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Formation développement
développement :: Passage
Passage 12
12
LA CORROSION DES
METAUX
Introduction
2
Introduction
3
ELABORATION DES ACIERS
L'acier s'élabore actuellement de deux manières :
4
ELABORATION DES ACIERS
● Les aciers non alliés sont des aciers pour lesquels les teneurs en un certain
nombre d’éléments ne dépassent pas les valeurs limites de la norme NF EN
10020, pour l’analyse de coulée.
● Les aciers inoxydables sont des aciers contenant au minimum 10,5 % de
chrome et au maximum 1,2 % de carbone.
● Les autres aciers alliés sont des aciers ne répondant à aucune des deux
définitions précédentes.
5
DIAGRAMME FER-CARBONE
6
Structure Fer gamma et alpha
7
FER GAMMA ET ALPHA
Martensitique, Ferritique, Austénitique
8
FER GAMMA ET ALPHA
Ferrite
9
FER GAMMA ET ALPHA
Austénite
Pour d'autres conditions les atomes de fer s'empilent toujours en cube mais selon une
autre organisation.
Le premier carré est formé de 5 atomes : un à chaque coin et un au centre.
Ainsi on forme un cube dont chaque face est constituée de 5 atomes.
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FER GAMMA ET ALPHA
Martensite (fer α')
La martensite est une solution solide d'insertion sursaturée en carbone dans le fer α (ferrite),
de même composition que l'austénite initiale. La transformation austénite - martensite consiste
en une modification du réseau cristallin (avec un faible déplacement des atomes de fer), sans
qu'il y ait de diffusion des atomes de carbone.
La structure devrait passer de austénite vers ferrite, mais le carbone « bloque » cette
transformation et produit la martensite.
12
TYPE D’ACIER
13
Désignation normalisée des aciers
Les progrès en métallurgie ont donné naissance à de multiples nuances
d'alliages (aciers, fontes, alliages d’Alu, de Cu, de Mg , de Ti, de Ni,…) . Il est
donc indispensable d'avoir un système de désignation normalisée afin de
pouvoir désigner une nuance sans ambiguïté.
La désignation :
Une désignation symbolique et constituée de symboles littéraux et
numériques exprimant certaines informations relatives aux caractéristiques
mécaniques ou physiques et/ou à la composition chimique des alliages et
parfois à leur utilisation. À une désignation correspond une seule nuance
d’un alliage. Deux modes de désignations symboliques sont utilisés :
14
Désignation des aciers
15
Désignation des aciers
1- Les fontes :
Les fontes sont également des alliages de fer et de carbone. Elles ont
une excellente coulabilité. Elles permettent donc d'obtenir des pièces de
fonderie (pièces moulées) aux formes complexes. Elles sont assez
fragiles (cassantes), difficilement soudables, et ont une bonne
usinabilité.
- Fontes blanches :
EN-GJN suivi des symboles chimiques (éventuellement le pourcentage)
dans l’ordre décroissant.
Exemple : EN-GJN Cr12MoNi : (EN : Norme Européenne) Fonte blanche
avec 12% de chrome, du molybdène, du nickel.
16
Désignation des aciers
Fontes à graphite lamellaire :
Les fontes grises sont les plus couramment utilisées parce qu'elles :
- sont économiques,
- amortissent bien les vibrations,
- ont une bonne coulabilité et usinabilité,
- sont peu oxydables,
- ont une bonne résistance à l'usure par frottement,
- résistent bien aux sollicitations de compression. EN-GJL suivi de Rm en MPa.
Exemple : EN-GJL 250 Rm mini = 250 MPa
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Désignation des aciers
- Fontes austénitiques :
- Ce sont des fontes grises fortement alliées à graphite lamellaire ou
sphéroïdal.
- Symbole EN-GJL ou EN-GJS suivi des symboles chimiques et de la
teneur dans l’ordre décroissant. H. BOUAOUINE « Corrosion et protection »
18
Désignation des aciers
19
Désignation des aciers
- 2- Les aciers
20
Désignation des aciers
Ils contiennent une faible teneur en carbone. Ils sont très utilisés en construction
mécanique. La majorité est disponible sous forme de laminés marchands (profilés:
poutrelle, barre, ...) aux dimensions normalisées.
