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BESOIN EN FOND DE
-54 345 -30 037 81% ↗
ROULEMENT - BFR
I. Introduction
II. Compréhension de l’entreprise
III. Analyse de l’activité et de la création des richesses
IV. Etude des investissements
V. Etude du financement
VI. Etude de la rentabilité
Feuille de route
L’Analyse Financière est une démarche intellectuelle qui consiste en l’étude de l’activité,
de la rentabilité et du financement de l’entreprise, soit à posteriori (données
historiques et présentes), soit à priori (prévisions).
Elle permet de :
• Dégager des résultats, des marges, des ratios, et de les apprécier;
• Donner des informations sur l’évolution de l’activité, l’évolution de la structure
financière, les performances réalisées;
• Interpréter ces informations;
• Effectuer des comparaisons entre le passé, le présent et l’avenir de l’entreprise, et
avec d’autres entreprises de même activité.
Le but poursuivi par l’analyse financière est de mettre en lumière les faiblesses et
d’en trouver les causes en examinant la situation actuelle
Les données peuvent être examinées sous deux angles : l’analyse de tendance et
l’analyse comparative
Ce n’est pas le niveau de trésorerie qui est important dans une entreprise, mais
plutôt le risque lié à l’absence de trésorerie pouvant conduire à sa disparition.
Utilisateurs de l’Analyse financière
Groupes Intérêts
Dirigeants - Suivi des performances et comparaison avec le marché.
Actionnaires - Rentabilité de l’entreprise (Dividende à distribuer).
- Maximisation de la plus-value en cas de cession.
Créanciers à court terme - Maintien d’un niveau d’actif à court terme suffisant pour faire
face à ses dettes à court terme
- Structure financière et le risque qui y est associé.
Créanciers à long terme - Capacité qu’a l’entreprise à rembourser le capital et l’intérêt sur
les différentes dettes qu’elle a contracté
Clients - Santé financière de la société pour pouvoir honorer ces
engagements.
Fournisseurs - Santé financière de la société pour pouvoir honorer ces
engagements.
Etat - Respect des lois et de la réglementation
- Paiement des impôts, cotisations, etc.
Utilisateurs de l’Analyse financière
Les prêteurs
Est-ce que l’entreprise va être capable ou non de tenir ses engagements de
remboursements et de paiement des dettes ?
Les actionnaires
Va-t-elle dans la durée être capable de créer de la valeur ?
Prêteur ou actionnaire :
• Même démarche
• Même plan
• Même outils
• Finalité différente
Les sources d’information
Sources
d’informations de nature quantitative :
• Liasse fiscale (Bilan, CPC, ESG, ETIC, etc.)
• Business plan
• Les bases de données (OMPIC, Bourse, etc.)
• Statistiques générales (inflation, population, etc.)
Sources
d’informations de nature qualitative :
• Rapport d’activité
• Presse, site web, etc.
• Associations, fédérations, etc.
• Réglementation
Les pièges à éviter
Croire que l’analyse = commentaire du CPC, puis du bilan, puis du tableau des flux.
L’analyse financière utilise la comptabilité mais la dépasse
Observer des évolutions sans les expliquer. Les frais de personnel ont progressé
de 10 % car ils sont passés de 100 à 110.
Ne tirer aucune conclusion pour l’action : acheter ou vendre, prêter ou ne pas
prêter, se financer par dette ou par capitaux propres, …
Les pièges à éviter
On est un détective qui cherche les incohérences, ce qui est illogique ou anormal.
Méthodologie de l’analyse financière
I. Introduction
II. Compréhension de l’entreprise
Services : très peu ou pas d’outils (sauf services « lourds » de type « transport de
marchandises» (que l’on vérifiera avec les immobilisations…), forte valeur ajoutée qui
se répartira essentiellement au profit des salariés, FDR en fonction?
L’expérience et le mode de fonctionnement
Ancienneté de l’affaire : position sur le marché, cycle de vie du produit, fonds propres et
réserves, mais aussi amortissement de l’outil de production.
Son degré d’intégration (process de transformation plus ou moins long / sous-traitance ou non,
etc.) : taux de valeur ajoutée (< 30 % = entreprise peu intégrée ; de 30 à 50 % = intégration
moyenne tendant vers forte ; > 50 % = forte intégration), BFR…
Les hommes de l'entreprise : Qui sont-ils ? Quelles sont leurs compétences ? Comment le
dirigeant est-il perçu par ses employés ? Sont-ils très impliqués dans les projets de l’entreprise ?
Sont-ils prêts à faire des sacrifices pour son développement ? Comment l’équipe a-t-elle
surmonté ses crises ?
L’environnement
La taille de l'entreprise : Chiffre d'affaires, montant des capitaux propres, effectif…, donnent à
l’observateur une idée sur la taille de l’entreprise.
Les marchés : Sur quels marchés l’entreprise évolue-t-elle ? Sont-ils porteurs, émergeants ou
déclinants ?
La concurrence : L’entreprise a-t-elle clairement identifié ses concurrents ? Quels sont leurs
points forts et leurs points faibles ? Comment l’entreprise se positionne-t-elle par rapport à eux ?
L’environnement
Nokia
Nokia
1865 : Industrie papetière puis le caoutchouc et enfin les câbles.
1967 : Création du groupe Nokia composé des 3 industries.
1970 : Nokia se lance dans les téléviseurs
En 1981, Nokia lance sa gamme de micro-ordinateurs MikroMikko,
Début des années 90, À la suite de la dépression économique de la Finlande, Nokia
se sépare de bon nombre de ses filiales non rentables, pour mieux se consacrer aux
télécommunications.
En 1998, Nokia devient le premier constructeur mondial de téléphones mobiles.
Juin 2006, Nokia et Siemens AG annoncent la fusion de leurs activités de
télécommunications, donnant ainsi naissance à un géant mondial : Nokia Siemens
Networks.
2007 voit l'introduction de l'iPhone. Nokia, au lieu de se tourner vers la stratégie
gagnante des smartphones hauts de gamme, continue sa politique d'inonder le marché
avec des téléphones portables low-cost, stratégie à l'origine du déclin du groupe et de
son image de marque.
