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DEVELOPPEMENT PSYCHO-

AFFECTIF

G.Benjelloun
Responsable de l’unité de pédopsychiatrie
Hôpital d’enfants
CHU Ibn Rochd Casablanca
INTRODUCTION
 Notions théoriques sur le développement
psychologique et psychoaffectif de l’enfant

 Modèles de développement :compréhension


de l’évolution de l’enfant et de la signification
primordiale de l’interaction sociale.

 Accès à l’identité et interactions précoces


NOTIONS GENERALES SUR LE
DEVELOPPEMENT

Théories psychanalytiques
 Interprétation des symptômes qui renvoient à des
conflits inconscients
Sigmund Freud
 Théorie des pulsions, sexualité infantile
Anna Freud
 Notion de lignes de développement
Mélanie Klein
 Position schizo-paranoide et position dépressive
NOTIONS GENERALES SUR LE
DEVELOPPEMENT

Théories psychanalytiques
 Spitz

Réponse au sourire (2-3 mois),


Angoisse /étranger (8ème mois),

Apparition du « non » (18 mois)

 Mahler

Phase symbiotique,
Phase de séparation/individuation
NOTIONS GENERALES SUR LE
DEVELOPPEMENT

 Théories psychanalytiques

 Winnicott:

 Fonction maternelle (préoccupation


maternelle primaire)

 Objet transitionnel
NOTIONS GENERALES SUR LE
DEVELOPPEMENT

John Bowlby:
Théorie de l’attachement

Importance des relations précoces, non


exclusivement alimentaires pour le
développement précoce
Les stades psycho-
sexuels

 Selon Freud, les stades


psychosexuels sont universels.
 Psychosexuel parce que chaque stade est défini
par une fixation à une zone érogène dominante.
 Le terme sexuel réfère ici au plaisir du corps au
sens large (et non à l'acte sexuel).
1ère année : le stade oral (0-18mois)

 Pendant le stade oral, la source du plaisir provient de la


bouche et la stimulation buccale.
 Si le besoin oral n’est pas satisfait, plus tard l’enfant
aura un sentiment de manque, de timidité, de grande
dépendance, de jalousie, d’anxiété
 Si le besoin oral est trop satisfait, plus tard l’enfant
développera une personnalité narcissique avec
tendances à rechercher des satisfactions orales (boire,
fumer).
Le stade anal (18 mois à 3 ans)

 La zone érogène dominante est la région anale.


 La propreté: apprendre à contrôler ses productions.
 Il apprend le contrôle volontaire de son intestin:
"retenir" ou "laisser aller’
 C'est le premier conflit «social».
 S'il donne ce cadeau, cela prouve son obéissance, sinon
son entêtement.
 Selon Freud, la conduite des parents face à cet
apprentissage est très importante.
Le stade phallique (3 à 6 ans)
 L'enfant découvre ses organes génitaux et
les différences sexuelles.

 Les garçons vivent le «Complexe d’Œdipe»

 Les filles vivent le «Complexe d’Electre »


Le Complexe d’Œdipe: 3-6 ans
 Le garçon désire sa mère sexuellement. Il se rend
compte que la mère a une relation particulière avec le
père.
 Son père devient un rival.
 Le garçon découvre que les filles n’ont pas de pénis et il
est possible qu'on lui enlève le sien. Il a peur (angoisse
de castration).
 Pour qu'il y ait bonne résolution du complexe d'Oedipe,
il faut que le garçon s'identifie au père (c'est ce qui
formera le Surmoi).
Le Complexe d’Electre
 La mère est aussi le premier objet d'amour sexualisé
pour la fille.
 Elle découvre qu'elle n'a pas de pénis. Elle tient sa
mère responsable de son manque. Elle lui en veut.
 Elle cherche donc à séduire le père car elle a envie du
pénis.
 Cette envie du pénis se transformerait en désir d'avoir
un enfant du père
 La mère devient ainsi une rivale.
 Finalement elle accepte sa féminité et s’identifie avec
la mère.
La période de latence (6 à 12 ans)
 À cette période, s'installe un calme pulsionnel
relatif.
 La pulsion sexuelle semble disparaître.
 Pas de zone érogène spécifique.
 C’est l'âge où les apprentissages scolaires, les jeux,
les intérêts extra-familiaux et les engagements
sociaux prennent de l'importance.
 L'énergie libérée par le refoulement du complexe
d'Œdipe peut être utilisée à d'autres fins.
 Les anciens buts pulsionnels seraient ainsi
«sublimés».
Le stade génital (12 à 18 ans)
 Les changements biologiques qui se produisent à la
puberté entraîne une réactivation de la zone génitale
comme lieu de plaisir.