- Exemple : C45 : acier non allié pour traitement thermique avec %C = 0.45%.
21
Désignation des aciers
- Aciers faiblement alliés (< 5% de chaque élément) :
Pour ces aciers, aucun élément d'addition ne dépasse 5%.
100 fois le pourcentage de carbone suivi des symboles chimiques dans
l’ordre décroissant puis de la teneur des éléments multipliées par :
Facteur pour les aciers faiblement alliés
Élément d’addition coefficient
Cr, Co, Mn, Ni, Si, W 4
Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr 10
Ce, N, P, S 100
B 1 000
- Aciers rapides :
HS suivi de la teneur en tungstène (W), molybdène (Mo), de vanadium (V)
et de cobalt (Co) soit W-Mo-V-Co.
23
Désignation des aciers
3- L’aluminium et ses alliages
L'aluminium est obtenu à partir d'un minerai appelé bauxite. Il est léger
(densité = 2,7), bon conducteur d'électricité et de chaleur. Sa résistance
mécanique est faible, il est ductile et facilement usinable.
Il est très résistant à la corrosion.
- Aluminium non allié : Al suivi du pourcentage de pureté.
Exemple : Al 99.7 : aluminium à 99.7%.
24
Désignation des aciers
4- Le cuivre et ses alliages
Il existe de très nombreux alliages de cuivre dont les plus connus sont : les bronzes,
les laitons, les cupro-aluminiums, les cupronickels et les maillechorts.
Cu + Zn : Laiton
Cu + Sn : Bronze
Cu + Alu : Cupro-aluminium
Cu + Ni : Cupro-nickel
Cu + Ni + Zn : Maillechort
Cu suivi des symboles chimiques et de leur teneur dans l’ordre décroissant.
Les bronzes: ont une bonne résistance à la corrosion, un faible coefficient de
frottement et sont faciles à mouler. Ils sont utilisés pour réaliser, entre autres, les
coussinets et bagues de frottement.
Exemple: CuSn9P : Bronze : Cuivre, 9% d’étain, traces de phosphore.
Les laitons :sont faciles à usiner et ont une bonne résistance à la corrosion. Ils
peuvent être moulés ou forgés. Ils sont utilisés pour les tubes,...
Exemple: CuZn30 : Laiton : Cuivre, 30% de zinc
25
Les aciers et matériaux
réfractaires
a- Exigences à haute température :
Les matériaux réfractaires peuvent être classés en fonction de leur
résistance maximum en température face aux contraintes chimiques,
thermiques et mécaniques. On distingue :
Les alliages de Mg 150 à 200 °C
Les alliages d'Alu : 250 à 300 °C
Les alliages de Ti 400 à 450 °C
Les aciers faiblement alliés 500 °C
Les aciers inoxydables 600 °C
Les aciers réfractaires sans durcissement structural 700 °C
Les aciers réfractaires avec durcissement structural 800 °C
Les alliages réfractaires à base de Nickel 880 à 900 °C
Les alliages réfractaires à base de Cobalt 950 à 1000 °C
Les céramiques 1 300 °C
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Les aciers et matériaux
réfractaires
Les principaux éléments entrant dans la composition de ces alliages réfractaires
sont le Fer, le Nickel, le Cobalt et le Chrome comme éléments de base ou
d'addition principale ; le Tungstène, le Molybdène, le Titane, le Niobium, le
Vanadium, le Bore, le Tantale, le Zirconium, l'Aluminium, etc. comme éléments
d'addition secondaire.
27
Propriétés des alliages réfractaires
28
Les alliages de nickel :
29
Les alliages de Cobalt :
30
Quelques aciers réfractaires
31
ACIERS INOXYDABLES
Par exemple, le carbure M23C6 qui peut apparaître dans l’austénite 18-9 à un effet
négatif vis-à-vis de la corrosion intergranulaire.
