04 Conclusion
Partie I : Notion de crise
et son impact
Définition d’une crise :
On désigne par crise tout événement qui survient brusquement, qui provoque une
déstabilisation d’une organisation (Etat, entreprise..) et qui s’accompagne d’une
forte charge émotionnelle faisant perdre à cette organisation ses repères
La crise de COVID-19
COVID-19 est la crise globale de notre époque et le plus grand défi auquel
nous ayons été confrontés depuis la Seconde Guerre mondiale
la pandémie est bien plus qu'une crise sanitaire, c’est aussi une crise
socioéconomique sans précédent mettant sous pression chacun des pays qu'elle
touche
L’impact de covid-19
La crise du Covid-19 impacte tous les secteurs d’activité, certains très
négativement et d’autres “positivement” créant des effets d’aubaines sans
précédent.
Parmi les secteurs qui tiennent bon et dont la demande d’emploi augmente sous
les effets de la crise sanitaire :
• la santé,
• l’agroalimentaire,
• l'agriculture,
• les services publics
• les opérateurs télécoms qui tirent leur épingle du jeu.
L’impact de covid-19
Les secteurs les plus négativement impactés:
• les services aux entreprises, (le secteur RH et Juridique accuse une baisse
de 20,2% d’offres d’emplois en 2020 vs. 2019)
• Le secteur du commerce et du marketing
• Le secteur de l’industrie
• Le secteur de l'énergie, porté par la consommation électrique des foyers, les
activités liés à l’eau potable
• Tourisme : 8500 entreprises menacées
• Transport : Des milliers d’emplois menacés
• Secteur automobile
Impact sur l’activité des entreprises
Impact sur l’activité des entreprises
Impact sur les échanges extérieurs:
Les exportations :
Impact sur les échanges extérieurs:
Les importations :
Impact sur l’emploi privé
l’impact du COVID-19 sur l’économie
nationale:
La pandémie a affecté les grands indicateurs du pays à savoir :
Le PIB
Le taux de croissance
Les exportations
Le taux de chômage
Le déficit de la balance commerciale
l’impact du COVID-19 sur la trésorerie des
entreprises
l’ensemble des modes d’organisation des techniques et des moyens qui permettent à une
organisation de se préparer et de faire à la survenance d’une crise puis de tirer les enseignements
de l’événement pour améliorer les procédures et les structures dans une vision prospective.
<<Gérer la crise est un certain point de vue une contradiction dans les termes : on se gère pas le
tourment le trouble ; on s'efforce d'éviter qu'il se produise ou d'en minimiser les effets ou de
rétablir l'ordre >>
la stratégie de gestion de crise:
L'avant crise : la pré-programmation de crise :
La prévention est l’étape la plus longue dans la gestion de crise. Elle coïncide normalement
avec la période d’incubation de la crise, c’est-à-dire une phase d’accumulation des
dysfonctionnements où rien n’est apparent. À cette étape, les gestionnaires doivent être
prospectifs, autrement dit, rechercher et identifier les éléments ayant un potentiel de risques
pour l’organisation (Lagadec, 1991).
une procédure d'urgence doit être mise en place pour être en mesure d'alerter les membres de
la cellule très rapidement.
Pendant la crise : la gestion de crise à proprement parler
Lorsque la crise prend forme; il faut être e, mesure de réagir très rapidement. la cellule de la crise
doit se réunir évaluer la situation et prendre très vite des décisions concrètes pour résoudre le
problème
si la gestion d'une crise passe par de nombreux éléments premièrement activation de la cellule de
la crise; prise en charge des victimes; mise en place de dispositifs de réduction de la crise, etc. )
la communication de crise est certainement l’un des facteurs clés de la réussite ou au contraire
de l’échec de la gestion de crise.
la stratégie de gestion de crise:
Dans un temps réduit, l’organisation doit analyser plusieurs informations pour décréter l’état de
crise ou non. Elle doit vérifier la validité des informations recueillies, estimer l’ampleur et
comprendre les enjeux de la crise potentielle. Si les résultats de l’analyse démontrent l’entrée en
crise, l’organisation doit communiquer le nouvel état et mettre en branle le guide de gestion de
crise .
La manière dont la crise a été préparée et gérée est déterminante. Mais trop souvent, on oublie la
phase d’après crise, pourtant incontournable. Une fois la crise passée, le retour d’expérience est
une étape capitale.
Elle aide à la cicatrisation et est surtout porteuse de réflexion. Elle offre des opportunités de
changement, de transformation de management et peut donner naissance à une nouvelle
dynamique.
La communication de crise
Définition :
L’expression « communication de crise » correspond aux différents moyens de communications mis
en place par une entreprise dans une situation problématique. La communication de crise fait ainsi
partie de la gestion de crise et vise également à limiter les effets des difficultés au plus strict
minimum Elle fait partie de la communication d’entreprise sous toutes ses formes . Si elle veut être
efficace, elle doit s’inscrire dans la stratégie globale de la communication déjà mise en place.
