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Finance internationale

1
Introduction

-qu'est-ce que la finance ?

- qu'est-ce que la finance internationale ?

2
FINANCE
La finance est un domaine d'activité du financement, qui
consiste à fournir l'argent nécessaire à la réalisation d'une
opération économique.

Ce domaine concerne aussi bien les individus, les ménages


que les entreprises publiques ou privées, mais aussi les
États.

Pour se financer, un agent économique (une organisation


privée ou publique, ou un particulier) peut procéder par:
autofinancement, c'est-à-dire en utilisant ses
bénéfices antérieurs ou ses réserves financières
disponibles ;
financement direct en faisant appel au 
marché financier (émission d'actions ou d'obligations) ;
financement indirect ou intermédié en ayant recours
au crédit bancaire. 3
La finance est l’ensemble des mécanismes et des
institutions qui apportent à l’économie les capitaux
dont elle a besoin pour fonctionner.

Son rôle est d’affecter les ressources d’épargne


disponibles aux usages les plus productifs.

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La finance a pour rôle :

•Déterminer les besoins en capitaux,

•Assurer la solvabilité de l’entreprise : faire en


sorte que l’entreprise soit à tout moment capable
de régler ses dettes à leurs échéances;

•Gérer les encaissements clients et les excédents


de trésorerie;

•Identifier les besoins de financement des


investissements à long terme pour assurer sa
croissance.
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FINANCE INTERNATIONALE
La finance internationale est la branche qui étudie les flux de 
capitaux entre pays.

La finance internationale concerne la gestion du commerce à


l’extérieur des frontières :

les importations ;
les exportations ;
le financement à l’étranger ;
l’investissement à l’étranger ;
et autres activités.

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LES MOYENS DE PAIEMENT
INTERNATIONAUX

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TERMINOLOGIE

Avant de voir les techniques de paiements utilisées


dans les transactions internationales, il est important
de bien faire la distinction entre les instruments de
paiement et les techniques de paiement.

Instrument de paiement
L’instrument de paiement est la forme matérielle qui
sert de support au paiement.

Un instrument de paiement a pour finalité le transfert


des fonds du payeur vers le payé; soit le débit du
compte du payeur et le crédit du compte du
bénéficiaire.
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Technique de paiement
La technique de paiement a pour but de s’assurer
que toutes les conditions sont réunies pour que le
paiement soit effectué.

On parle aussi de technique de sécurité de


paiement. L’objectif premier d’une technique de
paiement est d’éviter le non paiement.

La technique exprime la procédure suivie pour que


le paiement puisse être réalisé, elle est donc couplée
à l’instrument de paiement.
Certaines techniques permettent une sécurisation
totale du paiement.
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Il existe deux types de paiement à
l’international:

- Paiement par encaissement simple


(moyens de paiement ‘’conventionnels’’)

- Paiement par encaissement documentaire

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11

1111
I- Paiement par encaissement simple
On distingue dans l’encaissement simple:
A) le virement international
B) le chèque
C) la lettre de change
D) le billet à ordre

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A- le virement international

Le virement bancaire international est le transfert d'un compte


à un autre, opéré par une banque sur ordre de l'importateur
(débiteur), au profit de l'exportateur (le créancier).

Un virement international caractérise le transfert d’argent


dans une devise, à partir du compte bancaire d’un pays, vers le
compte bancaire d’une banque ou d’une société établie dans
un autre pays.

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Avantages et inconvénients

 la sécurité des transferts est assurée grâce à des


procédures de contrôle très sophistiquées ;
 le virement est rapide et ne coûte pas cher ;

 son utilisation est très facile ;

 le système fonctionne 24h sur 24h.

Souplesse
 Le virement international s’adapte à vos besoins : urgence,
répartition des frais, information du bénéficiaire.

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En termes d' inconvénients, nous retiendrons que :

 levirement international ne constitue pas une garantie de


paiement, sauf s'il est effectué avant l'expédition de la
marchandise ;

 l'initiative de l'ordre de virement est laissée à l'importateur ;

 il
ne protège pas l'entreprise contre le risque de change
dans le cas d'un virement en devises.

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RISQUE POUR LE VENDEUR

A) risque sur l’acheteur :

 remise en cause du contrat commercial :


 contestations sur les marchandises
 contestations sur les prix
 solvabilité

B) sur le pays de l’acheteur


 risque de non transfert

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C)- Délais de paiement à la charge du vendeur :

•Temps nécessaire
à l'arrivée des marchandises
à leur reconnaissance par l'acheteur

•Délais
pris par l'acheteur pour instruire sa
banque

•Etude de sa trésorerie

•Délais propres au circuit bancaire


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Le virement international : C’est le mode de
paiement le plus utilisé à l’international.

L’acheteur donne ordre à son banquier de payer


son créancier par virement.

Le virement international est un mode de


paiement peu coûteux, sûr et rapide, grâce au
télex et surtout au virement Swift.

