-Règles prudentielles
le dispositif réglementaire
les ratios de solvabilité ou de couverture de risque
-Environnement bancaire
-L’organisation du système bancaire
-Le compte et les moyens de paiement
le compte bancaire et son ouverture
le chèque
les cartes bancaires
les autres moyens de paiement
-la mise à disposition
-le virement
la procuration
les incidents de paiement
la clôture de compte
-les instruments de paiement (les effets de commerce)
-Les activités de financement
-Les crédits de trésorerie et à la consommation
-Les crédits immobiliers 1
SOMMAIRE
LA REGLEMENTATION PRUDENTIELLE
ALGERIENNE
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HISTORIQUE
Le risque est inhérent à l'entreprise et constitue même son
essence.
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Définition
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Les risques sont partout et leurs conséquences concernent
l'humanité tout entière : le naufrage du Titanic ou celui du
Prestige, l'explosion de la navette spatiale Challenger, la
catastrophe de Tchernobyl, la faillite de la Barings( la Barings a
été mise en faillite à cause de placements à découvert
supérieurs aux fonds propres de la banque)..
Tout cela aurait pu être évitée ou, du moins leurs
conséquences limitées. Mais le plus grave est que, si aucune
expérience n'est tirée de ces catastrophes, d'autres se
produiront dans les mêmes secteurs d'activité et pour des
raisons analogues.
Une forte libéralisation a conduit à une importante volatilité
des services bancaires et de nouvelles menaces pour les
banques. Cette instabilité du système bancaire s'est
manifestée par une crise d'illiquidité aigue (la crise asiatique
en juillet 1997) jusqu'au milieu des années 1990 et n'a épargné
aucun continent et encore moins l'Afrique.
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Le phénomène prudentiel est le nouveau défi que
se lancent les établissements de crédit dans la
mesure qu'il est nécessaire au processus
d'échange.
En effet, dans son activité d'intermédiation
financière et afin d'assurer une sécurité financière
et une bonne allocation des ressources, la banque
doit inscrire dans ses priorités stratégiques la
maîtrise des risques auxquels elle se trouve
confrontée et ce en adoptant une politique de
gestion des risques.
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Ainsi, l'environnement économique et financier est
devenu de plus en plus source de risques, voir
dangereux pour les banques qui vivent, mais qui peuvent
aussi mourir des risques qu'elles ont pris.
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Mais comment mesurer et améliorer l'efficacité
d'une telle machine. Sachant que le risque
opérationnel est un risque important pour l'activité
bancaire, bien qu'il soit parfois difficile à
appréhender et à quantifier il peut être à l'origine
de pertes significatives voir de faillites.
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Définition des règles prudentielles
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Le dispositif réglementaire
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Les règles prudentielles imposées aux
banques et établissements financiers
LE CAPITAL MINIMUM
C’EST LE TICKET D’ENTREE DE LA PROFESSION
Selon le 3ème principe du comité de bale pour un contrôle bancaire efficace,
les autorités bancaires doivent fixer à toutes les banques et
établissements financiers des exigences de fonds propres minimales
appropriées.
Cette norme est l’une des premières règles observées par le législateur
algérien, notamment dans l’article 133 de la loi 90/10 sur la monnaie et le
crédit du 14 Avril 1990 et l’article 88 de l’ordonnance 03/11 du 26 Aout
2003.
L’application de cette disposition de loi est définie par le règlement n°08/04
du 23 Décembre 2008 relatif au capital minimum des banques et
établissements financiers exerçant en Algérie, qui fixe
10 Milliards de DA pour les banques
3,5 Milliards de DA pour les établissements financiers
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A QUOI SERT LE CAPITAL D’UNE BANQUE ?
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Les autorités monétaires fixe le montant des fonds
propres qui dépendent du volume des engagement pris
par la banque c’est ce que l’on appelle le ratio de
solvabilité. ( Le ratio de solvabilité permet d'établir une
estimation de la capacité à long terme d'une entreprise à
rembourser ses dettes.)
Les fonds propres visent à renforcer davantage leur
solidité financière ainsi que la stabilité du système
bancaire algérien et contribue également à la protection
des déposants (couverture de risques).
Le capital d’une banque ou d’un établissement financier est
un élément essentiel de ses fonds propres.
il vise à renforcer davantage leur solidité financière ainsi que
la stabilité du système bancaire algérien et contribue
également à la protection des déposants.
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LES FONDS PROPRES PRUDENTIELS
La définition des fonds propres prudentiels est donnée par le
règlement 95-05 et l’instruction 74-94 de la Banque
d’Algérie.
Contenu des fonds propres:
Ils regroupent :
– le capital social,
–les réserves,
– le résultat non distribué, etc.
Les autres éléments du passif d’une banque sont les dépôts,
l’épargne des ménages, ainsi que les dettes.