Le modèle de Michael PORTER
Profitabilité
Maîtrise de la marge
Pouvoir
Acteurs
Très faible Faible Moyen Fort Très fort
Fournisseurs 3
Clients 2
Concurrents 4
Entrants potentiels 1
Substituts 1
Intensité Concurrentielle 11
I. Introduction
II. Compréhension de l’entreprise
III. Analyse de l’activité et de la création des richesses
L’analyse des marges est la première étape de toute analyse financière. En effet,
une entreprise qui ne réussit pas à vendre à ses clients ses produits ou services à un
prix supérieur au prix de revient est condamnée à disparaître.
Le résultat d’exploitation (profit généré par le cycle d’exploitation) , tient une place
centrale dans l’analyse du compte résultat. On étudie la constitution de ce résultat à
travers la décomposition en plusieurs indicateurs ou soldes : Les soldes
intermédiaires de gestion
L’ESG permet une décomposition du CPC en solde successifs en donnant une idée
sur la manière dont le résultat de l’entreprise s’est constitué.
Cas LAFARGE
A analyser :
▪ Production vendue B&S et ventes de marchandises (part)
▪ Taux de croissance (réel et nominal) pluriannuel
▪ Effet prix, effet volume et effet périmètre
▪ Décomposition du CA (métiers, clients, zones)
▪ Exportations
▪ Perspectives d’avenir
2016 2015
Ventes de Marchandises (en l'état) 27 214 730,03 23 429 070,51
Ventes de biens et services produits 8 145 627 324,55 4 840 876 869,30
Total 8 172 842 054,58 4 864 305 939,81
Effet Périmètre
Marge brute sur vente en l’état (ou marge commerciale) : activité de négoce seulement
Calcul : Ventes de marchandises - coût d’achat des marchandises vendues (en HT)
A analyser :
Le Taux de marge commerciale : Marge/Prix de vente
Evolution dans le temps et comparaison avec les concurrents
2016 2015
+ Ventes de Marchandises (en l'état) 27 214 730,03 23 429 070,51
- Achats revendus de marchandises 24 415 925,19 18 770 573,55
= MARGE BRUTES VENTES EN L'ETAT 2 798 804,84 4 658 496,96
2016 2015
+ Ventes de Marchandises (en l'état) 27 214 730,03 23 429 070,51
- Achats revendus de marchandises 24 415 925,19 18 770 573,55
= MARGE BRUTES VENTES EN L'ETAT 2 798 804,84 4 658 496,96
BAISSE DE 40%
A analyser :
Rapprochement de l’évolution de l’activité par rapport au CA (Attention aux écarts).
Une différence significative entre l’évolution de l’activité et celle des ventes peut-être
liée à:
Une mévente
réceptions
Frais postaux et de
télécommunications
Services bancaires et assimilés
recrutement du personnel)
C’est le prix hors taxe qui est retenu pour l’ensemble de ces achats ou charges
Stéphane Lefrancq - 2010 - 42
Les indicateurs / SIG
Consommations de l’exercice en provenance des tiers
Mode de calcul comptable = Achats consommés + Autres charges externes
A analyser :
La consommation matière doit correspondre normalement à celle de l’activité mais quelques
cas peuvent naître du décalage:
Variation des coûts d’approvisionnement non répercutée dans les prix de vente
Diversification de l’activité
Recours plus ou moins accru à la sous-traitance
Mauvaise politique d’achats
Variation de la consommation matière par suite d’une modification du processus de
production ou des caractéristiques techniques du produit.
La valeur ajoutée
Ventes de marchandises
Coût d’achat des Marge commerciale
marchandises vendues
Valeur
ajoutée
Production de l’exercice
Consommation en Valeur ajoutée produite
provenance des tiers
Les indicateurs / SIG
• Une amélioration du rapport valeur ajoutée / activité démontre que l’entreprise augmente sa
participation à la valeur finale du bien, mais aussi sa part de risque. Ceci correspond au
transfert vers
l’entreprise d’une partie de production ou de commercialisation qui était
auparavant pris par d’autres agents économiques.
• En appréciant son niveau par rapport au type d’activité (ex niveau faible pour une entreprise
commerciale).
La valeur ajoutée
2016 2015
= MARGE BRUTES VENTES EN L'ETAT 2 798 804,84 4 658 496,96
+ PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5) 8 153 256 194,98 4 887 477 406,62
- CONSOMMATIONS DE L'EXERCICE (6+7) 3 416 097 794,98 2 112 483 643,81
Achats consommés de matières et fournitures 2 519 652 531,38 1 635 601 006,88
Autres charges externes 896 445 263,60 476 882 636,93
= VALEUR AJOUTEE (I+II+III) 4 739 957 204,84 2 779 652 259,77
48
Les indicateurs / SIG
La valeur ajoutée
2016 2015
= MARGE BRUTES VENTES EN L'ETAT 2 798 804,84 4 658 496,96
+ PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5) 8 153 256 194,98 4 887 477 406,62
- CONSOMMATIONS DE L'EXERCICE (6+7) 3 416 097 794,98 2 112 483 643,81
Achats consommés de matières et fournitures 2 519 652 531,38 1 635 601 006,88
Autres charges externes 896 445 263,60 476 882 636,93
= VALEUR AJOUTEE (I+II+III) 4 739 957 204,84 2 779 652 259,77
Croissance de 71%
49
Les indicateurs / SIG
A analyser :
Rôle particulier de la marge brute : sensibilité de l’entreprise par rapport à ses marchés
amont et aval
Evolution dans le temps et comparaison sectorielle
Deux démarches :
▪ Poids relatif des charges par rapport à la production
▪ Taux d’évolution des produits et des charges
Croissance de 70%
Résultat d’exploitation
Le Rex mesure la performance industrielle et commerciale de l’entreprise indépendamment
de sa politique financière et des opérations exceptionnelles.
Résultat courant
C’est l’instrument de mesure de l’impact de la politique financière de l’entreprise.
