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DÉFINI O D  NVI NN  NTDNS
ST TÉGI D  NT O IS

  !


Agir sur un axe environnement, c'est modifier les équilibres
économiques des différentes activités de l'entreprise :

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D" $! "  ! % !
- incidence des investissements nécessaires pour
dépolluer ou produire plus propre;
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 !
- Efficacité de la consommation de matières
premières (rendement, recyclage...)
- Réduction des coûts de dépollution.
.

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D ##(
- Bilan éco-énergétique favorable à la fabrication
- Qualité distinctive des matériaux
- Bilan économique favorable au recyclage
- Réduction des coûts de protection de
l'environnement chez le client
- Possibilité de communication sur des axes porteurs.
)  # * #  
.
" " #  # 

Anticiper l'évolution réglementaire:


(voire exercer des actions de lobbying pour l'accélérer) par
l'innovation technologique pour dériver des avantages
concurrentiels à moyen et long terme.

Outre la création d'un avantage concurrentiel, définir une


politique de l'environnement a une incidence sur la
stratégie managériale de l'entreprise en créant un nouvel
élément de cohésion du personnel autour de la
contribution au bien commun.
.
La prise en compte des paramètres d'environnement
aboutit à un enrichissement des systèmes et des indicateurs
en les amenant à avoir une vision plus large des procédés et
à intégrer de nouvelles contraintes.

Définir une politique de l'environnement est donc pour une


entreprise une démarche aussi rigoureuse que la
planification stratégique, le marketing ou la qualité
.
&+D'  # !
T # ' (
-V    
    

   : comment l'entreprise se
sent-elle concernée et impliquée? quelles sont
les incidences de ces enjeux sur les marchés, les
produits et les process de l'entreprise? quelle en
sont les incidences sur la valeur ajoutée
produite et la position concurrentielle?
.
-°   
 
 
 


       L'analyse des
meilleures pratiques démontrées chez les
concurrents ou les leaders reconnus d'autres
industries ("benchmarking"), devra éclairer les
priorités et les modalités de déclinaison sur les
produits et processus de l'entreprise.
.
-r 
  
  
  
     . Ce travail permet de se
positionner et de définir sa stratégie par rapport

-aux   se réclamant d'une contribution au


bien commun par leur politique
d'environnement :

-quels résultats concrets ont-elles atteints?


.
-quels processus techniques et managériaux ont-
elles mis en place?

-aux 
  du secteur : tirent-ils un avantage
concurrentiel de leur politique d'environnement?
Savent-ils anticiper les risques liés à
l'environnement?

- aux environnement créées dans les


autres firmes : quels objectifs leur ont été assignés?
quels critères d'efficacité ont été définis?
 #  #  ! !(
.

- de traduire la politique en   


- de se baser sur la  
- de l'enjeu stratégique environnement
- du marché
- de savoir 
  
  au développement d'un réel   

   
;
- d'être capable    
;
- de pouvoir se positionner en    
 
    par rapport à la collectivité et aux concurrents du
secteurs;
- de disposer d'une         pour définir la productivité
de l'investissement écologique.
.

„#!  #!   


 ' (

VOLVO, BAYER, ICI, PHILIPS, NORSK HYDRO, NOVO-NORDISK,


SHELL, HERCULES, ATT, AEG, SOLLAC, JONHSON&JOHNSON, BSN,
CIBA-GEIGY, HOECHST, PERRIER., LAFARGE COPPEE...
.

)+D'  #" !!" 

L'enrichissement de la stratégie de l'entreprise par la prise


en compte de l'environnement doit s'appuyer sur une
communication axée sur la    
  
à
l'intention des partenaires de l'entreprise :

-    : Importance pour chacun d'intégrer cette


préoccupation dans ses missions, et soutien à la mise en
œuvre des plans d'action;
.

-les   : Clients finaux : le bénéfice de produits


propres; clients intermédiaires : incidence sur leur
processus et réduction de leurs coûts de dépollution

-  

 un management
.