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Les fonds propres de la banque
Une gestion prudente doit permettre à la banque de faire face
aux risques.
En cas de perte importante, très peu probable, mais toujours
possible, les fonds propres de la banque offrent une marge de
sécurité supplémentaire.
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LA SOLVABILITE
Objectifs :
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- Pour distribuer plus de crédit, la banque doit :
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Les montants des fonds propres et des actifs pondérés
sont mis en relation.
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Présentation du comité de Bale
Ce n'est, en effet, qu'en 1974 avec la création du
Comite de Bale, puis en 1988 avec l'adoption de
≪l'accord de Bale sur la convergence
internationale des fonds propres ≫, que le
contrôle prudentiel a pris la forme qu'on lui connait
actuellement.
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L'accord de 1988 a eu, de ce fait, le mérite de donner
une définition universelle des fonds propres
bancaires, avec en prime la création d'un ratio de
solvabilité appelé ≪ratio Cooke≫ qui s'est imposé,
depuis, comme la principale norme de solvabilité
dans le domaine.
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LA CRÉATION DU COMITÉ DE BÂLE :
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Le RATIO de SOLVABILITÉ ou
de COUVERTURE DES RISQUES
Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêts,
les taux de change, les cours de matières premières, etc.
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Pour ce faire, il impose aux banques la détention
d'un niveau de fonds propres minimum pour
faire face a des pertes éventuelles liées aux
engagements de celles-ci.
Le but de la mise en place de ce ratio est
d'unifier les règles internationales de solvabilité
qui s'appliquent aux banques, tout en renforçant
leur solvabilité, en les plaçant dans des
conditions de concurrence identiques.
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Le ratio Cooke est un ratio de solvabilité
bancaire qui est recommandé par le Comité de
Bâle dans le cadre de ses premières
recommandations.
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Le ratio Cooke est un ratio international de solvabilité que
doivent respecter les établissements de crédit et les
compagnies financières exerçant une activité internationale
importante.
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D’après l’accord de Bâle conclu en juillet 1988, dit accord de
Bâle I, les banques doivent, depuis le 1er janvier 1993,
respecter un rapport minimal entre les fonds propres et les
risques pondérés selon leur nature.
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Le rapport Cooke définit d’abord les éléments
constitutifs des fonds
propres, puis donne une échelle de pondération des
risques afin de parvenir à une évaluation à peu près
homogène des uns et des autres.
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Bâle II et le ratio Mac Donough
Le ratio Mc Donough est le successeur officiel du ratio
Cooke. William J. Mac Donough est l'actuel président
du comité de Bâle et de la Federal Reserve Bank of
New-York.
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Les différents risques (activités de marchés,
opérationnels, crédit, etc.) pourront voir leur
pondération modifiée.
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Ainsi le ratio Cooke devient donc le ratio Mac Donough
£ (capitaux propres)
(Risques de crédit+risques de marché+risque opérationnel)
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Les principaux risques gérés par les banques sont les
suivants :
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Bâle III
Les accords de Bâle III sont des suggestions de nouvelles
réglementations destinées au secteur bancaire. Suite à la crise des
subprimes en 2007, le Conseil de stabilité financière et le G20 de
2010 à Séoul ont contribué à la mise au point de nouvelles mesures
de stabilité pour le système bancaire mondial.
L'analyse des effets de la crise a abouti sur le fait que son impact
sur les banques vient de la croissance trop rapide des Bilans et hors
Bilans des banques associée à une faible qualité des fonds propres.
Les fonds propres sont censés couvrir les risques, ce qui explique
une nécessité d'augmenter leur qualité étant donné le niveau de
risque pris par les banques et leurs interdépendances.
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LE CONTROLE INTERNE
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Les autorités compétentes doivent s’assurer de
l’existence de dispositifs adéquats dans tous les
établissements bancaires soumis à leur surveillance.
-Il était par conséquent important de mettre en place,
en Algérie des dispositions qui non seulement soient
cohérentes avec les pratiques des autres pays mais
qui placent notre système au niveau des meilleures
pratiques internationales.
La régulation financière par la mise ne place
d’instruments et d’institutions destinés à lutter contre
ces perturbations est devenue une priorité
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Ce règlement définit les principales missions du contrôle
interne.
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Les objectifs visés par le règlement s’articulent sur :
- Respect de la législation (existence d’un recueil des
textes de référence, prise en compte de ces textes dans
les procédures ..)
-Séparation des fonctions ( séparation des fonctions de
type compétence du personnel front–off des fonctions
règlement – livraison, comptabilisation, suivi et
appréciation des risques … qualification suffisante du
personnel)
- Mesures et suivi des risques : analyse des risques
avec des données qualitatives et quantitatives
suffisantes ….)
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