Résultat courant = Résultat d’exploitation + produits financiers – charges financières
Produits financiers:
Charges financières : Produits financiers de participation, Produits des
Ce sont les escomptes accordés, frais de autres valeurs mobilières et créances de l’actif
recouvrement, intérêts payés ou courus des immobilisé Produits nets sur cession de valeurs
emprunts et comptes courants créditeurs mobilières de placement, Escomptes obtenus des
fournisseurs
Stéphane Lefrancq - 2010 - 55
Les indicateurs / SIG
Résultat courant :
Objectif
Le résultat courant avant impôts permet de juger la compétence des
dirigeants à gérer efficacement leur affaire dans un secteur donné.
A analyser
L’importance des intérêts et charges assimilées au regard du résultat courant,
du CA et des dettes.
Les indicateurs / SIG
2016 2015
= EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 3 982 318 335,57 2 338 438 622,27
(EBE)
+ Autres produits d'exploitation 19 018 034,73 1 999,99
- Autres charges d'exploitation 8 765 307,32 3 733 944,54
Reprises d'exploitation, transferts de
+ 74 274 617,87 27 846 786,18
charges
- Dotations d'exploitation 1 002 098 894,26 518 185 061,52
= RESULTAT D'EXPLOITATION (+ou-) 3 064 746 786,59 1 844 368 402,38
+/- RESULTAT FINANCIER -56 932 482,36 146 674 544,79
= RESULTAT COURANT 3 007 814 304,23 1 991 042 947,17
Les indicateurs / SIG
Résultat de l’exercice
Objectif :
Evaluer les performances de l’entreprise après incidence des éléments exceptionnels et
l’impact de l’impôt sur les sociétés.
A analyser :
L’entreprise doit avoir une capacité bénéficiaire
2016 2015
= EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 3 982 318 335,57 2 338 438 622,27
(EBE)
= RESULTAT D'EXPLOITATION (+ou-) 3 064 746 786,59 1 844 368 402,38
+/- RESULTAT FINANCIER -56 932 482,36 146 674 544,79
= RESULTAT COURANT 3 007 814 304,23 1 991 042 947,17
+/- RESULTAT NON COURANT (+ou-) -74 549 574,25 112 968 824,94
- Impôts sur les résultats 981 915 724,00 603 568 962,00
= RESULTAT NET DE L'EXERCICE 1 951 349 005,98 1 500 442 810,11
Synthèse
Synthès
e
Evolution du CA
Effet Ciseau
Point Mort
61
Analyse financière du SIG
Evolution du CA
62
Analyse financière du SIG
Evolution du CA
63
Analyse financière du SIG
Evolution du CA
64
Analyse financière du SIG
65
Analyse financière du SIG
produits
temps
De la maladresse ...
produits produits
66
des charges
produits
charges
charges
produits
charges
Bénéfices
Cas des entreprises en croissance
avec maîtrise des charges Pertes
67
Analyse financière du SIG
ILLUSTRATION
2015 2016 2017
CHIFFRE D’AFFAIRES (100 %) 7 545 9 995 17 738
- Coût des ventes 3 247 4 480 9 637
MARGE BRUTE 4 298 57,00% 5 515 55,20% 8 101 45,70%
- Coûts de distribution et de
798 10,60% 961 9,60% 2 427 13,70%
marketing
- Coûts administratifs 1 627 21,60% 2 319 23,20% 2 913 16,40%
RESULTAT D’EXPLOITATION 1 873 24,80% 2 235 22,40% 2 761 15,60%
- Charges financières 1 33 87
+ Produits financiers 39 24 27
RESULTAT COURANT 1 911 25,30% 2 226 22,30% 2 701 15,20%
- Charges exceptionnelles - 187 -
+ Produits exceptionnels - 113 -
- Impôt sur les sociétés 679 712 804
RESULTAT NET 1 232 16,30% 1 440 14,40% 1 897 10,70%
68
Analyse financière du SIG
69
Analyse financière du SIG
L’effet de ciseau peut avoir des raisons multiples : mécanismes d’inertie, concurrence,
…
70
Analyse financière du SIG
« Le point mort (ou seuil de rentabilité) est le niveau d’activité (chiffre
d’affaires), pour lequel l’ensemble des produits couvre l’ensemble des charges.
A ce niveau d’activité, le résultat est donc nul. »
Exemple :
Prix de vente : 3 dhs
CV : 2 dhs
CF : 150 dhs
Quel est votre point mort ?
On comprend, qu’il faut vendre 150 produits pour être à l’équilibre (en volume)
ou 450 en valeur)
71
Analyse financière du SIG
« Le point mort (ou seuil de rentabilité) est le niveau d’activité (chiffre
d’affaires), pour lequel l’ensemble des produits couvre l’ensemble des charges.
A ce niveau d’activité, le résultat est donc nul. »
Exemple :
Prix de vente : 3 dhs
CV : 2 dhs
CF : 150 dhs
Quel est votre point mort ?
On comprend, qu’il faut vendre 150 produits pour être à l’équilibre (en volume)
ou 450 en valeur)
72
Analyse financière du SIG
Méthode de calcul
EXEMPLES
Vous êtes patron d'un restaurant pizzeria et vous avez :
Charges fixes (CF) = 60 000 dhs HT
Charges variables (CV) = 27 500 dhs HT
CA réalisé en N-1 : 110 000 dhs HT
PV unitaire : 12,5 dhs
Marge sur coût variable (MCV) = 110 000 - 27 500 = 82 500 dhs
Taux de marge sur coût variable (TMCV) = 82 500 /110 000 = 0.75
Votre seuil de rentabilité est égal à : 60 000/0.75 soit 80 000 dhs de CA 73
Analyse financière du SIG
Méthode de calcul
EXEMPLES
Vous êtes patron d'un restaurant pizzeria et vous avez :
Charges fixes (CF) = 60 000 dhs HT
Charges variables (CV) = 27 500 dhs HT
CA réalisé en N-1 : 110 000 dhs HT
Marge sur coût variable (MCV) = 110 000 - 27 500 = 82 500 dhs
Taux de marge sur coût variable (TMCV) = 82 500 /110 000 = 0.75
Votre seuil de rentabilité est égal à : 60 000/0.75 soit 80 000 dhs de CA
Sachant que le prix moyen d’une pizza est 12.5 dhs HT
Le point mort en quantité est donc de : 80 000 / 12.5 = 6 400 pizzas ou
(60000/82500)x(110000/12,5) = 6400 pizzas 74
Analyse financière du SIG
Rappel de la formule :
75
Analyse financière du SIG
llustration :
L'entreprise Touria vend des T Shirts. Ses coûts fixes sont de 500 000 dhs. Le
prix de vente d'un T-shirt est de 100 dhs. le coût de fabrication est de 60 dhs.
