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VRD 

: VOIRIE ET RÉSEAUX DIVERS

On désigne par le sigle V.R.D


l’ensemble des travaux qui ont
pour objet de mettre le terrain en
état de recevoir la construction
et de raccorder les lots et les
bâtiments aux réseaux de
distribution collectifs et à la
voirie publique .
Cela concerne essentiellement
les amenées d’eau, de gaz ,
d’électricité, de chauffage, de
téléphone, les évacuations
d’eaux usées et pluviales , la
voirie de desserte ,les espaces
verts et la clôture du terrain .
Tous les réseaux sont enterrés,
donc invisibles, et leur entretien
doit être réduit au strict minimum
Travaux de V. R . D

D’une manière générale le bâtiment n’occupe


qu’une partie du terrain, le reste étant consacré
aux espaces verts, à la voirie et au rangement des
véhicules .
Les travaux de V . R . D dépendent de la nature
du bâtiment que doit supporter le terrain à
aménager, exemple pour les bâtiments industriels
et surfaces de vente : le terrain doit comporter de
grandes surfaces horizontales; il doit être donc
apte à supporter des charges concentrées
importantes et mobiles .
( camions lourds, stocks divers, conteneurs, etc.
Les éléments des travaux de V . R . D :

L’ingénieur doit constituer un dossier décrivant d’une manière


aussi claire que possible les travaux à effectuer .
un appel d"offre sera ensuite lancé aux entrepreneurs
spécialisés qui se chargeront de la réalisation . Une fois les
travaux sont terminés, on doit pouvoir vérifier la bonne qualité
des travaux et plus précisément :
- Mise à la cote des plates-formes sur l’emprise des bâtiments,
- Voirie, aires de stationnement, de stockage, etc. ,
- Réseaux d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées,
- Traitement des eaux usées,
- Réseau d’alimentation en eau, gaz, électricité, téléphone,
chauffage, et raccordement sur réseaux publics,
- Espaces verts et jeux d’enfants ,
- Eclairage public ,
- Clôture du terrain ,
Planning général des travaux de V. R .D
Conseils pratiques pour l’Implantation des réseaux:
 
Après l’examen du terrain et du plan masse, un des premiers
travaux de projecteur consiste à mettre au point un tracé
schématique de l’ensemble des réseaux de distribution des fluides
et de l’assainissement .
Ce tracé sert de guide pour l’étude individuelle de chaque
réseau aussi que pour les démarches administratives .
Les réseaux possèdent en effet un certain nombre de
caractéristiques communes :
- Ils sont enterrés mais doivent souvent passer sous les voies de
circulation ;
- Ils doivent être soigneusement séparés ( voir tableaux ci-après ) ;
- Leur encombrement, à l’exception des canalisations
d’assainissement, est relativement faible, mais leur mise en place
nécessite des tranchées de section importante ,en général ,eau,
gaz, électricité, téléphone, sont placés sous trottoir et
l’assainissement, encombrant, sous la chaussée .
- Ils doivent être accessibles pour les réparations ou,
tout au moins, entraîner dans ce cas peu de
dégradations,
- Les ouvrages de visite et de commande doivent être
facile à manœuvrer ,
- Ils doivent être éloignés des racines d’arbres qui
pourraient les disloquer,
- Les points d’entrée dans la bâtiment doivent être
déterminés rapidement pour que le gros œuvre
prépare ses réservations dans les fondations,
- Les points de liaisons avec les réseaux publics
drivent également être précisés dans de court délais .
Il faut accorder une attention particulière aux
croisements et aux dérivations
Emplacement et espacement des réseaux 
 
Emplacement des réseaux :
Les terrassements
Généralités :

Le terrain tel qu’il se trouve dans la nature


n’est pas souvent apte à recevoir l’emprise
d’une opération de construction; car les
ondulations du terrain naturel modelées par
les phénomènes naturels (vent, pluie) ne
correspondent pas à la géométrie conçue pour
la construction en question,
De même le bon sol sur lequel la construction
devrait se tenir stable est loin d’être rencontré
sur la surface du terrain naturel.
Généralités :

De ce fait,

la modification du terrain naturel pour


l’adopter à la construction s’avère nécessaire
même inévitable, l’opération qui a pour souci
cette modification, s’appelle

