La comptabilité générale ou financière fournit les éléments
constitutifs du bilan d’une entreprise selon une approche patrimoniale c’est-à-dire que le bilan est un inventaire des éléments du patrimoine de l’entreprise. Le bilan établi, soit en cours d’exercice soit en fin d’exercice a essentiellement pour objet la mesure des résultats obtenus. Le bilan ne peut servir directement à l’évaluation du patrimoine de l’entreprise. Il faut pour cela faire intervenir des éléments d’appréciation indépendants de la comptabilité traditionnelle On distingue plusieurs types de bilans : le bilan de fondation, le bilan en cours d’exercice, le bilan de fin d’exercice, le bilan fiscal, le bilan de fusion et le bilan d’apport, le bilan prévisionnel et le bilan de Toutefois, quelles que soient les insuffisances et les critiques adressées aux procédures comptables utilisées pour évaluer les éléments du bilan, sous la pression des règles fiscales en particulier, le bilan reste un instrument de référence constante de l’analyse financière. La détermination de la valeur d’une entreprise est un problème qui ne se pose pas de manière permanente ; c’est un sujet plus vaste et plus complexe que la simple interprétation des données comptables. Il n’existe pas de réponse unique au problème posé. On dispose de différentes méthodes d’évaluation cohérentes pour calculer la valeur d’une firme mais leur utilisation dépend des objectifs visés. . Occasions d’évaluation Il convient de se poser un certain nombre de questions avant d’aborder les méthodes d’évaluation. Quand procède-t-on à une évaluation d’entreprise ? Quelles sont les différentes notions de valeur ? Quelles sont les différentes méthodes d’évaluation ? Occasions d’évaluation (suite) L’évaluation d’une entreprise s’impose dans les cas suivants : Acquisition ou vente globale de l’entreprise ; Cession d’un fonds de commerce ; Fusion ou apport partiel d’actif ; Souci des dirigeants de l’entreprise de connaître la valeur de leur outil de travail. Quelles sont les différentes notions de valeur ? La valeur patrimoniale ; La valeur substantielle ; La valeur de rendement ; Le goodwill ; Les valeurs intrinsèques ; La valeur économique ; La valeur négociée ; La valeur boursière Chapitre préliminaire:Préparation à l’évaluation Il convient auparavant de saisir la notion d’entreprise et sa structure. I. Notion d’entreprise On entend généralement par entreprise une entité économique organisée pour produire, vendre ou échanger des biens ou des services ; L’entrepreneur ou “chef d’entreprise” exerce au sein de cette organisation son activité professionnelle, ses pouvoirs et sa responsabilité. Une entreprise réunit trois catégories de personnes : – celles qui apportent les capitaux nécessaires à la création et à l’activité de l’entreprise ; – celles qui la dirigent ; – et celles qui y travaillent Dans les grandes entreprises, ces fonctions sont généralement séparées. Dans les entreprises plus petites, les fonctions d’apporteur de capitaux et d’entrepreneur sont généralement réunies dans les mêmes mains. Dans les très petites entreprises(TPE) (artisanales notamment) c’est la même personne qui remplit les trois fonctions II. Structure de l’entreprise L’entité économique définie sous le terme “entreprise” comprend d’une part des biens, d’autre part des dettes. S’agissant d’entreprises industrielles et commerciales, l’ensemble des valeurs actives et passives est synthétisé par le bilan. On constate que le passif représente les ressources de l’entreprise, et l’actif représente l’emploi qui est fait de ces ressources. III: typologie L’entreprise individuelle L’entreprise individuelle n’a pas de personnalité juridique : chacun des biens la composant est la propriété personnelle de l’exploitant. Son unité économique est fondée sur la personne de l’entrepreneur qui est le “pilier” de l’entreprise. En cas de décès, le patrimoine étant transféré aux héritiers ou légataires. La société Le patrimoine affecté à l’exploitation appartient cette fois à la société elle-même, qui est une personne morale distincte des personnes physiques qui la composent. Les associés détiennent quant à eux des titres (parts ou actions)représentatifs de leurs droits dans le patrimoine de la société. Cela étant, l’évaluation globale de la société se révèle indispensable non seulement comme base de calcul de la valeur des titres, mais également dans l’hypothèse d’une mutation globale de l’entreprise, fusion, absorption, vente simultanée de tous les titres représentatifs de la société (cas où une personne détenant