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MASTER: Management des Entreprises

Social et Territoire

ENTREPRISE SOCIALE, ANCRAGE TERRITORIAL


ET DYNAMIQUE TERRITORIALE
Encadré par: Mme Bouchra DEBBAGH
Réalisée par: AFARFAR Chaimae
ELFIZAZI Jihane
OUTASRA Anas
MAALEM Ayoub
MAMOUNI Taoufiq
ELMOUSSAID Mohammed Amine 
INTRODUCTION
L’expression d'économie sociale apparaît pour la première fois au début du
XXe siècle et précisément en 1912, dans un ouvrage intitulé "les institutions
du progrès social" dont l'auteur est Charle GIDE.
Dès le milieu des années 70, et surtout à partir de 1980 (début d'application
des programmes d'ajustement structurel dans plusieurs pays), on assiste à
l'émergence d'un ensemble de pratiques de l'économie solidaire.
Une des particularités de l'économie sociale est son étroite imbrication avec
le développement des territoires, il y a un lien fort entre l'entreprise sociale
et son territoire, ce lien est nommé "ancrage territorial ". Ici, on va
s'interroger sur les différentes dynamiques territoriales utilisées pour le
développement du territoire, la lutte contre la pauvreté....etc.
PROBLEMATIQUE
• Dans notre exposé nous allons traiter ‘Entreprise sociale,
ancrage territorial et dynamiques territoriales’ sous la
problématique suivante :

Comment une entreprise


sociale à travers un
ancrage territoriale peut
créer une dynamique
territoriale ?
PLAN
• PARTIE 1: Cadre historique
d’Entrepreneuriat social et Entreprise
sociale
• PARTIE 2 : Intersection entre Entreprise
sociale, Ancrage territorial et Dynamique
territoriale
• PARTIE 3 :Etude du cas : SPL AIN
NOQBI
CADRE HISTORIQUE
D’ENTREPRENEURIAT SOCIAL
• Entrepreneuriat social :
• Officialisé à travers le monde durant les 20 dernières années, le concept
d’entrepreneuriat social se retrouve actuellement au cœur des débats portés sur
le social. L’Europe et les Etats-Unis constituent notamment les principaux
pionniers de cette conceptualisation.
CADRE HISTORIQUE
D’ENTREPRENEURIAT SOCIAL
• Approche anglo-saxonne :
• C’est au début des années 1990 que la notion
d’entrepreneuriat social signe son intégration
officielle aux Etats-Unis. Différentes organisations et
grandes universités, dont celles de New York,
Columbia, et de Yale, sont les principaux initiateurs
de l’émergence du concept. Ceci étant, aux Etats-
Unis, la notion d’entrepreneuriat social ne s’identifie
pas à travers une définition précise. Sa conception
diffère selon les penseurs.
CADRE HISTORIQUE
D’ENTREPRENEURIAT SOCIAL
• Dans le cadre de cette diversité conceptuelle, deux
écoles ont été identifiées : « l’école de l’innovation
sociale » et « l’école des ressources marchandes » :

• L’école de l’innovation sociale

• L’école des ressources


marchandes 
CADRE HISTORIQUE
D’ENTREPRENEURIAT SOCIAL
• Approche Européenne :

• La naissance du concept d’entrepreneuriat


social se trouve en Italie. En 1991, l’Italie a
créé un statut spécifique de coopératives de
solidarités sociales qui est la première
référence européenne explicite à
l’entrepreneuriat sociale.
CADRE HISTORIQUE
D’ENTREPRENEURIAT SOCIAL
• Quelques années après l’apparition du statut de
« coopérative sociales » en Italie, de nombreux pays
européens se retrouvent déjà en pleine concrétisation du
concept. En 2004, le Royaume-Uni décide notamment de
se pencher un peu plus sur le côté social, et crée une
« cellule entreprise sociale » dans le but d’apporter plus de
lumières aux entreprises sociales. La Belgique contribue
également à l’expansion du concept d’entreprenariat social
en permettant, à partir de l’année 1995, la qualité de
« société à finalité sociale » aux entreprises pourtant
commerciales.
ENTREPRISE SOCIAL
• L’émergence d’entreprise sociale
ENTREPRISE SOCIAL
• Définition d’entreprise sociale 
• Une entreprise sociale est définie comme étant une
entreprise dont le but est de générer un bénéfice
social ou environnemental et non pas des plus values
pécuniaires, ses actionnaires savent bien qu’ils ne
recevront pas de dividendes de leur placement, les
employées du social business sont salariés et s’ils
touchent des primes ou bonus, ceux-ci sont en
fonction du bénéfice sociale qu’ils ont généré.
ENTREPRISE SOCIAL
• Les caractéristiques et les principes d’entreprise sociale
ENTREPRISE SOCIAL
• Les formes d’entreprise sociale
« AT » « DT » « ES »
• Définition de l’ancrage territoriale selon ISO 26000