Le chiffre d'affaires en 2018 est de 1 400 000 dhs (soit 14 000 T shirt
vendus). les charges variables sont donc de 840000 (60*14000). Son seuil de
rentabilité est donc de :
????
76
Analyse financière du SIG
Illustration :
L'entreprise Touria vend des T Shirts. Ses coûts fixes sont de 500 000 dhs. Le prix
de vente d'un T-shirt est de 100 dhs. le coût de fabrication est de 60 dhs. Le chiffre
d'affaires en 2018 est de 1 400 000 dhs (soit 14 000 T shirt vendus). les charges
variables sont donc de 840000 (60*14000). Son seuil de rentabilité est donc de :
77
Analyse financière du SIG
78
Analyse financière du SIG
3 lois
79
Analyse financière du SIG
80
Analyse de l’effet du Point mort
2012 CA REX
16,9 Mds £ 1,17 Mdhs £
COMPASS
+ 7% + 8%
45,5 CHF 17,1 CHF
ROCHE
+7% +13%
6,1 Mds Euros 0,8 Mds Euros
PIRELLI
+7% + 34%
81
Analyse de l’effet du Point mort
2012 CA REX
43,5Mds Euros 7,3 Mds Euros
France Télécom
- 4% -11 %
29,8 Mds MAD 11,6 Mds MAD
Maroc Télécom
-3% -6%
82
Analyse de l’effet du Point mort
2012 CA REX
43,5Mds Euros 7,3 Mds Euros
France Télécom
- 4% -11 %
29,8 Mds MAD 11,6 Mds MAD
Maroc Télécom
-3% -6%
83
Analyse de l’effet du Point mort
ALCATEL
En Mds Euros CA REX
2000 31,4 - 2,3
2001 25,4 - 0,4
2002 16,5 - 0,7
2003 12,5 0,3
2004 12,3 1,0
2005 13 1,3
84
Analyse de l’effet du Point mort
ALCATEL
En Mds Euros CA REX
2000 31,4 - 2,3
2001 25,4 - 0,4
2002 16,5 - 0,7
2003 12,5 0,3
2004 12,3 1,0
2005 13 1,3
3- Le point mort, comme les coûts fixes, est fixe sur une plage
d’activité donné. On peut faire varier un point mort.
85
Analyse de l’effet du Point mort
3 lois :
1. Plus il y a de coûts fixes, plus le point mort est élevé et plus le résultat
est sensible aux variations d’activités
2. Plus on est éloigné du point mort, moins le résultat est sensible à une
variation d’activité
3. Le point mort, comme les coûts fixes, est fixe sur une plage d’activité
donné. On peut faire varier un point mort.
86
Analyse financière du SIG
Retraitements
Principaux retraitements :
Crédit bail => intérêt et DA / Immob et DLT
CBM 2/3 amortissements 1/3 charges financières CBI ½ amortissements et ½ charges financières
▪ Intérimaire => Frais de personnel
▪ Sous-traitance : peut être déduite de la production => Frais de personnel et
Consommables
▪ Subvention d’exploitation => à ajouter à la production et donc à la VA
▪ ….
Sommaire
I. Introduction
II. Compréhension de l’entreprise
III. Analyse de l’activité et de la création des richesses
IV. Etude des investissements
▪ Investissements Classiques
▪ BFR
V. Etude du financement
VI. Etude du e la rentabilité
Le bilan
Une photographie des ressources et des emplois de l’entreprise à une date donnée
Actif
Classement par ordre de liquidité croissant
Passif
Classement par ordre d’exigibilité croissant
Les actifs sont amortis ou provisionnés pour matérialiser des pertes de valeur
Notion de solvabilité (faire face aux engagements en cas de liquidation)
Notion
de Liquidité/exigibilité (court et long termes)
Lecture du bilan
Pour l’analyse fonctionnelle, l’entreprise est une entité économique dont l’objectif principal
est la production de biens et de services. Pour ce faire, l’entreprise doit investir et trouver les
ressources financières nécessaires à son fonctionnement et à sa croissance.
Les postes du bilan sont classés en masses homogènes d’après leurs fonctions respectives :
Exploitation, Investissement et Financement.
Fonction d’exploitation
Opérations correspondants au « métier de
Analyse fonctionnelle l’entreprise »
•Regroupement des
différentes opérations Fonction investissement
Opérations permettant de maintenir et de
•Prépondérance de la réalité développer l’outil de production
économique et financière sur
la vision patrimoniale et
juridique
Fonction de financement
Opération consistants à faire face aux besoins de
trésorerie des deux autres fonctions
Lecture
Le bilan comptable ne permet pas directement d’analyser les équilibres importants de
l’entreprise. Il est alors nécessaire de le transformer en un document condensé et
présenté en grandes masses appelé « bilan fonctionnel ».
Cette synthèse est établie directement à partir des montants nets figurant dans les
bilans de début et de fin d'exercice. La présentation "fonctionnelle " du bilan permet,
par simple différence, de calculer :
Lecture
Les résultats obtenus lors de la phase de calcul des différents agrégats, peuvent être
schématisés de la manière suivante :
Besoin de financement global positif (besoin de financement) :
Scénario 1 : FRF > 0 ; BFG > 0 ; TN > 0
Scénario 2 : FRF > 0 ; BFG > 0 ; TN < 0
Scénario 3 : FRF < 0 ; BFG > 0 ; TN < 0
Besoin de financement global négatif (besoin de financement) :
Scénario 1 : FRF > 0 ; BFG < 0 ; TN > 0
Scénario 2 : FRF < 0 ; BFG < 0 ; TN > 0
Scénario 3 : FRF < 0 ; BFG < 0 ; TN < 0
Analyse du bilan fonctionnel
Cas – LAFARGE
MASSES 2016 2015
1 Financement permanent 15 539 058 272,42 3 320 834 429,86
2 Moins actif immobilisé 15 867 657 006,78 2 789 206 561,63
3 FDR (A) FONCTIONNEL (1-2) -328 598 734,36 531 627 868,23
4 Actif circulant 2 680 686 491,35 1 841 107 053,36
5 Moins passif circulant 2 285 161 654,09 1 250 337 045,07
6 BESOINS DE FINANCEMENT GLOBAL (4-5) 395 524 837,26 590 770 008,29
7 TRESORERIE NETTE (ACTIF-PASSIF) A - B -724 123 571,62 -59 142 140,06
Analyse du bilan fonctionnel
- Les emplois stables doivent être financés avec des ressources stables.