“ terrassements ”.
Les terrassements
L’objectif de l’étude est de présenter les
terrassements, en partant des questions que pose
l’élaboration des projets :
– la gestion des déblais et remblais,
– les principaux types de terrains existants,
– la structure des terrains et ses
Conséquences,
DEFINITION
Les terrassements sont les travaux qui se
rapportent à la modification du relief du
terrain et lui donnent une forme et des
caractéristiques déterminées, correspondant
à la finalité des travaux (route, voie ferrée,
barrage, plate-forme industrielle, AEP,
Assainissement, etc.).
Les travaux de terrassements consistent à
extraire, transporter et mettre en œuvre des
sols et des matériaux variés.
L’étude de terrassements a pour objectifs :

– de déterminer la nature des terrains dans


les déblais concernés par le projet ;
– de déterminer les conditions d’extraction
puis de réemploi de ces terrains en remblai
et en couche de forme ;
– de prévoir le destin de chaque mètre cube
de matériaux dès son extraction et jusqu’à sa
mise en œuvre dans l’un des remblais du
tracé, ou bien dans un dépôt temporaire ou
définitif.
Le remblai

On attend du remblai :

- la stabilité à long terme.


- l’homogénéité du matériau (nature, état),
- la qualité du compactage (corps et bordures),
- l’absence d’évolutions granulométrique à long
terme.
La partie supérieure des terrassements (PST)

On attend :
-une plate-forme correcte pour la mise en
œuvre de la couche de forme,
- un début d’homogénéisation de portance,
- un effet d’enclume pour la couche de forme
(support pour le compactage),
- la stabilité à long terme.
La partie supérieure des terrassements (PST)

Le résultat final est la réalisation d’une


plate-forme (partie supérieure des
remblais ou des déblais) à la cote prévue
par le projet.

En construction routière, cette plate-


forme, appelée « arase de terrassement »,
sert d’appui à une couche de forme et aux
couches de chaussées.
Les terrassements produisent aussi des talus :
dans les déblais, ce sont des talus dans le
terrain naturel.

Pour les remblais, ce sont des talus en


matériaux compactés.

Ces talus doivent être protégés contre les


instabilités et contre l’érosion superficielle.
La couche de forme
On attend de la couche de forme:

- qu’elle soit nivelée,


- qu’elle permette le compactage de la chaussée,
- qu’elle protège le remblai de l’eau,
- qu’elle rende la portance du remblai homogène,
- une contribution au drainage de la chaussée.
- le maintien des performances mécaniques à long
terme.
Recommandations pour l’utilisation des matériaux
en corps de remblai

Il n’existe pas de théorie mécanique de la


transformation des matériaux naturels en remblai
compacté.
Les règles de compactage (épaisseur des couches,
type et puissance des engins de compactage,
nombre de passes, contraintes sur l’état des
matériaux à compacter) sont pour cette raison
déduites d’études expérimentales.
L’expérience est transcrite de façon différente selon
les pays, en fonction des essais retenus pour la
caractérisation des sols, des sols et conditions
climatiques le plus fréquemment rencontrés, et de
la pratique passée.

Ainsi, il existe une pratique d’origine américaine,


une pratique liée aux travaux du TRL
au Royaume Uni, une pratique issue des travaux du
CEBTP (France) en Afrique, une pratique issue des
travaux du LCPC (France) en France, et sans doute
d’autres...
Le remblayage et le compactage sont effectués par
compacteurs vibrants, plaques vibrantes et pilonneuses.
Le type d’engin à utiliser est défini selon le type de
matériau à découper ainsi que la largeur de la tranchée.
Le géotechnicien est responsable de la
fourniture des données nécessaires :

– en organisant la reconnaissance
géotechnique du tracé,
– en faisant exécuter les essais normalisés
d’identification et de compactage sur chaque
nature de matériau,
– en analysant les conditions d’emploi de tous
les matériaux de déblai d’après leurs
caractéristiques ,
– en combinant toutes ces informations pour
établir le « mouvement des terres ».
L’élaboration des projets de terrassements demande
des connaissances étendues, qui couvrent :
– la nature et l’état des terrains naturels dans les futurs
déblais,
– l’interprétation des résultats d’essais à des fins de
terrassements,
– les capacités des engins d’extraction, de transport et
de compactage des matériaux issus des déblais ;
– les méthodes d’élaboration du mouvement des terres,
– les méthodes de contrôle du compactage des
remblais en cours de chantier,
– les méthodes de protection des talus des remblais et
des déblais contre l’érosion, qui peut-être très active.
Le remblayage et le compactage sont
Effectués par compacteurs vibrants,
Plaques vibrantes et pilonneuses.
Le type d’engin à utiliser est défini sel
le type de matériau à découper ainsi
que la largeur de la tranchée.
(partie supérieure des remblais ou des déblais)
à la cote prévue par le projet.
Transport
• Réemploi des matériaux en remblais et couche de
forme