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Le virement SWIFT
Il existe plusieurs types de virement, dont le virement

SWIFT (Society For Worldwide Interbank Financial


Telecommunication).

Le virement SWIFT est le moyen de paiement le plus


rapide.

Il s’appuie sur le réseau électronique interbancaire


SWIFT auquel sont abonnées un très grand nombre
de banques dans le monde

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Ce système permet des échanges privés de
messages télématiques entre banques adhérentes.

Ce réseau présente l'avantage par rapport au


courrier ou au télex d'être plus rapide, plus souple,
plus sûr et plus économique.

Une cinquantaine de pays est rattachée à ce réseau

Cependant il ne comporte aucune garantie de


paiement et, à ce titre, doit être utilisé entre
partenaires commerciaux entretenant des relations
de confiance.

20
CHEQUE

21
le chèque

Définition
 Le chèque international est un moyen de paiement payable à vue,
en euros ou en devises, et simple à mettre en place.

Il existe sous différentes formes :


 Le chèque dit « classique » est émis par l’importateur sur une
vignette libellée dans la monnaie d’émission ou sur une formule
multidevises.
 Le chèque de banque est émis par la banque sur demande de
l’importateur ce qui permet de rassurer le fournisseur sur le
dénouement de l’opération. De fait, la signature de la banque
représente une forme de garantie.

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Selon la règlementation et les usages locaux, le chèque
international est un moyen de paiement qui vous offre la
possibilité d’un recours au droit cambiaire en cas de litige.

Pour l’encaissement d’un chèque international, il existe deux


formules :
Le crédit « sauf bonne fin » (ou « accéléré ») : Le montant du
chèque est crédité sur le compte du bénéficiaire avant même que
la banque ait reçu les fonds de la banque tirée. Dès lors, en cas
d’impayé, le compte du bénéficiaire sera débité du montant du
chèque et des frais d’impayé.
Sauf Bonne Fin : crédit immédiat au compte du bénéficiaire sous
réserve de bonne fin.

Le crédit « ferme » : A réception de la remise de chèque, Société


Générale envoie le chèque à la banque tirée. Le compte du
bénéficiaire sera crédité à réception des fonds envoyés par la
banque tirée, le délai peut donc varier d’une à plusieurs
semaines. 23
Avantages et inconvénients

Le chèque est un instrument relativement peu utilisé


dans les transactions commerciales internationales.
En effet, le chèque se caractérise, malgré sa simplicité
d'utilisation, par de nombreux inconvénients :

 l'émission du chèque est laissée à l'initiative de


l'acheteur ;
 le temps d'encaissement est plus ou moins long.
 Le chèque, une fois émis, est adressé à l'exportateur,
qui le remet à sa banque pour que celle-ci le présente à
la banque de l'importateur pour paiement ;

Si le chèque est libellé en devises, l'exportateur est


exposé au risque de change.
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 le statut juridique du chèque et la possibilité de
faire opposition varient fortement d'un pays à
l'autre.
 Ainsi, un importateur peut effectuer une
opposition sur le chèque qu'il a précédemment
émis ;
 le chèque peut être volé, perdu, voire falsifié ;
 la réglementation des changes peut limiter l'usage
des chèques en commerce international
 le chèque d'entreprise ne protège pas
l'exportateur du risque d'impayé.

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Le chèque présente néanmoins les avantages suivants :

il est très répandu et peu coûteux ;

le risque d'impayé peut être éviter par l'exportateur en


exigeant un chèque de banque ou un chèque certifié ;

par le mécanisme « sauf bonne fin », le chèque peut


constituer un moyen de financement.

L'exportateur sera crédité de sa créance dès réception du


chèque, sans attendre que sa banque soit effectivement payée
par la banque de l'importateur

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LETTRE DE CHANGE

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L’effet de commerce (en particulier la lettre
de change) est utilisé pour les règlements
des opérations à l’international, même si cet
usage varie beaucoup selon les pays.

Il peut être utilisé « seul » comme moyen de


paiement en règlement d’un contrat
commercial, ou bien comme matérialisation
d’une somme due dans le cadre d’une
opération documentaire. 
28
LA LETTRE DE CHANGE
La lettre de change est un ordre donné par un
créancier à un débiteur, par écrit et via une tierce
personne, de payer une somme d'argent, à terme, à un
bénéficiaire.

L'effet de commerce met en scène 3 personnes :


 celui qui émet l'effet est le créancier : il est
appelé le tireur,
 celui qui reçoit l'ordre de payer est le débiteur : il
est appelé le tiré,
 celui pour lequel l'effet est rédigé est le
bénéficiaire : il est appelé le porteur et reçoit une
créance d'argent. 29
Une lettre de change est un instrument de
paiement utilisé essentiellement pour les
transactions commerciales entre des
professionnels ou des entreprises.