- Le BFG doit être financé par des ressources stables.
Bilan Financier
Retraitement de l'actif
Immobilisations en non-valeurs Actifs fictifs. A annuler de l'actif immobilisé et des capitaux
propres
Les autres immobilisations Prises pour leur valeur réelle. PL ou ML
Les prêts immobilisés A reclasser en fonction de leur échéance
Actifs fictifs. A annuler de l'actif et des capitaux propres.
Les écarts de conversion Si la perte latente a été constaté par une provision, aucun
(Perte de change latente) redressement n'est à opérer.
Les stocks Pris pour leur valeur réelle. Le stock outil est rattaché aux
immob
Les charges constatées A rattacher aux créances de moins d'un an, si sincères. Si
d'avance incertaines, déduites des CP
Les titres et valeurs de
placement A rattacher aux liquidités si facilement mobilisables
Analyse du bilan financier
Retraitements du Passif
Le résultat La partie à distribuer est à reclasser dans les dettes à CT
Les dettes A reclasser en fonction de leur échéance
Les CCA S'ils sont bloqués ou stables, ils doivent être transférés vers le FP
Etude de cas
Analyse des investissements
Dans le plan d’analyse, une entreprise n’est viable que si elle crée des richesses. Donc la
première partie, c’est l’analyse de ses marges, ce qui nécessite des investissements.
2 catégories d’investissements :
• Les investissements classiques (acquisition d’actifs immobilisés) : Usines, Terrains,
Machines, Fonds de commerce, marques, titres de filiales…
• La variation du BFR
Analyse des investissements
Exemple 1 :
Ratio = 90%
Signification : L’actif net représente 90% de l’actif immobilisé.
Analyse : Outil de production récent
Conséquences :
• Pas d’investissements importants dans le futur proche, sauf exception.
• Possibilité de marges négatives dues à l’effet de rodage du nouvel appareil
Analyse des investissements
Question 1 : Etat de l’outil industriel
1
Exemple 2 :
Ratio = 15%
Signification : L’actif net ne représente que 15% de l’actif immobilisé.
Analyse ?
Conséquences ?
Analyse des investissements
Exemple 2 : 1
Ratio = 15%
Dot aux Amorts = Dot aux Amorts < Dot aux Amorts
Investissements ???? ????? ?????
Dot aux Amorts = Dot aux Amorts < Dot aux Amorts
Maintien/Remplace
Investissements Aug des capacités Désinvestissement
ment
Analyser
Analyser
2017 2016
CA 7 999 378 983,76 8 172 842 054,58
Actif immobilisé Net 15 394 298 159,44 15 867 657 006,78
Actif immobilisé Brut 24 693 248 075,82 24 297 487 438,78
Acquisition et augmentation des Immob 424 472 080,56 13 882 155 049,41
Dotations aux amortissements 9 298 949 916,38 8429830432
Analyse des investissements
Application sur LAFARGE :
Caractéristiques du BFR :
• Sensibilité à l’activité de l’entreprise. Il évolue avec l’activité de l’entreprise.
• Liquide et permanent
• Fonction du rapport de force de l’entreprise avec ses clients / Fournisseurs
Analyse des investissements
Modèle :
Périodes
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Achats -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 Flux Fin de contre partie
Fabrication -0,5 -0,5 -0,5 -0,5 -0,5 -0,5 -0,5 -0,5 -0,5
Vente 0,8 0,8 0,8 0,8
Mix de 3 composantes :
Créances d’exploitations : encours clients, avances et acomptes versés sur commandes
à des frs, autres créances…
+ Stocks : Matières premières, Marchandises, produits et travaux encours …
- Dettes d’exploitation : Dettes frs, dettes fiscales et sociales, avances et acomptes sur
commandes reçues de clients, autres dettes d’exploitation …
= BFR
4 ratios :
Ce ratio mesure la durée moy du crédit accordé par l’entreprise à ses clients (ou délai my
de paiement de ceux-ci)
Ce ratio mesure la durée moy du crédit accordé à l’entreprise par ses frs (ou délai my de
paiement de celle-ci)
Exemple :
Une entreprise qui réalise la totalité de son CA en Décembre = 1000 dhs.
Délais de paiement au client : un mois.
Au bilan du 31 déc de cette entreprise :
Créances clients : 1000 dhs
CA : 1000 dhs
Délai client : Clt/CA = 100/100 x 365 = 365J
Biais : le délais n’est que de 30J
Analyse des investissements
Variation du BFR
Application Cas LAFARGE et interprétation
Analyse du bilan fonctionnel
Variation du BFR
Cas – LAFARGE
8 172 842
CA HT 054,58 4864305940
2 544 068 1 654 371
achat MASSES 2016
456,57 580,43 2015
BFR/CAHT (1,2) x 365J 14,7 36,9
Encours Clts/CAHT (1,2) x 365J 56,4 62,7
Encours Frs/Achats x (1,2) x 365J 118,7 129,6
Stocks/CA HT x 365J 28,4 33,2
Sommaire
I. Introduction
II. Compréhension de l’entreprise
III. Analyse de l’activité et de la création des richesses
IV. Etude des investissements
V. Etude du financement
▪ Analyse dynamique du financement : TFT
▪ Analyse statique : le taux d’endettement
VI. Etude de la rentabilité
L’analyse du financement
2 approches :
• Une approche statique : Est-ce que l’entreprise est capable aujourd’hui de rembourser
ses dettes ?