• Rappel : une problématique d’apparence simple


• Mettre les « bosses » dans les « creux » mais il
faut obtenir la portance attendue pour la
chaussée
On a besoin de règles de réemploi des
matériaux

On ne doit jamais mettre

n’importe quel matériau dans n’importe


quel état.

ces règles sont définies dans le Guide


technique pour les terrassements routiers
(GTR).
L’excavation : une plus
grande surface et une plus
grande masse de terre elle
concerne le plus souvent
toute l’emprise de
l’ouvrage.
• Le puit : est une fouille qui se
distingue par sa profondeur et
que les déblais sont monter en
moyen d’appareil de levage.

Fouille en trou : elle est isolée dont ces trois


dimensions sont <2m.
Elle peut servir par exemple pour la réalisation
d’un puisard au pied d’une descente d’eaux pluviales.
VRD : VOIRIE ET RÉSEAUX DIVERS
Circulation et voirie
•Définition
Circulation ou voirie désigne l’ensemble des chemins
de desserte des bâtiments (à l’intérieur d’un lotissement).
Ces voiries sont destinées aussi bien pour les
véhicules que pour les piétons : on les désigne aussi par
les voies tertiaires.

spécificités des voiries

fréquentation relativement faible (trafic faible)


vitesse de circulation limitée
structure de voirie plus légère
La voirie a pour objectif la desserte des
zones urbaines, rurales, industrielles ou
commerciales.
Elle doit être étudiée de manière à remplir
ce rôle.
La voirie est un réseau constitué d'un espace
collectif qui est appelé à couvrir la circulation
des différents usagers ( piétons, véhicules).
Tout terrain à lotir ou à bâtir doit être desservi par une
ou plusieurs voies du domaine public communal
existantes ou projetées.

Les caractéristiques de ces voies doivent :


-permettre un passage aisé des véhicules des
différents services publics et de transport en commun

- satisfaire aux règles minimales de desserte, notamment


de façon à permettre le ramassage des ordures
ménagères, ou prévenir la lutte contre l'incendie, etc
Pour une voirie tertiaire qui est conçue
dans le but d’établir une liaison de circulation
dans les habitations et groupe d’habitation,
elle doit se conformer aux critères suivants :

 Desservir chaque habitation et chaque


groupe d’habitation par un tronçon de voirie.
 Assurer une fluidité de circulation suffisante
afin d’éviter les problèmes de circulation.
Aménagée de telle façon à protéger les
piétons et les véhicules en stationnement..
Etablissement d'un projet de voiries :
Le tracé des voiries est défini par le maître
d’œuvre (architecte) dans le plan masse du projet.
Dans ce plan de masse sont précises :
Les différentes voiries de circulation
Les zones de stationnement ou de parking.
Les trottoirs
Les espaces verts et les aires piétonnes
La voie spéciale pour permettre l’accès à la protection
civile.
Dans un projet V R D : lot voiries, on procède de la
façon suivante :
1 Tracé en plan :

A partir du plan masse établi par l’architecte et le levé


topographique on trace les axes des différentes voies en les
désignant soit par des lettres (A,B,C,…) soit par des numéros
(1,2,3,…).
Pour obtenir une circulation facile mais d’allure
relativement lente, les largeurs suivantes sont adoptées:
Une voie de 3 m avec une pente transversale de 2% (dans un
sens)
Deux vois dont la largeur est de 5 m.
Une voie pour véhicule de tourisme uniquement, on adopte une
largeur minimale de 2.5 m.
Dans le tracée en plan, sont indiqués aussi les
diamètres des courbes qui permettent aux véhicules de
faire les manœuvres sans difficulté.