Cet effet de commerce est généralement émis par


un fournisseur, au moment de l'expédition de la
facture, pour demander à son client le paiement à
une date convenue. 

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Les lettres de change sont aussi des instruments de
crédit dans la mesure où elles sont payables à terme et non
immédiatement. 

Au travers de la traite, l'exportateur octroie à son client un


délai de paiement plus ou moins long.

Il peut lui-même mobiliser ce crédit auprès de la banque en


lui demandant l'escompte de cette traite.

Le titulaire d'une traite peut également la conserver et


l'encaisser à l'échéance ou encore la remettre en règlement
à un créancier par voie d'endossement.

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Le circuit de la lettre de change:

-Le fournisseur envoie la traite au client pour acceptation.


- Le client accepte et la renvoie au fournisseur.
- Le fournisseur remet la lettre de change à sa banque.
- La banque du fournisseur la transmet à la banque du tiré.
- Débit du compte du tiré.
- Crédit du compte de la banque du tireur.
-- Crédit du compte du tireur.

Le fournisseur conserve la lettre de change en portefeuille et


la remet quelques jours avant échéance à sa banque.

Le fournisseur à également la possibilité de négocier auprès


de sa banque pour obtenir avant échéance, les disponibilités
monétaires correspondant au montant de la lettre de change
(opération d'escompte). 32
Avantages et inconvénients

La lettre de change dispose de nombreux avantages


qui en font un instrument de paiement assez
fréquemment utilisé en commerce international,
notamment dans le cadre du crédit documentaire :

 il matérialise une créance qui peut être négociée


(escomptée) auprès d'une banque ;

 l'exportateur peut être assuré du paiement de sa


créance en demandant l'aval de la banque de
l'importateur (il n'est cependant pas protégé du
risque bancaire dans ce cas).

 Cette garantie bancaire n'est évidemment pas 33


donnée automatiquement et gratuitement ;
 la lettre de change peut être transmise par
endossement pour régler une dette ;

 l'effet est émis à l'initiative du vendeur et non


de l'acheteur, ce qui est toujours plus
intéressant pour ce premier ;

 la traite détermine précisément la date de


paiement

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La lettre de change présente néanmoins les
inconvénients suivants :
elle ne supprime pas les risques d'impayés (sauf si elle
bénéficie de l'aval d'une banque), de perte et de vol ;

son recouvrement peut être long car elle est soumise à


l'acceptation de l'importateur, transmise par voie postale et fait
intervenir plusieurs établissements financiers ;

l'émission d'une traite peut être accompagnée dans certains


pays de mesures légales particulières (prix, langue, ...). Il
convient donc de se renseigner à ce sujet avant de l'utiliser.

Il est également important de noter que la lettre de change n'a


pas la même valeur contraignante dans tous les Etats.  Si elle
est comparable à une reconnaissance de dettes dans certains
pays, elle n'a par exemple aucun effet obligatoire en France et
en Allemagne. 35
Différence entre lettre de change et chèque

 La lettre de change est un acte de commerce, un écrit


par lequel une personne, le tireur, donne à un
débiteur, appelé tiré, l'ordre de payer à l'échéance
fixée une certaine somme à une troisième personne
appelée bénéficiaire ou porteur

 Le chèque est lui un moyen de paiement, dit


scriptural, qui utilise le circuit bancaire. Pour émettre
un chèque il faut donc que la provision soit préalable,
suffisante et disponible, néanmoins la validité du
chèque n'est pas subordonnée à l'existence d'une
provision.
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BILLET A ORDRE

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BILLET A ORDRE

Définition
Le billet à ordre est un effet de commerce émis à
l'initiative de l'acheteur (le souscripteur), par
lequel celui-ci promet le paiement d'une certaine
somme, à vue ou à une certaine date, à son
créancier, c'est-à-dire le vendeur (le bénéficiaire).

Le règlement « à vue » se fera sur présentation du


billet à ordre à la banque qui y est indiquée.

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Avantages et inconvénients

Le billet à ordre ressemble à la lettre de change.


Il a quasiment les mêmes avantages et inconvénients
que cette dernière (il peut être avalisé par une banque,
endossé, négocié, ...)
si ce n'est sur un point essentiel, à savoir qu'il est
émis à l'initiative de l'acheteur et non à l'initiative du
vendeur.

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 Au vu de cette caractéristique, il est très
rarement utilisé en commerce
international (il est même fortement
déconseillé !).

 Il permet en effet à l'importateur


d'influencer la date d'expédition des
marchandises, celle-ci étant souvent
conditionnée à l'établissement du
paiement.

40
LES TECHNIQUES DE PAIEMENTS
A L’INTERNATIONAL :

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- Paiement par encaissement documentaire

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REMISE DOCUMENTAIRE

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REMISE DOCUMENTAIRE
Définition

La remise documentaire est l'opération inverse du crédit


documentaire, c'est-à-dire qu'elle se déroule du côté du vendeur.

