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STRATÉGIQUE
R. N. Anthony,
La fonction contrôle de gestion, Publicain 1965
1. DÉFINITIONS ET OBJECTIFS DU CONTRÔLE DE GESTION
Stratégiques…………………………Contrôle stratégique
Organisationnelles…………………Contrôle de gestion
Opérationnelles……………………..Contrôle opérationnel
TYPES DE CONTRÔLES
Finaliser
Piloter
Postévaluer
R. N. Anthony,
La fonction contrôle de gestion, Publicain 1993
ACCEPTIONS DU MOT CONTRÔLE
• « Management control », mal traduit !
• Le mot contrôle est souvent à celui de
associé vérification
• Au sens anglo-saxon du terme, contrôle est
le
entendu comme étant l’action de maîtriser et
de piloter
• Le contrôle de gestion (management control) est construit
pour aider le manager à maîtriser son domaine de
responsabilité
Un manager se définit par ses deux
missions
A. Burlaud et C. Simon
Contrôle de gestion, Edition la découverte, 1997
• Cette définition souligne le rôle, abondamment développé par
les théories des organisations, du contrôle de gestion en
matière de coordination des comportements (convergence des
intérêts individuels avec l’objectif de l’organisation).
CE QU’IL FAUT RETENIR
L’objectif du contrôle de gestion est de maîtriser la
performance, cela consiste à :
définir et à formuler clairement les objectifs de performance au
niveau de l’entreprise et à déployer ces objectifs au niveau des
services, des départements et des divisions;
Comprendre les relations de causalité entre les actions des
différents responsables et la performance attendue;
Confronter au cours du temps les prévisions et les réalisation
en cherchant à comprendre les causes d’éventuels écarts.
1.3. MAÎTRISE DE LA PERFORMANCE
1) Définition de la performance :
Evaluation
Apprentissage
Figure 1: schéma du processus du contrôle de gestion
Tableau 1: Évolution des objectifs du CDG
Prévoir, mesurer,
contrôler les coûts pour
Auparavant, l’objectif
Maîtrise des coûts allouer les ressources à
du CDG était la :
atteindre les objectifs
Prévoir, progresser,
accompagner le
Aujourd’hui, on L’amélioration changement, faire
ajoute un deuxième continue des évoluer les outils, les
ensemble d’objectifs processus systèmes
d’informations, les
comportements.
4) Conditions de mise en œuvre du contrôle de
gestion
CDG et audit
Optique traditionnelle
Optique rénovée
4.1. DANS L’OPTIQUE TRADITIONNELLE
La performance La valeur
Les coûts
Orienter les Modéliser les
actions et relations entre
comportemen ts ressources et
d ’acteurs finalités
autonomes
La fonction du
contrôle de stratégie et
Objectifs et
comptabilité
mobilisation gestion
de gestion
Interconnecter la
stratégie et le
quotidien
Plans
CHAPITRE-2
A.hamliri
Le contrôle de gestion stratégique
PLAN DE COURS
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AU CDG
CHAPITRE 2 : L’AIDE AU CONTRÔLE STRATÉGIQUE
CHAPITRE 3 : LE PROCESSUS DE FINALISATION EN CONTRÔLE DE
GESTION
A- Le rôle de la comptabilité de gestion
B- La démarche prévisionnelle : planification et budgétisation
A.ha
mliri
CHAPITRE 2
A.hamliri
II. Le calcul stratégique des coûts des produits;
A.hamliri
l’organisation sont définis ainsi que les stratégies pour les
atteindre;
A.hamliri
l’environnement externe
L’objectif: c’est un sous- ensemble des buts fixé par les dirigeants et
répondant à un certain nombre de critères( SMART)
A.hamliri
développe.