• La norme ISO 26000 définit l'ancrage territorial


comme étant « le travail de proximité proactif d'une
organisation vis-à-vis de la communauté. Il vise à
prévenir et à résoudre les problèmes, à favoriser les
partenariats avec des organisations et des parties
prenantes locales et à avoir un comportement citoyen
vis-à-vis de la communauté. »
« AT » « DT » « ES »
• Chiffres à retenir :
• Les entreprises estiment que leur engagement social et sociétal
contribue favorablement à :
• • 90% à leur image externe,
• • 86% à leur intégration dans l’environnement local,
• • 83% à la performance globale de l’entreprise,
• • 75% au climat interne et à la cohésion sociale dans
l’entreprise,
• • 72% à l’attractivité et la fidélisation des salariés .
« AT » « DT » « ES »

• Ancrage territorial, un
investissement des entreprises
au sein de leur territoire
« AT » « DT » « ES »
• De plus en plus souvent, on entend parler de l'ancrage
territorial des entreprises et de leur investissement
dans le système productif territorial. À l'heure où la
délocalisation des productions est de plus en plus
transcendante, les chercheurs et les collectivités
locales cherchent à comprendre pourquoi les
entreprises restent sur leur territoire ou pourquoi ne
restent-elles pas(PERRAT, J., ZIMMERMANN, J-B.,
2003).
« AT » « DT » « ES »
• Les entreprises ont tendance à être de plus en plus nomades avec les
nouvelles technologies et les nouveaux moyens de transports. Au fil
des cycles des produits et des technologies, elles sont amenées à
reconsidérer le bien-fondé de leur implantation en un site donné. Ceci
tient certes à des considérations de coûts des facteurs de production en
un lieu donné, mais aussi et surtout à leur insertion dans une
organisation industrielle globale intra comme intersectorielle (que
l’on pense par exemple à l’importance, dans certaines industries,
d’une proximité avec les entreprises clientes). Si certaines firmes font
le choix d'être nomades ou de se délocaliser, c'est qu'elles n'ont pas
trouvé la ressource dont elles ont besoin pour améliorer leur profit. Au
contraire, une entreprise qui s'implante de façon pérenne sur un
territoire aura trouvé ce dont elle a besoin pour se développer.
« AT » « DT » « ES »
• De plus, selon FUJITA M. et THISSE J.F. (1997), le
territoire ne doit pas être considéré comme simple
réceptacle des facteurs de production. Il est le résultat
d'un processus de construction entre les différents
agents économiques. Les entreprises lient
nécessairement des relations diverses avec les acteurs
locaux. Ces interactions étant plus ou moins intenses,
l'ancrage territorial qui en découle sera plus ou moins
important.
« AT » « DT » « ES »
• Finalement, l'ancrage territorial montre la stratégie
d'implantation territoriale d'une entreprise. Les capitaux,
le savoir-faire, l'emploi et les technologies de l'entreprise
vont être directement injectés sur le territoire. Ces
apports vont ainsi permettre au territoire de se
développer. Ajouté à cela, l'entreprise va réaliser des
actions en faveur de son territoire, pouvant se manifester
par un dialogue et des rencontres avec les acteurs locaux,
des partenariats locaux, un transfert de savoir-faire, la
préservation de l'emploi et du tissu économique local.
« AT » « DT » « ES »
• REPRSENTATION UTILISE POUR DECRIRE LES
DYNAMIQUES TERRITORIALES
• Intro :
• -Analyse de La Dynamique Territoriale dans ces derniers
années est ce qu’ils ont une convergence ou bien divergence
avec les analyses des années 1990 ?
• On parle de l’évolution des analyses.
• Deux Types de Dynamiques peuvent être fondés à travers
l’interaction entre coordination et ressources territoriales ou
résiliaires.
« AT » « DT » « ES »
• Les dynamiques territoriales : proposition de synthèse
« AT » « DT » « ES »
• Les dynamiques territoriales peuvent être définies à travers
l’interaction de deux concepts : la coordination et ses
répercussions à l’échelle territoriale, les ressources construites
sur un territoire.
• Les dynamiques territoriales expliquées comme suit :
• Basée sur l’interaction d’acteurs.
• Les ressources sont créées et transformées au cours de la
coordination. (variable et dépend des positionnements
théoriques des auteurs).
• Elle est illustré par des micro-projets qui naissent en différente
lieux du territoire.
« AT » « DT » « ES »
« AT » « DT » « ES »
1/ Coordination :
• La coordination a été approchée à travers deux grilles de lectures : les proximités
et la gouvernance.
• 1.1/ Les proximités :
• *Grille de lecture d’inspiration institutionnaliste basée sur une distinction entre 3
formes de proximités (institutionnelle, organisationnelle et géographique).
• *Grille de lecture plus récente qui distingue 2 types de formes de proximités :
géographique et organisée.
• => Ces formes sont utilisées pour décrire la qualité de la coordination.
• 1.2/ La gouvernance :
• *mode d’articulation d’enjeux privés et publics, apparait plus facile quand les
jeux d’acteurs sont bien identifiés.
• *mode d’intégration des logiques individuelles et institutionnelles, est d’autant
plus facile s’il y a un projet, si un milieu le porte.
« AT » « DT » « ES »
 