La remise documentaire aussi appelée «encaissement


documentaire» est une opération spécifique qui se déroule dans un
cadre international et qui met en scène plusieurs acteurs :
le client vendeur ou exportateur appelé « le donneur d'ordre »,

La banque du client exportateur ou vendeur dite « remettante »,

un bénéficiaire ou importateur ou tiré ou acheteur,

la banque de l'acheteur, dite « banque présentatrice ».


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C’est une technique par laquelle l’exportateur remet à son
banquier des documents en lui confiant la charge d’en
assurer le recouvrement auprès de l’importateur et de ne
s’en dessaisir qu’aux conditions prescrites par lui
Autrement dit : L'exportateur délègue à sa banque le fait de
recevoir un paiement de l'acheteur contre remise de
documents.
Les documents qui doivent être remis sont commerciaux
(documents de transport, factures...).

La Banque est uniquement mandataire.


La remise documentaire s’utilise quand la relation
commerciale entre le vendeur et l’acheteur est régulière et
qu’une confiance réciproque s’est créée

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But :
 Permet à l’exportateur de rester propriétaire de sa
marchandise jusqu’au paiement ou l’acceptation d’un
effet par l’importateur.

Cible :
 Entreprises travaillant à l’export avec des partenaires
habituels ou ayant une bonne renommée internationale et
sur des pays avec des institutions stables.

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LES PARTIES EN PRÉSENCE

La banque chargée de l’encaissement (banque de l’acheteur) :


elle traite la remise documentaire selon les instructions de la
banque remettante.

Elle demande à l’acheteur son accord de paiement immédiat


(D/P) ou son acceptation de la traite à échéance (D/A).

Elle
lui délivre les documents et transfère les fonds vers la
banque remettante.

Le tiré (acheteur) : il donne son accord de paiement ou accepte


la traite, et reçoit les documents en échange.

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La remise documentaire peut prendre deux formes :

Documents contre paiement (D/P) :

la banque située à l'étranger ne remettra les documents


que contre paiement immédiat.

Cette formule présente une bonne sécurité pour


l'exportateur.

Celui-ci reste néanmoins soumis au risque de refus des


documents et de la marchandise par l'acheteur.

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Documents contre acceptation (D/A) :

la banque située à l'étranger ne donnera les


documents à l'acheteur que contre l'acceptation
par ce dernier d'une ou plusieurs traites payables
à une échéance ultérieure.

Cette formule n'offre pas de garantie sûre au


vendeur, puisque le règlement de l'acheteur
n'interviendra qu'à l'échéance de la traite.

L'exportateur veillera donc à demander un aval de


la banque sur les traites afin d'éviter le risque
d'insolvabilité. 49
Mécanisme
Cette technique fait intervenir quatre parties (parfois seulement
trois) :

Le donneur d'ordre (ou remettant) : c'est le vendeur qui donne


mandat à sa banque. Il rassemble les documents relatifs à
l'encaissement et les transmet à sa banque avec l'ordre
d'encaissement.

La banque remettante : il s'agit de la banque du donneur d'ordre.

Elle contrôle les documents remis au vendeur et les transmet à


la banque chargée de l'encaissement selon la lettre d'instructions
du donneur d'ordre.

50
 La responsabilité de la banque remettante se
limite à la bonne exécution des instructions
données.

 Elle n'assume aucun engagement ni


responsabilité dans l'hypothèse où les
instructions qu'elle transmettrait ne seraient
pas suivies.

 Il en va de même en ce qui concerne les retards,


les pertes en cours de transmissions, la qualité
des traductions, la qualité de la banque
remettante,...
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 C'est ce point fondamental qui distingue la remise documentaire du
crédit documentaire.

 Dans le cadre du crédoc, il s'agit d'un réel engagement d'une banque qui
se porte garante en cas de défaut de paiement de l'acheteur. Pas ici !

 La banque présentatrice : c'est la banque à l'étranger chargée de


l'encaissement.

 Cette banque effectue la présentation des documents à l'acheteur et


reçoit son règlement ou sa traite, conformément aux instructions reçues
de la banque remettante.

 Le tiré : c'est celui à qui doit être faite la traite selon l'ordre
d'encaissement. Il s'agit de l'importateur

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53
Les avantages et inconvénients

Les avantages de la remise documentaire sont les suivants :

l'acheteur ne pourra pas retirer la marchandise en douane sans


avoir préalablement réglé à sa banque le montant de la remise
documentaire

la procédure est plus souple que le crédit documentaire sur le


plan des documents et des dates

le coût est faible

il s'agit d'un mode de paiement souple et moins onéreux qu'un


crédit documentaire

pour l'importateur, il offre pratiquement les mêmes garanties que


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le crédit documentaire
 l'importateur peut dans certains cas inspecter la
marchandise avant de payer ou d'accepter la traite

 par l'utilisation de la traite, l'importateur peut entrer en


possession de la marchandise avant que le paiement
ait eu effectivement lieu. Il peut réaliser un bénéfice à
la vente et acquérir les fonds suffisants pour payer sa
lettre de change. La remise documentaire peut donc
constituer un mode de financement.