plus de 90 % des titres d’une société décide de les céder), ou de l’évaluation du patrimoine d’une personne détentrice de la quasi-totalité des titres d’une société. IV.Les étapes préalables à l’évaluation L’ évaluation de l’entreprise repose sur: Une analyse du bien à évaluer Le recours à différentes méthodes d’évaluation L’analyse de l’entreprise Une démarche préalable est essentielle Une analyse financière, même sommaire (mise en lumière et/ou en perspective de certains ratios, comme ceux de l’endettement, de la capacité d’autofinancement etc.) ainsi que les principales données économiques de l’entreprise et du secteur dans lequel elle évolue, sont de nature à influer fortement sur les différents paramètres de l’évaluation, préfigurant même le choix des méthodes qui seront retenues. Les éléments ci-après ont notamment pour objet d’illustrer §1.Les éléments intrinsèques à l’entreprise
– la valeur vénale des éléments de l’actif immobilisé ;
– l’aptitude à produire des bénéfices ; – les ressources humaines (le nombre de salariés L’encadrement, la pyramide des âges. – les risques éventuels liés à une forte dépendance de l’entreprise à son dirigeant ou à un membre de l’équipe dont le talent ou le savoir-faire participe à la renommée de l’entreprise ; – la structure financière ; – l’endettement ; – les engagements hors bilan §2.Les éléments extérieurs à l’entreprise
– l’activité (créneau porteur ou non) ;
– la concurrence dans le secteur ; – la conjoncture économique générale ; – les réglementations propres au secteur d’activité, par exemple la législation sur l’environnement et la pollution . Bien entendu, cette liste des éléments internes et externes est loin d’être exhaustive §3.Les perspectives d’avenir de l’entreprise Envisager les perspectives d’avenir de l’entreprise Il conviendra également de dégager, à partir des éléments propres à l’entreprise ou extérieurs, les perspectives d’avenir de l’entreprise, notamment par une étude de l’évolution du chiffre d’affaires, du bénéfice, Perspectives d’avenir (suite) de la marge brute d’autofinancement, du résultat d'exploitation. À cet égard, en lien avec l’analyse des ressources humaines, il est possible de prendre en compte les perspectives défavorables liées au décès du dirigeant pour l’évaluation de l’entreprise ou des titres figurant dans sa succession. Bien entendu, ces éléments n’ont pas tous le même poids dans la détermination de la valeur ; certains constituent Perspectives d’avenir (suite) l’évaluation (valeur vénale des éléments d’actif, productivité, excédent brut d’exploitation, marge brute d’autofinancement), d’autres sont des éléments d’appréciation complémentaires venant aménager et affiner la valeur précédemment déterminée. §4Eléments entrants dans l’évaluation l’évaluation (valeur vénale des éléments d’actif, productivité), excédent brut d’exploitation, marge brute d’autofinancement, d’autres sont des éléments d’appréciation complémentaires venant aménager et affiner la valeur précédemment déterminée. l’évaluation (valeur vénale des éléments d’actif, productivité, . §5Mode de fonctionnement de l’entreprise Examiner le mode de fonctionnement de l’entreprise La bonne marche d’une entreprise dépend par exemple -des conditions du marché et de la concurrence ; – des produits mis en vente ou des prestations de service ; – de la technologie et des procédés de fabrication… ; – de la qualité des décisions prises par le ou les dirigeants §6.Méthodes d’évaluation Quelles sont les méthodes d’évaluation d’entreprise ? Il existe une panoplie de méthodes d’évaluation d’entreprise qu’on peut regrouper en trois : les méthodes basées sur le patrimoine, les méthodes basées sur la rentabilité et les méthodes comparatives. 1ère partie: Méthodes d’évaluation: approche patrimoniale Méthodes patrimoniales (suite) L’approche patrimoniale est la plus ancienne. Elle s’intéresse au passé de l’entreprise. Elle est utilisée surtout par les petites entreprises parce qu’elles n’ont pas l’habitude de faire des projections dans l’avenir. Ces méthodes s’intéressent au bilan de l’entreprise qui est une photographie instantanée de sa situation actuelle et de son passé. Pour cette approche, l’entreprise vaut ce qu’elle possède. Toutefois le patrimoine ne reflète pas la valeur exacte de l’entreprise: il faut calculer une fourchette de valeurs. Pour ce faire, il existe plusieurs méthodes: actif net comptable; Actif net comptable corrigé, la valeur substantielle brute et nette , les capitaux permanents nécessaires à l’exploitation Méthode des ratios Les méthodes