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LE CADRE

REGLEMENTAIRE
La CIMA
• Les organes de la CIMA
La naissance des entreprises d’assurance
Une combinaison de textes sont mis en oeuvre
• Acte uniforme OHADA portant sur les sociétés commerciales et les GIE
• Code CIMA
• Code civil
Deux catégories d’entreprises
d’assurance
• Les entreprises d’assurances sont soient des mutuelles ( personnes
morales civiles) ou alors des sociétés commerciales ( SA)
La SA d’assurance
• Est une société commerciale
• Doit remplir les conditions de constitution d’une société
• Statut, apports à hauteur du capital social minimum, immatriculation,
• Agrément
Acte uniforme OHADA relatif au droit des
sociétés commerciales et du GIE
• Article 4
• La société commerciale est créée par deux (2) ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat, d'affecter à une activité des biens en
numéraire ou en nature, ou de l'industrie, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui peut en résulter. Les associés
s'engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues par le présent Acte uniforme.

La société commerciale est créée dans l'intérêt commun des associés.


• Article 5
• La société commerciale peut être également créée, dans les cas prévus par le présent Acte uniforme, par une seule personne, dénommée «
associé unique », par un acte écrit.
• Article 6
• Le caractère commercial d'une société est déterminé par sa forme ou par son objet.

