Un examen d’aptitude médicale
effectué par le médecin du travail.
72
MODELE D’AUTORISATION DE CONDUITE

DE CHARIOTS ELEVATEURS AUTOMOTEURS
Je soussigné (Nom et prénom de l’employeur) :
…………………………………………………
Entreprise :…………………………………..
Autorise : PHOTO
Nom :…………………………………………. du titulaire
Prénom :………………………………………
Né (e) le :……………………………………..
A :………………………………………………
A conduire le/les chariots élévateurs automoteurs des catégories
suivantes :……………………………………………………………………
Fait à : ………………… Le :………………………………..
Signature du titulaire : Signature du chef d’établissement :
73
1. L’autorisation de conduite de chariots élévateurs automoteurs est valable une année à partir
de la date de sa signature avec précision :
A été reconnu apte médicalement au poste de travail de conduite de chariots élévateurs par le
médecin du travail (Nom, Prénom) : ……………………………………………….
- Examen médical le :……………………………………………………………
A été contrôlé sur ses connaissances et savoir-faire pour la conduite en sécurité de chariots
élévateurs automoteurs ;
A reçu les instructions à respecter sur les sites d’intervention de l’entreprise………………...
Formateur : BOUNOUBA Saci, Consultant QSE
- Test théorique et pratique le :…………………………………………….........
Le présent titre d’autorisation de conduite de chariots élévateurs automoteurs est établi et
signé par l’employeur ou son représentant et remis à l’intéressé qui doit le signer.
2- Ce titre est strictement personnel et ne peut être remis à de tiers.
3- Le titulaire doit être porteur de ce titre pendant les heures de travail ou le conserver à sa
portée.
4- Légalement, toute compétence ne pourra pas remplacer ce document obligatoire.
5- La perte éventuelle de ce titre doit être signalée immédiatement au supérieur hiérarchique
afin d’établir un autre titre sur la base des données des tests conservées au niveau du
74
bureau formation / DRH.
Titre d ’Habilitation électrique:

C’est un document signé et délivré par l’employeur,
à un agent appartenant à son unité.
- Il fixe la limite des attributions de cet agent et
la nature des opérations qu’il peut être amené
à effectuer sur les installations électriques.
- Ce titre n’ouvre pas droit à son titulaire
d’effectuer de son propre chef des
opérations.
- Il doit être désigné par son
responsable pour l’exécution de
ces opérations.
75
Titre d’habilitation (au recto)

Nom et Prénom: Employeur:
Fonction: Affectation:
Personnel Champ d’application
Symbole Domaine Ouvrage Indication

D’habilitation de tension concerné supplémentaires
Nom électricien habilité

Exécutant électricien
Chargé de travaux
Ou d’intervention
Chargé de consignation
Habilités spéciaux
76
Avis (au verso) du titre d’habilitation

• Le présent titre d’habilitation est établi et signé par l’employeur ou son
représentant et remis à l’intéressé qui doit le signer.
• Ce titre est strictement personnel et ne peut être remis à de tiers.
• Le titulaire doit être porteur de ce titre pendant les heures de travail ou le
conserver à sa portée.
• La perte éventuelle de ce titre doit être signalée immédiatement au
supérieur hiérarchique.
• Ce titre doit comporter les indications suivantes:
- l’une des majuscules B ou H, distinctive du domaine de tension dans
lequel le titulaire peut être amené à exercer son activité.
- l’un des indices 0, 1, 2 ou 2° lettre R ou C, fixant les attributions qui
peuvent lui être confiées.
- l’aptitude à travailler sous tension (lettre T ajoutée à B ou H).
- l’aptitude à nettoyer sous tension (lettre N ajoutée à B ou H).
- l’autorisation à travailler au voisinage de pièces nues sous tension
(éventuellement V ou indication en toutes lettres, dans la colonne
INDICATIONS SUPPLEMENTAIRES).
77
Avis (au verso) du titre d’habilitation