patrimoniales d’évaluation regroupent la méthode de l’actif net comptable et la méthode de l’actif net réévalué, appelée également somme des parties. Elles reposent sur une utilisation des données patrimoniales ou des données patrimoniales réévaluées pour déterminer la valeur d'une entreprise. En pratique, la méthode de l’actif net réévalué sera privilégiée dans le cadre de la valorisation des holdings, étant souvent constituées d’entités indépendantes et diversifiées. Les autres méthodes, à savoir la méthode prévisionnelle et la méthode analogique, peuvent être appliquées au niveau des entités indépendantes. Chapitre 1:Méthode de l’actif net Méthode de l’actif net comptable Méthode de l’actif net comptable corrigé L’actif net comptable consiste à estimer la valeur d’une entreprise sur la base de sa situation nette comptable. Il correspond à la valeur des capitaux propres minorée des non valeurs, autrement dit à la somme des actifs hormis les non-valeurs minorés de l’ensemble des engagements au passif. La principale critique adressée à cette méthode est qu’elle valorise la situation patrimoniale de l’entreprise et ne prend pas en compte sa rentabilité future. La valeur obtenue se rapproche d’une valeur liquidative. Section I. Méthode de l’actif net comptable ou valeur mathématique comptable (VMC) §1. Principe de la méthode Actif net comptable = Total de l’actif – Actifs fictifs - Dettes financières et circulantes Ex: Les actifs et les dettes d’une entreprise sont évalués après affectation du résultat en 1000 DH. Actif immobilisé: 600 Capitaux propres: 900 Actif circulant: 600 Dettes: 300 Quel est l’actif net comptable? VMC (suite) §2. Limites de la méthode La méthode de l’actif net comptable est très éloignée de la valeur réelle de l’entreprise notamment en raison de certaines pratiques comptables et fiscales (principe du coût historique, principe de prudence, méthodes d’amortissements). Section II. Actif net comptable ou valeur mathématique intrinsèque Actif net comptable corrigé=Actif réel corrigé – Passif réel corrigé Pour déterminer l’actif réel corrigé et le passif réel corrigé, il faut opérer des retraitements sur le bilan comptable. §1.Les retraitements du bilan A. L’actif 1.Les non-valeurs 2.Les actifs incorporels (immobilisations incorporelles) 3. Les actifs corporels (les immobilisations corporelles). 4. les actifs circulants 1:Les non-valeurs Dans une optique de valorisation et en ayant recours à une méthode patrimoniale, il convient de conserver uniquement les éléments générant de la valeur pour une entreprise. Ce principe implique la suppression de certains postes, appelés non valeurs. Les non-valeurs concernent : les frais préliminaires, les charges à répartir sur plusieurs exercices, les primes de remboursement des obligations. . 2Les immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles doivent être estimées soit à leur valeur d’utilité c-a-d le prix à payer pour se procurer des biens équivalents ou le prix du marché. 3Les immobilisations corporelles
4. les actifs circulants:
Les stocks : les problèmes d’évaluation sont liés à la qualité des produits en stocks Les créances Les titres et les valeurs de placement B: Au passif 1. Les dettes financières 2.Les provisions pour risques et charges 3.Les engagements hors bilan viennent augmenter le passif exigible. ANCC C. L’actif net comptable corrigé (ANCC) L’actif net comptable corrigé (ANCC) ou actif net réévalué (ANR) correspond à la différence entre valeur économique des actifs réels et la valeur économique des dettes réelles qui sont prises pour leur valeur comptable. L’ANCC peut être déterminé de 2 façons: ANCC = Actif réel corrigé – Passif réel corrigé ANCC= ANC +Plus-values latentes –Moins-values latentes ANCC (suite) ANCC = ANC + Retraitements+Incidence fiscale du retraitement ANCC (suite) 2ème méthode: ANCC= capitaux propres – les non-valeurs + les plus- values – les moins-values. Après avoir calculé l’ANCC, il convient de calculer la valeur mathématique intrinsèque de l’action qui est égale à l’ANCC divisé par le nombre d’actions: VMI d’une action = ANCC/ nombre d’actions. Ou bien ANCC = Actifs réels – Dettes réelles Actifs réels = (somme des actifs –actifs fictifs) – (somme des dettes – dettes fictives) ANCC (suite) Les actifs fictifs sont: Frais d’établissement, Frais de recherche et développement (si ce sont des charges activées il ne faut pas les déduire s’ils doivent aboutir au dépôt d’un brevet rapidement), Les primes de remboursement des obligations, Les comptes de régularisation actif (charge à