32
Rôle des éléments d'addition
Autres éléments :
Le nickel favorise la formation de structures homogènes de type austénitique,
intéressantes pour éviter la corrosion mais à éviter soigneusement dans le
domaine du frottement.
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Principales nuances d'aciers inoxydables
34
Caractéristique des aciers
1)La malléabilité
35
Caractéristique des aciers
2)La ténacité
36
Caractéristique des aciers
3)La fragilité
est l'état d'une substance qui se fracture lorsqu'on lui impose
des contraintes mécaniques ou qu'on lui fait subir des
déformations brutales (c'est-à-dire sous forme de choc), sa
fracture n'exige qu'une faible énergie. Si, en revanche, l'énergie
à fournir pour produire la fracture est importante, on dira que la
substance est « tenace ».
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Caractéristique des aciers
4)La dureté d'un matériau
Elle définit la résistance qu'oppose une surface de l'échantillon à
la pénétration d'un poinçon, par exemple une bille en acier
trempé (dureté Brinell) ou une pyramide en diamant (
dureté Vickers). S'il y résiste bien, il est dit dur, sinon il est dit
mou. La dureté se mesure sur différentes échelles selon le type
de matériau considéré.
38
Caractéristique des aciers
5)Elasticité
De manière générale, l'élasticité est la qualité
d'un matériau à être déformable tout en
reprenant sa forme d'origine lorsque la
contrainte qu'on lui applique disparaît.
39
Caractéristique des aciers
6) Ductilité
Propriété de certains matériaux (essentiellement des
métaux) de pouvoir être étirés et allongés sans se
rompre. L'or est un matériau très ductile, il est possible
de l'étirer jusqu'à obtenir des fils très fins.
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Traitement thermique
● Le recuit consiste à :
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Traitement thermique
La trempe (ou durcissement par trempe) consiste à :
◦ chauffer la pièce à une température appropriée (austénitisation
ou mise en solution),
◦ refroidir à une vitesse adéquate la pièce en la plongeant par
exemple dans de l'eau (trempe à l'eau) ou de l'huile (trempe à
l'huile) ou par insufflation d’un gaz tel que l'air.
Une trempe a pour objet de durcir le métal. Elle permet d'obtenir
des aciers très durs mais dans la plupart des cas peu ductiles. Elle
est donc généralement suivie d'un revenu.
Remarque : Il est possible de réaliser des trempes "locales" ne
s'appliquant qu'à une partie d'une pièce.
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Traitement thermique
• Le revenu consiste :
• ◦ en un ou plusieurs chauffages de la pièce à une température
déterminée (inférieure à la température de début de transformation de
phase de l’acier ~ 700°C)
• ◦ un maintien de la pièce à cette température pendant un temps donné
• ◦ un refroidissement approprié.
• Un revenu permet d'atténuer les effets de la trempe en rendant la pièce
plus ductile et plus tenace. Il peut dans des cas particuliers permettre
un durcissement secondaire. L’emploi du terme revenu sous-entend
que le traitement est réalisé sur un état préalablement trempé. [Un
traitement à 500°C sur un acier trempé est un revenu, sur un acier non
traité est un recuit].
43
2- GÉNÉRALITÉS SUR LA CORROSION
44
DEFINITION
« La corrosion est la destruction des métaux et alliages sous l’effet de réactions
chimiques ou électrochimiques lorsqu’ils sont en contact avec un réactif liquide
ou gazeux. » « C’est le retour des métaux à leur état d’origine, de composés
thermodynamiquement plus stables (oxydes, sulfates…) »
Réactifs :
• *En solution : corrosion humide
• Gaz : corrosion sèche ( à haute température)
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Définition de la corrosion
Généralités sur la corrosion
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TYPE DE CORROSION
Le type de corrosion dépend de la nature de la réaction qui a lieu entre le
métal et le réactif.
1- Corrosion chimique : C’est une réaction chimique hétérogène entre le
métal et le réactif avec formation d’un produit de corrosion en surface.
2- Corrosion électrochimique : Elle se produit en présence
d’hétérogénéités dans le métal ou dans le réactif. Ces hétérogénéités
constituent des micropiles où le courant circule entre anodes et cathodes.