A.hamliri
Domaine d’activité stratégique (DAS)
ou segment stratégique
Produits
Segment
stratégique
(DAS)
Segment
marketing
Marchés
A.hamliri
LES TROIS NIVEAUX DE LA STRATÉGIE
La stratégie d’entreprise: elle correspond aux décisions
stratégiques élaborées au plus haut niveau d’une organisation
et qui ont un impact sur l’orientation de l’entreprise;
A.hamliri
Les stratégies concurrentielles: elles consistent à identifier
les facteurs clés de succès sur un marché particulier afin
d’obtenir un avantage concurrentiel;
A.hamliri
et concerne toute l’organisation
Manager stratégiques
A.hamliri
Analyser
les objectifs, Allouer les
buts, Réviser Évaluation
ressources
les stratégies la mission et contrôle
et cultures nécessaires
actuels
Analyser
Établir les Établir les
l’environnement stratégies
interne politiques
Mise en
Planification / Élaboration œuvre des Contrôle
des stratégies
stratégies
LA DÉMARCHE STRATÉGIQUE
Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise
Diagnostic
stratégiqu Prévision
e stratégique
A.hamliri
vision stratégique et ressources
comparaison Objectifs
stratégiques
Décision
stratégique
Écart stratégique
budget
Contrôle
stratégique
contrôle
Analyse de la concurrence
Les cinq forces de M. PORTER
Menace
d’entrants
potentiels
Rivalit
Position de la Position de la
é Du
force des force des
Secteu
fournisseurs clients
r
Menace d’arrivée
des produits
substituts
A.hamliri
Les cinq (ou six) forces selon Porter
Entrants potentiels
Groupes stratégiques
Fournisseurs ? Clients
X (Nous)
Produits de substitution
A.hamliri
Les stratégies génériques selon Porter
Sélectionner
FOCALISATION Notion de chaîne
de valeur
A.hamliri
Exemple : la théorie du Boston Consulting Group
• La domination par les coûts est possible grâce à l’effet
volume
• La baisse des coûts résulte de l’effet d’expérience
Log du coût
unitaire
100
Courbe d’expérience à 20 %
80
N 2N Log du volume
cumulé
A.hamliri
La matrice BCG
Taux de
croissance
du DAS Etoiles Vaches à lait
Contribuent à la
Contribuent peu à la
croissance et croissance mais
s’autofinancent fournissent des
liquidités
PIB
Dilemmes Poids morts
Contribuent à la Ne contribuent ni à
croissance la croissance ni
mais réclament aux profits
des liquidités
1
Part relative
de marché
A.hamliri
La chaîne de valeur complète
Périmètre juridique de
l’entreprise
Processus
d’utilisation
finale du produit
Processus organisés
et/ou effectués par
l’entreprise (chaîne
de valeur « interne »)
A.hamliri
CHAINE DE VALEUR
ACTIVITE
INFRASTRUCTURE DE LA FIRME
DE
SOUTIEN
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
APPROVISIONNEMENT
ACTIVITE
PRINCIPALE
A.hamliri
Le déploiement de la stratégie en contrôle de gestion
Structure
Finalisation
Pilotage
Postévaluation
A.hamliri
II.
A.hamliri
Le coût complet en cascades
(PCG 1947 à 1982)
Produits
A.hamliri
La démarche Activity-Based Costing (ABC) : tracer des causes
Ressources consommées
Produits
A.hamliri
III.
A.hamliri
Le pilotage stratégique des coûts
Pour tous
Analyse des processus
A.hamliri
Coûts cibles
1. Fondements de la méthode du coût cible
2. Caractéristiques de la méthode du coût cible
3. Mise en œuvre de la méthode du coût cible
A.hamliri
Introduction
• Le développement de la méthode des coûts cibles s’inscrit
dans une démarche de gestion stratégique des produits.
• Dans cette approche, le produit est considéré sur la totalité de
son cycle de vie et plus particulièrement dans sa phase de
conception.
• La mise en œuvre de cette méthode renvoie à la capacité
d’apprentissage de l’organisation dans le domaine stratégique
de la conception des produits
A.hamliri
1. Fondements de la méthode
• La méthode du coût cible (target costing) s’appuie sur
les constatations suivantes :
– Prédominance de l’amont dans le cycle de
vie d’un produits
– Saturation de capacités d’amélioration en production
– Nécessité de gérer le changement
A.hamliri
1.1. L’amont du cycle de vie
A.hamliri
1.2. La saturation des capacités d’amélioration en
production
A.hamliri
1.3. La nécessité de gérer le changement
• Changements par rapport à la perception du marché : la
demande, la valeur estimée des produits par le marché, la
satisfaction des clients, l’écoute du marché aval
• La prise en compte de ces changements constituent le point
de départ des décisions, des choix et des actions à
entreprendre.