répartir, charges constatées d’avance, Les écarts de conversion actif non provisionnés ANCC (suite) Les dettes fictives: Les produits constatés d’avance, Les écarts de conversion passif Chapitre II. L’évaluation par la méthode de l’actif économique L’actif économique correspond soit à l’actif net comptable corrigé soit à la valeur substantielle brute soit aux capitaux permanents nécessaires à l’exploitation: Section I. La valeur substantielle brute (VSB) §1. Survol de la VSB La VSB est aussi appelée valeur fonctionnelle qui a été introduite en 1960 par des experts allemands et reprise par l’Union européenne des experts comptables. VSB Il s’agit de déterminer la valeur des actifs engagés dans l’exploitation de l’entreprise indépendamment de leur mode de financement. La VSB comprend tous les biens utilisés pour les besoins de l’exploitation. La VSB inclut : 1. les biens faisant l’objet d’un contrat de crédit-bail, les biens loués; 2. Les effets escomptés non échus. VSB (suite)
La VSB exclut:
1. Les actifs hors exploitation, 2. L’actif fictif 3. Le fonds commercial dans certains cas La VSB ne fait aucune référence au passif du bilan. Elle représente l’outil de travail de l’entreprise. NB. Certains évaluateurs excluent le fonds commercial lorsqu’il s’agit de calculer le goodwill pour ne pas faire double emploi. §2. Calcul de la VSB VSB = Actif réel + biens exploités par l’entreprise (location, leasing, prêts) + Dépenses de remise en état des équipements vétustes – actifs hors exploitation. Remarque: Il convient de tenir compte des éléments suivants: 1. Les éléments de la VSB sont évalués à la valeur d’utilité dans les mêmes conditions que pour le calcul de l’ANCC. Calcul de la VSB (suite) 2. L’actif fictif comprend aussi l’écart de conversion – actif même s’il est provisionné car la VSB ne tient pas compte du passif et notamment des provisions pour risques et charges.
§3. Valeur substantielle nette (VSN)
La VSN = VSB – Passif exigible.
Section III. Capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE) §1. Composantes des CPNE Les CPNE relèvent d’une approche financière qui retient: 1. Les immobilisations réelles nécessaires à l’exploitation, 2. Le besoin en fonds de roulement. Les deux composantes des CPNE font l’objet de prévisions annuelles basées sur la prévision du chiffre d’affaires. On détermine ainsi pour chacune des années à venir: Le besoin net en investissement, Le besoin en fonds de roulement d’exploitation CNPE (suite) La méthode du CPNE exclut tous les actifs inutiles mais prend en considération: 1. Les biens exploités par l’entreprise, 2. Dépenses de remise en état des actifs vétustes. 3. § 2: Calcul des CPNE CPNE = Immobilisations nettes réelles d’exploitation + (biens exploités par l’entreprise) + dépenses de remise en état des équipements vétustes +besoins en fonds de roulement d’exploitation Cette méthode ne tient pas compte du fonds commercial. Chapitre 3. Evaluation par la méthode des ratios L’évaluation par la méthode des ratios est utilisée surtout par les banquiers lors de l’octroi de crédit. En effet, la situation économique et financière d’une entreprise à un moment donné n’est rien d’autre que la résultante de plusieurs facteurs qui interagissent ou agissent séparément facteurs financiers (coût de l’endettement, niveau des fonds propres); facteurs économiques(chiffre d’affaires, charges. Fiscalité); Evaluation par les ratios (suite) Facteurs humains qualité du management, productivité du travail). Le résultat des interactions entre ces divers facteurs est traduit par des données chiffrées dans les états de synthèse. La méthode des ratios est réputée statique par opposition à l’analyse des flux financiers. Le choix des instruments d’analyse de l’entreprise dépend de l’objectif visé par l’analyste financier qui apprécie le risque de faillite de son client. Ce choix est différent de l’actionnaire qui cherche à mesurer la rentabilité et la valeur de l’action. Le comptable national cherche à mesurer la production et la valeur ajoutée des entreprises Section 1. Les ratios: instruments d’analyse et de décisions financières
Il existe une batterie de ratios qui ne sont pas
normalisés. Les utiliser tous risque de rendre l’outil d’analyse peu opératoire. Cependant, il n’existe pas un nombre optimal de ratios. La sélection doit être faite sur des critères de simplicité et de pertinence. Les ratios suivants sont plus significatifs et plus représentatifs des divers aspects de la gestion de l’entreprise. §1. Ratios de structure financière Ratio d’autonomie financière 1.