Sont commerciales à raison de leur forme et quel que soit leur objet, les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les
sociétés à responsabilité limitée, les sociétés anonymes et les sociétés par actions simplifiées.
Capital social SA d’assurance
Les entreprises soumises au contrôle par l’article 3oo, constituées sous forme de sociétés
anonymes et dont le siège social se trouve sur le territoire d'un Etat membre doivent avoir un
capital social au moins égal à 5 milliards de Francs CFA, non compris les apports en nature.
Chaque actionnaire doit verser avant Ia constitution définitive, les trois quart G/4) au moins du
montant des actions en numéraire souscrites Dar lui. La libération du reliquat doit intervenir dans
un délai qui ne peut excéder trois (3) ans à compter de l'immatriculation au registre du commerce
et du crédit mobilier, selon les modalités définies par les statuts ou par une décision du conseil
d’administration. Les sociétés en activité qui ont un capital social inférieur à ce minimum,
disposent d’un délai de trois (3) ans pour porter leur capital social à 3 milliards de Francs CFA au
moins et de cinq (5) ans pour le porter à 5 milliards de Francs CFA à compter de Ia date d'entrée
en vigueur des présentes dispositions.
Agrément
• Pour émettre son avis auquel est subordonné l’arrêté d’agrément, la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA)
prend en compte :
• Les moyens techniques et financiers dont la mise en œuvre est proposée et leur adéquation au programme d’activité de la société ;
• L’honorabilité et la qualification des personnes chargées de la conduire. En ce qui concerne le Directeur Général, il doit : Être
titulaire d’un diplôme d’études supérieures en assurance ou en actuariat et justifier d’au moins cinq années d’expérience
professionnelle à un poste d’encadrement dans un organisme ou une administration d’assurances ;
• Ou être titulaire d’un diplôme d’enseignement supérieur d’orientation économique ou juridique avec au moins cinq années
d’expérience professionnelle dans une entreprise à caractère financier ;
• Ou être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur avec au moins dix années d’expérience professionnelle à des fonctions
d’encadrement dans une entreprise ou une administration. La répartition de son capital ou les modalités de constitution du fonds
d’établissement ;
• L’organisation générale du marché.
La mutuelle d’assurance
• Statuts ( ils sont remis aux assurés au moment de la souscription du
contrat. En s’assurant en mutuelle on devient à la fois assureur et assure)
« Les polices des sociétés d'assurance mutuelles doivent constater la
remise à l'adhérent du texte entier des statuts de la société. » art 8 dernier
alinéa du code CIMA
• Le fonds d’établissement.
• Agrément
Fonds d’établissement mutuelle
• Article 330-2 : Fonds d'établissement - fonds propres
• Les sociétés d'assurance mutuelles doivent avoir un fonds d'établissement au moins égal à 3 milliards
de Francs CFA.
• Les sociétés en activités qui ont un fonds d'établissement inférieur à ce minimum, disposent d'un délai
de trois (3) ans pour porter leur fonds d'établissement à 2 milliards de Francs CFA au moins et de cinq
ans pour le porter à 3 milliards de Francs CFA à compter de la date d'entrée en vigueur des présentes
dispositions. Les fonds propres d'une société d'assurances mutuelles ne peuvent en aucun cas être
inférieurs à 80% du fonds d'établissement minimum. Si les fonds propres sont réduits à un montant
inférieur à ce minimum, la société doit les reconstituer dans un délai d'un (o1) an à compter du 1er juin
de l'année suivant l'exercice au cours duquel la baisse des fonds propres en dessous du minimum est
constatée, sous peine des sanctions prévues à l'article 312.
Les règles de gestion comptables et
financières
• Elles sont particulières…
• Voir le livre IV du code CIMA
Le contrôle des sociétés d’assurance
• La Commission Régionale de Contrôle des Assurances est l’organe régulateur de la CIMA, ses attributions sont les
suivantes :
• 1. Contrôle sur place et sur pièces :
• a) Dans le cadre de sa mission de contrôle, la Commission organise le contrôle sur pièces et sur place des sociétés
d’assurances et de réassurance opérant sur le territoire des Etats membres.
• b) Quand elle constate la non observation de la réglementation des assurances ou un comportement mettant en péril
l’exécution des engagements contractés envers les assurés, la Commission enjoint à la société concernée de prendre
les mesures de redressement qu’elle désigne.
• c) Quand elle constate à l’encontre d’une société soumise à son contrôle une infraction à la réglementation des
assurances, la Commission prononce les sanctions disciplinaires suivantes : l’avertissement, le blâme, la limitation ou
l’interdiction de tout ou partie des opérations, toutes autres limitations dans l’exercice de la profession, la suspension
ou la démission d’office des dirigeants responsables, le retrait d’agrément.
• La Commission peut, en outre, infliger des amendes et prononcer le
transfert d’office du portefeuille des contrats.
• d) Pour l’exécution des sanctions prévues ci-dessus, la Commission propose
au ministre en charge du secteur des assurances, le cas échéant, la
nomination d’un administrateur provisoire.
• Lorsque les décisions de la Commission nécessitent la nomination d’un
liquidateur, elle adresse une requête en ce sens au président du tribunal
compétent et en informe le ministre en charge du secteur des assurances.
• 2. Surveillance et organisation des marchés nationaux
• Dans le cadre de la mission de surveillance et d’organisation des marchés nationaux d’assurance, la Commission :
• a) émet un avis qui conditionne la délivrance de l’agrément par le ministre en charge du secteur des assurances
selon les dispositions de l’article 20 A du Traité ;
• b) dispose de tous documents et statistiques concernant les marchés nationaux d’assurances sur le territoire couvert
par le Traité ;