Le prix de vente est (ou sera) imposé par le marché
Le profit à réaliser sur le produit est (ou sera) imposé par des
choix en termes de choix stratégique
La variable d’action devient le coût, c-à-d la cible à atteindre
si l’entreprise veut réaliser ses objectifs stratégiques
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2. Caractéristiques de la méthode de coût
cible
2.1. Définition
• La méthode repose sur l’idée que le prix de vente du produit est
fixé par le marché.
• Le prix ne dépend donc pas du coût. C’est au contraire le coût du
produit qui doit être adapté au prix du marché.
• Le coût cible est défini comme le coût maximal admissible sous
contraintes du prix de vente possible et du profit souhaité.
Coût cible = Prix de vente imposé – Profit désiré
A.hamliri
A retenir :
La méthode du coût cible est une méthode de gestion visant à
adapter le coût complet prévisionnel des produits aux
objectifs de prix et de profit de l’entreprise
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2.2. La notion du coût estimé
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• Il estdonc nécessaire d’abaisser le coût estimé
jusqu’au niveau du coût cible :
– Par une modification des caractéristiques du produits qui
n’altère pas la valeur perçue par le client;
– Par une amélioration des méthodes d’approvisionnement,
de production et de distribution existantes
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3. Mise en œuvre de la méthode du coût
cible
3.1. Fixation du prix cible
• L’étude du marché du produit en projet conduit à la
détermination d’un prix de vente et de prévisions de vente en
volume;
• Le prix prévisionnel évoluera au cours du cycle de vie
du
produit;
• La prévision doit porter sur toute la durée du cycle.
A.hamliri
Application :
L’entreprise Electro étudie le projet d’un nouveau modèle de lave-
vaisselle. Il est prévu de vendre ce produit pendant trois ans, après quoi
la pression des concurrents et l’innovation technique obligeront de
remplacer par un modèle plus moderne. L’étude du marché montre que
le prix pourra être fixé à 900 € pour la première année de
commercialisation.
Ce prix est relativement élevé mais l’appareil bénéficiera d’un effet de
nouveauté face à une concurrence qui propose des modèles plus
anciens.
Dès la deuxième année, le prix sera ramené à 740 € pour résister aux
nouveaux produits concurrents qui apparaîtront sur le marché.
Les prévisions de vente portent sur 50 000 appareils la première et la
deuxième année et 30 000 appareils la troisième années.
A.hamliri
La prévision est résumée dans le tableau suivant :
Années 1 2 3 Total
A.hamliri
3.2. Fixation du profit cible
• Le plan des profits à moyen terme au niveau de l’entreprise est la
résultante de ses options stratégiques concernant :
– le mode de croissance
– le mode de financement
– la stratégie commerciale
• Le profit cible n’est pas un montant fixe mais une courbe de profit
en fonction de cycle de vie du produit qui simule, à l’aide
d’analyse financières, la rentabilité attendue du produit compte
tenu d’hypothèses en volume.
A.hamliri
Application :
L’entreprise Electro a un objectif global de 20% du CA. Ce
pourcentage représente le bénéfice et les charges
administratives. Il représente la moyenne entre la marge cible
de 30% des produits nouveaux (1/3 du portefeuille de
produits) et la marge cible de 15% attribuée aux produits
anciens.
A.hamliri
La prévision de marge des lave-vaisselles est :
Années 1 2 3 Total
802*21,48% = 172 €
A.hamliri
3.3. Calcul du coût cible
A.hamliri
Application :
Le coût cible d’un lave-vaisselle : 802-172 = 630 €
Ce coût cible global est décomposé de la manière suivante :
A.hamliri
3.4. Détermination du coût estimé
1) Composition des coûts estimés :
• Les coûts estimés doivent également couvrir toute la durée
du cycle de vie. Ils comprennent toutes les charges
influencées par les choix dans la conception du produit :
– Coûts directs des matières premières et des composants
– Coûts indirects fonctions de la durée des opérations, de la
fréquence du lancement des séries, de la complexité du
produit, de la standardisation de ses composants, des
exigences de qualité, etc.
