Vous êtes sur la page 1sur 38

MASTER MANAGEMENT DES ENTREPRISES

SOCIALES ET TERRITOIRES

Soubassements théoriques et origines


économiques de la notion de gouvernance

Groupe de travail : Exposé encadré par:


ISMAIL BERRIMI
KHALID DIRI Mme EDDILANI OUM
MOUNIA HADADI HANI
ILHAM EL KHATTABI
IMANE BAAZIZ
SOUAD BEN HAMSA
INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL

ORIGINE ET EVOLUTION DE LA NOTION GOUVERNANCE


HISTOIRE ET ETYMOLOGIE
LA GENESE DE LA NOTION GOUVERNANCE
LA GOUVERNANCE EN ECONOMIE
LA THEORIE DE LA GOUVERNANCE
LES ECHELLES DE LA GOUVERNANCE

CHAPITRE 2 : LES APPROCHES THEORIQUES DE LA GOUVERNANCE

1- LA THEORIE DE PARTIES PRENANTES


2- LA THEORIE DE JEUX
3-LA THEORIE DE REGULATION
4-GOUVERNANCE ET ECONOMIE INSTITUTIONNELLE

CONCLUSION
Introduction

Le terme de gouvernance territoriale est apparu il y a plus d’un demi-siècle chez les économistes qui ont développé l’idée de corporate governance. À la fin des années 1980, le terme est importé dans les sciences politiques pour caractériser les modalités de gouvernement régissant les agglomérations.
Avec la fin de la guerre froide, le concept de gouvernance s’est substitué à celui de «gouvernabilité». Nous serons plus intéressés par le concept de gouvernance locale. Ce dernier apparaît comme une forme de régulation territoriale et d’interdépendance dynamique entre agents notamment productifs et
institutions locales. De même, la gouvernance se retrouve abordée en relations internationales à travers les notions de gouvernance mondiale et de gouvernance globale, système qui permettrait de pallier l’incapacité des États nations et des organisations internationales héritées de l’après-guerre (FMI, OCDE,
Banque mondiale…).
Nous verrons que le point commun des diverses approches réside dans la prise en compte de l’élargissement du champ des acteurs impliqués, de l’interdépendance des acteurs et des organisations tant privées que publiques dans le processus des prises de décision et de l’action et dans l’imbrication des ces
divers niveaux de pouvoir, tant infranational que transnational.
De même, la notion de gouvernance est intimement liée à un espace qu’on désigne souvent du territoire. C’est dans ce sens qu’il est impératif de définir le territoire en tant que champ d’application de la gouvernance avant d’illustrer la relation entre la gouvernance et l’approche territoriale. Cela ne va pas
sans définir la notion du territoire.
1 : Historique et étymologie de la gouvernance

L'acception du terme gouvernance reste complexe : le sens reste parfois très basique
- l'art ou la manière de gouverner, les outils de gouvernement, d'administration,
voire de gestion. C'est là son sens le plus ancien, qui n'apporte rien aux termes
classiques. On va voir que le terme a une assez longue histoire qui lui donne un sens
très différent et très construit, qui justifie pleinement son
emploi, mais à bon escient.
Selon Huynh-Quan-Suu (non daté), le verbe grec kubernân (piloter un navire ou un
char) fut utilisé pour la première fois de façon métaphorique par Platon pour
désigner le fait de gouvernerles hommes. Il a donné naissance au verbe latin
gubernare, qui revêtait les mêmes significations
et qui, par le biais de ses dérivés, dont gubernantia, a lui-même engendré de
nombreux termes dans plusieurs langues:

- français : gouverner, gouvernement, gouvernance, etc.


- anglais : govern, government, governance, etc.
2 : l’essor de la gouvernance

• Gouvernance d'entreprise

Le premier domaine d'application moderne de la gouvernance est la gouvernance d'entreprise, ou


corporate governance. Dans son article 'The nature of the Firm' où il expose les fondements de
cette nouvelle perspective, Ronald H. Coase, prix Nobel d'économie en 1991, consigne en 1937
les bases du néo-institutionnalisme . . C’est dans le cadre de cette école que l’on commence à
parler de gouvernance d'entreprise et de structures de gouvernance depuis les années 1970 pour
désigner la politique interne de l'entreprise, c’est-à-dire l'ensemble des dispositifs que l'entreprise
applique pour effectuer des coordinations efficaces sur deux plans : les protocoles internes quand
l'entreprise est intégrée, ou bien les contrats, les associations temporaires, l’utilisation de normes,
quand le produit ou le service est sous-traité (Dignam and Lowry, 2006, chap. 15).
• Gouvernance municipale