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 La remise documentaire comprend également des inconvénients :

 cette technique ne protège pas l'exportateur du risque de change

 si le client ne se manifeste pas, la marchandise est immobilisée. Il


faudra la vendre sur place à bas prix ou la rapatrier et donc payer à
nouveau des frais de transport.
 Dans ce contexte, il est important que le vendeur donne à la banque
présentatrice dans la lettre d'instructions les modalités à prendre pour
préserver la marchandise dans l'hypothèse où le client ne lèverait pas
les documents

 l'acheteur peut invoquer de nombreux motifs pour ne pas payer. C'est


la raison pour laquelle un acompte à la commande est fortement
recommandé pour éviter cette situation

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 il n'y a aucun engagement des banques intervenantes.

 L'entreprise pourra pallier cette difficulté en demandant à


l'importateur l'aval d'une banque sur sa traite (dans le cas
d'une remise D/A)

 le mécanisme est déséquilibré entre l'importateur et


l'exportateur.

 Ce dernier risque beaucoup plus dans l'opération

57
LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE

58
le développement des échanges commerciaux,
terrestres, maritimes ou aériens a nécessité l'élaboration
progressive de techniques de paiement offrant des
garanties aux parties concernées c'est à dire
importateurs, exportateurs, banques et intermédiaires.
L'une de ces formes moderne de paiement a vu son
développement croître rapidement du fait des garanties
qu'elle offre aux différents intervenants. Il s'agit du crédit
documentaire encore appelé Credoc.

Dans cette partie il sera question d‘étudier le Credoc en


présentant ses avantages et inconvénients tout en
analysant ses mécanismes ainsi que les rôles de chaque
intervenant.
59
LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE

Le Crédit Documentaire est un Moyen de paiement:


rapide,
sécurisé,
reconnu,
utilisé partout dans le monde.
Le crédit documentaire est l'engagement écrit d'une
banque émettrice, à la demande et pour le compte
de l'acheteur (donneur d'ordre), de payer au
vendeur (bénéficiaire) un montant déterminé relatif
à la fourniture d'une marchandise ou d'une
prestation, contre la remise, dans un délai fixé
(date extrême de validité), des documents
conformes prouvant que la marchandise a été
60
expédiée ou la prestation effectuée.
Cette technique permet de résoudre le fondamental conflit
d'intérêts entre l'acheteur et le vendeur:

1.Le vendeur veut être certain d'être payé du montant de


sa prestation avant de s'engager dans sa réalisation
(notamment avant de se dessaisir de la marchandise).

2.L'acheteur, avant de payer, veut pouvoir contrôler la


qualité de la prestation(notamment, vérifier la conformité
et la qualité de la marchandise et être certain de la
recevoir).

L’objectif du CREDIT DOCUMENTAIRE est de


garantir le respect des engagements des deux
parties, de la banque de l’exportateur, de la
banque de l’importateur et des banques
partenaires.
61
Toute opération de crédit documentaire suppose au moins 3
parties:

l'acheteur
la banque de l'acheteur

le vendeur

Le crédit documentaire est soumis à une codification


internationale élaborée par la Chambre de Commerce
Internationale : les « RUU 600 » – Règles et Usances
Uniformes relatives aux crédits documentaires – révisées à
compter du 1er juillet 2007.

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LES AVANTAGES DU CREDOC
 Le CREDIT DOCUMENTAIRE assure aux différentes parties la
plus grande sécurité ;
 Le CREDIT DOCUMENTAIRE réduit fortement, voire élimine le
risque commercial ;
 Le CREDIT DOCUMENTAIRE repose sur l’examen de
documents réalisé par des spécialistes, respectant à la lettre
les conditions stipulées dans l’ouverture du CREDOC;
 Le CREDIT DOCUMENTAIRE permet à l’exportateur, avec le
mécanisme de la confirmation représentant un deuxième
engagement de la banque du vendeur (ou d’un
correspondant), d’avoir la certitude d’être réglé
immédiatement si les documents remis sont conformes aux
terme de la lettre de crédit ;
 L’objectif de la confirmation est plutôt de supprimer le
«risque-pays».
72
Les principaux acteurs du Crédit Documentaire :

Le donneur d’ordre :
Le donneur d’ordre (acheteur) sollicite l’ouverture du crédit
documentaire en faveur du vendeur

La banque émettrice


La banque émettrice (banque de l’acheteur) Banque qui procède
à l’ouverture du crédit documentaire sur les instructions du
donneur d’ordre
C’est la banque choisie par l’acheteur (généralement située
dans son pays d’origine)

La banque notificative :La banque notificatrice (banque


correspondante de la banque émettrice) banque qui notifie
(transmet) le crédit documentaire

Le bénéficiaire : C’est le vendeur qui est le bénéficiaire de


l’engagement bancaire d’être payé 73
MECANISME DU CREDIT DOCUMENTAIRE

L’initiative de l’ouverture d’un crédit documentaire revient


toujours à l’importateur qui le fait sur la base ce qui a été
convenu avec l’exportateur.