Ces diamètres sont :


Pour les voitures de tourisme 9 à 13m extérieur
Pour les camions 6 à 9 m intérieur
Pour les semi-remorques 7m minimum intérieur
Sur ce même tracé en plan, seront indiquées les
zones de parking de voitures avec leurs
dimensions et symboles appropriés
Les dimensions usuelles à réserver sont les
suivantes :
- Pour une véhicule de tourisme: (5×2.5)
m2 avec un minimum
de (4.5×2.3) m2
- Pour un camion: (9×3) m2
- Pour une semi-remorque: (15×3) m2 .
Il faut aussi différentier les aires de stationnement suivant leur
exploitation (location, publique ).
Le nombre de places de parking à prévoir est donné par les
normes comme suit:
- Habitations : une place par logement.
- Habitation de standing : 1.5 à 2 places par log.
- Bureau, laboratoire : 1 place par 20 m2 de bureau ou
1 place par 4 employés
- Centre commercial : 1 place par 50 m2 de surface de
vente.
- Hôtel : 1place pour 5 chambres
- Aérogare : 1place pour 3 passagers
- Zone industrielle : 0.7 place par ouvrier
- Hôpital : 1place par 5 lits
- Cinéma : 1place pour 10 spectacles
- Restaurants : 1place pour 10 clients
Sur ce même plan sont dessinés les trottoirs et
leur emplacement, en général les trottoirs entourent
les bâtiments comme moyen de protection contre
les infiltrations d’eau et pour permettre la circulation
de piétons, leur largeur minimale est de 1m.
2 Profil en long :
Le profil en long est une coupe longitudinale suivant l’axe de la
route, le profil en long est constitué des lignes suivantes :
- cotes projet
- cotes T.N.
- distances partielles
- distances cumulées
- pentes et alignements.
Les cotes TN sont données par le levé topographique du
bâtiment sur lequel est projetée la voie considérée.
Les cotes projet sont choisies de telle sorte à minimiser les
volumes des terrassements en s’approchant au maximum du
TN, en assurant les pentes minimales règlementaires et en
restant inférieures aux pentes maximales tolérées, certains
points particuliers doivent avoir des cotes fixes.
Les distances partielles sont les distances qui séparent
les différents points considérés.
Ces points sont :
Le début de la voie
Les points d’intersection des différentes voies entre elles.
Les points des débuts, fins et souvent des virages.
Le point de fin de voie.
Des points particuliers correspondent à des entrées ou
sorties des bâtiments.

La pente longitudinales de la voie doit être supérieure à la


pente minimale assurant un écoulements des eaux pluviales
(1%) et inférieure à une pente maximale de confort des
usagers (10% à 12%) au droit des points de stationnement, la
pente optimale est 2.5%.
3 Profil en travers :
Le profil en travers est une coupe suivant un plan
perpendiculaire à l’axe de la voie.
Les renseignements fournis dans le profil en travers
sont :
La largeur de la voie
La pente transversale et son sens (une seule pente
ou deux pentes)
La largeur du trottoir et sa pente transversale
La bordure du trottoir
Le caniveau latéral ou central
Les différentes couches de la chaussée (matériaux
et épaisseurs)
Le détail du parking s’il existe
Pour la largueur de la voie, elle est choisie en fonction
du nombre de voies et de la nature des véhicules qui le
fréquentent (3 ou 5 m)
La pente transversale optimale est de 2.5 % elle est
simple pour les voies peu larges et double dans le cas
de double voies (voies larges cette pente a pour rôle
l'évacuation des eaux pluviales vers les caniveaux ou
au T.N. Il faut veiller au maximum que cette pente soit
hors des bâtiments pour éviter l'entrée des eaux aux
locaux, pour les trottoirs cette pente est de 1%
Accessoires d’une chaussée:
La chaussée est une surface plane et étanche qui doit être
complétée par un certain nombre d'accessoires pour faciliter son
usage .
Bordure:
Les chaussées simples sont limitées latéralement par une
bordure et un caniveau pour l'évacuation des eaux.
Pour les chaussées en béton, cette bordure n'est pas obligatoire
si la chaussée est de faible largeur et bordée de part et d'autre
d'aires gazonnées. La bordure a pour mission en plus
d'empêcher les véhicules de sortir de la route, de plus sa
fondation bloque latéralement la couche de forme.
La séparation entre la chaussée et les zones de parking est
assurée par un caniveau ou une bordure franchissable.
Les bordures sont des éléments préfabriqués en béton de
dimensions normalisées posées sur une fondation en béton
maigre .
TROTTOIR :

INTRODUCTION :