 C'est le stade où se développent l'amour tourné vers


autrui.

 Avant, la sexualité était "auto-érotique", parce que


l'individu se satisfaisait de son propre corps.

 Ici, l'instinct sexuel tend à trouver satisfaction auprès


d'une personne aimée et entre au service de la
reproduction.
Concept des lignes de
développement :A FREUD
 classe les troubles de l’enfant à partir du
déroulement normal des processus de
développement.

 définit des concepts de lignes de


développement.

 clarifie les manifestations pathologiques


transitoires des permanentes dans son livre
« le normal et le pathologique de l’enfant ».
notion de positions: M.KLEIN
 groupements d’angoisse et de défense qui
débutent les premières années de la vie.

 position schizo-paranoide : une angoisse


persécutive comme mode de fonctionnement
mental qui disparaîtra petit à petit (bon sein,
mauvais sein)

 position dépressive: durant laquelle l’enfant


ayant assimilé le bon et la mauvais en une même
personne ressentira une angoisse, celle de
détruire, d’abîmer sa mère.
la préoccupation maternelle
primaire :D.WINNICOOT

 condition psychologique chez la mère

 sensibilité accrue pendant la grossesse et


qui dure quelques semaines après la
naissance de l’enfant
objet transitionnel :D.WINNICOOT
 objet maternel (poignée de laine, coin de
couverture, mélodie, un geste habituel...) :
première possession

 transition entre la première relation à la


mère et la relation à l’autre.
notion d’organisateurs :R.SPITZ
 premier organisateur : l’apparition de la
réponse par le sourire (2-3 mois).

 second organisateur : L’angoisse de


l’étranger (8 mois)

 troisième organisateur: La maîtrise du


« non » (18 mois)
concept de séparation-individuation :
M. MALHER

 Elle distingue la naissance biologique, de la


naissance psychologique.

 Le processus de séparation-individuation
s’étend de 4-5 mois à 36 mois et plus.

 Il comporte plusieurs phases :


 l’utilisation d’un objet transitionnel,
 le déplacement autonome avec éloignement grâce à la
marche,
 l’exploration de l’espace et des objets,
 l’utilisation du langage,
 le jeu symbolique...
concept de séparation-individuation :
M. MALHER
 Permet de sortir de la symbiose normale
avec la mère et de développer le
sentiment d’identité

 Son succès est lié aux réponses de


l’entourage et à la qualité de
l’attachement .

 Il faut bien s’attacher pour être capable


de bien se détacher.
systèmes d’attachement: J Bowlby
 Cinq systèmes qui tendent à maintenir la
proximité du nourrisson à sa mère:
 sucer,
 s’accrocher (étreinte),
 suivre (au début du regard),
 pleurer
 sourire
 La réponse des partenaires à ces
comportements du bébé va contribuer à la
qualité de l’attachement.
NOTIONS RECENTES SUR LE DEVELOPPEMENT
DU NOURISSON 

Compétences T.Berry Brazelton


 Les études des 30 dernières années ont révélé
chez le Nouveau né et le Nourrisson d’étonnantes
capacités, notamment dans le domaine perceptif
et moteur.

 Il a des perceptions sensorielles avant même la


naissance.

 La découverte par les parents des compétences de


leur enfant va faciliter la mise en place des
interactions et de l’attachement précoce.
Interactions précoces

 La relation du Nourrisson avec son entourage


est conçue comme un processus
bidirectionnel.

 Le bébé est à la fois soumis à ces parents et


entraîne chez eux des modifications
Sens de soi et accordage affectif : D.
Stern

 le bébé découvre que ses propres


expériences ne sont pas uniques et que la
vie intérieure peut se partager.