Après l’accord sur la commande des marchandise et la


conclusion du contrat commercial, l’importateur appelé
donneur d’ordre donne instruction à sa banque émettrice de
procéder à l’ouverture d’un crédit documentaire en faveur de
l’exportateur appelé bénéficiaire.

Lorsque la banque accepte de réaliser l’opération elle rédige


une lettre de crédit commerciale qu’elle transmet au
bénéficiaire par l’intermédiaire de son banquier correspondant
dans le pays du vendeur.

Ce banquier est le banquier notificateur


74
Le fonctionnement d’un crédit documentaire se
schématise comme suit :
1.La banque de votre client transmet cette ouverture de
crédit à votre banque, banque notificatrice, en précisant
toutes les conditions d'utilisation et de paiement
: montant, date de validité, désignation de la
marchandise, date limite d'expédition, conditions de
vente, de transport et d'assurance, documents exigés, délai
de paiement.

Dès lors, la banque émettrice s'engage à vous payer (quelle


que soit la situation de votre client), à condition que vous
respectiez scrupuleusement les conditions fixées, en
fournissant notamment tous les documents requis dans les
délais prévus.

75
2.Votre banque vous notifie cette ouverture de crédit,
sans engagement de sa part.

Vous pouvez demander à votre acheteur que le crédit


documentaire soit en plus confirmé par votre banque.
Cette confirmation, à la différence d'une simple
notification, engage également votre banque à vous
payer, quelle que soit pour elle la difficulté à obtenir
le transfert des fonds de la banque étrangère. Cette
confirmation supprime donc pour vous : le risque de
non-paiement que vous prenez sur la banque
émettrice, le risque politique du pays (non-transfert
des fonds).

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3. A réception de la notification du crédit documentaire, vous
vérifiez que les conditions fixées sont conformes au contrat
commercial conclu avec le client, et que vous pouvez fournir
tous les documents requis dans les délais impartis. Sinon,
vous demandez immédiatement à votre client qu'il fasse
apporter par sa banque les modifications nécessaires.
Attention : ces modifications sont payantes.

Vous expédiez la marchandise.

4. Au moment de l'expédition, vous réunissez tous les


documents exigés dans le crédit et vous les remettez à votre
banque.

77
5. Si les documents sont conformes aux termes de l'ouverture du
crédit, trois cas peuvent se présenter :

• Le crédit documentaire a été confirmé par votre banque : celle-


ci vous règle à la date prévue et adresse les documents à la
banque émettrice.

• Le crédit documentaire vous a été notifié par votre banque,


mais utilisable aux caisses de la banque émettrice. Votre
banque transmet les documents à la banque émettrice qui,
après vérification de leur conformité, vous règle à l'échéance
prévue.

• Le crédit documentaire vous a été notifié par votre banque et


utilisable à ses caisses. Votre banque réclame les fonds auprès
de la banque émettrice et vous les crédite à réception. Votre
banque adresse les documents.

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7. Les documents sont transmis à votre client, qui peut ainsi
prendre possession de la marchandise.
L'engagement de payer des banques repose uniquement sur la
stricte conformité des documents : ils sont donc examinés
scrupuleusement, et le moindre détail (y compris une faute de
frappe) peut être considéré comme une irrégularité.

 Si l'irrégularité peut être corrigée (faute de frappe par exemple),


la banque vous demande d'apporter les modifications
nécessaires.
 S'agissant d'irrégularités légères, vous pouvez être payé sous
réserve, mais en cas de contestation de votre client, vous êtes
amené à rembourser les sommes perçues.
 S'agissant d'irrégularités graves (délai d'expédition non
respecté par exemple), le crédit ne peut pas être utilisé, et les
documents sont adressés à l'encaissement après votre accord.
Votre client doit alors exprimer formellement son accord pour
que vous soyez payé.
79
8. Transmission des documents du vendeur, pour
que l’acheteur puisse disposer des biens

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Précautions à prendre avant la conclusion du contrat

Le vendeur doit contacter sa banque pour savoir si elle pourra


confirmer le crédit documentaire, et à quel taux de commission.

La rédaction du contrat doit préciser toutes les caractéristiques


essentielles (montant, documents à remettre, délai
d'expédition…) mais aussi la répartition des frais bancaires liés
au crédoc et le délai de paiement du crédit documentaire.

Evitez que le crédit documentaire soit réalisable aux caisses de


la banque émettrice (banque de votre client), car vous pourrez
difficilement suivre l'opération.