Ensuite, après l'engouement pour la notion d'autogestion, le concept de gouvernance investit le


contexte public de la gouvernance urbaine (urban governance). Celle-ci est initialement le
résultat des tentatives contradictoires des mairies britanniques de l’ère Thatcher de gérer la ville
avec des ressources budgétaires qui avaient fait l’objet de coupes drastiques
•. Gouvernance contre la pauvreté

Le troisième domaine de la gouvernance est celui des stratégies de lutte contre la pauvreté
(Banque mondiale, 1989 ; World Bank, 1992). En proie à un surendettement provoqué par la
chute des cours des matières premières durant les décennies 1980-1990 et à une hausse brutale
des taux d’intérêt décidée par les États-Unis en 1979, les pays du Sud ont été contraints de
réformer leur économie pour pouvoir servir leurs créanciers (Millet et Toussaint, 2008).
• Gouvernance globale

Le quatrième domaine d'application est la gouvernance globale ou Global Governance. D'après


Hermet (2004, p. 6), le temps fondateur de la notion remonte probablement à 1992, date de la
parution de l’ouvrage 'Governance without Government' dirigé par James Rosenau et Ernst-Otto
Czempiel (1992). Mais son grand moment survient en 1995, quand la Commission on Global
Governance créée à l’initiative de Willy Brandt diffuse un rapport empli de toutes les idées
convenues sur le sujet (CGG, 1995). Cette notion s'appuie sur des institutions puissantes et
"libres de souveraineté" (dans le langage de James Rosenau, 1990), comme le Fonds monétaire
international (FMI), la Banque mondiale, plus tard l’Organisation mondiale du commerce
(OMC), le Forum économique mondial ou le Forum social mondial, les organisations non
gouvernementales (ONG) et les mouvements sociaux.
• Gouvernance européenne

Le cinquième domaine d'application de la notion de gouvernance est la gouvernance européenne.


Dans un premier temps, la diffusion dans les espaces nationaux de l'idée de gouvernance s'est
faite à partir des politiques d'innovation institutionnelle du new public management des années
80 aux États-Unis, puis de Tony Blair en Grande-Bretagne (Gaudin, 2002). La "nouvelle gestion
publique" visait à rendre l'administration plus efficace en introduisant les principes de la
concurrence provenant du marché dans le fonctionnement et la prestation des services publics,
passant ainsi de la culture du règlement à la culture de la performance (Saint-Martin, 2005 ;
Bruno, 2007).
1.Définition de la Gouvernance

La mise en œuvre d'un ensemble de dispositifs (règles, normes,


protocoles, conventions, contrats...) pour assurer une meilleure
coordination des parties prenantes d'une organisation, chacune
détenant une parcelle de pouvoir, afin de prendre des décisions
consensuelles et de lancer des actions concertées
2.Lagouvernance :définition du concept par les différentes
organisations internationales

La gouvernance d’après la Banque Mondiale

La gouvernance comporte des traditions et des institutions par lesquelles l’autorité


dans un pays est exercée. Cela inclut le processus par lequel les gouvernements
sont choisis, contrôlés et remplacés, la capacité du gouvernement à élaborer et à
appliquer d’une façon efficace des politiques et le respect des citoyens et de l’État
pour les institutions régissant les interactions économiques et sociales entre eux.
La gouvernance d’après l’OCDE-CAD

Le CAD utilise une définition de gouvernance qui rejoint celle de la


Banque mondiale, mais en tenant compte des aspects politiques,
sociaux et économiques du concept. Ainsi, la gouvernance est
définie comme «  l’exercice du pouvoir politique, ainsi que d’un
contrôle dans le cadre de l’administration des ressources de la
société aux fins du développement économique et social ». 
Selon le Fond Monétaire International
La gouvernance est une notion vaste qui couvre tous les aspects de
la conduite des affaires publiques, y compris les politiques
économiques et le cadre réglementaire.
La gouvernance d’après Le PNUD

La gouvernance est l’exercice d’une autorité publique, économique


et administrative dans la gestion des affaires d’un pays à tous les
niveaux.
Elle repose sur les mécanismes, processus et institutions complexes
par le biais desquels les citoyens et les parties prenantes articulent
leurs intérêts, aplanissent leurs différences et exercent leurs
obligations et leurs droits reconnus par la loi.
elle s’applique à tous les acteurs concernés, y compris le secteur
privé et les organisations de la société civile.
La Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD)