 Accordage unimodal ou transmodal


Facteurs de risque

*Prénataux : maladie ou handicap chez la mère,


ATCDs psychiatriques de la mère, grossesse
antérieure non suivie, mère adolescente,
isolement social, rupture avec le père du bébé.

*Périnataux :accouchement prématuré,
déséquilibre psychique puerpéral, hospitalisation
néonatale du bébé, dépression du post-partum,
handicap mental, sensoriel ou maladie de
l’enfant.

*Conditions socio-économiques défavorables.


Vulnérabilité psychique
 La vulnérabilité de l’enfant est caractérisée par le
fait que, face au même facteur de risque, les
nourrissons évolueront de façon différente.

 Certains enfants seront dits « invulnérables » car


capables de résister à un certain nombre de facteurs
pathogènes: la résilience

 Intérêt de la prévention des troubles de


développement psychologiques du nourrisson=»
identifier le nourrisson à risque
LE DEVELOPPEMENT PSYCHOAFFETIF DU
NOURISSON

 la grossesse : la femme enceinte


 Importance du vécu des mères au cours de la grossesse, de
l’accouchement, des premières semaines de vie
 Impact sur la relation précoce mère-enfant et sur le
développement du nourrisson

 les risques psychologiques :


 La grossesse : une crise psychobiologique
 La future mère doit réaménager ses investissements affectifs
pour accéder à cette nouvelle fonction (être mère) et faire
place à cet enfant
l’enfant imaginaire 
 future mère: l’enfant imaginaire.

 L’enfant sera idéalisé, chargé de réparer


ou combler des événements douloureux

 le choix du prénom peut être significatif


l’échographie 

 Banalisée, la première échographie est


souvent une événement heureux

 Cet accès direct au contenu du ventre


maternel peut être source d’angoisse pour la
mère et les autres enfants de la fratrie.

 La connaissance fortuite du sexe de l’enfant


souvent source de perturbations.
le fœtus et ses compétences

Capacités sensorielles
 Auditives:
 A partir du 5ème mois, il entend des bruits de
fond qui lui viennent de l’utérus maternel, bruits
viscéraux, vasculaires et des bruits extérieurs
transmis de façon atténuée.

 A la naissance, la reproduction des sons


entendus in utero ou extérieurs calment le
nourrisson (20 sc).
le fœtus et ses compétences

 Gustatives: Le foetus accélère son rythme de


succion si l’on sucre le liquide amniotique.

 Tactiles : Réponses du foetus au contact à travers


la paroi utérine et abdominale (haptomanie)
Capacités cognitives et d’apprentissage

 habituation prénatale aux bruits extérieurs.

 Capacités cognitives et d’apprentissage:


capacité qu’a le nouveau né de reconnaître la
voix de sa mère dès la naissance par ses
caractéristiques prosodiques (rythme-
intonation)
La naissance
le nouveau né
les compétences
 visuelles : dès la naissance, le nouveau né a une
préférence visuelle pour des modèles proches par la
forme et la taille du visage humain, il suivra le modèle
du regard sur 180°.

 auditives : il tournera la tête ou les yeux dans la


direction du son. Il distingue la voix humaine (arrêt de
son activité, ralentissement cardiaque, augmentation
des sourires)
les compétences du nouveau né
 olfactives : sont les plus proches de celles de
l’adulte Au quatrième jour, il discrimine l’odeur
du cou ou du sein de sa mère, de l’odeur d’une
autre femme.
 gustatives : Il discrimine les quatre saveurs,
salé sucré, amer et acide avec une préférence
pour le sucré.
 motrices : réflexe, désordonnée, massive. Elle
joue un rôle dans l’interaction avec les parents
 sociales : il coordonne son activité à la voix de
son interlocuteur.
les états de vigilance
 Ces compétences s’exercent quand il est en état de
vigilance.

 Six états qui se succèdent et qui vont du sommeil


sans mouvements aux cris et pleurs.