• 2/ La question des ressources. 

• On a abordé plus haut la question des interactions entre


ressources et coordination. Cette relation est d’intensité
variable. Elle dépend à la fois de la nature de la coordination
et de celle des ressources.
« AT » « DT » « ES »
• 2.1/ La nature générique et spécifique :
•  
• L’utilisation d’un facteur générique n’exerce de l’influence
que sur la coordination, alors que l’utilisation d’un facteur
spécifique provoque des modifications, notamment à travers
des formes d’apprentissage se traduisant par la constitution
de routines et d’irréversibilités. Une ressource spécifique est
définie à travers son lien indéfectible à la coordination, à la
fois path binding et past binding, tandis qu’une ressource
générique est plus facilement redéployable.
« AT » « DT » « ES »
• 2.2/ la nature latente et disponible :
• Les ressources disponibles : entendu au sens de pouvant être
achetées et vendues sur un marché-, directement utilisables. Elles
sont caractérisées par une quantité, un prix et une qualité. Ce qui
entre en compte est la dotation en ressources.
• Les ressources latentes : ne sont pas immédiatement
disponibles :au sens de faisant l’objet de relations d’achat/vente
sur un marché. HIRSCHMAN (1958) attribue à ces ressources
latentes un rôle de catalyseur des dynamiques économiques,
transposable aux dynamiques territoriales. 
• Le territoire est considéré comme un support de ressources, au
plus un valorisateur de ressources.
« AT » « DT » « ES »
• APPROCHE RESEAU
• Définition :
• Le terme de réseau territorialisé est en fait un terme
générique qui peut désigner bon nombre de réseaux
dont le champ d’action est limité à un territoire. En
effet, selon S. Ehlinger et al. (2007), les réseaux
territorialisés « peuvent se définir comme des
ensembles coordonnés d’acteurs hétérogènes,
géographiquement proches, qui coopèrent et participent
collectivement à un processus de production » .
« AT » « DT » « ES »
• L’objectif :
• L’objectif des réseaux territorialisé d’organisation
(RTO) est d’encourager les coopérations inter-
organisationnelles entre des entreprises de tailles diverses,
des laboratoires de recherche ou encore des organismes de
formation, dans le but de stimuler l’innovation. Ces RTO
entendent renforcer les proximités géographiques par une
proximité organisationnelle et reposent sur une
intensification des coopérations entre acteurs pouvant
aller jusqu’à des formes de mutualisation à différents
niveaux.
« AT » « DT » « ES »
• Dans la catégorie des réseaux territorialisés, on trouve
à la fois (clusters, grappes, districts industriels,
systèmes productifs locaux, milieux innovateurs,
pôles de compétitivité, spécialisation intelligente…),
elles partagent toutes un principe commun : une
coopération étroite et active entre les diverses
catégories d’acteurs.
« AT » « DT » « ES »
« AT » « DT » « ES »
• cluster :selon Mickaël PORTER (1998, p. 197) « un cluster est la
concentration géographique d'entreprises interdépendantes :
fournisseurs de biens et de services dans des branches industrielles
proches ; les firmes livrant le produit final coopèrent avec les
universités, et leurs concurrentes ».
• le district industriel: selon Giacomo Becattini 1992 c’est « une
entité socio-territoriale caractérisée par la présence active d’une
communauté de personnes et d’une population d’entreprises dans
un espace géographique et historique donné » , autrement dit, par «
de véritables intensifications localisées d’économies externes qui
déterminent d’intenses agglomérations d’entreprises, fabriquant le
même produit ou gravitant autour d’une production typique » .
« AT » « DT » « ES »
• système productif local : Bernard Pecqueur défini le SPL comme "concentration
géographique des entreprises dans en liaison ou non avec une ou plusieurs
grandes entreprises situées dans un même espace de proximité (local ou sous-
régional) autour d'un métier, voire de plusieurs métiers industriels. Il existe un
réseau dense d'interdépendances entre les diverses entreprises appartenant au
SPL .il repose sur système de régulation qui fait appel non seulement aux règles
du marché mais aussi à un code social, à des formes sociales: règles, valeurs, etc.
• Pole de compétitivité : : « un pôle de compétitivité se définit comme la
combinaison, sur un espace géographique donné, d’entreprises, de centres de
formation et d’unités de recherche publiques ou privées, engagées dans une
démarche partenariale destinée à dégager des synergies autour de projets
communs, au caractère innovant. Ce partenariat s’organisera autour d’un marché
et d’un domaine technologique et scientifique qui lui est attaché et devra
rechercher la masse critique pour atteindre une compétitivité mais aussi une
visibilité internationale » .
« AT » « DT » « ES »
Caractéristiques Relation à l’espace Acteurs et
des dynamiques gouvernance