+ '  # 

Ces questions doivent recevoir une réponse, au regard des enjeux


de l'environnement et des meilleures pratiques démontrées des
entreprises ayant défini une politique de l'environnement :

-Quels    
 l'entreprise souscrit-elle?

-Les   


    existants sont-ils à la hauteur
de ces engagements?
.

-De quels moyens dispose-t-on pour       


 


-Quelle est la 
     à des bouleversements
écologiques et à l'accroissement des contraintes réglementaires qui
leur seraient liées?

-L'entreprise est-elle capable  


    

   sur l'environnement?
.

-Quelle image de    l'entreprise renvoie-t-elle en


matière d'environnement?

-Quel est le   donné à l'environnement


par les opérationnels et les fonctionnels?

-Comment les  


   des produits
existants peuvent-ils être redéfinis pour minimiser leur
impact sur l'environnement?
.

-Quelle est la 
  par produits, segments de
marché, process, usines? Existe-t-il des moyens efficients
pour remédier à cette situation, ou faut-il envisager
l'abandon de certaines activités?

-Des    financières, psychologiques,


organisationnelles, pourraient-elles empêcher les prises
de décision nécessaires?

-Les réponses à ces questions constitueront les modules


de base d'une stratégie de l'environnement.
LA DÉCLINAISON DE LA POLITIQUE
.

La politique de l'environnement impose la prise en compte de


nouveaux paramètres de gestion et de management.. Tant
que ceux-ci ne sont pas implantés dans les tableaux de bord
des responsables opérationnels et fonctionnels, cette
politique ne pourra prendre corps.

1) La démarche

- Définir les normes


- évaluer les gisements par produits, sites, et centres de
production
- construire les instruments de mesure
- consolider ces données dans un plan d'amélioration
continue des performances écologiques.
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.

- Que mesurer?
On peut facilement mesurer la performance écologique dès lors que
l'on reste dans le domaine de l'appréciation par les coûts. La tâche
devient plus complexe dès lors qu'il s'agit de création de valeur se
traduisant par un avantage de différenciation.
Ce problème nous amène à considérer la fonction environnement
comme
 
           et non
comme une fonction dont la rentabilité doit être évaluée à partir de
critères endogènes.

- Comment construire ces instruments de mesure ?


Les indicateurs ont pour objectif de      
      

   Il est donc essentiel
qu'ils soient construits par ces opérateurs eux-mêmes, dans le cadre
d'une démarche de déploiement stratégique, afin que leur validité ne
puisse être contestée par la suite et qu'il y ait une parfaite adéquation
entre la lecture de l'indicateur et le comportement souhaité.
Ces indicateurs tournent autour de trois questions que chaque
.

opérateur, à son niveau et dans son domaine de responsabilité, doit se


poser :

-Indicateurs 
 : En quoi je contribue à la réduction des
coûts (fabrication, dépollution...) pour l'entreprise et pour ses clients?

-Indicateurs 
  : Mes produits et process sont-ils conformes
aux normes attendues par le client?

- Indicateurs de     : Comment les objectifs liés à


l'environnement sont-ils intégrés par chacun des responsables de mon
service? Leur degré de priorité est-il celui de l'entreprise? Font-ils
partie de l'évaluation de chaque fonction?
)+#"    !
.
La lecture des indicateurs donne lieu à un  
  
mis en œuvre au niveau des
individus et au niveau de l'équipe, dans les mêmes
conditions qu'un plan d'amélioration de la qualité.
Le lien entre les plans d'amélioration continue et la
stratégie est assuré par un    
  à deux ou trois ans qui fixe les
objectifs opérationnels à décliner. La construction de
ce plan d'action requiers:
.
-la collecte de l'information : c'est le rôle de
l'audit d'environnement2 ;

-le traitement de l'information : en identifiant les


points clés d'amélioration pour mettre en œuvre
la stratégie;

- l'évaluation de l'écart d'amélioration,


mesurable et quantifié, par repérage des
meilleures pratiques démontrées.
Le déploiement de la politique. d'environnement passe:

-par un       de la part des


responsables pour intégrer l'impératif écologique dans leurs
critères de gestion;

-une 
   par une intégration beaucoup
plus forte entre procédés et produits, l'élévation des
paramètres de qualité, en accélérant l'évolution en cours
d'intégration des fournisseurs au process de l'entreprise;
-la définition d'une 
.      
 
