Thème:
Unité de vapocraquage
Prépare par:
- LAHCIENE TAHAR Professeur:
- LEKHOUIMES NABIL Zah.Djetoui
- BESSERIANI BILAL
- SADOUD MOHEMMED
SALEH
2019-2020
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Partie 1
Définition de vapocraquage
Définition
Le vapocraquage dont les premières installations datent de 1920
environ aux États-Unis s’est rapidement imposé comme le procédé
essentiel générateur d’éthylène, propylène, butadiène et autres
intermédiaires pétrochimiques de première génération.
Les principales étapes de l’évolution du procédé sont les suivantes :
- vers 1920 : Fabrication d’éthylène par craquage d’éthane issu du gaz
naturel (Union Carbide and Carbon Co)
- 1942 : Première unité de vapocraquage de gazole (British Celanese) -
Capacité environ 6000 t/an d’éthylène
- - 1950 : Construction d’unités de capacité allant jusqu’à 50000 t
d’éthylène.
- 1950-1960: Apparition d’installations produisant couramment 300 000 t/an
d’éthylène à partir de naphta pétrochimique.
Aujourd'hui les unités nouvelles ont des capacités de production de
l'ordre de 600000 à 700000 t/an voire davantage.
PRINCIPE DU VAPOCRAQUAGE:
1-Conditions de craquage:
Le vapocraquage exige, en effet, des conditions particulièrement sévères :
- température de craquage : de l’ordre de 800 à 850°C
- temps de craquage : 0,1 à 0,5 seconde
- pression faible légèrement supérieure à la pression
atmosphérique
- dilution de la charge par de grandes quantités de vapeur
d’eau : de l’ordre de 0,6 tonne par tonne de charge dans le cas
des naphtas.
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: Rendements obtenus – charges de vapocraquage -2
a - Rendements types sur naphta:
Le schéma ci-dessous précise la gamme des rendements types obtenus à
partir de craquage de naphta:
On obtient une panoplie de produits allant de l’hydrogène et du
: méthane au fuel très aromatique
- l’hydrogène peut, après séparation, être utilisé dans des installations d’hydrogénations
sélectives des effluents craqués (coupe C2, coupe C3, coupe C4, coupe essence)
- le méthane est un excellent combustible pour les fours de vapocraquage
- la coupe C2 représente l’effluent le plus important et contient surtout de l’éthylène (80 %
environ)
- la coupe C3 est très riche en propylène (90 % environ)
- la coupe C4 est constituée à peu près pour moitié de butadiène 1-3. Elle contient
également en proportions notables de l’isobutène et du butène 1.
- la coupe essence (C5 à C10) est très riche en hydrocarbures aromatiques et en
dioléfines. La partie C6 de cette essence est notamment riche en benzène que l’on peut
chercher à séparer
- le fuel très aromatique est un produit lourd de médiocre qualité en terme de
combustible mais recherché éventuellement pour sa faible teneur en soufre.
Cette grille de rendement indique par aileurs que près de 80 % masse de l’effluent
réactionnel est constitué de composés gazeux dans les conditions ambiantes (H2, C1, C2,
C3, C4).
:b - Rendements types suivant la charge
Selon la nature des charges, les rendements sont très différents. Le tableau ci-
dessous donne lesb rendements typiques obtenus lors du vapocraquage
d’éthane, de G.P.L., de naphta, de gazole et de distillat sous vide:
:c - Répartition mondiale des charges
Le tableau ci-dessous montre la répartition estimée des charges de
vapocraquage dans le monde en 2000 (en % poids) :
Partie 2
UNITE DE VAPOCRAQUAGE:
Définition