• L’absence d’une indiction a valeur d’interdiction.
• L’habilitation d’indice 2 implique celles des indices 0 et 1.
• L’habilitation d’indice 1 implique celle d’ indice 0 .
• L’habilitation BR implique l’habilitation B1.
• Les habilitations d’indices 0, 1, 2 ou 2° lettre R permettent d’ être
désigné comme surveillant de sécurité électrique dans le même champ
d’application que celui fixé par le titre d’habilitation.
Cette habilitation n’autorise pas à elle seule son titulaire à effectuer

de son propre chef, les opérations pour lesquelles il est habilité.
Il doit en outre, être désigné par son chef hiérarchique pour
l’exécution de ces opérations.
• AUTORISATIONS (OU INTERDICTIONS) SPECIALES:

………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………… 78
Validité de l ’habilitation :
L’habilitation n’est valable que pour l’année
civile en cours; elle prend fin chaque 31 décembre;

Elle doit être réexaminée en cas de:
– Mutation;
– Changement de fonction;
- Interruption de la pratique des
opérations pendant une longue
durée;
– Restriction médicale;
- Constat de non respect des
règles de sécurité ou d’inaptitude.
79
V- Consignes Générales de Sécurité
sur les chantiers :
Le chef d’entreprise organise, par le biais du Service HS ou de
l’animateur de sécurité, l’affichage des consignes générales de
sécurité (CGS) sur les chantiers et veille à leur application.
La mise en œuvre de l’affichage et du respect de l’application
des mesures de sécurité est traduite par les actions suivantes :
Communication à tous les travailleurs des numéros d’appel
de secours (affichage des numéros d’appel de secours dans
les lieux communs) ;
Vérification de l’existence de moyens d’appel et d’affichage
« appel en cas d’accident » ;
Vérification de la connaissance par les travailleurs de la
procédure à suivre en cas d’accident.
80
V- Consignes Générales de sécurité
sur les chantiers :
La vérification journalière d’un engin de chantier est confiée

par délégation généralement au conducteur de l’engin. Il est
bien sur nécessaire, que celui-ci ait reçu une formation
qualifiante d’aptitude à effectuer ce contrôle. Cette
vérification journalière fait partie de consignes générales de
sécurité, elle est une obligation du code du travail.
81
sur les chantiers :
Consignes générales en cas d’accident :
Toutes les autorités médicales, tant nationales
qu’internationales, sont unanimes à considérer que les secours
médicaux doivent commencer sur les lieux mêmes de l’accident.
Il est essentiel de réanimer et de déchoquer les victimes
avant de les évacuer, et de soutenir leurs fonctions vitales
jusqu’au moment ou ils se trouvent entre les mains du médecin
qui leur prodiguera les soins nécessaires à leur état.
En effet, prodiguer les premiers secours médicaux sur les
lieux de l’accident suppose la présence simultanée sur place de
personnel médical compétent et d’une ambulance pourvue de
matériel scientifique nécessaire.

82
sur les chantiers :
Consignes générales en cas d’incendie :
Si vous découvrez une circonstance pouvant occasionner un incendie, avertissez
ou faites avertir le représentant du site du Maître d’Ouvrage (le nom de cette personne
est précisé sur le Plan de Prévention).

Dans tous les cas, si vous découvrez un début d'incendie et si vous ne pouvez
seul en assurer l'extinction immédiate, gardez votre sang froid, et donner l’ALARME.
La personne doit indiquer clairement:
- son nom et le numéro de téléphone du lieu d'appel,
- la raison de l'appel, le lieu de l'incendie et la nature du combustible,
- s'il y a des blessés,
- de se faire répéter les renseignements.
Elle ne raccrochera qu'à la demande de

son interlocuteur (elle rappellera éventuellement
si elle dispose d'un complément d'information).