Les anodes sont attaquées.
3- Corrosion biochimique : Elle résulte de l’attaque des métaux par
certains micro-organismes ( bactéries, champignons, coquillages, …)
produisant des substances corrosives (CO2, H2S, H2SO4, NH3,…)
Exemple : Dans les canalisations enterrées, les thiobacilles (bactéries)
fabriquent l’acide H2SO4 à partir du soufre ; l’acide attaque le métal avec
un dépôt sur les canalisations.
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CARACTERE ELECTROCHIMIQUE DE LA CORROSION
Expériences
La mise en évidence du caractère électrochimique de la corrosion peut se faire à
partir de simples expériences :
Expérience 1 : Le zinc dans une solution de HCl dilué
Observations :
- Dégagement de H2
- Dissolution de Zn
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CARACTERE ELECTROCHIMIQUE DE LA CORROSION
On voit que :
- La dissolution du métal produit des électrons (oxydation)
- La présence d’un oxydant consomme ces électrons (réduction)
- Tant que ces électrons sont consommés et que le produit formé (H2) est évacué,
la dissolution du métal continue.
- On appelle anodes les zones où ont lieu les réactions d’oxydation et cathodes
les zones où ont lieu les réactions de réduction.
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CARACTERE ELECTROCHIMIQUE DE LA CORROSION
I. Potentiel d’un métal par rapport à une solution
1 – Electrodes de références :
Ce sont des électrodes sièges de réactions électrochimiques prises comme origine des
mesures de potentiels des couples métal-solution.
• Electrode normale à Hydrogène :
L’emploi de cette électrode est très délicat. Son utilisation est réservée aux
laboratoires spécialisés. On peut utiliser d’autres électrodes plus simples.
Electrode au calomel saturé : Hg – Hg2Cl2 - KCl
Electrode au sulfate de cuivre
Electrode au chlorure d’argent
Si U est le potentiel mesuré entre le métal et l’électrolyte, on a les
correspondances à 25°C :
U/ECS = U/H2 – 0.241 volts
U/AgCl = U/H2 – 0.288 volts
U/Cu2SO4 = U/H2 – 0.316 volts
50
CARACTERE ELECTROCHIMIQUE DE LA CORROSION
2- Potentiels d’électrodes :
a- Potentiel normal :
C’est le potentiel que prend le métal par rapport à une solution aqueuse
contenant l’un de ses sels, l’activité des ions métalliques étant
égale à 1 ( potentiel désigné par E0 ). M Mn+ + ne
Le potentiel caractérisant cet équilibre est donné par la loi de NERNST :
ET = E0T + RT/nF. Ln [Mn+]
Avec :
[Mn+] = γ( Mn+) activité des ions Mn+ dans la solution
γ: coefficient d’activité et (Mn+) : concentration des ions Mn+dans cette solution
R : constante des gaz parfaits
n : valence du métal
F = 96485 ( le faraday)
T : température absolue en °K
b – Potentiel d’équilibre :
C’est le potentiel que prend un métal par rapport à une solution quelconque de l’un de ses
sels (activité des cations Mn+ quelconque).
Pour le Fer :
ET est fonction de la température et de la concentration des ions Fe2+
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Morphologie de la corrosion
1-Corrosion uniforme
2-Corrosion par piqûres
3-Corrosion sous contraintes (CSC)
4-Corrosion sélective
5- Corrosion galvanique
6- Corrosion sèche
7- Corrosion par cavitation
8-Corrosion et fragilisation par l’hydrogène
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DEFINITION DES TYPES DE CORROSION
4- Corrosion érosion :
En général, les produits de corrosion adhérent à la surface du métal et le
processus de corrosion est donc ralenti.
En cas de mouvement relatif du métal par rapport au réactif, le produit de
corrosion est détaché en certains points et le processus de corrosion se
trouve accéléré.
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Corrosion généralisée ou uniforme.