 Il y a d’importantes différences d’un bébé à l’autre


(calmes ou paresseux, capricieux) mais la mère
influence aussi la succession, la durée et la
prééminence d’un tel ou tel état de vigilance en lui
parlant doucement, évitant de le brusquer...
l’échelle de Brazelton
Cette échelle néonatale permet d’évaluer les
compétences des mères et des bébés. Elle est
utilisable entre le 3ème et 28ème jour

 Elle évalue :
*irritabilité
*capacité à se calmer et à être calmé
*activité motrice
*capacités sensorielles
*comportement social

 Elle a un intérêt préventif surtout si le bébé est


fragile à la naissance ou la mère peu sûre de ses
compétences.
la mère: confrontation enfant réel/
enfant imaginaire
 L’interaction mère nouveau né commence dès les
premiers instants suivant la naissance:
 la découverte du corps du bébé, son exploration par
les doigts
 les premiers regards mutuels

 L’attachement se fait durant cette période dite sensible


pendant laquelle il convient de faire partager au bébé
la chambre de sa mère.

 La confrontation de l’enfant imaginé avec l’enfant réel


va calmer ses angoisses (malformations ...) ou les
raviver.
la mère
 L’allaitement constitue l’une des modalités
essentielles de l’interaction mère nouveau né.

 Certains indices renseignent sur la qualité de


cette interaction :
 la posture du bébé (ajustée ou pas),
 le bébé (se blottit ou se rigidifie)
 l’attention de la mère (sensible ou n’y répond pas)
le rôle de l’entourage

 Rôle du père : les bébés distinguent très tôt leur


père.
 Développement psychologique: la place du père dans
la tête de la mère est fondamentale.
 Il faut prendre en considération la rôle des autres
frères et leurs relations (jalousie).
 Les grands parents : leur importance dépend aussi de
la place qu’ils occupent dans la tête de la mère.
Les trois premières années
l’interaction

 les partenaires
nourrisson
parents
autres partenaires
les trois niveaux d’interaction

comportementale :
 L’interaction parent nourrisson emprunte
plusieurs canaux:
 le regard,
 la voix
 la parole
 le contact physique.
les interactions
comportementales
 les interactions visuelles :
 regard mutuel au cours de la tétée, celui
du bébé sera ressenti comme gratifiant
valorisant

 un bon indicateur du climat affectif.

 On s’inquiétera devoir un bébé détourner


le regard.
les interactions
comportementales
 les interactions vocales :
 les cris et pleurs du bébé suscitent la proximité
avec la mère : critère d’attachement.
 importance de la prosodie maternelle ainsi la
langage de la mère (intonation, rythme) qui la
feront reconnaître par le bébé.
 ce langage change et devra s’adapter à l’âge du
nourrisson:
 nné régularité du rythme,
 4 mois mimiques et variations,
 12-24 mois mots
 Les réponses maternelles doivent se rapporter
aux messages du bébé.
les interactions
comportementales
les interactions corporelles et cutanées:
 dialogue tonique et contact peau à peau (ajuriaguerra)

 c’est l’ensemble d’échanges transmis par la manière dont


l’enfant est tenu, soutenu et la manière dont l’enfant y
répond

 Le père intervient également de façon directe, son


interaction sera plus physique
les interactions affectives
 Ces interactions sont caractérisés par l’influence
réciproque de la vie émotionnelle du bébé et de celle
de la mère.
 La mère perçoit l’affect que ressent son bébé et lui
propose une interprétation par des mots « tu es
fâché »...
 Le bébé perçoit l’état affectif de la mère, ses indices
sont :
 la prosodie maternelle
 l’ajustement tonico-postural
 Soit il y a accordage affectif (Stern) ou non .
 La sensibilité extrême du bébé à l’état affectif de sa
mère est démontrée (mère joue avec lui, elle arrête
il crie).
les interactions
imaginaires et fantasmatiques

 sont caractérisés par l’influence réciproque du


déroulement de la vie psychique de la mère et de son
bébé.

 l’enfant imaginaire : c’est l’enfant rêvé, imaginé,


projeté dans l’avenir que la mère devra réconcilier à la
naissance avec l’enfant réel.

 l’enfant fantasmatique : c’est le produit de désirs


anciens de maternité ou de paternité, il sera intégré dans
la dynamique du conflit oedipien de la mère et du père.
le fonctionnement des interactions