A.hamliri
2) Méthodes d’estimation :
• L’estimation prévisionnelle des coûts fait appel à trois types
de méthodes :
– Les méthodes paramétriques;
– Les méthodes analogiques
– Les méthodes analytiques
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a) Méthodes paramétriques :
• Les méthodes paramétriques reposent sur la corrélation entre
les coûts et les paramètres physiques du produit (poids,
dimension, puissance).
Application :
On a observé les couples de valeurs coûts et puissance sur
une dizaine de modèles de moteurs électriques.
Après ajustement, la relation C = 96+1,2P (C :
Coût du
moteur et P : sa Puissance).
Le moteur prévu sur le lave-vaisselle a une
puissance de
120W, son coût estimé est égale à : 96 + 1,2 x 120 = 240 €
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b) Méthodes analogiques :
• Les méthodes analogiques prennent point de départ, le coût
d’un produit existant analogue au produit nouveau.
• On évalue ensuite le coût des modifications
apportées au produit nouveau par rapport au produit
existant.
A.hamliri
Application
L’entreprise Electro produit actuellement le lave-vaisselle
L450 pour un coût unitaire de 580 €.
Le lave-vaisselle L450 offre deux programmes de lavage et
ses nuisances sonores s’élèvent à 50 décibels.
Le programmateur P4 (un modèle inédit) prévu pour le
projet du nouveau lave-vaisselle (X500) offrira quatre
programmes et le bruit sera réduit à 42 décibels grâce à une
meilleure isolation.
Le programmateur P4 a un coût estimé de 164 € alors que le
coût du programmateur du lave-vaisselle L450 n’est que de
80 €. L’isolation pour 42 décibels aurait un coût de 35 €
alors que l’isolation 50 décibels ne coûte que 16 €.
Le coût estimé du lave-vaisselle X500 est égal à :
580 + (164-80)+(35-16)=683 €
A.hamliri
c) Méthodes analytiques :
• Les méthodes analytiques sont fondées sur l’analyse
technique détaillée du produit nouveau.
• L’étude technique détermine quels sont les inducteurs (ou
unités d’œuvre) du coût du produit (nombre d’heurs
d’usinage, taille des séries, nombre de composants, kilos
d’isolants, etc.)
• La méthode ABC ou celle du centre d’analyse est utilisée
pour déterminer le coût prévisionnel.
• Ces méthodes exigent que l’on dispose d’informations
détaillées sur le nouveau produit.
A.hamliri
3.5. Optimisation du coût
1) Optimisation de conception :
• L’écart entre le coût cible et le coût estimé doit être résorbé
dès la conception du produit. Les actions d’optimisation du
coût étudiées à ce stade constituent l’optimisation de
conception.
• L’analyse de la valeur est la technique de base pour
rapprocher le coût estimé du coût cible sans diminuer
sensiblement le prix que les clients seront disposés à payer.
A.hamliri
Application
Une étude de marché a montré que les clients se satisferaient
assez facilement d’un lave-vaisselle à trois programmes de
lavage.
Le prix de vente ne diminuerait que de 20 € si l’on abaissait
de quatre à trois le nombre de programmes.
Il existe déjà un modèle de programmateur P3 à trois
programmes et son coût ne serait que de 110 € s’il était
retenu pour le lave-vaisselle X500, car la production du
programmateur P3 bénéficierait de l’allongement de série.
A.hamliri
Application (suite)
Rappelons que le coût cible du programmateur est 158 € alors que
le coût estimé du programmateur P4 est 164 €. L’écart entre le coût
estimé et le coût cible du programmateur est donc égal à : 164 –
158 = 6 €
L’adoption du programmateur P3 réduirait cet écart de :
Diminution du coût du programmateur (164-110) = 54 €
A.hamliri
• D’autres sont utiliséesdans le cadre
techniques
l’optimisation de conception
de :
– La réduction de la variété (différentiation retardée sur les
modèles, standardisation des composants)
– Le marketing d’achats (réduction du nombre de
fournisseurs, sélection de fournisseurs garantissant la
qualité, les livraisons juste à temps, etc.)