District industriels Activités Le système est lié à Principalement des


industrielles un territoire précis PME. un
semblables et et bien défini. système auto-
complémentaires organisé construit
concourant a la prédominance du dans la duré,
réalisation de développement mixant compétition
produits finis endogène. et coopération
spécifiques. entre acteurs de
  taille équivalente,
La flexibilité dans basé sur de fortes
la réponse aux normes culturelles.
tandences du
marché stimule la La gouvernance et
productivité et la principalement
compétitivité. privé.
« AT » « DT » « ES »
Systèmes même chose que Même chose que ci- Un système
productifs locaux ci-dessus, mais les dessus. largement auto-
types de organisé mais dans
productions les acteurs peuvent
peuvent être plus être de type plus
divers : produit divers : déférentes
finis, composants, tailles de firme,
ensembles industrielles ou non
complexe…. (service , etc.)
La gouvernance est
principalement
privé (aves des
règles plus lâches
que dans un district
industrielle) mais
les acteurs publics
peuvent être requis
par l’amélioration.
« AT » « DT » « ES »
Pole de compétitivité Pour la gouvernement Une telle combinaison Il s’agit la d’un
française, les PC doit être réalisé sur politique publique
spécifient (( un un espace volontariste et
partenariat entre géographique donné, sélective, portant sur
entreprise , centres mais cet espace peut un nombre limité de
de formation , centres être d’échelles projets ayant une
publics et privés de variées, la coopération masse critique et une
recherche )) organisé entre plusieurs visibilité
((autour d’un marché régions étant internationale.
et le champ souhaitée. Ce sont les grandes
technologique et La logique est firmes nationales et
scientifique qui lui est clairement exogène étrangères qui doivent
lié )). et tirée par le être les pilotes se
Le but est de faire marché. ces dynamiques et de
franchir leur gouvernance.
ponctuellement des
étapes significatifs en
terme d’innovation ou
de production.
« AT » « DT » « ES »
Cluster Dans la langage La relation à l’espace Les acteurs privés
courant, il s’agit d’un est très vague, depuis sont en charge de la
conglomérat un territoire défini dynamique et de la
d’éléments ensemble jusqu’à l’espace large gouvernance, même
de firme et d’un réseau de firmes. quand un acteur public
éventuellement Le développement veut ( ou est sollicite
d’autre acteurs induit est pour introduire plus
(recherche, formation principalement de soutien
, services ) dans le exogène et tiré par le organisationnel ou
degré d’interactions marché. financier .
n’est pas défini ( de
taches à très fortes.
La cohérence est
apporté par la
convergence entre un
plus ou moins large
champ d’activité
identifiées par leur
relation au marché.
« AT » « DT » « ES »
• Les réseaux d'entreprises, les pôles de compétitivité, les
districts industriels ,cluster etc. sont autant d'exemples de
production quotidienne et évolutive de nouveaux territoires.
Plus qu'une confrontation entre réseaux et territoires, c'est
plutôt un ajustement mutuel que l'on observe. Loin de les
opposer, la géographie réunit donc les deux concepts sur un
même terrain, celui des rapports de l'individu au collectif. Elle
les réunit aussi autour d'une problématique commune, celle du
vivre ensemble. Comme le rappelle Jean-Yves Piot, « les
géographes se sont saisis précocement de la question à travers