R1 = Capitaux propres/ passif total ou bien
Dettes totales / passif ou dettes financières / capitaux propres Ce ratio permet de mesurer le niveau d’indépendance financière et reflètent le choix de la politique financière de l’entreprise Ratios de structure (suite) 2. L’endettement à terme Il peut être mesuré par : R1 = Dettes de financement/ capitaux propres ou R2 = Dettes de financement/ capitaux permanents Ces ratios sont utilisés séparément. Ils traduisent soit une capacité d’endettement potentielle soit une flexibilité financière soit la saturation de cette capacité et la nécessité de recourir à des fonds propres. 3. Capacité de remboursement des dettes Trois ratios permettent de mesurer la capacité de l’entreprise à faire face à des engagements: R1 = Dettes de financement / Capacité d’autofinancement R2 =Résultat d’exploitation /charges financières R3 = Capacité d’autofinancement/ Annuité d’amortissement de l emprunt. Ratios de liquidité (suite) §2. Les ratios de liquidité La liquidité traduit la solvabilité de l’entreprise à court terme. 3 Ratios sont utilisés pour exprimer la liquidité générale, la liquidité réduite et la liquidité immédiate. 1. Liquidité générale R1= Actif circulant / passif circulant Ratio de liquidité(suite) 2. Liquidité réduite R2 = Actif circulant – stocks/ Passif circulant
3. Liquidité immédiate
R3 = Trésorerie actif / Passif circulant §3. Les ratios de gestion ou de BFR Les ratios de gestion sont explicatifs du besoin en fonds de roulement et permettent d’approcher la réalité économique et industrielle de l’entreprise à de la rotation des stocks, des créances clients et des dettes fournisseurs. La rotation des stocks 1.
Les ratios de rotation permettent de
déterminer le délai moyen d’écoulement des stocks R = Approvisionnement/ Stock moyen Stock moyen : SI+SF/2 2. Rotation des créances commerciales Le délai moyen de recouvrement des créances est calculé ainsi: R1 = (En cours clients /Ventes TTC) x360 L’en cours clients est calculé ainsi: Clients et comptes rattachés – Clients créditeurs, avances et acomptes reçus. 3. Rotation du crédit fournisseurs Le délai moyen de règlement accordé par les fournisseurs est calculé comme suit: R = (En cours fournisseurs /Achats TTC) x 360 L’en cours fournisseurs = Fournisseurs et comptes rattachés – fournisseurs débiteurs, avances et acomptes versés sur commande. Dans les achats, il convient d’inclure les achats de sous-traitance et les services externes. Section 2. Ratios de rentabilité L’analyse de la rentabilité est essentielle dans la mesure où elle est la résultante de la politique générale de l’entreprise. Il existe une infinité de combinaisons de mesure du résultat et de mesure de l’activité ou du capital. La rentabilité sera étudiée à travers les ratios les plus significatifs qu’on peut classer en 3 catégories: Ratios de rentabilité d’exploitation Ratios de rentabilité économique Ratios de rentabilité financière §1. Ratios de rentabilité d’exploitation 1. Ratio de marge brute R1 = Ventes de m/ses HT – Achats revendus de m/ses / Ventes de m/ses HT Ce ratio concerne les entreprises commerciales 2. Ratio d’EBE (excédent brut d’exploitation) R2 = EBE/CA HT 3. Ratio d’exploitation R3 = Résultat d’exploitation/ Chiffre d’affaires . §2. Ratio de rentabilité économique La rentabilité économique est calculée à partir des ratios suivants: R1 = EBE / Actif économique L’actif économique est l’actif immobilisé d’exploitation +BFR R2 = Résultat net/chiffre d affaires Les ratios de rentabilité économique sont utiles pour les comparaisons inter - entreprises. §3. Les ratios de rentabilité financière Pour l’actionnaire, le meilleur indicateur de la rentabilité des capitaux qu’il a engagés est mesuré par le ratio suivant: R = Résultat de l’exercice / Capitaux propres En d’autres termes la rentabilité financière est fonction : de la politique commerciale de l’entreprise, de la rotation des actifs c’est –à-dire l’aptitude de l’entreprise à générer du chiffre d’affaires à partir de moyens déterminés (politique industrielle et technique) de la politique financière vis-à-vis de la structure de ressources financières MERCI DE VOTRE ATTENTION