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LA RUBEOLE

PLAN

I. Introduction
II. Généralités sur le virus
III. Epidemiologie
IV. Physiopathologie
V. Formes cliniques
VI. Diagnostic
VII.Traitement
VIII.Prevention
IX. Conclusion
• Définition :
• Maladie virale éruptive contagieuse , immunisante , le plus souvent
bénigne , innaparente .
• Intérêt de la question :
 Maladie bénigne atteint essentiellement l’enfant et l’adolescent .
 Son pouvoir teratogène fait toute la gravité de la maladie .
 Maladie redoutable chez les femmes enceintes surtout au 1er trimestre de
la grossesse.
 Le diagnostic repose essentiellement sur la sérologie , et le traitement est
surtout préventif.
GENERALITES SUR LE VIRUS
• Classification

Famille : Togaviridae
Genre : Rubivirus
• Structure
 Virus de 60 à 70 nm .
 Génome : ARN , monocaténaire ,
polarité positive .
 Capside icosaédrique
 Enveloppé (virus fragile ) avec
spicules d’hémagglutinine
(Glycoproteines )
• Réservoir :exclusivement humain (sujets atteints de forme inapparente ,
nouveaux nés atteint de Rubeole congénitale.)
• Transmission :
 Directe par voie aérienne Rubéole acquise .
 Transplacentaire Rubéole congénitale .
• S’observe chez les enfants d’âge scolaire .
Des profession à risque tels que les institutrices , personnel médical , personnel
de crèche .
PHYSIOPATHOLOGIE
VOIE D’ENTREE RESPIRATOIRE

1er étape : Multiplication dans l’oropharynx , passage dans ganglions


cervicaux , puis dans la circulation générale .

2eme étape : Virémie pendant 8 jours avant l’éruption .


L’éruption maculo papuleuse parait à la fin de la virémie.

Immunité durable
FORMES CLINIQUES
• On distingue 2 situations :

Rubéole acquise Rubéole congénitale

Incubation : 14-20 jours  Transmission transplacentaire ,


Signes cliniques : ni constantes ni secondaire à une virèmie maternelle
specifiques lors d’une primo infection .
• Fièvre modérée (adulte ++)  Risque de transmission variable
• Arthralgies selon l’âge de la grossesse (risque
• Adénopathies cervicales (retro élevé dans les 1ère SA)
auriculaire , sous occipitale)  Le risque d’embryopathies
•Eruption maculeuse; debute au visage (syndrome malformatif ; atteinte
et s’etend rapidement au tronc . cardiaques ,oculaire , appareil
Guerison en quelque jours sans auditif , SNC) ou foetopathies
sequelles . (infection persistance des organes
foetaux , RCIU) décroît avec l’âge
de grossesse :
 avant 11 SA : 70-90%
entre 11 SA - 18 SA : 15-18 %
 Si ré-infection maternelle : Pas de
DIAGNOSTIC
• Prélèvements : doivent être effectués le plus tôt possible
après le début de l’infection , et les résultats sont conditionnés par la
conservation et la technique du prélevement .
Prélèvements utilisés:

Diagnostic primo-infection: Diagnostic post-natal:


Sang veineux Diagnostic anténatal
Prélèvement de la gorge
Sécrétions pharyngées Prélèvement sang foetal
Urines
Liquide amniotique
Humeur aqueuse

• Transport : doit être rapide , T°+4 °C


DIAGNOSTIC

DIRECT INDIRECT
•Culture virale SEROLOGIE

à partir du prélèvement de gorge C’est la méthode la plus utilisée


ou des urines chez n né TECHNIQUES :
: multiplication sur un grand nombre ELISA : (IgM et IgG) , résultalts
de cellules . exprimés en UI/ml .
•RT-PCR IHA : Ac totaux ( IgG , IgA, IgM)

Détection du génome Seuil à 25 UI/L


Agglutination particules de latex
sensibilisées : Ac totaux
Seuil à 15UI/L
CINETIQUE DES AC

• IgG :
 apparaissent avec l’eruption ( 16 jours
après le contage )
 augmentent rapidement j’usquà un titre
maximal , puis redescendent lentement à
un taux residuel.

• IgM :
 apparaissent avec l’éruption
 présentes pendant 4-8 semaines ( parfois
plus, et notamment si vaccination ).
INDICATIONS
• Le diagnostic de la primo infection chez la femme enceinte :
• examen systématique sans notion de contage.
• en cas de notion de contage .
• en cas d’éruption .
• Devant une séroconversion.
INDICATIONS
CAT

• Si primo infection du 1er trimestre : proposition ITG


• Si primo infection entre 13 et 20 semaines : prévoir un
diagnostic anténatal
 Détection des IgM spécifique dans le sang foetal à partir de la 22ème
SA (cordocentèse)
 Mise en évidence de l’ARN viral : dans le LA

• Si primo infection fin de grossesse : Rassurer


INDICATIONS

• Diagnostic post natal de l’infection rubéolique


congénitale :
 Diagnostic indirect : MEE IgM sériques du nné à la naissance , IgG
sériques après 6 mois (décroissance des IgG maternels).
 Diagnostic direct : RT-PCR sur secrétions salivaires , sur humur aqueuse
chez les enfants atteints de catarctes.
TRAITEMENT

• Pas d’antiviral actif sur le virus de la rubéole.

• Le traitement est essentielement préventif.


PREVENTION
• La prévention des embryofoetopathies liées au virus de la rubéole
repose sur :
 La vaccination :
 Les enfants : ROR ( Rougeole, oreillons, rubéole) à 1an avec rappel entre 3 et 6
ans , sinon vaccination tardive des filles entre 11 et 13 ans.
 Toutes les femmes séronégatives , en âge de procréer: en dehors de la
grossesse , sous contraception (pendant 3 mois : 1 mois avant + 2 mois après la
vaccination .
 Femmes séronégatives , après accouchement .
 La surveillence des femmes séronegatives en début de grossesse
( clinique , serologie à 20SA) , et prévoir la vaccination après
l’accouchement .
• Vaccin : vaccin vivant atténué/ injection SC ou IM/ CI chez femme
enceinte/ Le taux des Ac résiduels est faible mais stable et l’immunité est
durable .
CONCLUSION
• Virus à ARN et à envoloppe.
• Diagnostic : serologique avec confrontations à
la clinique
• Principal risque de la rubéole : Les
malformations congénitales .
• Dépistage maternel obligatoire.
• Prévention ( vaccination ) ++++

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