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Méthode de différences finis

1
Apprentissage par l’exemple …
« Isolation thermique d’un mur »

 Objectif :
 Réduire les pertes caloriques par une meilleure isolation : il nous faut donc connaître le
profil de température au travers du mur et en déduire le flux.
 Méthode :
 Différences finies

Source : www.isover.be - Saint Gobain

2
Modèle physique
• Pertes caloriques=flux thermique : q(x) (W/m ) 2

– Fonction des matériaux employés


• Conductivité thermique : k (W/°C-m)
– Fonction du champ de température : T(x) (°C)
• Loi de comportement entre flux et température
– Fonction des échanges avec l’extérieur : h (W/°C-m2) et Text

• Objectifs :
– Calculer la température en tout point
– En déduire les valeurs de flux pour déterminer les pertes

3
Modèle mathématique L

• Définition du domaine d’étude :


x   0, L 

• Équilibre thermique régi par :


 
.q  x   f v  0,  x   0, L 

• Loi de comportement :
 
q  x    k T  x 

• Conditions aux limites (CL) :


T  0   3 0 C
– Température imposée en x=0 (CL type Dirichlet)
q  L  h T  L  T  ext
:
– Condition en flux en  x  (CL type Cauchy) :
d 2Tx=L
soit à résoudre: k 2
 f v  0,  x   0, L 
dx
4
Interprétation graphique

Discrétisation centrée :
relation dans laquelle les contributions des valeurs nodales de part et d'autre du point considéré
(noeud i)  sont équivalentes.

Discrétisation décentrée :
relation dans laquelle les contributions des valeurs nodales de part et d'autre du point considéré
(noeud i)  ne sont pas équivalentes.

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Modèle numérique
• Discrétisation du domaine d’étude :
– Notion de discrétisation : nombre fini de nœuds de calcul
6
1 2 3 4 5

T1 T5
T2 T3 T4 T6

– Nœud fictif pour traiter la condition à la limite en dérivée


en x=L
• On associe une variable inconnue par nœud : soient 5+1=6
inconnues
• Objectif suivant : trouver 6 équations Différentielles

6
Modèle numérique
• Discrétisation des termes de dérivées
Précision du schéma

dT T T
(1)   i 1 i x  ... Décentré droit
dx i x
dT T T
(2)   i i 1 x  ... Décentré gauche
dx i x
d 2T T  2Ti  Ti 1
 1   2   2  i 1 x 2  ... Centré
dx i x 2
dT T T
 1   2    i1 i1 x 2  ... Centré
dx i 2x

Termes Type
tronqués

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Modèle numérique
• L’équation d’équilibre devient :

d 2T
k 2  f vi  0  i  2,..,5 4 eq.
dx i

Ti1  2Ti  Ti1
k  f vi  0
x 2

• Les conditions aux limites deviennent : 6 inconnues

– T  30
1

dT T51  T51
k  k  h  T5  Text 
dx i 5 2x
2hx
–  T6  T4   Text  T5  2 eq.
k
Au total : 6 équations pour 6 inconnues

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Construction globale du système 1 2 N

T1 T2 TN TN+1

• La relation discrète finalement obtenue s’écrit :

T  2Ti  Ti 1 x 2
k i 1  fi  0 ou encore : Ti 1  2Ti  Ti 1   fi
x 2 k

• Elle est applicable seulement aux nœuds i=2, …, N-1 :

0 0 0 0 ... 0 0 0  T   1
0 
x 2     
i  2: T1  2T2  T3   f2 1 2 1 0 ... 0 0 0  T    f x  2

k
2 2
k
    
x 2 0 1 2 1 ... 0 0 0   T    f x  2

i  3: T2  2T3  T4   f3    
3 3
k
k 
       
     
x 2 0 0 0 0 ... 1 2 1  T   f x  2

i  N  1: TN  2  2TN 1  TN   f ( N 1)    
N 1 N 1
k

k 0 0 0 0 0   T  
0 ... 0 N
0 

Écriture sous forme matricielle


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Condition à la limite de type DIRICHLET
On a la condition suivante : T ( x  0)  T  30
1

Méthode : on ajoute :
1. un terme unité « 1 » sur la diagonale du nœud concerné
2. la valeur connue dans le 2nd membre

1 0 0 0 ... 0 0 0  T   1
30 
    
 1 2 1 0 ... 0 0 0  T    f  x 2

2 2
k
    
0 0   T    f x 
2
0 1 2 1 ... 0
    
3 3
k

       
    
0 0 0 0 ... 1 
2 1 T   f  x 
2

   
N 1 N 1
k

0 0 0 0 ... 0 
0 0   T  
N
0 

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Condition à la limite de type CAUCHY (1/2)
avec noeud fictif !
dT
On a la condition suivante : q  L   k ( L)  h  T  L   Text 
dx

Méthode : on discrétise le terme de dérivée présent dans la condition à la


limite (aussi appelée condition de type « flux »).

• Avec noeud fictif : plus long mais précis !


T T On applique la relation d’équilibre
 k N 1 N 1  h  TN  Text 
2x discrète en N car le nœud N+1
existe :
hx x 2
 TN 1  TN 1  2  TN  Text  i  N : TN 1  2TN  TN 1   fN
k k
h
 x 
x 2
x


N
22
T1
2T

Nf
N2
hT
e
xt
k k k
11
Condition à la limite de type CAUCHY (2/2)
sans noeud fictif !

• Sans noeud fictif : rapide mais perte en précision !

TN  TN 1
On a recours à une formule décentrée pour la CL : k  h  TN  Text  (précis ordre 1)
x
conduisant ainsi à :
 
x 
x
T

N1
1
hTh

NTe
x
t
 k k

+ : rapide à mettre en oeuvre

- : on diminue la précision globale du schéma

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Système final à résoudre

1 0 0 0 ... 0 0 0   30 
   T 1  
1 2 1 0 ... 0 0 0      f x
2

   
T k2
2 
 0 1 2     f x
2
1 ... 0 0 0 
  T
  3
 k3

       
      
0 0 0 0 ... 1 2 1     f x
2

  T  
N 1
N 1
k 
  hx      x 2
x 
0 0 0 0 ... 0 2  2  2  
   T   f  2 h T 
  k  N
 k
N
k
ext

Rem : ce système est basé sur le traitement de la CL avec nœud fictif

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