54
La corrosion par piqûres
55
Corrosion Sous Contrainte (CSC)
56
Corrosion sélective)
57
Corrosion galvanique
Quand deux métaux A et B sont associés dans une solution, ils prennent les
potentiels de dissolution EA et EB . Si EA < EB , alors A est l’anode donc attaqué et B
cathode est protégé.
58
Corrosion galvanique
Applications :
•Association Fer-Cuivre :
ECu = - 0.18 V EFe = - 0.6 V donc Fer attaqué et Cu protégé
•Association Fer-Zinc :
EZn = -1.06V EFe = - 0.6 V donc Zn attaqué et Fe protégé
•Remarques importantes :
•Parfois, selon θ°C, la situation peut s’inverser.
•Exemple : Dans l’eau, à θ° > 82°C, Zn passivé par produit de corrosion EZn > EFe :
Fe attaqué et Zn protégé.
59
Corrosion galvanique
PLUS NOBLE
Platine
Or
Argent
Titane
Acier inoxydable (316 passif)
Acier inoxydable (passif 304)
Acier inoxydable (316 actifs)
Laiton rouge
Laiton jaune
Laiton naval 464
Niobium 1% Zr
Tungstène
Acier inoxydable (304 actifs) Tantale
Chrome électrodéposition
Nickel (passif)
Cuivre
Nickel (actif)
Acier
Étain
Aluminium
Cadmium
Béryllium
Zinc électrodéposition
Magnésium
MOINS NOBLE 60
Corrosion seche
61
Corrosion par cavitation
63
EXEMPLE DE CORROSION DANS
LES CHAUDIÈRES
64
•Corrosion interne des tubes écrans
Formation de la magnétite
65
•A T>200°C, 2N2H4 2NH3 + N2 + H2
•A T>300°C, 3N2H4 4NH3 + N2
•Le cuivre en solution entre en contact avec le fer via les pores et les fissures dans la magnétite.
•Ainsi, il y a précipitation du cuivre métallique selon les réactions :
• Cu2+ + Fe Fe2+ + Cu
• 3 Cu2+ + 2Fe 2Fe3+ + 3Cu
67
Influence du dépôt
68
Conséquences
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•Fragilisation par hydrogène
L’hydrogène diffuse dans l’acier et réagit avec le carbone de la cémentite en formant du méthane : Fe 3C + 2H2 ----> CH4 + 3 Fe
(Méthane ou hydrogène) entraînent des pressions locales élevées provoquant des fissures le long des joints de grains
70
Corrosion par les chlorure et acide
l’hydrolyse de sels tels que MgCl2, CaCl2, NaCl se traduit par un abaissement
excessif du pH. libération des acides forts correspondants selon les réactions :
MgCl2 + 2H2O Mg (OH)2 + 2HCl
CaCl2 + 2H2O Ca(OH)2 + 2HCl
En contact avec l’eau HCl se décompose pour donner un acide fortement ionisé selon la réaction :
HCl H+ + Cl-
71
Dissolution de la magnétite au contact des solutions très alcalines ou trop acides
(pH < 5 et > 11-12),
72
• La présence de l’oxygène dans l’eau de • La présence de l’oxygène dans l’eau de chaudière
chaudière provoque une corrosion de surface provoque une corrosion de surface sous la forme de
sous la forme de piqûres hémisphériques piqûres hémisphériques
Les piqûres peuvent s’étendre très profondément dans le métal entraînant une rupture rapide des tube
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•Corrosion externe des tubes écrans et surchauffeurs
• Corrosion acide à basse température : Infiltrations des eaux des lavages alcalins
74
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
1- Corrosion atmosphérique
C’est l’attaque d’un matériau métallique exposé dans l’atmosphère en
présence d’humidité et d’impuretés :
- atmosphère marine : % chlorures élevé
- atmosphère urbaine : % polluants élevé
- atmosphère industrielle : présence de S2, H2S, SO2, NH3
- atmosphère rurale : caractérisée par une faible agressivité.