• c) transmet au Conseil ses observations et ses propositions sur le fonctionnement du secteur des assurances ainsi
que sur les modifications du Traité et de la législation unique qui lui paraissent appropriées ;
• d) transmet aux autorités des Etats membres ses observations concernant les suites données à ses décisions sur le
territoire de ceux-ci ainsi que ses recommandations sur le fonctionnement des marchés nationaux des assurances.
• 3. Mesures d’urgence et de sauvegarde :
• Lorsque la situation financière d’une entreprise soumise à son contrôle est telle que les
intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats sont compromis ou susceptibles de l’être, la
Commission peut prendre l’une des mesures d’urgence suivantes :
• a) mise de l’entreprise sous surveillance permanente ;
• b) restriction ou interdiction de la libre disposition de tout ou partie des actifs de
l’entreprise ;
• c) désignation d’un administrateur provisoire à qui sont transférés les pouvoirs nécessaires
à l’administration et à la direction de l’entreprise.
• 4. Mesures de redressement :
• Lorsqu’une entreprise soumise à son contrôle ne dispose pas d’une marge minimale de solvabilité et/ou ne
couvre pas ses engagements réglementés, la Commission exige que lui soit soumis, dans un délai d’un mois :
• un plan de redressement prévoyant toutes les mesures propres à restaurer, dans un délai de trois mois, une
couverture conforme à la réglementation, si l’entreprise ne satisfait pas à la réglementation sur les provisions
techniques ;
• un plan de financement à court terme apte à rétablir dans un délai de trois mois, la marge de solvabilité, si
celle-ci n’atteint pas le minimum fixé par la réglementation.
• La Commission peut bloquer ou restreindre la libre disposition des actifs de la société et/ou charger un
commissaire contrôleur d’exercer une surveillance permanente de l’entreprise.
Le retrait d’agrément
• Voir des exemples sur la page web de la CRCA
La reglementation relative aux intermediaires
• Livre 5 du code CIMA
• Article 500
• Présentation d'une opération d'assurance
• Est considérée comme présentation d'une opération pratiquée par les entreprises
mentionnées à l'article 300 le fait, pour toute personne physique ou morale, de
solliciter ou de recueillir la souscription d'un contrat d'assurance ou l'adhésion à un tel
contrat ou d'exposer oralement ou par écrit à un souscripteur ou adhérent éventuel, en
vue de cette souscription ou adhésion, les conditions de garantie d'un tel contrat.
• Les opérations pratiquées par les entreprises mentionnées à l'article 300 ne peuvent être présentées que par les
personnes suivantes :
• 1°) les personnes physiques et sociétés immatriculées au registre du commerce pour le courtage d'assurance
agréées par le Ministre en charge du secteur des assurances et, dans ces sociétés, les associés et les tiers qui ont le
pouvoir de gérer ou d'administrer ;
• 2°) les personnes physiques ou morales titulaires d'un mandat d'agent général d'assurance ou chargées à titre
provisoire, pour une période de deux ans au plus non renouvelable, des fonctions d'agent général d'assurance ;
• 3°) les personnes physiques salariées commises à cet effet :
• a) soit par une entreprise d'assurance ;
• b) soit par une personne ou société mentionnée au 1°) ci-dessus.
• 4°) les personnes physiques non salariées, mandatées et rémunérées à la commission.
• Article 505
• Responsabilité de l'assureur du fait de ses mandataires
• Lorsque la présentation d'une opération d'assurance est effectuée par une
personne habilitée selon les modalités prévues à l'article 501, l'employeur
ou mandant est civilement responsable du dommage causé par la faute,
l'imprudence ou la négligence de ses employés ou mandataires agissant en
cette qualité, lesquels sont considérés, pour l'application du présent article,
comme des préposés, nonobstant toute convention contraire.
• Article 506
• Conditions d'honorabilité
• Ne peuvent exercer la profession d'agent général ou de courtier
d'assurances :
• 1°) les personnes ayant fait l'objet d'une condamnation pour crime ou délit
;
• 2°) Les personnes ayant fait l'objet d'une mesure de faillite personnelle ou
autre mesure d'inter- diction relative au redressement et à la liquidation
judiciaire des entreprises ;
• 3°) Les personnes ayant fait l'objet d'une mesure de destitution de fonction
d'officier ministériel en vertu d'une décision de justice.
• Les condamnations et mesures visées au précédent alinéa entraînent pour
les mandataires et employés des entreprises, les agents généraux, les
courtiers et entreprises de courtage, l'interdiction de présenter des
opérations d'assurance.
• Article 537
• Assurance de responsabilité professionnelle
• Tout courtier ou société de courtage d'assurance doit être en mesure de justifier à tout moment de l'existence
d'un contrat d'assurance le couvrant contre les conséquences pécuniaires de sa responsabilité civile
professionnelle.
• Article 538
• Contrat d'assurance responsabilité civile professionnelle
• Le contrat d'assurances de responsabilité civile professionnelle prévu à l'article 537 comporte pour les
entreprises d'assurance des obligations qui ne peuvent pas être inférieures à celles définies ci-dessous.
• Le contrat prévoit une garantie de 10 millions de Francs CFA par sinistres et par année pour un même courtier
• CHAPITRE IV ENCAISSEMENT DES PRIMES Article 541
• Encaissement de primes - Interdiction
• (Modifié par Décision du Conseil des Ministres du 11 avril 2011)
• Il est interdit aux intermédiaires, sous peine des sanctions prévues aux articles 534-2 et 545,
d'encaisser des primes, des fractions de primes, de faire libeller ou de recevoir des chèques libellés à
leur ordre.
• Cette interdiction ne s’applique pas aux paiements effectués en espèces n’excédant pas la somme
d’un million de francs CFA par police et aux paiements par chèques libellés à l’ordre de l’assureur.
• Il est interdit aux intermédiaires de retenir le montant de leurs commissions sur la prime encaissée.

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