Le tableau de flux de trésorerie
L’approche dynamique du financement : Cherche à comprendre comment l’argent a
circulé au sein de l’entreprise, d’où vient-il ? Où va-t-il ?
C’est le tableau des flux de trésorerie qui permet de répondre à ces questions
Le TFT est un tableau qui retrace l’ensemble des flux de trésorerie, encaissements et
décaissements, d’une période.
Les flux de trésorerie sont regroupés en trois familles :
• Le flux de trésorerie de l’activité (FTA) : il indique quel excédent de trésorerie a été
généré par l’activité propre de l’entreprise résultant de son chiffre d’affaires;
• Le flux de trésorerie de l’investissement (FTI) : il retrace les décaissements qui
résultent des acquisitions d’immobilisations, net des encaissements provenant de la
cession d’immobilisations;
• Le flux de trésorerie du financement (FTF) : il retrace l’ensemble des encaissements et
décaissements relatifs aux choix de financement : apport en capital, versement de
dividendes, emprunts émis et remboursés, montants prêtés par les actionnaires, ….
Eléments Montants
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION
Résultat d'exploitation
Elimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l'activité :
+ Dot aux amort et aux prov nettes des reprises (sauf celles portant sur l'actif circulant)
- Transferts de charges au compte de charges à répartir
= Résultat brut d'exploitation
Variation du Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation (VAR B.F.R.E.) :
- Variation des stocks
- Variation des créances d'exploitation
+ variation des dettes d'exploitation
= Flux net de trésorerie d'exploitation
Autres encaissements et décaissements liés à l'activité:
= Flux net de trésorerie généré par l'activité (A)
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'INVESTISSEMENT
- Acquisitions d'immobilisations
+ Cessions d'immobilisations nettes d'impôts
+ Réductions d'immobilisations financières
+ / - Variation des autres postes (dettes et créances) relatifs aux immobilisations
= Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)
FLUX DE TRESORERIE LIES AU FINANCEMENT
+ Augmentation de capital en numéraire
- Réduction de capital
- Dividendes versés
+ Emissions d'emprunts
- Remboursements d'emprunts
+ Subventions d'investissement reçues
= Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)
VARIATION DE TRESORERIE (A + B + C)
+ Trésorerie d'ouverture
= Trésorerie de clôture
Le tableau de flux de trésorerie
Eléments Montants
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION
Résultat d'exploitation
Elimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l'activité :
+ Dot aux amort et aux prov nettes des reprises (sauf celles portant sur l'actif circulant)
- Transferts de charges au compte de charges à répartir
= Résultat brut d'exploitation
Variation du Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation (VAR B.F.R.E.) :
- Variation des stocks
- Variation des créances d'exploitation
+ variation des dettes d'exploitation
= Flux net de trésorerie d'exploitation
Autres encaissements et décaissements liés à l'activité:
= Flux net de trésorerie généré par l'activité (A)
Le tableau de flux de trésorerie
Exemple pour comprendre ce tableau :
Etape 1 : Calcul du résultat
La capacité d’autofinancement
A analyser
La capacité d’autofinancement s’apprécie en valeur absolue et en valeur
relative:
En valeur absolue : elle doit être suffisante pour assurer ses fonctions
(remboursement des dettes à terme). A analyser le ratio CAF / DETTES
A analyser
Avantages
• Assurer une indépendance vis-à-vis des tiers pourvoyeurs de fonds
• Freiner l’endettement et les charges financières
• Permettre une plus grande liberté en matière de choix d’investissement
Inconvénients
• Léser les actionnaires en les privant de dividendes
• Priver la société de « l’effet de levier »
La CAF
Ecart de 10
Qui provient de
Crédit supplémentaire accordé aux nv clients = 20
Crédit supplémentaire accordé par mes nv frs = 10
En net : 20-10 = 10 (écart entre CAF et trésorerie)
Mon BFR sur la période a augmenté de 10
Le flux de trésorerie de la période d’exploitation (cash) = CAF – Variation du BFR
RN CAF Trésorerie
25,2 45,2 35,2
Résultat patrimonial Potentiel de trésorerie Flux réel de trésorerie
Illustration
Eléments Montants
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION
Résultat d'exploitation 4 580
Elimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l'activité :
+ Dot aux amort et aux prov nettes des reprises (sauf celles portant sur l'actif circulant) 8 000
- Transferts de charges au compte de charges à répartir
= Résultat brut d'exploitation 12 580
Variation du Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation (VAR B.F.R.E.) :
- Variation des stocks -7 000
- Variation des créances d'exploitation -11 600
+ variation des dettes d'exploitation 7 500
= Flux net de trésorerie d'exploitation 1 480
Autres encaissements et décaissements liés à l'activité:
= Flux net de trésorerie généré par l'activité (A) 1 480
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'INVESTISSEMENT
- Acquisitions d'immobilisations -15 000
+ Cessions d'immobilisations nettes d'impôts 1 000
+ Réductions d'immobilisations financières
+ / - Variation des autres postes (dettes et créances) relatifs aux immobilisations
= Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B) -14 000
FLUX DE TRESORERIE LIES AU FINANCEMENT
+ Augmentation de capital en numéraire 0
- Réduction de capital
- Dividendes versés -400
+ Emissions d'emprunts 11 000
- Remboursements d'emprunts -6 200
+ Subventions d'investissement reçues
= Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) 4 400
VARIATION DE TRESORERIE (A + B + C) -8 120
+ Trésorerie d'ouverture -22 240
= Trésorerie de clôture -30 360
Le tableau de flux de trésorerie
Analyser le flux de trésorerie de l’activité (FTA)
Eléments N-1 N
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION
Résultat d'exploitation 1660 4 580
Elimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou
non liés à l'activité :
Dotations aux amortissements et aux provisions nettes des reprises 8000 8 000
+ (sauf celles portant sur l'actif circulant)
- Transferts de charges au compte de charges à répartir
= Résultat brut d'exploitation 9 660 12 580
Variation du Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation (r -100 -11 100
B.F.R.E.) :
- Variation des stocks
- Variation des créances d'exploitation
+ variation des dettes d'exploitation
= Flux net de trésorerie d'exploitation 9 560 1 480
= Flux net de trésorerie généré par l'activité (A) 9 560 1 480
Le tableau de flux de trésorerie
Conclusion :
Le TFT est un outil permettant à l’analyste de « pister » le cash.