Les accotement dans une voie urbaines sont


remplaces par les trottoirs dont la
fonction n’est pas seulement d’assurer une
certaine fluidité des piétons mais
aussi, les promenades des gens qui admirent
les expositions dans les vitrines.
LARGEUR DES TROTTOIRS :
Les normes exigent que la largeur minimale du
trottoir est déterminée par le fait qu’un piéton et une
voiture d’enfant peuvent se croiser sans gène.
On obtient ainsi pour le trottoir d’une voirie tertiaire
les dimensions suivantes :
- 1.50 m lorsque le trottoir ne comporte pas
d’obstacle.
- 2.00 m lorsque le trottoir comporte des
candélabres d’éclairages public.
Pensant à l’aménagement du trottoir tel
qu’implanter une ou plusieurs rangées d’arbre,
peut augmenter la largeur de trottoir de 5 m
jusqu’à 9 m.
I
. BORDURE DE TROTTOIR :

La séparation physique entre la chaussée et


le trottoir est matérialisée par des bordures ,
qui constituent un obstacle pour l’envahissement
du trottoir par les véhicules pendant les
manœuvres de stationnement, la hauteur de
bordure est fixée selon l’endroit de son implantation.
Les caniveaux sont des ouvrages annexes
de voirie destinés à la collecte des eaux
pluviales provenant de la chaussée et
éventuellement du trottoir.
Dans le cas de trottoir, ils sont constitués par
une surface pavée ou une dalle préfabriquée
et une bordure.
Dans les routes secondaires et dans les petites
agglomérations rurales, les caniveaux sont remplacés
par des accotements dérasés et des fossés qui servent à
transporter les eaux pluviales. Quand la zone concernée
devient plus considérable, et l’apport prévisible est plus
important, le volume des eaux pluviales à évacuer
nécessite des fossés importants bétonnés.
Composition d'une chaussée:
Les divers constituants d'une chaussée sont les
suivants :
Le terrain naturel dressé et compacté et surtout les
tranchées pour les réseaux
Eventuellement une couche de forme si le terrain est
de faible portance ou une couche anticantaminente
si le terrain est argileux ou rocheux ( en sable ).
Le corps de la chaussée est réalisé en type souple
( monocouche , bicouches , tri couches ) ou
type rigide
( en béton )
La couche de roulement .
Pour dimensionner une chaussée , le projecteur doit
tenir compte des éléments suivants :
La nature du sol ( portance , sensibilité à l'eau )
Le trafic , élément secondaire car toujours faible en
voiries secondaires
Les phases de construction et les traversées des
réseaux .
Les contraintes du chantier (stockage , trafic de poids
lourds…)
Les matériaux disponibles dans les régions
Les conditions d'entretien futur.
CRÉATION D’UNE VOIRIE URBAINE :

La décision de création d’une voirie est


d’abord politique puis juridique ensuite
urbanistique, et enfin technique,
cette dernière et qui nous concerne,
porte l’objet de la faisabilité du réseau
de voirie afin d’aboutir aux objectifs
pour lesquels ce réseau est conçu.
Les tranchées pour la pose des réseaux divers

Les tranchées pour la pose des réseaux divers


(eaux pluviales, eaux usées, eau potable, électricité,
éclairage, télécommunication, eau chaude), que les
canalisations soient posées dans la même tranchée ou
dans un caniveau, il est souhaitable de les réaliser
avant la confection des chaussées ou des trottoirs.
Ces tranchées seront exécutées à parois verticales,
avec blindage et étaiement si nécessaire.
Elles peuvent être utilisées pour une ou plusieurs
canalisations destinées à différents
fluides s’ils sont compatibles. Le fond sera nivelé.
La largeur des tranchées est fonction du nombre et
du diamètre des canalisations.
Les canalisations sont posées sur sable et enrobées
du même matériau.

Un grillage avertisseur en matière plastique


imputrescible de couleur conventionnelle, variable
avec la nature du fluide, est disposé à une certaine
distance au dessus de la canalisation.
signalisation routière
Le contrôle de la qualité dans le domaine de la circulation :

Les normes utilisées dans le domaine de la


circulation doivent répondre au code de la route et
aux conventions de Vienne et de Genève qui sont
des conventions internationale

La Convention de Vienne sur la signalisation routière


, adoptée le 8 novembre 1968, reconnaît que
l’uniformité internationale des signaux et symboles
routiers et des marques routières est nécessaire pour
faciliter la circulation routière internationale et pour
accroître la sécurité sur la route
Signalisation routière :

Elle a pour but :


•Rendre plus sure la circulation routière.
•Faciliter cette circulation.