A.hamliri
2) Contrôle des coûts :
• Une fois achevée la phase de conception, la production du
produit est lancée. L’optimisation des coûts doit se
poursuivre pendant la phase de production :
– La maintenance des coûts : pas de dérives des coûts réels
par rapport à la planification.
– La réduction continue des coûts : réduire les coûts au-
delà de ce qui avait été initialement prévu
A.hamliri
Application
Il avait été prévu d’employer 300 personnes pour monter le
lave-vaisselle X500. Pendant la première année de
production, ces personnes ont bénéficié d’actions de
formation qui ont amélioré leur productivité.
au début de la deuxième année, l’effectif a pu être diminué
de 25 personnes, employées sur une autre ligne en sous-
effectifs.
Le coût d’un salarié est de 30 000 € par an mais la formation
coute 200 € par salarié.
La réduction du coût est la suivante :
Suppression de 25 postes pendant 2 ans : (30 000 x 25 x 2) =
1 500 000
Moins coût de la formation : 200 x 300 = 60 000
Réduction nette : 1 440 000 soit 1 440 000/130 000 = 11€
par lave-vaisselle
A.hamliri
Principe du Kaizen
Coût unitaire
Coûts réels
Standard de
départ en
Objectif de
N+1
kaizen pour
N+1
Standard
de Réduction
départ réelle
pour N+2 Apprentissage 31/12/N 31/12/N+1 Temp
Début du s
kaizen
A.hamliri
De ABC à ABM
« COSTING » (ABC)
De quoi dépendent-elles ?
Les ressources sont mobilisées
MANAGEMENT puis consommées
(ABM) donc imputées
Quels Quelles
inducteurs performances ?
d’activité Quels
aux
(activity indicateurs ?
drivers) ? ACTIVITES Quels
Quelles lois inducteurs de
qui forment des
de coûts performance
processus
(cost
drivers) ? (performance
drivers) ?
Imputation (unité d’œuvre)
A.HAMLIRI
Plan de cours
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AU CDG
CHAPITRE 2 : L’AIDE AU CONTRÔLE STRATÉGIQUE
CHAPITRE 3 : LE PROCESSUS DE FINALISATION EN CONTRÔLE
DE GESTION STRATÉGIQUE
A- LE RÔLE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
A.HAMLIRI
Chapitre 3
I. Le Direct Costing
A.HAMLIRI
I. Le Direct Costing
A.HAMLIRI
I. Le Direct Costing
1- Les charges variables / Les charges fixes
A.HAMLIRI
I. Le Direct Costing
Directs
Coûts Production
variables de la
Indirects période Coût
variable des
ventes
Directs Directs
Ventes
Coûts de
capacité Marge sur
coûts
Indirects variables Indirects
Résultat
A.HAMLIRI
I. Le Direct Costing
Le direct-costing permet :
A.HAMLIRI
I. Le Direct Costing
Application :
Une entreprise qui produit des lessives vend trois marques par
l’intermédiaire de trois canaux de distribution
différents.