L’approche statique :
L’approche dynamique, nous renseigne sur comment s’est financée dans le temps.
L’endettement net :
L’idéal pour une entreprise, est que la vitesse à laquelle les actifs se transforment en
cash soit plus rapide que la vitesse à laquelle les passifs deviennent progressivement
exigibles.
Analyse du bilan financier
A analyser
La liquidité de l’entreprise : L’entreprise doit être en mesure de faire face à ses
échéances à court terme.
Variation (a-b)
Masses Exercice a Exercice b
Emplois Ressources
1 Financement permanent
2 (-) Actif immobilisé
3 FR fonctionnel (1-2) A
4 Actif circulant
5 (-) Passif circulant
6 BFG (4-5) B
7 TN (actif-passif) = A – B
Illustration
Analyser
Le tableau de financement (TF)
Commentaire :
I. Introduction
II. Compréhension de l’entreprise
III. Analyse de l’activité et de la création des richesses
IV. Etude des investissements
V. Etude du financement
VI. Etude de la rentabilité
▪ Rentabilité économique
▪ Rentabilité Financière
▪ Effet de levier
La mesure de la rentabilité : les moyens
Résultat dégagé
Taux de rentabilité =
I initial
C’est un rapport entre 1 flux (CPC) et 1 stock (bilan)
La mesure de la rentabilité : les moyens
RENTABILITE
ACTIF PASSIF
Marge commerciale : Résultat
Ventes
Moyens Moyens
économiques financiers
VENTES Résultat
Rentabilité financière :
R Moyens
financiers
Marge
commerciale
176
La mesure de la rentabilité : les moyens
Rentabilité économique
Rentabilité financière
177
La mesure de la rentabilité : les moyens
La rentabilité économique
OBJECTIF : on cherche à déterminer combien 100 dhs d’actif génère de résultat.
La rentabilité financière
OBJECTIF :
Cette rentabilité Intéresse les investisseurs et les actionnaires pour investir dans une
entreprise.
Résultat Net
Rentabilité financière :
Capitaux propres
180
La mesure de la rentabilité : les moyens
La rentabilité financière
Rentabilité financière : RN / CP
OU ENCORE :
182
Effet des moyens de financement sur la rentabilité
ILLUSTRATION
Taux d'intérêt 9%
Taux de Rentabilité économique Av ip 15%
Taux d'endettement 50%
Eléments
sans endettement avec endettement
financiers
Capitaux propres CP 1 000 500
Dettes financières D 0 500
Actif économique = CP+D 1 000 1 000
REX 150 150
Taux de RE Av ip 15% 15%
- intérêt à 9% de D 0 45
= Résultat courant avant IS 150 105
- IS à 31% 46,5 32,55
= Résultat courant après IS 103,5 72,45
RE (ap ip) = REX (1-31%)/ (D + CP) 10,35% 10,35%
RF = RN/CP 10,35% 14,49%
183
Effet des moyens de financement sur la rentabilité
APPLICATION
ENDETT A
Sans endettement ENDETT A 5%
Eléments financiers 10%
Capitaux propres CP 600 000 200 000 200 000
Dettes financières D 0 400000 400000
Actif économique = CP+D 600 000 600 000 600 000
REX 48000 48000 48000
Taux de RE Av ip 8% 8% 8%
- intérêt 0 20000 40000
= Résultat courant avant IS 48000 28000 8000
- IS à 31% 14880 8680 2480
= Résultat courant après IS 33120 19320 5520
RE (ap ip) = REX (1-31%)/ (D +
5,52% 5,52% 5,52%
CP)
RF = RN/CP 5,52% 9,66% 2,76%
Effet des moyens de financement sur la rentabilité
Question
Selon le taux d’intérêt de l’emprunt net d’impôt, lorsque le rapport D/CP augmente, l’effet de
levier s’amplifie et la rentabilité financière des CP s’améliore.
Plus les taux d’intérêt sont bas et inférieurs aux taux de RE, plus les entreprises ont intérêt à
emprunter.
Il reste :
Le TFT de LAFARGE
Le taux d’endettement de Lafarge
La renb de Lafarge
Synthèse sur l’analyse financière
Tout le monde est à peu près d’accord pour dire que :
n Aucune entreprise ne peut fonctionner durablement sans fonds propres (sauf
peut-être dans le négoce de détail – avec beaucoup d’exceptions – et dans certains
services), parce qu’il est imprudent de ne s’en remettre qu’aux tiers (banquiers,
fournisseurs) pour trouver des financements.
n Dans une activité industrielle, la valeur ajoutée réagit structurellement sur le BFR,
d’où nécessité pour l’entreprise de disposer d’un fonds de roulement confortable.
n Aucune entreprise ne peut durer sans dégager un minimum de profit, même si
elle est peu endettée, même si elle ne distribue pas de dividendes et même si elle
investit peu.
n L’âge d’une entreprise influe sur sa vulnérabilité : une entreprise jeune est
beaucoup
plus fragile qu’une « vieille », parce que celle-ci a eu le temps d’accumuler
des réserves, d’amortir son outil de travail, etc.
n En revanche, l’âge est souvent inversement proportionnel à la performance
économique : une entreprise jeune montrera généralement plus d’ambition, ses
dirigeants plus d’opiniâtreté, ses collaborateurs plus d’enthousiasme…
Rappel des principes de la comptabilité générale
Un flux est composé de toutes les rentrées et sorties d’argent entre deux
périodes données (deux périodes de stock), par exemple entre le 1er janvier
et le 31 décembre 2018.
Rappel des principes de la comptabilité générale
Stock ou flux?
