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Présenté par :
Encadré par :
EL Khodari Ilias
Benyssef Issam Mr. Brahim BOUJRADA
Conclusion
Axe 1 : Les obligations juridiques: La
publicité au RCS
Définition du RCS
Définition :
Selon l’Article 27 du code de commerce : Le registre du commerce est constitué par des
registres locaux et un registre central.
I- Le registre local :
Article 28 du C.C : Le registre local est tenu par le secrétariat-greffe du
tribunal de commerce ou a défaut du tribunal de 1ére instance sous la
CCCCCCCCCCC
I- Le registre centrale :
greffe.
3. les radiations.
Les inscriptions au registre de commerce :
I- Les immatriculations :
Les personnes assujetties a l’immatriculation sont énumérées a l’Article 37 du code de
commerce ce sont
Cette formalité doit accomplie, via une demande écrit du commerçant lui-même ou de son
mandataire muni d’une procuration au plus tard dans les trois mois de l’ouverture de
l’établissement commerciale ou de l’acquisition du fonds de commerce (Art 75 du C.C).
Type d’immatriculations :
1- immatriculation principale : Tout commerçant,
CCCCCCCCCCC
personne physique ou morale, doit
se faire immatriculer au RC.
La radiation peut être également s’opérer d’office, par le greffier, en vertu d’une
ordonnance du président du tribunal, dans les cas suivants :
La déchéance d’un commerçant suit a une décision judiciaire passé en force de chose jugée.
Le décès depuis plus d’un an.
La cessation effective de l’activité depuis plus de trois ans.
La clôture d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire.
(Art 54,55,,56,57 du C.C)
Les sanctions possibles
Les sanctions sur défaut d’immatriculation
1- Une amende de 1.000dhs à 5.000dhs :
S’ils sont immatriculés à titre principal dans plusieurs registres locaux ou dans un
même registre local sous plusieurs numéros (article 64 du Code de Commerce);
Le livre-journal :
C’est un document sur lequel on enregistre toutes les opérations
quotidiennement ( art 2 de la loi comptable de 1992). Un
commerçant doit tenir au jour le jour l’enregistrement chronologique
de tous les mouvements qui affectent le patrimoine de son entreprise
( comptabilité générale).
Le grand livre :
Rendu obligatoirement en 1992-1993, il permet de classer
méthodiquement selon le plan comptable du commerçant, les
écritures portées au livre-journal, (exemple: comptes clients, comptes
fournisseurs).
En effet, l’art 2 al 3 de la loi comptable de 1992 dispose que : « les
écritures du livre-journal sont reportés sur un registre dénommé
Legrand
livrelivre, ayant pour objet
d’inventaire : de les enregistrer selon le plan de
compte du commerçant ».
Ce livre récapitule chaque année, à la date de l’inventaire et après
évaluation, tous les éléments d’actif et de passif de l’entreprise. Il
reproduit aussi les comptes annuels.
Les documents comptables obligatoires
L’article 9 de la loi 9-88 précitée impose encore au commerçant d’établir des documents
comptables de synthèse à la clôture de chaque exercice
01 02 03
Le bilan : Le compte de résultat : L’annexe :
récapitule les charges et Ce troisième document
Le bilan décrit
les produits de commente et complète
séparément les éléments
l’exercice, sans qu’il l’information donnée par
d’actif et de passif du
soit tenu compte de leur le bilan et le compte de
commerçant et fait
date de paiement ou résultat. Elle permet, en
apparaître de façon
d’encaissement. Selon palliant le caractère trop
distincte les capitaux
le régime juridique du synthétique du bilan et du
propres et, le cas
commerçant, le solde compte de résultat, de
échéant, les autres fonds
des charges et des donner une image fidèle
propres. Les éléments
produits constitue le de l’entreprise au lecteur.
d’actif et de passif sont
bénéfice ou la perte de Toutes les informations
évalués séparément.
l’exercice, l’excédent significatives doivent y
ou l’insuffisance de être reproduites
ressources.
Les documents comptables obligatoires
Les personnes qui n’accomplissent pas leurs obligations comptables sont passibles de
sanctions civiles voir pénales dans des cas :
Les sanctions civiles : les tiers peuvent invoquer les livres tenus comme moyens de
preuve à l’encontre de ceux qui les ont tenus, mais entre commerçants la preuve est
libre en cas de litige, les mentions portées sur les livres irrégulièrement peuvent être
prises en considérations a titre de présomptions.
CCCCCCCCCCC
Les sanctions pénales : L’irrégularité de la tenue du livre de commerce est constitutive
de banqueroute, La loi marocaine retient deux types de banqueroute
Banqueroute simple : le coupable est puni d’une peine de trois mois à trois ans
d’emprisonnement.
Banqueroute frauduleuses : tout commerçant en faillite a soustrait ou a falsifiés est punie
d’une peine de deux à cinq ans d’emprisonnement.
Axe 3: Autres obligations
Obligation d’ouverture d’un compte bancaire
Comme pour les particuliers, les commerçants sont des contribuables de l’Etat
marocain.
Ils sont assujettis à payer trois catégories d’impôts :
Les commerçants personnes physiques sont assujettis à l’impôt sur le revenu au titre des
bénéfices industriels et commerciaux qu’ils réalisent. C’est l’impôt sur les bénéfices.
Enfin, la taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect qui frappe essentiellement les
activités économiques. C’est un impôt général que les commerçants parmi d’autres
professionnels collectent pour le compte de l’Etat.
Les obligations envers les
clients
Facturation : le commerçant doit délivrer une facture, à son client, pour la réalisation de
chaque opération commerciale.
L’obligation d’informer : Le commerçant doit informer son client sur :
Les principales caractéristiques des produits qu’il propose à la vente ( règle d’étiquetage ).
La sécurité des produits ( conseils d’utilisation, risques encourus… ).
Le prix des produits ( ils doivent être lisibles et sans ambiguïté pour le client )
La qualité des produits ( normes et labels…)
L’obligation de ne pas forcer : Le code de commerce réglemente et interdit certaines
CCCCCCCCCCC
pratiques commerciales.
Les ventes réglementées (soldes, liquidation, promotions)
Les ventes interdites : la vente sauvage ; la vente à la boule de neige; la vente forcée ; la
vente jumelée)
L’obligation de vendre : Le refus de vente est sanctionné par la loi. Les seules exceptions à
ce principe concernent :
Les dispositions prévues par la loi ( exemple : vente d’alcool à un mineur ).
Le caractère anormal de la commande ( exemple : achat en quantités démesurées…)
Le client n’a pas honoré ses précédentes commandes
Conclusio
n
Merci pour votre attention