la notion "d'habitabilité" de la terre ».
« AT » « DT » « ES »
• INTERSECTION
• L’entreprise sociale a une relation directe avec son territoire.
Son rôle est la dynamisation, le mouvement, le changement, et
le développement du territoire à travers l’ancrage territorial.
L’ancrage territorial présente un enjeu politique et économique
fort car il apparait comme un objectif de la gouvernance des
territoires permettant une création endogène d’emplois et un
moyen de sédentariser l’entreprise. l’ancrage est le processus et
le résultat d’interactions entre entreprise et territoire, fondés sur
la création collective des ressources communes, spécifiques,
permettant une longue période de sédentarité d’une entreprise.
« AT » « DT » « ES »
l‘entreprise social ne peut avoir d’importance et ne peut jouer son rôle que si
elle prend en considération les valeurs de l’économie sociale. c.-à-d. que
l’entreprise sociale doit répondre aux besoins de la population, en créant
des emplois aux membres des collectivités. Aussi l’activation des
ressources par l’offre des produits et services à partir des ressources locaux
et de façon saine, pour répondre aux besoins locaux. Ce qui entraine à
l’amélioration de la créativité, l’innovation, la création de la valeur ajoutée,
la coordination des acteurs, la participation, l’attractivité, l’amélioration
des ressources territoriales. L’entreprise sociale crée aussi son ancrage
territorial à partir des réseaux territoriaux d’organisation qui participent à
la solidarité et la compétitivité au sein de l’entreprise sociale, au sein du
territoire et entre les différentes entreprises qui appartiennent aux mêmes
ou divers réseaux (clusters, districts…etc.).
« AT » « DT » « ES »
CONCLUSION

E/se
SOCIAL

ANCRAGE DYNAMIQUE
TERRITORIALE TERRITORIALE

TERRITO
IRE
Etude de cas : SPL
• Dans le contexte actuel de régionalisation, et selon la
spécialisation territoire, les régions du Maroc
bénéficient de spécificités territoriales qui constituent
des facteurs de leur développement et de leur
dynamisme. En effet, la vieille Médina de Fès
constitue la Capital des arts traditionnels et Vitrine du
savoir-faire de l’artisanat du Maroc. 
• Sachant que la particularité de ce territoire influe sur
son développement et constitue une forme spatiale
porteuse de dynamiques socioéconomiques propre.
Etude de cas : SPL
• La dimension sociale
• L’artisanat procure du travail et des revenus pour plus de
64.109 artisans représentant plus de 17% de la population
active de la région Fès- Boulemane, répartis dans 17.211
unités de production et plus de 205 métiers,
• 83% des artisans de la région exercent dans la ville de Fès
dont 47% à l’ancienne Médina.
• L’artisanat à Fès fait vivre directement ou indirectement plus
de 260.000 habitants, soit 33% de cette ville et plus de 75% de
la population de l’ancienne Médina.
Etude de cas : SPL
• La dimension économique  
• Les recettes en devises que procure l’artisanat à la
région dépassant 22 Mdhs d’exportation qui constitue
47% des exportations nationales dans le secteur
artisanale. A ce chiffre il conviendrait d’ajouter les
achats directs des touristes (exportations indirectes)
qui s’élèvent à 125.000.000 DH .
Etude de cas : SPL
• Donc l’artisanat est porteur de richesses, d’emploi, et donc
participe à une dynamique territoriale. Mais, il y a des
contraintes qui sont liées au les conditions du travail.