Eléments Canal 1 Canal 2 Canal 3 Total
Marque Marque B Marque C
A
Chiffre d’affaires 150 000 200 000 250 000 -
Charges variables - 100 000 - 160 000 - 270 000 -
Marge sur coût 50 000 40 000 - 20 000 70000
variable
Charges fixes - 50 000
Résultat 20 000
A.HAMLIRI
I. Le Direct Costing
A.HAMLIRI
Le direct costing évolué (méthode du coût « direct
»)
Directs
Production
Coûts
variables
de la
période
Indirects Coût
variable des
ventes
Directs
Coûts de Directs Ventes
capacité
Marge sur
Indirects coûts Indirects
« directs »
ou
contribution Résultat
A.HAMLIRI
Application :
Prenons l’exemple précédent de la société qui produit la lessive, le service
contrôle de gestion a mené une étude lui permettant de distinguer les
charges fixes spécifiques (directes)
Eléments Canal 1 Canal 2 Canal 3 Total
Marque Marque B Marque C
A
Chiffre d’affaires 150 000 200 000 250 000 -
Charges variables - 100 000 - 160 000 - 270 000 -
Marge sur coût variable 50 000 40 000 - 20 000 70000
Charges fixes spécifiques - 5 000 -25 000 - 10 000 - 40 000
directes
Contribution à la couverture des 45 000 15 000 -30 000 30 000
charges de structure
Charges communes - 10 000
Résultat + 20 000
Le direct costing constituedonc un instrument pourguider les
choix
stratégique (politique de vente et politique de production)
A.HAMLIRI
Les risques du direct costing
A.HAMLIRI
II. L ’imputation rationnelle
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
Les coûts de revient complets sont affectés
par les variations de l’activité :
Exemple d’application :
Production : 500 unités
Coût variable unitaire : 200 DH
Charges fixes : 40 000 DH
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
Le choix du niveau normal d'activité conditionne
toute l'analyse.
Il doit être fixé a priori en tenant compte :
- De l'infrastructure de l'entreprise ou du centre de
travail (utilisation optimale de la capacité de production).
- Des possibilités de développement de l'infrastructure à moyen
terme
- Des réductions inévitables de l'activité : absentéisme, congés,
réparations, mise en train, inventaires, conflits du travail...
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
Avantages de la méthode de l'imputation rationnelle :
Du point de vue comptable elle permet :
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
L’imputation rationnelle des charges fixes
A.HAMLIRI
Chapitre 4
B - La démarche prévisionnelle :
planification et budgétisation
A.HAMLIRI
Chapitre 4
A.HAMLIRI
I. Introduction : les centres de responsabilité
A.HAMLIRI
I. Introduction : les centres de responsabilité
A.HAMLIRI
I. Les centres de responsabilité
• Mise en place de structure plus décentralisées en instaurant un découpage
par unités plus petites appelées « centres de responsabilité ».
• Il s’agit de sous-ensemble qui reçoivent une autorité déléguée pour engager
des moyens humains, matériels et financiers dans la limite d’objectifs
négociés avec la hiérarchie.
• Les responsables opérationnels sont évalués sur leur capacité à respecter les
objectifs fixés et sont autonomes pour juger des moyens à mettre en œuvre
pour les atteindre dans le cadre du budget préalablement défini.
A.HAMLIRI
1.1. Définition :
Un centre de responsabilité est une subdivision de l’entreprise qui :
• Est dirigée par un responsable qui rend directement compte aux
dirigeants de l’entreprise;
• Doit réaliser une mission : acheter, produire, vendre, chercher,
communiquer, gérer, etc.;
• Poursuit certains objectifs propres compatibles avec les objectifs
généraux de l’entreprise et préalablement négociés avec les dirigeants
de l’entreprise;
• A une certaine autonomie ou indépendance dans son action;
• Est dotée de moyens pour atteindre ses objectifs
• Est contrôlée sur sa performance dont la nature dépend de la nature
(ou du type) centre.
A.HAMLIRI
• Un centre de responsabilité produit des biens ou des services
à l’aide de moyens, en consommant des ressources.
Exemple :
Une usine
Un service informatique
Une direction commerciale
Un établissement;
Un service administratif;
Une filiale;
Une unité de recherche;
Un projet …etc.
A.HAMLIRI
Illustration :
Une usine peut constituer un centre de responsabilité.
Elle est dirigé par un responsable
Elle a une mission (approvisionner le plus
possible, en respectant des normes de qualité)
rapidement
Elle poursuit des objectifs (satisfaire la demande, respecter
les standards de coût, de qualité et de délai)
Elle a une certaine autonomie (le responsable peut recruter
du personnel, renouveler des équipements)
Elles dotée de moyens (des équipements, du personnel,
un
budget)
Elle est contrôlée (par un compte d’exploitation mensuel, une
étude qualité, des réunions avec la direction générale)
A.HAMLIRI
Précisions :
• Sur l’autonomie : le centre de responsabilité est autonome
mais il doit s’intégrer dans la stratégie de l’entreprise. La
délégation doit se faire de façon cohérente avec les objectifs
généraux.