Un déroulement normal :
 Le déroulement normal des interactions
qui va faciliter un bon développement de
l’enfant , nécessite :
-plénitude affective
-souplesse des réponses
-stabilité et continuité de la relation
-cohérence temporelle et spatiale des
rythmes et des comportements
Principaux dysfonctionnements

 insuffisance chronique de l’attachement et les


carences affectives

 surplus d’excitation, défaut de protection

 incohérence.
Il importe de souligner l’importance de la vie
affective du bébé et du nourrisson dans
l’ensemble de son développement psychique,
dans celui de ses représentations, de la sphère
intellectuelle et cognitive, du langage comme
celui de sa vie relationnelle et sociale.
Individuation et émergence de
l’autonomie: 1ème année 
 Le sourire

 Le stade oral

 L’angoisse de l’étranger
Individuation et émergence de
l’autonomie: 2ème - 3ème année 
 l’acquisition de la marche 

 l’acquisition du non 

 la manipulation d’objets 

 la possibilité de boire et manger seul

 le jeu

 la propreté (le stade anal)


Individuation et émergence de
l’autonomie: 3ème - 6ème année
 Le complexe d’oedipe/ d’electre

 Le langage

 La socialisation
La phase de latence: 6-12 ans

 Les apprentissages scolaires

 les jeux, les intérêts extra-familiaux

 les engagements sociaux


Développement psychoaffectif de
l’adolescent
« orageuses révolutions qui s’annoncent par le
murmure de passions violentes, un changement
dans l’humeur, des emportements fréquents, une
continuelle agitation de l’esprit, rendant l’enfant
presque indisciplinable; il devient sourd à la voix qui
le rendait docile; c’est un lion dans sa fièvre, il
méconnaît son guide, il ne veut plus être gouverné
»

JJ. Rousseau
Adolescence
 Ensemble de phénomènes psychologiques

 Liés aux transformations physiques et


physiologiques de la puberté

 Changement de statut social


Durée
 Point de départ : l’enclenchement de la puberté
- précis
- inscrit dans la biologie

 Point de clôture: accès à l’âge adulte


- critères vagues et changeants
- inscrits dans la culture

Il faut se tourner vers des critères psychosociaux qui


concernent la réalisation des tâches de l’adolescence

- accès à l’autonomie
- formation d’une identité personnelle
- modification de l’univers relationnel
L’adolescence : période de
transition
 Transition développementale

 Changements sur le plan: biologique,


psychologique et social
- biologique: transformations de la puberté
- psychologique: construction de l’identité
- social: mise à distance des parents au
profit des pairs
Crise d’adolescence
 Depuis longtemps l’idée s’est imposée que
l’adolescence est une période
inévitablement marquée par des
perturbations:
- Externes: opposition, conflits avec
l’autorité, rébellion,
- Internes: tumulte émotionnel, stress,
ambivalences, deuil
Crise de l’adolescence
 Crise existentielle
 Normal et pathologique
 Diversité des troubles
 Rôle considérable des facteurs extérieurs
 Phénomènes de groupe, expériences,
incitations, relations actuelles
Puberté et sexualité
 Changements corporels rapides
 Sentiment d’étrangeté et de peur
 Aspects corporels + fonctions d’adulte
difficiles à intégrer
 Impact traumatique

Importance d’une information claire sur la


sexualité
Transition
 75% des individus vont faire face

 20% vont connaître un développement problématique


(dépression, déviance sociale…)

 5% vont connaître des troubles sévères (troubles


psychiatriques sévères, toxicomanie massive,
criminalité)
Pourquoi certains s’engagent dans une
trajectoire problématique?

 Facteurs individuels

 Facteurs familiaux

 Facteurs sociaux
Facteurs individuels

 Estime de soi/ perception de soi négative

 Régulation des émotions/ impulsivité

 Affirmation de l’individuation/dépendance
Facteurs familiaux

 Qualité des liens affectifs avec les parents

 Encadrement parental
Facteurs sociaux
 Famille élargie

 Groupe d’amis

 L’école
Principaux défis de l’adolescence
les conduites à risque
 Sexualité non protégée

 Conduites addictives, toxicomanie

 Conduites d’opposition et de marginalisation

 Suicide +++ (2ème cause de mort violente


chez l’adolescent)

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