Elle doit satisfaire les critères suivants :


•Uniformité.
•Homogénéité.
•Simplicité.
•Visibilité (bien placés).
•Compréhensible.
signalisation routière
On distingue:
La signalisation horizontale
La Signalisation verticale
La signalisation routière désigne l’ensemble des
signaux implantés sur le domaine routier et destinés à
assurer la sécurité des usagers de la route.

Elle comprend deux grands ensembles :


- la signalisation routière verticale, qui comprend les
panneaux, les balises, les feux de signalisations les 
feux tricolores 
- La signalisation routière horizontale, constituée
des marquages au sol 
Les panneaux de signalisation routière sont des
éléments qui désignent à la fois le dispositif sur lequel
est implanté un signal routier et le signal proprement
dit.
Placés sur le côté des routes, ils ont pour fonction
- de rendre plus sûre la circulation routière en
informant les usagers d’éventuels dangers qu’ils
peuvent rencontrer ;
- de faciliter cette circulation, en indiquant par
exemple les directions à suivre ;
- d'indiquer ou de rappeler diverses prescriptions
particulières de police ;
- de donner des informations relatives à l'usage de la
route
Les panneaux de signalisation routière sont des
éléments qui désignent à la fois le dispositif sur lequel
est implanté un signal routier et le signal proprement
dit.

Ils ont pour fonction


- de rendre plus sûre la circulation
- de faciliter cette circulation
- de donner des informations relatives à l'usage de la
route
La signalisation horizontale: 
La signalisation horizontale concerne la peinture au sol aussi
bien en section courante qu'au niveau des carrefours.

Vu le rôle important de cette signalisation, elle doit être visible


aussi bien de jour comme de nuit.

Les caractéristiques de la peinture concernent :


La durée de vie
Le temps de séchage
Il est à préciser que l'application de la peinture dépend
de la nature de la chaussée et des conditions
climatique
La Signalisation verticale :
La signalisation verticale d'une façon générale
concerne les plaques routières.
Cette signalisation est soumise aux normes
internationales qui concernent notamment le revêtement,
les dimensions des plaques et leur emplacement sur la
route.
Vu le rôle important que joue cette signalisation,
elle doit être visible et lisible, la visibilité et la lisibilité
dépendant de trois paramètres.

La détection (qui dépend de l'emplacement)


L'identification ( reconnaissance de la signalisation)
La lecture (transmission du message contenu sur le
panneau)
Le raccordement

Lorsque un automobiliste et sur le point


d’effectuer un changement de direction que
se soit en planimétrie ou en altimétrie le confort,
et sur tout la sécurité remis en cause si des
dispositions appropriées ne sont pas prises en
considération.
A cet effet, les raccordements des alignements
de la voirie sont conçus pour répondre
aux exigences du confort et de la sécurité.
Définition :

En voirie urbaine, le raccordement


est la courbure offerte à un tronçon de voirie
Interposé entre 2 alignements de direction
différentes (en altimétrie ou en planimétrie).
Cette courbure doit justifier certains critères de
sécurité et du confort, en outre cette procédure
offre l’avantage du tracer le plus économique.
L’infrastructure routière
L’infrastructure routière comprend, outre la voirie
communale, un réseau classé d’état et un réseau rural.
Le réseau classé comprend une section autoroutière
de longueur 360 Km, et totalise un linéaire d’environ
19750 Km de routes, revêtues à hauteur de 12750 Km
(soit près de 65%) et équipées de près de 2100
ouvrages d’art et organes de drainage dont :
765 ponts de portée unitaire supérieure à 10m et 343 ponts
de portée unitaire supérieure à 30m.
Le linéaire revêtu, qui a plus que doublé depuis
l’indépendance pays, conduit à une densité moyenne
Actuelle de l’ordre de 70ml/ Km2 à l’échelon de tout
le territoire, qui traduit un équipement relativement
satisfaisant.
Le réseau routier classé est réparti comme suit :

Routes Nationales : 3938 Km


Routes Régionales : 5117 Km
Routes Locales : 2453 Km

Routes en cours de classification : 1242 Km

Quant au réseau des pistes d’intérêt rural, dont


la gestion est sous l’égide du Ministère de l’Equipement,
il se développe sur une longueur d’environ 13 000 Km.
STATIONNEMENT :