• Sur le découpage en centres de responsabilité : il ne doit pas
forcément être physique, géographique ou fonctionnelle. (ex :
selon une analyse stratégique)
• Un centre de responsabilité n’est pas un centre d’analyse.
• Sur les entreprises concernées : le découpage concerne plus
les grandes entreprises mais peut être réalisé dans les PME si
les besoins s’en font sentir
A.HAMLIRI
1.2. Les différents centres de responsabilité
On peut distinguer cinq types de centres de responsabilité en
fonction des missions qui sont assignées :
Caractéristiques et
Nature du centre de Critères et indicateurs
éléments de
responsabilité utilisés
responsabilité
A.HAMLIRI
1.2. Les différents centres de responsabilité
On peut distinguer cinq types de centres de responsabilité en
fonction des missions qui sont assignées :
Caractéristiques et
Nature du centre de Critères et indicateurs
éléments de
responsabilité utilisés
responsabilité
•Objectifs d’activité • Quantité produite
prévisionnelle (outputs)
au moindre coût tout • Coût unitaire de l’UO
en respectant des • Coût unitaire des
objectifs de qualité et produits
1. Centre de coûts de délais
• Qualité
•Les centre n’est pas
responsable de son • Délais
niveau d’activité
A.HAMLIRI
Caractéristiques et
Nature du centre de Critères et indicateurs
éléments de
responsabilité utilisés
responsabilité
•Maximiser un chiffre •Montant de chiffre
d’affaires en termes de d’affaires
niveau et de composition
des ventes •Structure de ce chiffre
3. Centre de recettes (s’apparente à la notion
•Quelquefois, minimiser de qualité du CA)
des frais de
commercialisation • Coût propre du centre
A.HAMLIRI
Caractéristiques et
Nature du centre de Critères et indicateurs
éléments de
responsabilité utilisés
responsabilité
•Responsabilité globale •Marge générée avant
en termes de chiffre financement des moyens
d’affaires et de allouées : EBE
consommations compte
tenu de moyens (humains •Efficience du centre :
et capitaux) alloués et de Production/moyens
spécificités concernant utilisés
4. Centre de profit les outputs •Rendement des moyens
• Peu ou pas de alloués : Marges/capitaux
responsabilité sur • Qualité des produits
l’adéquation capacité
utilisée/capacité • Respect des délais
disponible
A.HAMLIRI
Ce que doit permettre le contrôle de gestion stratégique :
• Organiser l’autonomie de gestion de telle sorte que les unités
décentralisées ne cherchent pas à privilégier leur intérêt au
détriment de celui de l’entreprise;
• Définir les modalités d’arbitrage en cas de conflit inter-
centres;
• Être conscient que la prise en compte de critères simplistes
pour l’évaluation de la performance peut entraîner des effets
pervers :
– Le fonctionnement du centre peut se focaliser sur l’indicateur et
pousse à mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’obtention d’un
bon indicateur
– La non différenciation entre indicateur de résultat et indicateur de
performance
• Être conscient que la mesure de la performance peut se
révéler difficile et qu’un optimum local peut différer d’un
optimum global.
A.HAMLIRI
LE CENTRE DE RESPONSABILITE
..fixés sur
un horizon
Des ressources négociées
cohérent avec
les ressources confiées
Un territoire reconnu et un
pilotage
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Fonctionnement d’un centre de responsabilité
Politiques
Ressources Résultats
Processus
Économie Efficacité
Efficience
Performances
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I. Des rôles multiples et parfois contradictoires
A.HAMLIRI
I. Des rôles multiples et parfois contradictoires
Gestion prévisionnelle
Risque
Coordination Performance
Lourdeur
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II. Les principes majeurs de la budgétisation
A.HAMLIRI
II. Les principes majeurs de la budgétisation
A.HAMLIRI
II. Les principes majeurs de la budgétisation
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Notamment
activités de support
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II. Les principes majeurs de la budgétisation
N+1 si on
maintient les
politiques
Conséquence
acquise de
l ’activité en N
Temps
ANNEE N ANNEE N+1
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