75
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
Suite
76
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
2-Corrosion par l’eau
77
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
Corrosion par l’eau
a- Effet du CO2 :
Le gaz CO2 dans l’eau fait diminuer le pH car : CO2 + H2 O ↔ CO3H-+ H+ ↔ CO2 -3 +
2H+
Pour les aciers: Fe2+ + 2CO3H- ↔ Fe(HCO3)2 Fe2+ + CO2 -3 ↔ FeCO3
En pratique : La corrosion par CO2 dissout dans l’eau est négligeable si :
[CO2] =10-6 mole/litre
Les sources de la présence du CO2 sont les Carbonates et bicarbonates contenus
dans l’eau.
b-Effet de l’Oxygène :
Dans l’eau, l’O2 joue le rôle de dépolarisant :
En Milieu acide : O2 + 4H+ + 4.e 2H2O
En milieu basique : O2 + 2H2O + 4.e 4OH
- La corrosion des aciers dans l’eau est favorisée par l’O2 dissout.
Concentrations limites en O2 dissout :
Eau froide : 0.3 ppm (0.2 cm3/l)
Eau chaude : 0.1 ppm (0.07 cm3/l)
Eau chaudières ( P17.5 bars) : 0.03 ppm (0.02 cm3/l )
Eau chaudières ( P17.5 bars ) : 0.05 ppm (0.0035 cm3/l )
78
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
Corrosion par l’eau
c- Effet des sels dissous :
Les sels dissous augmentent la conductivité du milieu et donc la mobilité des ions Fe 2+.
- Sels acides : AlCl3, NiSO4, MnCl2, NH4Cl Ces sels s’hydrolysent pour donner des
solutions acides, la Corrosion est accélérée avec dégagement d’Hydrogène.
- Sels alcalins : Na3PO4, Na2B4O2, Na2CO3
Ces sels s’hydrolysent également pour donner des solutions alcalines qui contribuent à la
passivation du fer en présence d’O2 dissous.
- Sels oxydants :
Les sels dépolarisants (FeCl3, CuCl2, HgCl2) : augmentent la corrosion
Les sels passivants (NaNO2 , K2 FeO4 ) jouent le rôle d’ inhibiteurs de la corrosion.
Pour les ions Cl- et SO2-4, à partir de 3 mmoles/litre, les précipités ferriques cessent d’être
protecteurs. Comme les surfaces anodiques dénudées sont faibles, il y’a un risque de
corrosion par piqûres.
79
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
Corrosion par l’eau
d- Organismes vivants :
* Les algues :
- libèrent l’oxygène,
- forment des dépôts.
* Les champignons :
Après oxydation et fermentation des champignons, la corrosion est accélérée
par la formation d’acides.
• Les bactéries :
Les ferrobactéries permettent la transformation de sels ferreux en sels
ferriques et donc la dissolution du fer.
e- Température de l’eau :
La température de l’eau favorise la corrosion car elle fait augmenter :
- la vitesse des réactions électrochimiques,
- la diffusion de l’O2 dans l’eau,
- la porosité des dépôts ( CaCO3 par exemple )
80
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
- La texture
- Le pH
- La résistivité
- Le potentiel redox.
81
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
82
CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
b- pH du sol :
Le pH d’un sol conditionne la stabilité des produits de corrosion ( diagramme de
Pourbaix ) :
pH Nature du sol
pH < 4.5 Extra acide
4.5 <pH < 5 Fortement acide
7.5 <pH <7.9 Modérément alcalin
8.5 < pH < 9 Fortement alcalin
Sup à pH 9 Très fortement alcalin
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CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
c- Résistivité du sol :
La corrosivité du sol augmente avec sa conductivité, donc quand sa
résistivité diminue.
Résistivité (Ω.cm) Nature du sol
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CORROSIVITE DE MILIEUX SPECIFIQUES
d- Potentiel Redox :
En général :
Si E de 100 à 200 mV : Protection par revêtements ou surépaisseur
Si E < 100mV : Prévoir une bonne protection car danger sérieux de
corrosion.
85
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
86
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
La corrosion d’une structure métallique ne peut avoir lieu que si 4 conditions
coexistent simultanément :
- Un réactif ;
- Une cathode ;
- - Une anode ;
- - Un potentiel ou courant débité.