L’Union européenne, particulièrement dans le contexte de son appui aux pays


africains est principalement concernée par les aspects politiques, économiques, et
sociaux de la gouvernance. Une attention particulière est portée aux droits
humains et libertés fondamentales, à la reconnaissance et à l’application des
principes démocratiques, et à la consolidation de la primauté du droit et du bon
gouvernement.
la gouvernance est un élément clé des politiques et des réformes en faveur de la
réduction de la pauvreté, de la démocratisation et de la sécurité mondiale.
 CHAPITRE 2
LA THEORIE DES PARTIES PRANANTES
La théorie des parties
prenantes
La théorie des parties prenantes
« Stakeholders » propose une approche participative
de la conception de la stratégie .

La théorie prône l’intégration de l’ensemble des


partenaires.

C’est une conception fondée sur la négociation


constructive.

C’est un nouveau modèle de gouvernance.


Une partie prenante peut être définie comme un « porteur d’ intérêt »
Le terme Stakeholders à été choisi en opposition avec celui de Stakeholders qui
signifie actionnaire le Stakeholders à d’autre intérêt que de suivre uniquement la
valeur des actions et les dividendes annuels
La théorie des parties prenantes place au
premier plan l’importance de prendre en
considération l’intérêt spécifique de
l’ensemble des acteurs