à tous les niveaux pour assurer la cohérence des
objectifs et des moyens.

-le développement du         , en


développant le conseil à la mise en œuvre des produits
lorsque justifié.

- une bonne 


      et les
organisations écologistes.
.

› # !"# "(

-adopter un point de vue stratégique : savoir mesurer les


contraintes de l'environnement sur ses produits et ses procédés;

-déployer la politique à l'intérieur de l'entreprise comme auprès


des clients;

-appliquer cette politique en intégrant les plans d'amélioration


de l'environnement aux procédures normales de l'entreprise;

- la communiquer en interne et en externe.


.

LA FONCTION ENVIRONNEMENT

Lorsqu'elle est créée, la fonction environnement est portée


par un Directeur disposant d'une vision large des enjeux au
sein du groupe, et pratiquant une ample délégation de
responsabilités.

+T  "(

- „
    Il doit définir précisément la
contribution attendue à la stratégie de l'entreprise, en termes
mesurables et quantifiables. Il doit être compris et interprété de
la même manière par l'ensemble des acteurs, fonctionnels et
opérationnels, de la politique de l'environnement.

     .

Elle doit être reconnue par les opérateurs auxquels il sera


demandé un surcroît d'exigences pour satisfaire aux
impératifs d'environnement. Pour assurer sa légitimité, la
fonction doit disposer d'un mandat clair du Président, et les
opérateurs doivent être associés à la validation de ses
indicateurs de performance.

     
Y-a-t-il une véritable compétence, reconnue par les opérateurs,
leur permettant de contribuer à intégrer l'impératif écologique
dans les procédés? Les pilotes produits et procédés vont-ils y
trouver aide et soutien pour mettre en œuvre leurs plans
d'amélioration?
2) Comment l'organiser? .

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     "
 

  
 auquel cas c'est une fonction d'état-major et
de direction générale qui reporte directement au
Président.
- Comment se répartissent ses compétences entre
        ? Les centres
d'impulsion stratégiques doivent être centralisés, tandis
que la mise en œuvre doit être décentralisée et déléguée.
- Comment s'organise son 
 Elle doit être une
réserve fonctionnelle d'expertise qui intervient en appui
auprès des opérateurs pour concevoir et mettre en
œuvre leurs plans d'amélioration.
.

-Comment s'organise la  de la mise en œuvre


de la politique?
Quelle est la tâche du pilotage central? Y-a-t-il un
système uniforme de déclinaison de la politique?
Chaque manager a-t-il un mandat clair en ce qui
concerne l'environnement? Développe-t-on une
approche projet par produits et par procédés?

- De quels     dispose-t-on pour


assurer la vigie sur l'évolution des enjeux et les
meilleurs pratiques démontrées, et pour évaluer les
performances écologiques de l'entreprise?
La mise en place d'une politique de l'environnement
.

requiert cinq conditions :


- le 
         pour prouver par des
actes que la politique de l'environnement n'est pas qu'un
artefact de relations publiques, mais un élément essentiel
de la stratégie de l'entreprise.
- Les  , simples, précises, faciles à mettre en
œuvre, évaluables et contrôlables, pour définir les
standards écologiques de l'entreprise et permettre
l'audit..
- La 
 , pour informer le public, le
personnel, les clients et les fournisseurs de l'engagement
et des performances écologiques de l'entreprise.
-La  , pour que les salariés acceptent et
.

intègrent les préoccupation d'environnement, et


sachent enrichir les systèmes et tableaux de bord de
leur fonction.

- Les    #  les mesures d'incitation,


de sanction et de récompense, les systèmes de
pilotage, de mesure et de correction d'écart, qui
doivent permettre à chacun de mettre en œuvre son
plan d'amélioration continue. ./.

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