DE
L’AIR HUMIDE
0, 0224 T
v . .(1 Y) (m3.mole-1) (9)
273 P
Remarques
On définit souvent la "capacité calorifique" massique de
l’air humide à P=C ste par c’p = c’pa+ c’pev . wv
La relation (14) s’écrit encore:
H = 595. wv + (0,24 + 0,47 wv).T (15)
Si la teneur en eau du système est supérieure à la teneur à
saturation wvs, une partie est à l’état d’eau liq. ou de glace:
Si T > 0 °C, on a:
H = Ha + wvs . Hv + (w – wvs) . T (16)
Si T < 0 °C, on a:
H = Ha + wvs . Hv + (w – wvs) . (0,5.T – 80) (17)
En prenant 0,5 cal/ kg. °C pour la capacité cal. de la glace et
80 kcal/kg pour l’enthalpie latente de fusion.
Enthalpie H Humidité w
A2
A3 M1
M2
A1
H1 w1 w2
H2
0
Considérons, par ex., une cuve d’eau chauffée à l’air libre dans un
atelier. Au-dessus de la cuve, l’air accroît sa T° et son humidité jusqu’à
atteindre un état voisin de la saturation représenté par le point M 1.
Cet air, par suite de la diminution de sa densité, s’élève dans le local et
vient se mélanger à l’air froid. Supposons que l’air introduit dans
l’atelier par ventilation naturelle ou forcée se trouve à l’état défini par le
point A2. Le point figurant le mélange d’une masse donnée d’air chaud
et humide avec des masses croissantes d’air froid, se déplace
progressivement sur la droite A1A2, de A1 vers A2.
Quand il atteint le point B1 sur la courbe de saturation, les buées se
forment; elles ne disparaîtront que si le point de mélange dépasse le
point B2 sur cette même courbe. On voit que la résorption des buées
n’est possible qu’en diluant l’air chaud et humide dans une masse
considérable d’air froid. On voit encore qu’on pourra diminuer fortement
le débit minimum d’air frais nécessaire en provoquant un réchauffement
de celui-ci avant son introduction dans le local.
Air saturé
Air
G, wA, TA
G, ws, Ts
Eau
L, TL
Figure 5
+∞ -∞
+5000 S 0
A
Y=H /w
pente Y=HL
+1000
+600 +300
Figure 6
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Afin de faciliter le tracé de droites de pente donnée, en
coord. non-rectang., les diag. de Mollier et de V-Casari
comportent une graduation spéciale autour du cadre du
diag.:
A partir d’un point-repère, marqué (+), on trace une droite
de pente Y=H/w (en kcal/kg) lue sur la graduation
marginale; il suffit alors de tracer par le point A (HA,wA) une
parallèle à la droite précédente. Le point S cherché est
situé à l’intersection de cette droite et de la courbe de
saturation. On lit alors sur le diag. la tempér. Ts cherchée.
Il est intéressant d’examiner comment varie Ts de l’air
saturé, en fonction de l’enthalpie de l’eau introduite. A cet
effet, on considère quelques cas extrêmes où le débit L
d’eau consisterait de glace à 0°C ou au contraire de vapeur
saturante à 100°C.
wS wA C'p
TS TA S
Valeurs numériques :
Rappelons que la capacité calorifique C’p est
approximativement donnée par la relation :
C’p = 0,24 + 0,47 wv (15)
La valeur moyenne de C’p couvrant tout le domaine de
variation de wv entre 0,00 et 0,05 est donc :
C’p 0,25 (en kcal.kg-1.(°C)-1 (27)
En tenant compte de S = 590 kcal.kg-1 (aux environs de 20
– 30°C), la pente de la droite moyenne est donc :
C ' p 0, 25
4, 2.10 4 en (°C)-1
S 590
TA
T’
transfert
L’équation générale (45) s’écrit encore :
dw k.C ' p dT k.a..dz (46)
.
wS w hG T G T S G
L’intégration de ces équations différentielles, de l’entrée à
la sortie de l’appareil, donne :
wS w 0 k.C ' p TG 0 TS k.a..Z (47)
Log .Log
wS wz hG TGz TS G
Nous sommes amenés à définir comme pour les échangeurs de
matières, l’ UNITÉ DE TRANSFERT, par les relations :
Z = NUT . HUT avec: G (48)
HUT
et : k.a.
ws w 0 1 TG 0 TS
NUT Log .Log (49)
ws wz q TGZ TS
29/04/21 04:53 Opérations Unitaires 55
Calcul de l’unité de
transfert
Figure 16
En tenant compte de
l’expression de l’enthalpie
massique du liquide :
HLZ – HL0 = C’L (TLZ –TL0)
Sur un diagramme H-T, le point
courant dont les coordonnées
sont HG (enthalpie de la phase
gazeuse) et TL (T° du liquide),
se déplace sur une droite de
pente L.C’L / G. C’est la Droite
Opératoire, qui passe par les
points représentatifs des
extrémités de la tour, soit : (TL0,
HG0) et (TLZ, HGZ).
dHG HGi HG
dTG Ti TG
Nous nous proposons de tracer la courbe HG = f(TG) dont l’éq. (73) donne
la dérivée. Supposons que la T° de l’air humide à l’entrée de la tour en
bas de colonne soit connue ; nous plaçons sur la Fig. 20 le point A’ de
coord. (HGZ, TLZ). Ce point est sur la même isenthalpe que le point
courant A (HGZ, TLZ) de la droite opératoire. La relation (73) montre que
la tangente au point A’ à la courbe HG (TG) passe par le point Ai figuratif
des conditions interraciales.
Pour tracer une courbe dont on connaît la tangente en chaque point, le
mieux est d’opérer par la méthode des différences finies :
on choisit un incrément AB sur la droite opératoire,
on trace la "droite d’interface" BB1 parallèle à AAi,
on joint Bi à A’,
On trace l’isenthalpe passant par B, dont l’intersection avec BiA’ donne
le point B’,
On recommence en prenant un nouvel incrément BC sur la droite opér.
On trace la droite d’interface CCi,
On joint Ci à B’,
On trace l’isenthalpe passant par C, ce qui donne le point C’, etc.