Les actionnaires Les dirigeants Les fournisseurs

Les distributeurs Les salariés


Les parties prenantes concernées
Les
Les salariés
fournisseurs

Les
clients

Les sous-
traitants
Les
spécialistes

Autre acteurs : syndicats investisseurs gouvernement le public


LA THEORIE DES JEUX
La théorie Des Jeux
Définition
La théorie des jeux étudie le comportement
stratégique des acteurs interdépendants, puisqu’ils
ont une influence réciproque sur chacun d’eux,
John Neauame pense qu’a partir du moment
que l’entreprise prend en considération la réaction
des acteurs a leur propre actions elle rentre dans la
théorie des jeux .
Dilemme Prisonniers
2 Personnes X et Y complices des mêmes forfaits,
arrêté par la police ne possèdent pas d’un moyen de
communiquer entre eux , ne dispose d’aucune preuve valable
juridiquement , la police alors essaie de leur faire avouer . La
théorie dit que 2 alternatives ne posent pour chacun d’eux
Nier le crime ou l’avouer chaque décision correspond à une
peine précise :
Si les 2 complices avouent
SI les 2 complices nient
Si l’un d’eux avoue et l’autre nie
Théorie de la régulation
A L’origine une théorie générale du
capitalisme avancée
• La théorie de la régulation concerne les régularités macro-économiques et institutionnelles et les grandes
crises qui caractérisent, dans la longue période, le développement du capitalisme. À l’origine, les premiers
travaux fondateurs (Aglietta, 1996) ont porté sur les transformations du capitalisme aux USA (Bowles,
Gordon, Weisskopf, 1983 ; Reich, 1983 ; Piore et Sabel, 1984) et ont donné lieu à des « études de cas »
relatives aux pays européens (Boyer dir, 1986 ; Leborgne, 1982). Il faut dire que le travail de M. Aglietta se
place d’emblée dans la perspective d’une théorie générale du capitalisme. Le choix de l’exemple américain
revêt, en l’occurrence, un caractère heuristique dans la mesure où « les États-Unis constituent un modèle de
référence pour toutes les nations capitalistes contemporaines » (Aglietta, 1976, p. 20). C’est même « la
généralisation de ce modèle, c’est-à-dire le degré d’universalisation des formes structurelles créées aux
États-Unis » qui fut « un processus décisif de la domination mondiale du capitalisme américain après la
Seconde Guerre mondiale » (Aglietta, 1976, p. 20). Dans la même optique le Capital de Marx ne suggère pas
moins une « généralisation » des éléments irréductibles du mode de production capitaliste (le rapport
marchand et le rapport salarial), ou de sa « nature intime », aux mouvements particuliers des variétés de
capitalismes réels au XIXe siècle
Les formes de capitalisme
• À la fin du XXe siècle, quatre modèles de capitalisme  étaient encore en compétition : un modèle
« marchand » (pays anglo-saxons), un modèle « mésocorporatiste » (Japon), un modèle « social-
démocrate » (pays scandinaves) et un modèle « à impulsion étatique » (pays latins dont la
France). Si l’on se réfère non à l’espace mais au temps, deux régimes ont été stables : le
capitalisme concurrentiel - bourgeois pour la seconde moitié du XIXe siècle et la forme
monopoliste - fordiste pour les vingt ou trente années qui ont suivi la sdconde guerre mondiale
• La forme concurrentielle bourgeoise:La stabilité de la forme concurrentielle-bourgeoise de 1850
à 1913 est due à la cohérence entre les différentes formes institutionnelles. Le développement du
capitalisme industriel naissant nécessitait une forte . Elle fut obtenue par le niveau des profits .
L’armée de réserve industrielle  saccumulation de capitaux sue de la campagne à la recherche de
travail et l’absence d’organisation collective des salariés donnaient tout pouvoir à l’entrepreneur.
Les fluctuations de l’activité industrielle se traduisaient non sur les profits mais sur le niveau de
l’emploi  et sur le niveau des salaires
• La forme monopoliste – fordist: e
• La période monopoliste – fordiste est caractérisée par la
cohérence entre la production de masse  et la consommation de
masse  ce qui assura sa stabilité La consommation de masse était
permise par la forme du rapport salarial. Les groupes socio-
économiques s’étaient dotés de représentations collectives les
gains de productivité étaient partagés  avec les salariés. La
cohérence production/consommation était possible parce que
production et consommation se tenaient dans le cadre de la
nation. La forme d’insertion dans l’économie mondiale  et la
forme de la monnaie privilégiaient ce cadre. L’ouverture
 internationale était faible L’État-nation contrôlait les tarifs
douaniers , définissait les modalités d’accueil de l’investissement
directs et fixait des règles en matière d’investissement de
portefeuille, L’État gérait la monnaie et contrôlait les changes. Il
n’y avait pas d’alignement entre les prix intérieurs et les prix
mondiaux
Les institutions
• Les formes institutionnelle: La théorie de la régulation repose sur
l'analyse des cinq « formes institutionnelles », caractéristiques d'une organisation
sociale. Les caractéristiques d'une forme donnée de capitalisme sont déterminées
par ces formes institutionnelles:
• forme de la concurrence (degré de concentration, formation des prix, concurrence
entre salariés, qui détermine alors le salaire)
• forme de la monnaie (monnaie, politique monétaire, financement de l'économie,
etc.)
• forme de l'État (intervention économique et sociale)
• forme du rapport salarial (déterminants du salaire et de l'emploi, organisation du
travail, etc.)
• forme d'insertion dans l'économie mondiale (relations commerciales, financières
et monétaires)
• La forme de l’État :L’État intervient de manières diverses dans les formes
institutionnelles. Son ingérence est indispensable dans la forme de la concurrence
parce qu’il est nécessaire de mettre des barrières à la conquête d’un pouvoir
excessif des grandes firmes Le marché ne peut fonctionner efficacement que dans le
cadre de règles institutionnelles où l’État intervient (système juridique, système de
paiement, codification de la qualité, etc). L’intervention de l’État n’est pas
indispensable mais fréquente dans le rapport salarial. Il s’agit généralement
d’édicter un droit du travail protégeant les salariés L’État intervient dans le régime
monétaire. Il arbitre entre des logiques contradictoires (droit du commerce/droit du
travail, mode de financement de la couverture sociale). Le politique et l’économique
sont imbriqués La sphère politique forme et légitime les compromis. Cependant les
régulationnistes n’analysent pas l’intervention de l’État comme s’il était le chef
d’orchestre de la régulation nationale.

• La forme d’insertions dans l’économie mandiale :