Objectifs :
• L’objectif globale de la communication de crise est de donner des grilles de lecture claires de la
crise pour réduire la confusion, l’incertitude, l’incompréhension, tout en limitant les dangers
d’explications alternatives et les rumeurs ainsi que:
• Préserver l’image de marque et la crédibilité de l’entreprise
• Contribuer à résorber plus rapidement la situation
• Tourner la situation à l’avantage de l’entreprise
lignes directrices pour la communication de
crise
L’ entreprise doit réfléchir à l’avance à la manière de communiquer dans une situation problématique et souvent
complexe. Si l’entreprise dispose d’un plan bien conçu, elle peut réagir rapidement et professionnellement en cas
de crise. Pour ce qui est de la communication proprement dite, il suffit de suivre ces conseils :
1.Rester calme : une crise est une situation stressante dans laquelle il faut s’attendre à beaucoup d’émotivité.
Bien qu’il faille se dépêcher de communiquer, il ne faut pas précipiter les choses, mais agir de manière
réfléchie.
2. Convoquer une équipe de gestion de crise : il est important de déterminer à l’avance qui doit se réunir en
situation de crise pour mener la communication. Ces personnes ont désormais la responsabilité et l’autorité de
résoudre les problèmes.
3. Déterminer une stratégie à une voix : il est important que chacun des organes d’une entreprise ne
transmettent pas d’informations contradictoires au monde extérieur. Ils doivent donc s’entendre sur une stratégie
commune.
4. Effectuer un suivi : pour avoir son mot à dire dans le débat public, il faut le suivre. Par conséquent, vérifiez en
permanence la façon dont votre entreprise est présentée dans les médias (y compris les réseaux sociaux
5. Faire preuve de transparence : ce n’est qu’en étant ouvert que l’on peut contrer les rumeurs. Par conséquent,
fournissez des informations sur les mesures que vous prenez pour relever les défis.
6. Maintenir la communication : il ne s’agit pas d’un simple communiqué de presse. Soyez prêt à communiquer
avec le public régulièrement et sur une plus longue période par le biais de différents canaux.
Les dirigeants en temps du crise
Le dirigeant doit assumer un rôle crucial, à multiple facettes. Il lui revient, avant la crise d’ouvrir
des lignes de questionnement, de mobiliser ses collaborateurs pour qu’ils se préparent à ces
univers de fortes turbulences . Ce qui veut dire qu’il soit lui même présent lors des séminaires de
préparations à ces questions.
Au moment de la crise le dirigeant doit veiller à plusieurs lignes stratégique essentielles:
03 04
Cas pratque – Conclusion
présentation de laRAM
Introduction
Depuis décembre 2019 le monde est en guerre contre un nouveau
Coronavirus ,ce dernier est apparue la première fois en Chine. Comme tous
les autres pays le Maroc à rentré pulsieurs difficultés pour faire face à la
crise sanitaire cause par Covid19,à l’échelle national la confédération
nationale du tourisme à évalué le bilan de la crise covid-9 à 34.1 milliards
de dirhams de perte en terme de chiffre d’affaire touristique. l’industrie
hôtelière marocaine va subir une perte de 14 milliards de dirham en termes
de chiffre d’affaire ,également Une diminution de 60% des recettes en
devises . Afin de traiter ce sujet et voir comment les entreprises marocaines
ont réagi contre cette crise , on va prendre un cas de Royal Air Maroc .
Problématique :
Présente depuis sa création (en 1957) en Afrique, Royal Air Maroc est une compagnie aérienne leader en
Afrique. Avec une flotte jeune composée de 59 appareils (en 2019), elle dessert plus de 105 destinations dans
le monde et transporte près de 8 millions de passagers par an.
Capitalisant sur l’emplacement géographique du Maroc en tant que hub entre l’Europe et l’Afrique, Royal
Air Maroc se positionne comme un acteur aérien essentiel au niveau international. Grâce à Royal Air
Maroc, Casablanca est devenue une plateforme de correspondances aériennes incontournable entre
l’Afrique et le reste du monde. La compagnie assure des liaisons régulières entre les principaux aéroports
du Maroc et plus de 80 aéroports à travers le monde, et assure ainsi le transport de près de 2 millions de
passagers sur les lignes africaines dont 60% en continuation. En 2019, elle a opéré plus de 2300 vols
réguliers par semaine.
La présentation du Royal Air Maroc
TAILLE DE FLOTTE 61
Maroc
La Royal Air Maroc est classée, depuis 2015, quatrième étoile du classement Skytrax :
CHAPITRE 2 :
la stratégie et mesures
adoptées par la RAM
1 : le code de travail à l’épreuve de la covid-19
L’État a apporté un soutien financier d’un montant de 6 MMDH. Ce soutien intervenait dans le cadre
de l’appui étatique aux entreprises publiques impactées par la crise sanitaire liée à la pandémie de
Covid-19». «Une partie de cette aide se fera sous forme de prêt garanti par l’État».
2-Augmentation du capital :
La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a annoncé une augmentation de capital en
novembre 2020, d'un montant de 3,4 milliards de dirhams, soit plus de 314 millions d'euros.