Prévoyez de la marge au niveau de la date limite d'expédition


(vous n'êtes pas à l'abri d'un retard de fabrication ou d'une
défaillance de transport).

Conservez la maîtrise des documents à présenter. 81


Précautions à prendre après l'ouverture du crédit documentaire
Vérifiez, dès réception de la notification du crédit, que celui-ci
reflète parfaitement le contrat commercial. Sinon, faites
procéder tout de suite aux modifications nécessaires.

Soignez l'établissement des documents et réunissez-les


rapidement : cela vous permettra d'une part d'avoir le temps de
les corriger en cas d'irrégularité mineure, et d'autre part de
recevoir le produit de la créance le plus tôt possible après leur
présentation.

La banque chargée du règlement dispose d'un délai de 7 jours


pour examiner les documents et les accepter ou non. Passé ce
délai, elle ne pourra plus invoquer d'irrégularités.

La date de validité du crédit et la date limite d'expédition des


marchandises prévues au crédit doivent être respectées.

N'hésitez pas à consulter votre banque pour obtenir des


explications plus détaillées sur le déroulement de la procédure.
82
La technique du crédit documentaire répond donc à une
double exigence :

1-faire bénéficier l'exportateur d'un engagement bancaire


émanant de la banque de l'importateur, et distinct du paiement
effectif de l'importateur (la banque s'engageant à payer, même
si l'importateur éprouve une quelconque difficulté à le faire) ;

2-donner l'assurance à l'importateur que la garantie bancaire


ne sera levée que si le vendeur peut montrer qu'il a
correctement exécuté ses propres obligations contractuelles

83
LES MODES DE REALISATION DU CREDOC
LE PAIEMENT DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE

Le dénouement de l’opération se fait se fait selon (04) modes de


réalisation
Paiement au comptant ou à vue

Le banquier notificateur reçoit les documents et après avoir


vérifié leur conformité règle le bénéficiaire et se fait rembourser
en débitant le compte de la banque émettrice à laquelle il adresse
les documents
Paiement par acceptation
Le vendeur tire une traite , non pas sur son acheteur , mais sur
une banque qui l’accepte en échange des documents conformes
au crédit documentaire, lorsque la traite est acceptée le vendeur
peut l’escompter auprès de sa banque

84
 Le paiement différé

Une date de paiement du crédit est convenue au moment de la


conclusion du contrat commercial , entre l’acheteur , et le
vendeur. Cette date d’échéance est clairement indiquée sur la
lettre de crédit par exemple « paiement à 30 jours »

 Le paiement par négociation

La banque notificative achète les documents au bénéficiaire du


crédit et les revend ensuite à la banque émettrice . La banque
prélève sur le bénéficiaire du crédit , une commission et des
intérêts pour un nombre de jours correspondant
sensiblement à l’envoi des documents à la banque émettrice
et au retour des fonds

85
FORMES DU CREDIT DOCUMENTAIRE

Ne comporte aucun engagement vis-à-vis de l’exportateur et peut


être défini annulé ou modifié à tout moment et avant réalisation à
l’initiative de la banque émettrice ou de l’importateur

Le crédit irrévocable


Ce type de crédit documentaire repose sur l’engagement irrévocable de la
banque émettrice vis à vis du vendeur d’effectuer un règlement sous
réserve que le vendeur présente les documents conformes aux instructions
de l’acheteur, le banquier ne peut annuler son engagement même si son
client est en position financière délicate.
Le crédit irrévocable comporte l’avantage de garantir le risque
commercial, et il comporte une date limite d’expédition des marchandises.
Mais il ne garantit pas le risque politique

Le crédit documentaire irrévocable et confirmé


C’est un la forme la plus sûre, il comporte un double engagement , celui
de la banque émettrice et celui d’une banque dans le pays du vendeur 86
LES CRÉDITS DOCUMENTAIRES SPÉCIAUX
 Crédit revolving : est un crédit documentaire dont le montant et
la durée sont renouvelés automatiquement sans nécessité de
modifier le crédit.

 Crédit red- clause : est un crédit documentaire comportant une


clause qui autorise la banque négociatrice à effectuer des
avances au bénéficiaire c’est-à-dire la banque notificative
consent une avance au bénéficiaire avant remise des
documents.

 Crédit transférable :est un crédit documentaire qui permet au


bénéficiaire de mettre le crédit documentaire (tout ou partie) à
la disposition d’un autre bénéficiaire (appelé second
bénéficiaire). (Utilisé en cas de sous-traitance ou d'opérations
de négoce, ce crédit comporte une clause par laquelle le
premier bénéficiaire désigne un ou plusieurs seconds
bénéficiaires).