• L’économie/monde ne se présente pas pour les régulationnistes comme un
marché concurrentiel unique. L’économie/monde est fractionnée en économies
nationales définies par ses monnaies et les composantes du rapport salarial. Cet
ensemble d’économies nationales ne forme pas système a priori. Cependant les
économies nationales sont complémentaires et concurrentes.
• Complémentaires puisqu’il existe entre elles une division internationale du travail. Concurrentes parce que la
plupart des spécialisations sont le fruit, non de dotations naturelles différentes, mais d’une construction
historique. La cohésion de l’économie/monde tient à l’hégémonie d’une nation
Les modes de régulation
• L'histoire du capitalisme a vu se succéder différents modes de régulation :
• au mode de régulation à l'ancienne s'est substitué, lors de la Révolution
Industrielle, un mode de régulation concurrentielle, où tout ajustement se
fait sur la base du marché et de la concurrence
• un mode de régulation hybride durant l'entre-deux-guerres
• un mode de régulation fordiste ou monopoliste, durant les Trente
glorieuses : ce système repose notamment sur la transposition en hausses
de salaire des gains de productivité très importants de la période. La
question de savoir si les pays émergents sont aujourd'hui entrés dans cette
phase mérite d'être posée. À ce titre, Alain Lipietz distingue le "taylorisme
périphérique", du "fordisme périphérique" : alors que, dans le second cas,
un processus de développement est véritablement engagé, ce n'est pas le
cas avec le taylorisme périphérique, qui n'implique pas nécessairement
d'avancées sociales.
• un mode de régulation pas clairement défini depuis le début de la "crise
contemporaine
Gouvernance et économie
institutionnelle
L’économie du développement a connu un tournant majeur à la
fin des années 80. L’échec des politiques d’ajustement
structurel est interprété par la Banque Mondiale comme un
manque de capacités institutionnelles de certains pays, elle
oriente donc ses programmes vers ce qu’elle appelle « La
bonne gouvernance ». De fait, il ne s’agit pas seulement de
s’intéresser aux programmes à mettre en place, il s’agit aussi
de comprendre la nature des institutions qui donnent corps à
ces programmes. C’est ainsi que la « bonne gouvernance »,
peut renvoyer, à priori, à la prise en compte du comportement
politique dans le développement (Hidouci, 2003).
Le courant institutionnaliste
Torstein veblen (1857-1929) Peut-être considéré
comme l’un des fondateurs,
- veblen critique l’approche néoclassique dans son
ignorance des institutions,

Les institutions au sens large des modes de


coordination des actions individuelles (autres que le
marché)
Les néo-institutionnalistes
Les neo-institutionnalistes étudient le
fonctionnement des organisations à partir d’une
démarche d’individualisme méthodologique mais
avec des hypothèse de rationalité limitée et
d’information imparfaite elles reprennent
généralement le concept de coût de transaction :
-considère que les individus recherche la
maximisation de leur intérêt individuel
- ils sont opportunistes c’est-à-dire ils peuvent
mentir et/ou ne pas remplir leurs engagements
Les institutions peuvent agir de plusieurs façons:
• Elles réduisent les asymétries de l’information en
transmettant des renseignements sur les conditions, les
produits et les acteurs du marché;
• Elles réduisent le risque en définissant et faisant
respecter les droits et contrats de propriété qui précisent
quels sont les bénéficiaires, les biens et les dates de
transaction;
• Elles limitent l’action des responsables politiques et
des groupes d’intérêt en leur faisant rendre des
comptes aux citoyens.
la « gouvernance mondiale », telle qu’elle fonctionne
actuellement, n’est pas favorable au développement.
Comme le note Stiglitz, (2006), Il y’a un déficit
démocratique dans la gestion de la mondialisation.
Effectivement, les institutions internationales auxquelles
a été confié le soin d’écrire les règles de jeu et de gérer
l’économie mondiale défendent les intérêts des pays
industriels avancés. Ce déséquilibre résulte selon Stiglitz
d’un système de droit de vote biaisé et de la puissance
économique des pays ainsi que les intérêts en jeu.
Conclusion

La notion de gouvernance permet d’organiser l’ensemble de la recherche portant sur l’action publique derrière un seul terme et de favoriser le dialogue entre les acteurs, une certaine interdisciplinarité et l’interrogation et la fécondation des terrains et des théories les uns
par les autres.
La gouvernance territoriale recouvre l'ensemble des situations de coopération non ordonnées par la hiérarchie qui correspondent à la construction, à la gestion ou à la représentation de territoires, en particulier face à leur environnement économique ou institutionnel.
La gouvernance s’imposer comme un nouveau référentiel de l’action publique parce qu’elle implique aussi bien les chercheurs que les acteurs de l’action publique et parce qu’elle se décline de façon sectorielle tout en apportant une perspective d’ensemble à l’action
conduite dans chaque secteur.
Le concept de « gouvernance territoriale » prend en considération la façon dont le niveau d'éducation, le domaine de compétences et l'espace d'action des acteurs se sont transformés, globalement accrus et formidablement complexifiés. Non seulement les acteurs locaux
sont de plus en plus impliqués, mais ils doivent développer et mettre en œuvre des stratégies, et ce dans un environnement toujours plus complexe et où ils leur faut toujours plus tenir compte de leurs interactions et des intérêts et stratégies propres de ceux-ci, ce qui se
traduit par des pratiques croissantes de négociation et de participation à la construction sociale que représente tout territoire.
 

Vous aimerez peut-être aussi