I-Introduction:
le traitement de la douleur passe avant tout par le
traitement de sa cause, parallèlement, sa prise en compte
symptomatique doit toujours être envisagée , par ce que
la douleur à des conséquences néfastes physiques, et
psychologique, immédiates ou retardées. C’est aussi une
repense a l’attente des patients en terme de
soulagement.
Il s’agit soit d’un traitement adjuvent temporaire
entourant la démarche diagnostique et thérapeutique
étiologique.
Soit d’une prise en charge exclusive lorsque il n’existe
pas de traitement spécifique.
Pour traiter efficacement, il faut au préalable reconnaitre
le mécanisme générateur de la douleur, évaluer son
intensité et son retentissement, tenir compte du mode
évolutif, principalement aigu ou chronique et du terrain.
Les médicaments antalgiques et co-antalgiques ont une
large place dans l’arsenal thérapeutique.
D’autres moyens comme des techniques anesthésiques
ou neurochirurgical, des méthodes physiques et
psychothérapiques peuvent être proposés
II-définition de la douleur:
La douleur est une « expérience sensorielle
et émotionnelle désagréable »,une sensation subjective nor
malement liée à un message,
un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux.
D'un point de vue biologique et évolutif, la douleur est une
information permettant à la conscience de faire l'expérience
de l'état de son corps pour pouvoir y répondre. On distingue
principalement deux types de douleur, aiguë et chronique :
la douleur aiguë correspond à un « signal d'alarme » de
l'organisme pour inciter à une réaction appropriée en cas de
remise en cause de son intégrité physique, soit par
un traumatisme (brûlure, plaie, choc), soit par une maladie
la douleur chronique, l'installation durable de la douleur,
est considérée comme une maladie qui peut notamment
être le signe d'un dysfonctionnement des mécanismes de
sa genèse, on parle alors de douleur neurogène ou
psychogène.
La douleur apparait ainsi comme un expérience
subjective. C’est un événement neuropsychologique
pluridimensionnel,
on distingue 3 origines de douleurs:
A-origine nociceptive: la douleur est due à une
stimulation excessive des récepteurs périphériques ce
qui entrain une douleur intense liée à des phénomènes
mécaniques, inflammatoires, thermique et chémiques
Ces douleurs sont continuelles ou intermittentes et
varient en intensité. Le seul moyen de stopper ces
douleurs, est de diminuer ou d’arréter la transmission
des messages allant vers les centres supra-spinaux.
A-Origine neurogène: se dit des douleurs qui ne
resultent pas de lésions tissulaires, elles sont dues à une
interruption des vois nociceptives entrainant une
perturbation du système de transmission.
Les douleurs sont permanentes sous forme de brulures
avec des moments paroxystiques et des troubles de la
sensibilité tactile.
Les différentes causes de ces douleurs sont:
infections, troubles métaboliques( diabéte,alcoolisme)
Toxiques, compression nerveuse, (hernie discale,canal
carpien…).
B-Origine psychogène:
ce sont des douleurs qui n’ont aucune cause somatique,
quelque foi le somatique et le psychologique peuvent
être intriqués, mais la majorité du temps, proviennent
d’un retentissement psychologique (conversion
hystérique, somatisation d’un désordre émotionnel,
hypocondrie….)
ce qui rend difficile l’évaluation de ces douleurs, elles
sont souvent de description imprécise, variable et de
sémiologie atypique.
Traitement de la douleur: le traitement de la douleur
repose sur l’utilisation des antalgiques, mais ces
derniers sont efficaces que sur les douleurs
nociceptives, et pour le traitement des douleurs
neurogénes et psychogènes on utilise une autres classe
de médicaments appelée les co-antalgiques.
Dans ce chapitre, on va s’intéresser aux médicaments
antalgiques seulement.
Classification des antalgiques:
l’OMS, a établi une échelle des antalgiques selon leurs
intensité d’action:
Palier 1: regroupe les antalgiques non morphinique,
en cite: le paracétamol, aspirine, les AINS,
l’ébuproféne.
