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internationaux
Réalisé par: -Rhalmi Safae. Encadré par: Dr.Bourfa Mimoun.
-Youssofi Khaoula.
Introduction.
conclusion.
Introduction:
Le droit international des investissements étrangers, partie détachée et de plus en plus détachée du droit
international des étrangers, constitue probablement l'un des domaines du droit international économique où se
manifestent les désaccords les plus sérieux, spécialement dans les rapports entre pays industrialisés et pays en voie
de développement.
A ce titre, pour définir l’investissement international on tient compte avant tout du caractère d’extranéité de
l’investissement. En outre on procède à une approche économique et une approche juridique d’investissement.
Nous osons proposer la définition suivante : l'investissement international est une opération à but lucratif et à
terme différé caractérisé par l'existence d'un apport et une prise de risque par l'investisseur ; et effectué en dehors
de l'Etat de la nationalité de l'investisseur »
parlant Ce n'est que récemment que le concept d'investissement a fait son
apparition par le biais du droit conventionnel. En outre, les
Historiquement investissements étrangers connurent depuis quelques années un
accroissement considérable du fait de leur importance vis à vis des
économies nationales.
Vu le droit international, longtemps tenu à l’écart de la relation juridique entre l’Etat d’accueil et
l’investisseur étranger, devenir actuellement le cadre essentiel de cette relation.
En effet, « il est largement admis que l'investissement est une fonction d'une importance cruciale dans
une économie, à un double titre : il est un moteur de la croissance, il peu être facteur de rééquilibrage. De
ces fonctions dépendent l'évolution économique d'un pays ».
Ces vertus inhérentes à l'investissement, et qu'on n'aurait aucune difficulté à vérifier, ont marqué de leurs
empreintes les politiques économiques de la plupart des Etats et plus particulièrement ceux en voie de
développement. Désormais, il existe une corrélation grandissante entre le développement économique et
l'investissement international.
Conscients du besoin d'attirer les investissements nécessaires pour financer le développement de leurs
économies nationales, les Etats doivent mettre en place un cadre juridique global et concerté.
Partant, « l'investissement va faire partie de ces notions économiques qui ont acquis droit de citer
dans le monde juridique » d'où la difficulté de son appréhension. De ce fait on pose la question
suivante:
Principes de mobilité et de sécurité. Le principe de souveraineté qui fonde les réglementations nationales relative aux
investissements s’atténue devant les principes de mobilités (a) et de sécurité(b) des investissement internationaux.
Le Maroc, depuis son indépendance, n'a cessé d'encourager les investissements directs étrangers, et cela pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, les flux d'IDE varient toutefois fortement d'une année sur l'autre en raison des difficultés du Maroc à développer une
dynamique indépendante des opérations de privatisation.
À moyen terme, le tarissement progressif des privatisations pourrait donc entraîner une baisse des flux d'IDE. D'autre part, l'examen
des secteurs d'activités vers lesquels se sont orientés les investissements étrangers au Maroc permettrait une meilleure connaissance
du degré d'attractivité des différentes branches économiques.
Les IDE au Maroc ont connu un essor important dû en grande partie au démarrage du processus de privatisation et à la conversion de
la dette extérieure en investissement.
Sur la base des derniers rapports de la CNUCED sur l’investissement dans le Monde, les investissements
directs étrangers (effectués par les 79000 sociétés transnationales et leurs 790 000 filiales étrangères)
ont atteint en 2007 le niveau record de 1833 milliards de dollars (+ de 30% par rapport à 2006).
Cependant, du fait de l’actuelle crise financière internationale, ces flux d’investissement ont chuté à 1700
milliards en 2008. Alors qu’ils ne devraient atteindre que 1200 milliards de dollars (822,20 milliards
d’euros) en 2009.
Au Maroc, entre 2002 et 2008 le montant annuel moyen des investissements étrangers a atteint 22,3
MMDH. En 2008, le montant global des IDE a atteint plus de 32,5 MMDH dont l'essentiel provient de
France et d'Espagne.
B- La sécurité des investissements internationaux:
La mobilité des investissements internationaux ne sera effectivement obtenue que si la
communauté internationale assure leur sécurité, au regard sinon des aléas économiques du moins
des aléas politiques.
Aussi droit interne et droit international se conjuguent-ils pour assurer cette sécurité par le double
moyen de leur protection et de leur garantie pour prévenir ou, à défaut, réparer les dommages
provenant de leur atteinte.
La protection des investissements englobe l’ensemble des règles et principes visant à empêcher
toute atteinte à l’investissement, tout acte illicite portant préjudice à son existence, sa consistance
ou sa rentabilité.
Elle tend à assurer la meilleure indemnisation possible en cas de dommages dus à son
expropriation (directe ou indirecte) ou à des conflits internationaux ou civils.
Comme pour l’admission et le traitement des investissements, c’est à travers la voie
conventionnelle que la protection a été assurée aux investisseurs étrangers.
Outre l’établissement des standards, les accords bilatéraux et multilatéraux relatifs à la protection
des investissements internationaux, mettent en place des règles destinées à encadrer
juridiquement toute éventuelle expropriation et ses conséquences, et les dégâts subis en temps de
guerre ou de désordres civils.
Ces traités, qui ont progressivement pris le relais des anciens traités de commerce et
d'amitié, ont été de plus en plus utilisés à partir des années 1960-1970 car ils permettaient,
dans un cadre purement bilatéral, d'obtenir des solutions impossibles à obtenir dans un
cadre global.
Conclus sur une base de réciprocité entre deux Etats, ils ont pour objet de définir les
principes et les règles sur l'accueil, le traitement et la protection des investissements
effectués par les nationaux de chaque partie sur le territoire de l'autre partie.
Ils comportent en outre des dispositions sur le mode de règlement des différends entre États
signataires du traité et entre Etats signataires et investisseurs ayant la nationalité de l'autre Etat
Leurs succès est dû au fait qu'ils ont en général établi un équilibre réaliste entre les principaux
intérêts en présence : les États récepteurs d'investissements obtiennent des États dont sont
originaires les investissements qu'ils fournissent leur garantie à ces investissements; de leur côté,
ces Etats obtiennent des Etats récepteurs des engagements de niveau satisfaisant sur le
traitement et la protection due à l'investissement d'origine étrangère.
Le très grand nombre de ces traités ne correspond cependant pas à une totale disparité des règles
adoptées par les Etats contractants. En effet, la Convention de l'OCDE de 1967 sur la protection de
biens des étrangers, dont on se souvient qu'elle n'est jamais entrée en vigueur, a très fortement
inspiré les conventions bilatérales conclues entre Etats européens et pays en voie de
développement.
Elle leur a servi de modèle du point de vue de la structure, du contenu, ainsi que de la
formulation des normes. Le modèle nord-américain de conventions accuse un certain
nombre de différences, L'existence de ces traités illustre le rôle du droit international
au niveau de l'investissement international.
Tout d'abord parce que ces traités fournissent l'essentiel des règles applicables aux
investissements qui tombent dans leur champ d'application. Ensuite, et plus
subsidiairement, parce que bon nombre de ces traités comportent eux-mêmes des
dispositions faisant référence au droit international
Quoique beaucoup moins en vogue et plus disparates que les traités bilatéraux, ils
offrent, eux aussi, des solutions de substitution diversifiées à l'absence de convention
mondiale en matière d'investissement international.
Son succès en nombre d'adhésions est considérable. À la date du 20 décembre 2004, 154
États avaient signé cette convention et elle a vigueur dans 142 d'entre eux'.
Le CIRDI devient donc un centre d'arbitrage unique au monde, dont la compétence s'étend
désormais virtuellement à tous les rapports entre États signataires de la Convention et
investisseurs étrangers ressortissants d'un Etat également signataire.
C'est ainsi que dans le cadre de l'ALENA, le Brésil et le Canada, non signataires de la Convention
de Washington, peuvent néanmoins confier le règlement de certains de leurs litiges à un
arbitrage CIRDI.
B. Le droit de l’investissement international à travers les traités:
convient-il d'imposer aux États l'admission de tous les investissements d'où qu'ils viennent et
dans quelque domaine que ce soit, ou convient-il de laisser aux États le libre choix de fixer les
conditions d'accueil des investissements d'origine étrangère sur leur territoire? Une réponse
positive à cette question, qui serait parfaitement en phase avec la mondialisation, ne s'est pas
encore imposée.
Le projet d'Accord multilatéral sur l'investissement, élaboré dans le cadre de l'OCDE, avançait
dans cette direction, quoique avec une certaine prudence cette avancée fut une des raisons de
son échec.
À l'heure actuelle, une telle solution ne semble guère concevable que dans le cadre d'intégrations
économiques régionales comme l'Union européenne ou l'ALENA. La Charte de l'énergie porte en
germe ce principe, celui-ci dépendant cependant d'un Accord additionnel non encore en vigueur.
Le modèle de Convention bilatérale adopté depuis 2004 par les Etats-Unis d’Amérique , et que ceux-ci
s'efforcent de faire accepter par les Etats avec lesquels ils concluent des Convention bilatérales est
également dans ce sens.
Cependant, la solution contraire pourrait certainement être reprise, sous une forme ou sous un
autre, si un accord multilatéral sur l'investissement devait voir le jour dans le cadre d'une autre
organisation internationale que l'OCDE.
Traitement de l'investissement Principe de traitement juste et équitable Ce principe est présent dans
l'ensemble des traités de protection des investissements. Autres règles Les conventions bilatérales,
malgré l'unité d'inspiration qui découle de leur référence implicite à un modèle qui découle de la
pratique de certains pays, comportent des règles inégalement présentes et dont le contenu peut
varié.
Au rang des règles qui préfigurent un véritable statut de droit économique international de
l'investissement, figurent en bonne place le principe du traitement national et le principe de la clause
de la nation la plus favorisée (clause NPF).
Enfin, on est en présence d'un investissement international ou étranger lorsque le
ressortissant d'un Etat effectue un investissement sur le territoire d'un autre Eta. Le
rattachement d'un investissement à une économie nationale et à un Etat repose
généralement sur le critère de la nationalité pour les personnes physiques et celui de
l'incorporation et du siège social pour les personnes morales. La résidence, le domicile ou
le lieu d'établissement n'intéressent qu'exceptionnellement le législateur alors que les
notions de contrôle et d'intérêt prépondérant servent dans plusieurs codes
d'investissements à définir l'investissement étranger et dans plusieurs conventions à
compléter la description du lien du rattachement d'une société. Investir pour nous, c'est
investir dans l'homme, sa liberté et sa dignité, dans la justice sociale et le développement
de la personne humaine pour construire un monde où les droits de l'homme, des femmes,
des minorités politiques, intellectuels, économiques, religieuses, sont respectés et non pas
investir dans les murailles de fer qui emprisonne les hommes et leur liberté fondamentale
en protégeant toutes les dictatures
Webographie/Bibliographie:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Investissement_direct_à_l%27étranger
https://www.memoireonline.com/01/12/5036/m_Les-investissements-internationaux-
et-la-diplomatie-economique-de-la-RDC7.html