 Crédit back to back : Conçu pour les mêmes opérations que le


crédit transférable, le premier crédit documentaire ou adossé
sert de garantie à l'émission d'un ou plusieurs autres crédits 87
ouverts par l'exportateur au profit de ses partenaires.
L’ouverture du crédit documentaire est un engagement pour
la banque et donc un risque, ce qui nécessite de la part de
la banque:

Une analyse du donneur d’ordre: situation financière, notoriété

Analysede la marchandise , peut elle servie de gage(garantie


marchandise), existe t’-il un marché réel pour celle-ci

Analyse du fournisseur: notoriété, fraude

Analyse du pays du fournisseur: situation géopolitique,


financière;

Analyse des intermédiaires: transitaires, affréteurs

Analyse des documents requis


88
Les Supports utilisés lors de la réalisation d’un
Crédit Documentaire :
Les supports essentiels d’un crédit documentaire sont :
La FACTURE COMMERCIALE
La LETTRE DE TRANSPORT MARITIME non négociable Le
DOCUMENT DE TRANSPORT MULTINATIONAL ;
Le DOCUMENT DE TRANSPORT PAR ROUTE, PAR RAIL OU
PAR VOIE D’EAU INTERIEUR
La LETRE DE TRANSPORT AERIEN ;
Les DOCUMENTS D’ASSURANCE ( la police d’assurance, le
certificat d’assurance et l’avenant d’assurance) ;
Les AUTRES DOCUMENTS ( Effet de commerce, Certificat
d’origine, Certificat de poids, Liste de colisage, Certificat
d’analyse, Certificat d’agréage, Certificat d’inspection, Certificat
de qualité ) ; 89
LES PRINCIPAUX LES PRINCIPAUX
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
C’EST UNE GARANTIE CONTRE: COUTS ÉLEVÉS
LE NON PAIEMENT PAIEMENT CONTRE DES
LE NON TRANSFERT DOCUMENTS STRICTEMENT
DES FONDS CONFORMES
RIGUEUR ADMINISTRATIVE
90
Sécurité délai Garantie de Gestion administrative Coût Acceptabilité Mode de
paiement client Financement
de paiement

Virement Peu sûre Légère Très faible Bonne


Nulle Non
SWIFT Ne constitue pas (sauf si paiement à la
Utilisation très facile
Initiative de paiement une garantie de commande)
laissée à l'importateur (sauf paiement sauf si
si paiement à la commande envoyé avant
ou à la facturation) expédition des
marchandises

Chèque Moyenne
Peu sûre Variable Assez élevé Bonne Non
Initiative de paiement Bonne si chèque de Nombreux Possibilité de réduire
laissée à l'importateur (sauf banque - mauvaise intermédiaires. le délai de paiement
si paiement à la commande si chèque si acceptation du
ou à la facturation) d'entreprise non chèque par la
certifié ou visé.
Statut juridique du banque « sauf bonne
Temps chèque différent fin »

d'encaissement long
Le chèque peut être de pays à pays +
perdu, volé ou
Usage parfois
falsifié.
limité par la
réglementation
des changes

Lettre de Moyenne Assez élevé Oui


Complexe Variable Moyenne
change Temps d'encaissement long Sécurité de Nombreux intermédiaires Peut être escomptée
car nombreux intermédiaires paiement si la traite auprès d'une banque
est avalisée par une - transmise par
banque. endossement
91
Crédit Moyenne
Sûr Très importante Très lourde Moyen Oui
documentaire Si la banque Gestion L'exportateur
Certains clients
notificatrice confirme documentaire très évitent le crédit reçoit le montant
Si Credoc irrévocable Prix variant le
émis par une banque l’engagement du lourde pays de la banque documentaire à de la transaction
étrangère de 1e ordre banquier émetteur et émettrice et la cause des dès que les
devient confirmatrice. qualité de la formalités documents
L’exportateur est payé banque émettrice "lourdes" qu'il commerciaux sont
T rès sûr ainsi que apporte.
par sa banque ou une acceptés par la
banque de son pays. l’existence ou non banque émettrice
Si Credoc irrévocable et d’une confirmation
de la part de la ou confirmatrice
confirmé du pays de
banque de selon que le crédit
l’exportateur
l’exportateur ou est confirmé ou
d’une banque de non.
!!!Attention !!! Pour être son pays.
payé, il faut avoir pu
envoyer la marchandise
ou prester le service !

Remise
Peu sûre Oui
documentaire Temps d'encaissement Faible
long car de nombreux Légère
intermédiaires Si remise documentaire
interviennent. sans document
L'acheteur peut refuser empêchant la remise Moyen Moyenne
Gestion
les marchandises sans de la marchandise à documentaire
les avoir payées. l’acheteur. Dans le cas beaucoup plus
d’une D/A, sans aval souple que dans le
d’une banque de 1 e cadre du crédoc
ordre.

Elevée

Si remise documentaire
incluant un document
indispensable pour la
remise de la
marchandise à
l’acheteur.
92
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION !…

93

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