Ils sont indiqués dans les douleurs faibles a modérées.
Palier 2: regroupe les antalgiques morphiniques dont
la puissance d’action est inferieur à la morphine, on
cite: codéine, tramadol, ils sont indiquées dans le
traitement des douleurs modérées et intenses.
Palier3: regroupe les antalgiques morphiques de
puissance égal ou supérieur à la morphine:
exemple: morphine , héroine, buprénorphine, fentanyl
ils sont indiquées dans le traitements des douleurs
intenses
Remarque: antalgique: permet de réduire la douleur,
et l’analgésique: permet de supprimer la douleur.
I-Palier 1:Paracétamol:
indication: douleur, fièvre, courbature, douleur dentaire,
syndromes grippaux , maux de tète
pharmacocinétique du paracétamol:
utilisé par voie orale: résorption digestif rapide et
complète.
- pic de concentration plasmatique: 30m à 60m après la
prise de médicament.
-demi vie: 3h et durée d’action : 6h
-métabolisme hépatique: fabrication de métabolite actif
effets indésirables: exceptionnels a dose thérapetique.
Posologie:
pour l’enfant:20mg/kg , 4fois par jour
pour l’adulte: 1g, 4foie par jour
sauf chez les sujets alcooliques et dénutris, dont le foie
serait lésé par des prises inférieurs a celle des autres
sujets.
Surdosage: nécrose hépatique (cytolyse hépatique)
dose dépendante: décés après une prise de 8-10 g chez
l’adulte normal.
Il existe un antidote: la N-acétylcystéine.
Les formes galéniques:
*comprimé :500mg,1g
*Sachets: 200mg,300mg,500mg, 1g
Suppositoire: 100mg-150mg-200mg-300mg-500mg
Sirop: Nourrisson /enfant:
dose de poids: 1ddp/6h ou 8h (10mg/kg)
Doliprane, dolyc, supramol, dolicrane, paralgan,
dolyprive, paracétamol, dofébril, efferalgan,
dafalgan,panadol,télymol,suppfadol.
Effets indésirables: La codéine peut produire un état
général de somnolence, il est généralement déconseillé
de prendre un médicament contenant de la codéine
avant de conduire une voiture ou tout autre engin
mécanique nécessitant une attention soutenue.
La codéine produit en outre un effet sédatif sur les
muscles de l'intestin comme la grande majorité des
opiacés. Elle ralentit l'activité du tractus gastro-
intestinal et favorise l'absorption de l'eau contenue dans
le bol alimentaire au cours de sa digestion.
les formes galéniques:
III-Palier 3
*la morphine et héroïne:
analgésique opiacé possédant 2 actions
*1 Action sur le SNC: la morphine est doté d’une dose
analgésique, dose dépendante.
Elle peut agir sur le comportement psychomoteur
(fonction motrice et psychique) et provoquer selon les
doses et le terrain, sédation ou excitation.
Sur les centres respiratoires et sur la toux, la morphine
exerce a des doses thérapeutiques, une action
dépressive.
Les effets dépresseurs respiratoire de la morphine
s’atténuent en cas d’administration chronique
la triple action sur le centre du vomissement
Et sur le centre cochléo-véstibulaire ainsi que sur la
vidange gastrique lui confère une propriété émétisante
variable (effet vomitif)
la morphine provoque enfin un myosis d’origine centrale
(Contraction de la pupille (opposé à mydriase).)
*2-Action sur les muscles lisses:
la morphine diminue le tonus et péristaltisme des fibres
musculaire des intestins et provoque un spasme des
sphincters (Contraction pathologique)
*pharmacocinétique de la morphine:
le demi vie de 2h a 6h,
la voie d’administration souvent en IV, de manière
fractionnée a la dose de 1 à 3mg en fonction du terrain et de
l’age du patient, tout les 10minutes envirant jusqu’à
l’obtention d’une analgésie satisfaisante.
*pour la forme comprimé, la posologie est la suivante :
10mg/4h, pour la dose journalière, soit 60mg/jour.
Les formes galéniques: