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soutènement à l’EC7
NF P 94-282 : Ecrans
Mathilde DUBOST
Chargée de développement industriel
Service Développement et Relations Clients 2021/2022
Mail : mathilde.dubost@haropaport.com
SOMMAIRE
4) Les actions
o Action d’origine pondérale
o Actions dues aux surcharges localisées transmises par le terrain (Annexe D)
5) Les vérifications
o Défaut de butée
o Résistance de la structure de l’écran
o Stabilité des appuis
1. LES ECRANS DE SOUTENEMENT
o Parois moulées coulées en place ou parois préfabriquées en béton armé (Fig 1.1 a et b, page 9)
o Rideaux de palplanches métalliques (Fig 1.1 c, page 10)
1. LES ECRANS DE SOUTENEMENT
o Rideaux mixtes de palplanches métalliques (Fig 1.2 b, page 11 & Annexe B.2.2 page 98)
On peut assimiler le comportement d’un rideau mixte de palplanche métallique à celui d’un écran continu uniforme, lorsque :
La distance l2 entre les éléments principaux < 1.8 m si les palplanches intermédiaires sont des profilés U
La distance l2 entre les éléments principaux < 1.5 m si les palplanches intermédiaires sont des profilés Z
1. LES ECRANS DE SOUTENEMENT
o Rideaux mixtes de palplanches métalliques (Fig 1.2 b, page 11 & Annexe B.2.2 page 98)
o Paroi moulée : paroi en béton armé, moulée dans une tranche excavée, par parties, dans le terrain
La stabilité de la tranchée pendant les opérations de forage, de ferraillage et de bétonnage est assurée par une boue à base de
bentonite. Elle forme sur les parois de l’excavation un dépôt étanche appelé cake qui lui permet d’assurer la pression hydrostatique qui
s’oppose à l’éboulement des parois.
• la construction de ces ouvrages a pu se faire suite au développement de technologies de forage bennes preneuses dans les
sols meubles et hydrofraises pour les autres sols et la mise au point de bentonite
o Paroi moulée : paroi en béton armé, moulée dans une tranche excavée, par parties, dans le terrain
o Rideaux de palplanches métalliques : écran constitué de palplanches métalliques simples, doubles ou multiples,
enclenchées les une dans les autres (serrure), et directement mises en place dans le sol par battage ou vibrage
o Palplanche métallique : profilé en acier de faible épaisseur et de grand élancement pouvant être plat, en forme de Z ou de
U, obtenu par laminage à chaud ou profilage à froid
Fabrication :
o profilage à froid (pour les épaisseurs les plus faibles) : processus de mise en forme en continu qui permet, à partir de tôles
planes en feuilles ou en bobine, d’obtenir des produits de section constante.
o laminage à chaud (les plus couramment utilisées) : après passage dans un four de réchauffage qui porte les brames à plus de
1000 °C, le métal est acheminé sur des rouleaux motorisés. Progressivement, par un passage successif dans différents cages
équipées de cylindres refroidis à l’eau, le métal perd en épaisseur et gagne en longueur.
Laminoir
1. LES ECRANS DE SOUTENEMENT
Mise en place
o Battage (mouton diesel, marteau hydraulique, ...)
o Vibrage
o Fiche : partie totalement enterrée d’un écran dont la longueur est le plus souvent déterminante dans l’équilibre de l’écran
Valeur fonction
Résistance au cisaillement du sol
Hauteur de la fiche
Représentation de la fiche
1. LES ECRANS DE SOUTENEMENT
o Tirant d’ancrage : dispositif de retenue d’un écran constitué par une tête d’ancrage, un tirant et un ancrage
4) Les actions
o Action d’origine pondérale
o Actions dues aux surcharges localisées transmises par le terrain (Annexe D)
5) Les vérifications
o Défaut de butée
o Résistance de la structure de l’écran
o Stabilité des appuis
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
Le principe de fonctionnement d’un écran de soutènement est d’utiliser le sol en fiche comme un niveau
d’appui. Lorsque la hauteur libre d’un écran devient importante ou que les efforts à reprendre par l’écran sont
importants ou que l’on cherche à limiter les déplacements, on peut ajouter des appuis supplémentaires se
présentant sous la forme de butons ou de tirants.
1) la fiche nécessaire à l’écran : l’appui en fiche provient de la capacité du sol à s’opposer aux
déplacements de l’écran par la mobilisation :
D’une butée dans le cas d’un mouvement de translation de l’écran
D’une butée et d’une contre-butée dans le cas d’une rotation en fiche de l’écran –cas d’un
écran autostable)
2) Le module d’inertie
Dans un premier temps, pour déterminer la fiche, il convient de calculer les efforts de poussée et de butée
sur l’écran. Il existe plusieurs méthodes de calcul permettant de calculer la poussée et la butée des terres.
• Ce principe est insuffisant car il ne prend pas en compte notamment le frottement mur-sol (rugosité du
mur), d’où les théories plus générales de Boussinesq et caquot-Kérisel
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
L’interaction entre le sol et le mur est pris en compte par l’obliquité (§ 5.1.3.2)
Les coefficients de poussée (Ka) et de butée (Kp) limites varient en fonction de cette obliquité qui est
généralement déterminée par le projeteur.
L’obliquité est caractérisée par l’angle que fait la résultante de la poussée avec la normale à l’écran
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
(influence de l’obliquité)
Quel que soit le type d’ouvrage, l’obliquité des pressions du sol sur un écran est à considérer différemment
selon les propriétés du sol.
o Dans un second temps, l’obliquité dépend de l’ampleur du mouvement relatif entre le sol et l’écran :
elle augmente (en valeur absolue) lorsque la déformation du soutènement augmente.
o L’obliquité augmente également avec l’inclinaison éventuelle sur l’horizontal du massif de sol
soutenu.
Il n’existe pas de règle pratique bien définie pour le choix de la valeur de l’angle
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
(influence de l’obliquité)
Poussée
= 30° sans frottement ( = 0) ka ( = 0) = 0.33
avec frottement ( = 2/3 ) ka ( = 2/3 ) = 0.282
Butée
= 30° sans frottement ( = 0) kp ( = 0) = 3.00
avec frottement ( = -1/2 ) kp ( = -1/2 ) = 4.65
(influence de l’obliquité)
(influence de l’obliquité)
Les valeurs de la poussée et de la butée des terres sont déterminées sous l’effet :
- Du poids volumique (poids propre des terres) : Ka et Kp
- D’une surcharge uniforme q : Kaq et Kpq
- De la cohésion : Kac et Kpc
NB :
• Lorsque la pression est d’origine pondérale : coefficients relatifs aux milieux pesants
• Lorsque la pression est due à une charge uniforme ou à la cohésion : coefficients relatifs aux milieux non
pesants
• Les tables donnent les valeurs des composantes inclinées (Cos (2/3 )) * Ka
• Dans le cas d’un écran retenant un matériau de remblai, il peut être admis de retenir K a = K0
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
Les coefficients proposés par Kérisel et Absi ont été établis à partir de la théorie de Boussinesq.
On peut utiliser Ka et Kp en lieu et place de Kaq et Kpq sauf pour le calcul de Kac et Kpc qui dépendent
NB : il n’est pas admis de considérer l’effet d’un talus comme équivalent à l’effet d’une charge verticale
(conduit à des résultats optimistes)
Dans le cas d’un sol frottant et doué de cohésion, la prise en compte de la cohésion résulte de l’application du
théorème des états correspondants..
La réduction de la poussée ou l’augmentation de la butée liée à la cohésion ont pour formule (hypothèse d’un
écran vertical soutenant un terre-plein horizontal) :
xcx
ou :
• est un nombre variant entre 2 et (+2) / 2 = 2,57 selon l’état de rugosité du contact sol-écran
• K est le coefficient de poussée ou de butée pour un milieu non pesant du sol chargé (Kaq et Kpq).
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
On considère :
• = 2 pour un contact lisse
• = 2,57 pour un contact rugueux
Dans le cas d’un sol cohésif (C 0 – comportement court terme) : Ka = Kp = 1. La réduction de la poussée ou
l’augmentation de la butée liée à la cohésion
• -2 C pour un contact lisse
• -2,57 C pour un contact rugueux
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
Application
Sol 3 Z = (-4.50) P = Ka h – 2.47 C = P = 0.18 * [ (17 * 2.50) + (20 * 2.00)] = 14.85 kN/m²
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
Application
Ka remblai = 0,249
Ka sable naturel = 0,283
Ka argile = 0,361 / Kp argile = 2,77
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
319
200
2. PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT D’UN ECRAN DE SOUTENEMENT
4) Les actions
o Action d’origine pondérale
o Actions dues aux surcharges localisées transmises par le terrain (Annexe D)
5) Les vérifications
o Défaut de butée
o Résistance de la structure de l’écran
o Stabilité des appuis
3. LES METHODES DE CALCUL (§8, page 50)
Le modèle équilibre limite (MEL) : couvre l’ensemble des modèles de calcul plastique.
Ce modèle de calcul consiste à appliquer de part et d’autre de l’écran la pression limite des terres, c’est-à-
dire l’état limite de poussée à l’amont et l’état limite de butée à l’aval.
Une fois déterminée, la distribution des contraintes, il existe deux familles de méthodes de calcul classiques
suivant qu’un effort de contre-butée peut ou ne peut pas être mobilisé à la base de l’écran.
3. LES METHODES DE CALCUL (§8, page 50)
Cette méthode ne s’applique pas aux écrans autostables. Elle consiste à considérer un schéma simplifié
dans lequel seule la poussée à l’amont et la butée à l’aval sont mobilisées sans qu’aucune contre-butée ne
se développe. Cette méthode consiste à vérifier l’équilibre des forces et l’équilibre des moments.
Il s’agit du modèle à l’équilibre limite proposé pour justifier la fiche des écrans avec un niveau d’appui à
l’article 9.3.2 de la norme.
Contre-butée : effort de réaction lié à la mise en butée des sols du côté des terrains soutenus, induit par la
rotation de l’écran sous le point d’équilibre
3. LES METHODES DE CALCUL (§8, page 50)
• Basé sur la méthode aux équilibres limites (MEL), en utilisant la théorie de Blum.
• Permet de dimensionner un écran suivant l’ancienne méthode avec des facteurs de sécurité
globaux.
• Les diagrammes de poussée et de butée sont déterminés à l’aide des coefficients de Caquot et
Kérisel.
3. LES METHODES DE CALCUL
La méthode de Blum
Le développement de soutènements souples met en défaut les approches de la butée simple car ils ne
permettent pas d’établir de correspondance entre le chargement exercé par le sol et la déformation de
l’écran (l’approche de la butée simple concernaient historiquement des ouvrages rigides comme les murs
poids en maçonnerie).
C’est pour prendre en compte ces observations que Blum (1931) a développé une méthode qui porte son
nom.
Les ouvrages qui présentent une fiche courte seront simplement butés par le sol et l’augmentation de la
fiche conduit à la mobilisation d’un encastrement dans le sol.
Pour les écrans encastrés, le point de moment fléchissant nul est relativement proche du point de
pression résultante nulle.
3. LES METHODES DE CALCUL
La méthode de Blum
Blum a analysé pour différentes longueurs de fiche, les distributions des pressions sur l’ouvrage, des moments
fléchissant et des déplacements de l’ouvrage.
Les ouvrages qui présentent une fiche courte seront simplement butés par le sol et l’augmentation de la
fiche conduit à la mobilisation d’un encastrement dans le sol.
3. LES METHODES DE CALCUL
La méthode de Blum
Blum propose ensuite afin de simplifier le calcul, de représenter les efforts de contre-butée par une force
localisée passant par le centre de rotation.
Cette approximation est compensée par une majoration de la fiche f 0 qu’il fixe à 20 %.
La condition supplémentaire est obtenue en assimilant le point de moment fléchissant nul en fiche avec le point
de pression résultante nulle du sol de l’écran. Les éléments de l’écran de part et d’autre de ce point peuvent
alors être calculés comme deux poutres isostatiques sur appuis simples.
3. LES METHODES DE CALCUL
La méthode de Blum
L’effort d’ancrage T et la réaction d’appui R sont obtenus en résolvant les deux équations d’équilibre statique
de la poutre supérieure du point de moment fléchissant nul.
Les équations d’équilibre de la poutre inférieure du point de moment fléchissant nul conduisent aux valeurs
correspondantes à la fiche f0 de l’écran
3. LES METHODES DE CALCUL
Le modèle d’interaction sol-structure (MISS) : permet de dépasser les limites liées aux modèles MEL
puisqu’il met en œuvre des lois qui relient la pression des terres au déplacement horizontal des différentes
sections de l’écran en considérant la rigidité du sol ainsi que celle des éléments constitutifs de l’écran (paroi,
ancrage, butons …).
L’approche communément pratiquée est la méthode aux coefficients de réaction qui propose des lois de réaction
simplifiées à une pente bornée par un palier plastique (= pression limite de poussée ou de butée)
3. LES METHODES DE CALCUL
• L’écran est considéré comme une poutre déformable sur appuis élasto-plastique.
• Les couches de sol sont considérées comme des ressorts qui réagissent linéairement jusqu’à atteindre
des paliers plastiques
• Les actions sont décomposées en efforts agissants sur la poutre.
• La méthode de calcul consiste à trouver un équilibre entre les déformations de la poutre et l’état des
couches de sol.
3. LES METHODES DE CALCUL
Ces modèles MISS sont incontournables pour le dimensionnement de la fiche des écrans hyperstatiques, ainsi
que pour la détermination des déplacements et des efforts pour tous les types d’écrans (autostables ou
appuyés).
En revanche le recours au modèle MEL est indispensable pour la détermination de la fiche des écrans
autostables.
Limites
3. LES METHODES DE CALCUL
Rajouter
extrait KREA
3. LES METHODES DE CALCUL
(3) Pour vérifier les états-limites ultimes STR et GEO on doit adopter l’approche de calcul 2
A1 M1 R2 (Annexe A)
Consiste à conduire le calcul avec une majoration des actions et une minoration des résistances. La valeur
de l’action (poussée) est multipliée par un facteur partiel et la résistance (butée) est divisée par un
coefficient partiel
Les efforts obtenus à l’issue de ce calcul sont directement les efforts de calcul.
Les valeurs des coefficients partiels sont fixées dans les tableaux ci-dessous.
La norme propose également le choix de n’utiliser qu’une pondération unique sur la résistance. Dans ce
cas, en phase définitive, le facteur partiel unique, appliquée à la résistance est de x = 1,35 x 1,4 = 1,89.
Cette approche est conforme aux méthodes de calcul traditionnellement employées avant la publication
de la norme qui consistaient à diviser l’effort de butée par 2 (à comparer à 1,89).
La profondeur de la fiche obtenue à partir de ces deux options est identique mais elle ne sont cependant
pas rigoureusement équivalentes sur d’autres points.
La pondération différenciée des actions et des résistances n’est possible que si le calcul permet de
séparer aisément les effort moteurs des efforts résistants. Si cela est souvent possible sans les logiciels
courants de calcul à l’équilibre limite (MEL), cela est plus difficile à mettre en œuvre dans les logiciels
courants de calcul aux coefficients de réaction.
Les deux méthodes conduisent à une fiche identique mais aussi à une différence très sensible sur l’effet
des actions calculé dans la structure.
3. LES METHODES DE CALCUL
Modèle MEL
Modèle MISS
- pas de pondération des caractéristiques de sol
- pondération sur les valeurs caractéristiques des surcharges appliquées sur le terrain
4) Les actions
o Action d’origine pondérale
o Actions dues aux surcharges localisées transmises par le terrain (Annexe D)
5) Les vérifications
o Défaut de butée
o Résistance de la structure de l’écran
o Stabilité des appuis
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Au repos : Ko ;
Poids
Poussée limite : Ka
Poussée Actions permanentes
Butée Butée limite : Kp ;
Module de réaction : Kh
• Les valeurs de pression des terres doivent être déterminées en tenant compte de l’enchaînement
des phases de construction et de l’effet des phases antérieures MISS
• Les valeurs des pressions des terres en conditions drainées sont déterminées à partir des
propriétés c’ et ’
• Les valeurs des pressions des terres en conditions non drainées sont déterminées à partir des
propriétés cu (u = 0), la variation de la cohésion avec la profondeur est à prendre en compte.
• La prise en compte de l’effet de la cohésion ne doit en aucun cas donner lieu à l’application d’une
« poussée négative » sur l’écran
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
La connaissance de la valeur de la pression des terres au repos est nécessaire pour définir l’état initial de
contrainte lors d’un calcul MISS (1) Note 3
Il n’est pas conseillé d’utiliser cette formule pour des valeurs élevées de ROC
cf chapitre 2
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Des valeurs intermédiaires de la pression existent lorsque les mouvements de l’écran ne sont pas suffisants
pour mobiliser les valeurs limites (Ka et Kp).
La détermination des valeurs intermédiaires de la pression des terres doit tenir compte de l’importance du
mouvement de l’écran et de sa direction par rapport au terrain : Kh = module de raideur du sol
Abaque de Chadeisson
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Les poussées transmises par le sol chargé ne peuvent être calculées par des méthodes simples qu’en
supposant être dans des conditions drainées.
Les méthode de calcul habituellement utilisées pour les charges localisées conduisent à des résultats qui
intègrent une diffusion sur les écrans. Parmi ces méthodes on distingue :
• Les méthodes globales qui calculent directement les poussées provenant du massif de sol mais
aussi des surcharges (méthode de Culmann).
• Les méthodes spécifiques qui calculent la poussée due aux surcharges seules. On distingue :
o D’une part les formulations issues de la théorie de l’élasticité (Boussinesq)
o D’autre part les méthodes qui résultent de la théorie de la plasticité (Krey et Caquot)
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Théorie de l’élasticité
Théorie de la plasticité
Théorie de la plasticité
Avec .
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Théorie de la plasticité
Surcharge uniforme appliquée sur une bande de terrain de largeur limitée à une distance « d » de
l’écran
La distribution des contraintes horizontales est soit trapézoïdale soit triangulaire sur une tranche d’écran
comprise entre le pied du prisme d’éboulement (Z 1) et le pied du prisme de rupture (Z2 ).
la distribution est trapézoïdale lorsque Z 2 < Z3, triangulaire dans le cas contraire
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Les niveaux Z1, Z2, Z3 et Z4 sont déterminés à partir des formules suivantes :
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
- distribution triangulaire X Kq
Z’3 vaut :
X Kq
- distribution trapézoïdale (Z 2 < Z3)
- distribution triangulaire X Kq
4. LES ACTIONS (§5, page 30)
Coefficient de forme Kq :
4) Les actions
o Action d’origine pondérale
o Actions dues aux surcharges localisées transmises par le terrain (Annexe D)
5) Les vérifications
o Défaut de butée
o Résistance de la structure de l’écran
o Stabilité des appuis
5. LES VERIFICATIONS
5.b ELS
Les vérifications des états limites de service (ELS) sont essentiellement associés :
aux déplacements (horizontal en tête d’écran) et aux déformations de l’écran
La limitation de l’effort de service dans les tirants ancrés
Les valeurs limites de déplacement doivent être établies avant le début de projet
Les déplacements doivent être déterminés à partir d’un modèle de calcul MISS en tenant compte des
raideurs de sol, de l’écran et des appuis, du phasage des travaux et des actions variables
5. LES VERIFICATIONS
La ruine d’un écran par défaut de butée se produit lorsque la butée mobilisée en pied d’écran dépasse la butée
mobilisable. Les mécanismes de rupture dépendent de la typologie de l’écran (autostable ou avec appuis)
Pour les écrans autostables, le défaut de butée se traduit par un basculement autour d’u centre de rotation situé
sous le fond de fouille
5. LES VERIFICATIONS
Pour les écrans présentant un ou plusieurs niveaux d’appuis, le défaut de butée se traduit par une rotation
autour d’un appui (en tête ou en pied de l’écran)
On doit vérifier la fiche minimale des écrans en console vis-à-vis de l’ELU de défaut de butée à partir du modèle
de calcul MEL. Le modèle « MEL » ne s’applique en toute rigueur qu’aux écrans non ancrés (écrans en console)
ou aux écrans avec un seul niveau d’appui. Par corollaire le modèle « MISS » est à utiliser pour tous les autres
types d’écran
5. LES VERIFICATIONS
Cas général
Transitoire
On vérifie que le rapport entre la butée mobilisée et la butée mobilisable est inférieur à 1.9 (1.4*1.35)
5. LES VERIFICATIONS
La ruine d’un écran se produit lorsque la résistance structurelle de l’écran, des appuis éventuels et des
éléments d’ouvrage associés (lierne, contre-rideau) devient insuffisante vis-à-vis de l’effet des actions le
plus défavorable (moment fléchissant, effort tranchant notamment).
Les éléments de structure d’un écran de soutènement doivent être vérifiés par le calcul. Selon le matériaux
constitutif de l’écran (béton, acier), les normes EC2, EC3 s‘appliquent.
Les effets des actions sont déduits d’un modèle de calcul MISS principalement ou du modèle de calcul MEL
pour les ouvrages particulièrement simples
Lorsque l’effet des actions est déduit d’un modèle de calcul MISS, on vérifie :
TIRANTS D’ANCRAGE
On doit vérifier
- la résistance de sa structure
- la résistance à l’arrachement de l’ancrage
5. LES VERIFICATIONS
(2) Rt,d est la plus petite des valeurs acceptables dans la partie filetée et dans la partie courante
As section résistante en traction de la partie filetée ou de la section courante, en prenant la plus petite
des deux valeurs
La corrosion
Lorsqu’il y a lieu, une perte d’acier uniforme due à la corrosion est à prendre en compte conformément à l’EC3
5. LES VERIFICATIONS
CONTRE-RIDEAU
On vérifie que le massif de terrain compris entre l’écran et l’ancrage est stable stabilité de Kranz
On peut également utiliser l’épure de Rankine pour vérifier que le dispositif d’ancrage de l’écran ne soit pas
situé trop près de celui-ci.