Le personnel commencera immédiatement à combattre l'incendie à l'aide du matériel
disponible à cet effet.
83
sur les chantiers :
Consignes générales en cas d’évacuation :
Le plan d’évacuation doit être
orienté face aux lecteurs et
comporter les cheminements
d’évacuation, matérialisés par
fléchage vert. On peut également
y trouver comme indication:
L’emplacement des moyens
de secours;
L’emplacement des locaux
à risques particuliers.
L’inscription « VOUS ETES ICI »
doit apparaitre ainsi que le niveau ou
vous le situez (RDC, 1er étage…), sans oublier le point de rassemblement.
84
Conclusion:
• Les documents et les registres HSE devraient être établis, tenus, mis à
jour et conservés au niveau local en tenant compte des besoins de
l’organisation. Ils devraient être cotés, classifiés et leur délai de
conservation devrait être précisé, à savoir:
- Le P.H.S. doit être établi avant le début des travaux. Il doit être mis à
jour au cours du déroulement du chantier et coordonné avec ceux des
autres entreprises.
- Le plan interne d’intervention (PII) est périodiquement revu et mis à
jour: Au moins tous les cinq (5) ans.
- La CPHS est un organe technique consultatif. Les membres CPHS sont
désignés pour une période de trois (3) ans, renouvelables.
- Les Registres HSE, cotés et paraphés conformément à la
réglementation en vigueur, sont tenus et mis à jour par le service
hygiène et sécurité.
- L’autorisation de conduite des engins de chantier ou des moyens de
levage est obligatoire et doit être renouvelé périodiquement et signé
par le Directeur / Entreprise.
- L’habilitation électrique n’est valable que pour l’année civile en cours;
elle prend fin chaque 31 décembre.
85
CABINET EXPERTISE ET CONSEIL
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EURL MICROSIIS / CONSTANTINE

I- Législation et règlementation HSE

II- Prescriptions particulières aux secteurs BTPH

III- Documents règlementaires HSE

IV- Documents d’aptitudes et d’habilitations

V- Consignes Générales de Sécurité sur chantiers

• Législatifs et réglementaires: lois, décrets et arrêtés

En fonction de la taille et de la nature des activités de

• En Algérie, la santé et la sécurité

• Loi 83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents de Travail

Les textes réglementaires ont pour objet de définir

Loi N°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la

Les dispositions de cette loi

Il est fait obligation aux employeurs de veiller à la

Les citernes de transport et de stockage, ainsi que les

• Le PHS (Arrêté du 26 Juillet 2008 du Ministère du travail,

Obliger les entreprises à établir des plans d’Hygiène et

Le PHS est établi par Toute entreprise titulaire d’un

Lorsque l’Entreprise sous-traite une partie de ses

Le PHS doit être mis à jour au cours du déroulement

Le P.H.S. doit être soumis au préalable pour avis aux :

- Médecins du Travail des entreprises

Le PHS doit être transmis également aux diverses

Le plan d’hygiène et de sécurité doit être élaboré suivant

Le PHS doit être harmonisé avec ceux des autres

Le P.H.S. doit être mis à jour au cours du déroulement

Article 1er. . En application de l’article 62 de la loi n° 04-

- Vu le décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant

Ceci induit la conformité réglementaire de l’établissement

Le décret dispose de 07 chapitres et de 21 articles

Décret exécutif n° 09-335 du 20 octobre 2009

L’ENTREPRISE DOIT REPONDRE A DIFFERENTES

OBTENTION D’UN ARRETE D’EXPLOITATION

REALISATION D’UNE ETUDE DE DANGERS (EDD)

définissant, au titre de l’installation concernée:

L’opérateur économique doit exiger, des

Décret exécutif n° 09-335 du 20 octobre 2009

Les règles de fonctionnement de la CPHS sont

Elle établit les statistiques de l’unité ainsi que son

DOCUMENTS REQUIS - CPHS

Les PV des réunions et les rapports établis

Ce registre et celui des Accidents de

• Ils sont tenus constamment à jour sous la responsabilité

• Ils sont conservés pour une durée de dix (10) années à

Registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du

Registre des accidents de travail.

Ces Registres HSE sont tenus et mis à jour par le service

Registre des vérifications techniques des installations

Il comprend notamment les observations et

Registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail :

Registre des accidents de travail :

Il comprend les éléments suivants :

B. Manœuvre 24/06/2008 Cinq (05) Écrasement En déchargeant un

L’identification des déchets générés par les activités des

-A la circulaire n°252/06 du 07/03/2006.

TYPE QUANTITE QUANTITE SOURCES/ DATE DE VISA VISA

* Le plan des canalisations électriques enterrées doit

L’inspecteur du travail peut à tout moment prescrire à

La présente convention est conclue pour une durée d’une

Il appartient à chaque partie désirant le non renouvellement

Est considéré comme résiliation unilatérale de la convention,

 La visite médicale d’embauche ;