La protection contre la corrosion aura pour objectif l’annulation de l’effet d’au
moins une de ces conditions.
Le principe général d’une protection est le suivant :
Action à mener
Sur le métal
+ Choix de matériaux ( coût ? )
+ Revêtement sur alliages à bas prix
+ Protection cathodique ou anodique
+ Passivation
Sur le réactif
+ Emploi d’inhibiteurs
87
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
But : Supprimer tout contact entre le métal et le réactif Les principales qualités
d’un revêtement anti-corrosion sont :
Pour assurer une bonne adhérence et une bonne efficacité, il est nécessaire de
préparer les surfaces par décapage
88
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
1- Le décapage :
But : Eliminer les corps gras, la rouille et les traces d’oxydes en surface Les
moyens :
- Mécaniques : Brossage, sablage, grenaillage
- Chimiques : Solvants et détergents
Exemple : Décapage chimique des aciers
89
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
90
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
II- Protection par des inhibiteurs : Les inhibiteurs sont des substances ajoutées
en petites quantités dans le réactif pour diminuer ou annuler la corrosion du métal.
N.B : La concentration du réactif n’est pas modifiée.
Mécanisme : Création de barrières entre le métal et le réactif soit au niveau des
anodes ou des cathodes.
• Modes d’action :
1- Formation de produit insoluble en surface : Le produit insoluble dans la
solution précipite sur les cathodes ou sur les anodes. Deux cas se présentent :
a- Inhibiteurs anodiques :
L’anion de l’inhibiteur et le cation du métal forment un produit insoluble sur les
anodes.
Exemple : Le phosphate de sodium (Na2PO4 ) est un inhibiteur anodique du Fe dans
une solution aqueuse de NaCl . Le phosphate du Fe (FePO4) précipite sur les
anodes.
b- Inhibiteurs cathodiques :
Le cation de l’inhibiteur forme un hydroxyde insoluble sur les Cathodes.
Exemple : Le chlorure de magnésium (MgCl2) est un inhibiteur cathodique du Fe
dans l’eau de mer.
c- Inhibiteurs mixtes : Ces inhibiteurs agissent à la fois sur les anodes et sur les
cathodes.
91
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
92
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
•La protection anodique :
Certains métaux et alliages présentent un palier de passivation à partir d’ un certain potentiel anodique .
Si on applique à l’anode (métal ) un potentiel entre E1 et E2 , le courant est très faible, donc pas de corrosion :
C’est la protection anodique.
Etat passif
En solution si E maintenu entre E1 et E2 dans l’exemple.
93
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
2- La protection cathodique :
Canalisation
Anode en Zn
94
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
b-Par courant imposé
Les électrons de protection sont fournis par un générateur de courant. Le
métal est cathodique par rapport à une anode inerte ( graphite, ...)
- +i
Dans les installations de protection Métal graphite
cathodique par courant imposé,
l’alimentation électrique permet de polariser
cathodiquement la structure à protéger en
faisant circuler un courant continu entre Electrolyte
95
Conditions pour favoriser la résistance à la corrosion
Les facteurs favorables à la lutte contre la corrosion sont également applicables
aux aciers inoxydables :
Les surfaces doivent être décapées pour éliminer tous les oxydes résultant
du travail à chaud : laminage, forgeage, traitements thermiques,
assemblages par soudure, etc.,
Ne traiter thermiquement que des pièces propres et sèches, sans traces de
graisses, de résidus de produits dégraissants, et surtout sans particules
ferreuses. Le nettoyage à l'acide nitrique avant traitement est généralement
une excellente solution,
Supprimer les tensions résiduelles résultant d'un écrouissage à froid, en
particulier celles qui résultent de l'emboutissage,
• Éviter, lors de la conception des pièces, de créer des zones difficiles à
nettoyer,
• Éviter tous les contacts non indispensables entre les pièces d'acier
inoxydables et les autres matériaux, métalliques ou non,
• Plus encore pour les aciers inoxydables que pour les autres métaux, l'état de
surface doit être particulièrement soigné car il conditionne l'établissement
d'un film passivant.
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Merci Attention
pour votre