Une bonne conception d’un réseau de voirie


ne se limite pas uniquement à une fluidité
satisfaisante de la circulation, aussi il faut
résoudre le problème de stationnement qui
s’accentue surtout pendant les heures de
pointe ou le débit horaire des véhicules est
très important.
A cet effet, une partie de l’espace collectif
doit être aménagé pour les besoins de
stationnement, car en aucun cas on ne doit
laisser le choix de stationnement au gréés
des conducteurs, ceci pourra compromettre
la raison principale pour laquelle est conçue
le réseau de voirie qui est la fluidité de la
circulation.
Afin de parvenir à des solutions rationnelles
et économiques du problème de stationnement
dans son ensemble, nous avons jugé utile
d’examiner certaines données techniques de
ce problème :
MOTIF DE STATIONNEMENT :

a-STATIONNEMENT LOGEMENT :
Ceci est caractérisé par une durée longue,
en général, ce stationnement est assuré en
dehors des voirie de circulation, excepté dans
les quartiers anciens.
Les garages privés tendent à manquer le
stationnement alors, il s’effectue sur la voie
publique.
b-STATIONNEMENT TRAVAIL :
Ce stationnement est également de longue durée
sauf les zones industriels modernes, ou est les
assurés par l’employeur, en zone dense,
ce stationnement se répercute sur plusieurs
voies au alentours de l’établissement.

c-STATIONNEMENT AFFAIRE :
Contrairement aux deux premiers, ce stationnement
est de courte durée,
il est de l’ordre de 1⁄4 heure à 1 heure.
Le stationnement de véhicule est organisé
sur des bandes prévues à cet effet ces bandes
sont aménagées, soit sur la voie de circulation,
soit sur la voie latérale :
(bande de stationnement).
-Largeur minimale ; spécialement dans le cas de
bande sur chaussée de circulation (2,5m)
-Dans l’absence de contraintes naturelles du
terrain, opter pour une disposition des bandes
la plus économique en surface.
-Les dimensions minimales d’une bande de
stationnement sont fixées à 2,5 m de largeur et
5 m de longueur.
La disposition la plus économique en terme
de surface est le rangement en bataille
car cette disposition offre plus de place et
peut de surface en outre, elle est plus
pratique aux manœuvres de stationnement.

DISPOSITIONS DES BANDES DE STATIONNEMENT :


Trois (03) types principaux de disposition des bandes
de stationnement qui peuvent justifier un choix
on distingue :
1°/ Rangement longitudinal (stationnement en ligne)
2°/ Rangement transversal (stationnement en bataille)
3°/ Rangement incliné (stationnement en épi)
• 1 personne

• 90 à
• 2 personnes
120

• 3 personnes • 220 à 260

• 320 à 400
terminologie :
déblaiement : c’est l’opération qui consiste à abaisser le niveau
altimétrique du terrain, en vue de réaliser une fouille, une tranchée,....etc.
Déblai : c’est le nom qui désigne les terres provenant de l’excavation.
remblaiement : est l’opération opposée à la première, elle consiste à
apporter des terres en vue de combler un vide, ou former un massif de terre.
Remblai : est le nom qui désigne les terres à apporter pour l’opération de
remblaiement.
cote plate forme (C.P.F) : est le niveau altimétrique à donner au
terrain naturel sur une surface définie par l’une des opérations de
déblaiement ou de remblaiement.
dépôt : c’est l’endroit où on doit déposer les terres résultant d’une
opération de déblaiement.
emprunt : c’est l’endroit où on doit apporter les terres afin de réaliser
un remblaiement.
foisonnement : c’est une propriété que possède les sols d’augmenter
le volume lorsqu’on les met en mouvement,
Lorsqu’on remet en place les sols remanies, ils ne reprennent par leur volume initial qu’ils
occupaient, ceci est caractérisé par la variation de l’indice des vides “ e ” qui est donne par
l’expression suivante :
Vv
e = -----
avec Vv : volume des vides
Vs
Vs : volume des solides
Par suite, la variation du volume total Vo (avant déblaiement) qui devient V1 (après
déblaiement) est donnée par la relation suivante :
V1 = Vo (1 + 1/m) avec : 1/m = taux d’augmentation de volume

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