• Ahmed KECHMAR (artisans depuis 30 ans et membre de


coopération OUED ZHOUN de tannage) déclare que la
situation est en crise car le secteur a été abandonner dans les
10 dernières année , selon lui cette crise est due a
l’augmentation du prix de matière première et manque
d’espace de commercialisation , ainsi que l’impact de la crise
mondiale sur l’économie marocain , sans oublier les produit
chinois qui ont envahi le marché
Etude de cas : SPL
• PROJET SPL AIN NOKBI
• Il y a un capital réel de solidarité au sein de l artisanat, qu’il
conviendrait de mettre à profil pour une gestion solidaire des
contraintes et de développement des SPL
• Pour faire face a ces contrainte et développer le SPL un projet
a été mise en place afin d’améliorer les deux dimension
sociale et économique et ajouter la dimension
environnementale
Etude de cas : SPL
• OBJECTIF :
• Il s’agit d’un projet de lotissement artisanal pour le transfert des activités polluantes
(DINANDERIE et TANNERIE) de la MEDINA DE FES au QUARTIER AIN NOKBI
• LES OBJECTIF ATTENDUS SONT :
La sauvegarde du tissu historique de la MEDINA DE FES, contre
nuisances des machines utilisées .
• La protection de l’OUED SEBOU de la pollution, une des principales ressources en EAU
DU ROYAUME. En effet, les rejets de produits chimiques : chrome, acide sulfurique et
chaux, produit utilises dans les activistes à transférer ont des conséquences assez grave sur
l’environnement hydrique.
• La restructuration, l’organisation et l’amélioration des condition de production des
secteur de la DINADERIE et la TANNERIE a FES
• Amélioration des conditions de travail des artisans
• Réduire au minimum les émissions de gaz et de liquides polluants, créer des espaces verts
et sensibiliser les bénéficiaires et les usagers à l'importance de faire d'Aïn Nokbi un espace
agréable de vie et de travail pour les artisans.
Etude de cas : SPL
• MAITRE D’OUVRAGE : holding d’amenagement ALORMANE
• BENEFICIAIRES : les artisans des secteure de la dinanderie et de la tannerie
exercant principalement a la MEDINA DE FES
• SITUATION DU PROJET : arrondissement JNANE EL OUARD –
PREFECTURE DE FES
• SUPERFICIE DU PROJET : 6,70 HA
• COUT ESTIMATIF DU PROJET : 23.63 MDH
• CONSISTANCE DU PROJET : -240 lots pour les DINANDIERS
• -10 lots pour les TANNEURES
• -4 FOUNDOUKS pour les petits artisans
DINANDIERS (environ 450 ARTISANS )
• FINANCEMENT DU PROJET : (Fond Hassan II // ADER // Communauté
urbain de Fes // Ministere charge de l’artisanat // les benificiares // MCC )
Etude de cas : SPL
• un SPL, selon la grille d’analyse de Coulet, se caractérise par
trois fondamentaux éléments :
• la coopération entre entreprises ;
• la complémentarité entre entreprises ;
• et les compétences distinctives.

• Ce projet répond aux


caractéristiques d'un SPL.
Etude de cas : SPL
• Après l’application du projet
• Suite a une rencontre avec Mr Mohammed AQESBI artisans et représentant
de la chambre des artisans :
• Jusqu’aujourd’hui
• Seul les travaux de dinanderie qui sont attenu ,
• La plupart des travaux de tannerie n’on pas respecter le temps prévu
• Les attend des artisans n’on pas été prise en compte a savoir :

• Les subventions en matière premier


• L’aide à la commercialisation
• Fournir des moyennes de transport
• Assurer la sécurité a AINE NOKBI
Etude de cas : SPL
Etude de cas : SPL
Etude de cas : SPL
•  contraintes  qui bloquent son expansion

• Problème de financement
• Blocage et retard dans la procédure (acquisition
de terrain , création des comptes bancaire)
• Manque de relation de bouclage entre ressource
et coordination
Etude de cas : SPL
Etude de cas : SPL

Un projet qui ne met pas la vie


des artisans en première
place est condamné a échec
« Mohammed EOUAZANI »
Merci de votre attention

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