Bénéfice
Participation financière
Immeuble
Salaire
Robot industriel
Stock (notion comptable)
Electricité
Liquidités (cash)
Plus-value boursière
Frais de publicité
Rappel des principes de la comptabilité générale
Bénéfice Flux
Participation financière Stock
Immeuble Stock
Salaire Flux
Robot industriel Stock
Stock (notion comptable) Stock
Electricité Flux
Liquidités (cash) Stock
Plus-value boursière Flux
Frais de publicité Flux
Rappel des principes de la comptabilité générale
La distinction entre stock et flux se traduit dans la comptabilité des entreprises par
l’établissement de deux comptes distincts :
Par convention, la comptabilité est dite à partie double. Chaque fois qu’un
montant entre et un montant sort.
▪ 199
Rappel des principes de la comptabilité générale
Définition du bilan
Actif = Passif
▪ 200
Rappel des principes de la comptabilité générale
Définition du bilan
A l’actif, deux grandes catégories :
Les immobilisés ou actifs fixes: des machines, des terrains, des brevets, des
participations financières, etc.
Les actifs courants: des créances à long et court terme, des stocks, des
liquidités, des comptes en banque, etc.
Au passif, trois grandes catégories :
- Les fonds propres: l’argent que l’entreprise doit à elle-même ou à ses
propriétaires;
- Les dettes à long terme: celles qui doivent être remboursées dans plus d’un
an;
- Les dettes à court terme: toutes les autres dettes.
La somme des fonds propres et des dettes à long terme forme les capitaux
permanents.
▪201
Rappel des principes de la comptabilité générale
Définition du bilan
Principe de « saine » gestion financière :
Sinon, cela signifie que des actifs fixes sont financés par des
dettes à court terme, susceptibles de ne pas être
renouvelées.
Rappel des principes de la comptabilité générale
Les actifs fixes sont financés
par des capitaux permanents
Actifs courants
Dettes Dettes
court terme court terme
Rappel des principes de la comptabilité générale
Les actifs fixes sont financés
par des dettes à court terme.
Définition du bilan
Règles d’évaluation des actifs corporelles
● les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur
coût d'acquisition ;
● les actifs produits par l'entité sont comptabilisés à leur coût
de production;
● les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur valeur
vénale ;
● les actifs acquis par voie d’échange sont comptabilisés à leur
valeur vénale.
▪ 205
Rappel des principes de la comptabilité générale
Bénéfices non
Bénéfices non
Capital distribués
distribués ou
initial Réserves Capital initial
Fonds propres
Année Différentes années Année n
0
Immobilisations
Bilan
corporelles
(montant net)
Compte tenu du principe du coût historique, les actifs d’une société sont
enregistrés à leur coût d’acquisition pour être amorti graduellement.
Toutefois et eu égard à la dynamique des marchés (notamment
immobilier) la valeur d’un bien peut rapidement évoluer pour devenir
largement supérieure à la Valeur net comptable.
A ce titre, le financier tentera de réévaluer son actif afin de refléter la
valeur réelle des ses immobilisation.
L’écart obtenu est enregistré au passif (s’il est positif) ou à l’actif (s’il est
négatif) sous une rubrique baptisée « écart de réévaluation ».
Retraitement de crédit-bail
C’est pourquoi il est nécessaire en tant que financier de faire apparaître à l’actif du
bilan la valeur du bien « acquis » grâce au crédit-bail. En contrepartie, une dette
financière de même montant sera constatée au passif.
Retraitement de crédit-bail
Au compte de résultat, on remplacera le loyer de 7 910 Dhs par une dotation aux
amortissements de 6 000 Dhs et une charge d’ intérêts de 1 910 Dhs.
▪2
1- Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation
financière et de leurs résultats;
obtenir des états de synthèse reflétant une image fidèle, l’entreprise doit
• le principe de prudence ;
• le principe de clarté ;
Selon le principe de continuité d'exploitation, l'entreprise doit établir ses états de synthèse
dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en l'absence
d'indication contraire, elle est censée établir ses états de synthèse sans l'intention ni
Ce principe conditionne l'application des autres principes, méthodes et règles comptables tels
que ceux-ci doivent être respectés par l’entreprise, en particulier ceux relatifs à la permanence
▪
2
3 Analyse des Etats financiers
0
Rappel des principes de la comptabilité générale
▪
2
3 Analyse des Etats financiers
1
Rappel des principes de la comptabilité générale
▪
2
3 Analyse des Etats financiers
2
Rappel des principes de la comptabilité générale
Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se rattachant à
un exercice antérieur, doit être inscrit parmi les charges ou les produits de
l'exercice en cours.
Tous les risques et les charges nés en cours de l'exercice ou au cours d'un
exercice antérieur doivent être inscrits dans les charges de l'exercice
même s'ils ne sont connus qu'entre la date de la clôture de l'exercice et
la date d'établissement des états de synthèse.
e:
cip
in
- Les éléments d'actif et de passif doivent être évalués
pr
ce
séparément ;
er
rifi
- Les éléments des états de synthèse doivent être inscrits
Vé
dans les postes adéquats sans aucune compensation entre
ces postes
e:
caractère exceptionnel ;
cip
in
pr
Par dérogation à ce principe, des postes relevant d'une même rubrique
ce
er
d'un état de synthèse peuvent exceptionnellement être regroupés si
rifi
Vé
leur montant respectif n'est pas significatif au regard de l'objectif
d'image fidèle.
e:
que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la
cip
in
situation financière et les résultats.
pr
ce
Ce principe trouve essentiellement son application en matière
er
rifi
Vé
d’évaluation et en matière de présentation des états de synthèse.
Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par
approximation ne sont admises que si leurs incidences par rapport à des
méthodes plus élaborées n'atteignent pas des montants significatifs au regard
de l'objectif de l'image fidèle.
Analyse des Etats financiers ▪ 239
Vé
rifi
er
s ’i
le
st
né
ce
ss
air
ed
’in
té
g re
rd
’a
ut
re
sé
lé
m
en
t s
1.2. La mesure de la rentabilité : les moyens
La rentabilité d’exploitation
EBE / Total Bilan ou Résultat d’exploitation / Total Bilan
Peut être analysé en :
EBE CA
x
CA TOTAL BILAN
La rentabilité économique
Résultat net / Total Bilan
Peut être analysé en :
RN CA
x
CA TOTAL BILAN