Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Kinshasa/Mont-ngafula
Travail pratique du cours de Communication publique et
Marketing politique
h
✍
EFOLOKO NKONDIFINO Christavie KENSEY NGANZOL Lise
MASANGA LUZOLO Naomi MUKANYA MUTOMBP Ornela
NEUZI MAVINGA Bénedicte TAZI KUMBI Ronsard
Master II (LMD) CS
Professeur Alexis MBIKAYI
Année académique 2020-2021
Introduction
La communication publique est celle qui est organisé par l’Etat dans le but de promouvoir l’intérêt général de la population à
travers les actions d’information et de sensibilisation.
En effet, l'objectif d'un cours de communication publique et marketing politique est qu'à la fin de ce cours l’étudiant soit
premièrement capable de maîtriser les connaissances théoriques portant sur la communication publique et le marketing
politique, et deuxièmement qu'il soit capable d’assumer la fonction de consultant politique, spécialisé dans la communication
politique surtout pour élaborer des stratégies efficaces en période électorale.
Dans ce travail, il est question de choisir un thème parmi les thèmes proposés par le professeur, d’identifier un problème de
communication lié au thème choisi, de décrire le problème identifié et de proposer des pistes de solution. Nous avons porté
notre choix sur le thème de l’environnement, en particulier sur le projet Kin Bopeto
A. Mbikayi, Communication publique et marketing politique (Cours), Master 2, 2021
Le premier point de notre travail consiste à identifier le problème de communication dans le projet « Kin Bopeto », le deuxième
point va décrire le problème identifier, le troisième point pourra proposer des pistes de solutions.
1.Identification du problème de communication
2.Description du problème de communication
Depuis 2019 le gouvernement de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila a lancé une vaste opération de nettoyage dénommée «
Kin Bopeto ». Un programme de cinq ans qui vise à rendre la ville de Kinshasa salubre en luttant contre les immondices qui
s’épandent sur les avenues et les principales artères de Kinshasa.
RDC: Kinshasa lance «Kin Bopeto», un vaste programme d'assainissement de la ville, le 31 août 2021
Ce programme a été lancé par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi le 19 octobre 2019, condamnant les
mauvaises pratiques qui consistent à rendre l’environnement insalubre et invitant tous les jeunes à s’approprier du projet.
La vision de cette opération, selon l’initiateur Gentiny Ngobila est de collecter les immondices à travers la capitale et
transporter les déchets dans les centres de tri pour le recyclage afin de servir d’engrais, de pavage, et même produire
l’électricité.
En effet, après son lancement, le projet Kin Bopeto a été encouragé par plusieurs entreprises congolaises et organismes
internationaux, des contrats ont même été signé avec des firmes étrangères destiné à recycler les immondices. Dans cette
même optique, des opérations parallèles ont été organisés à Kinshasa pour donner un coup de pouce à Kin Bopeto ; c’est le
cas par exemple du projet KINTOKO, lancé par l’entreprise OK Plast afin d’acheter les bouteilles plastiques qui seront
recyclées par la suite.
Toutefois malgré l’engouement sur l’opération Kin bopeto et la communication sur les actions menée par celle-ci, nous
constatons que la population congolaise n’est pas impliqué dans ce projet et l’insalubrité reste persistante dans la ville de
Kinshasa. Le projet Kin-Bopeto reste pour plus d’un observateur un slogan creux. Aussi, le 1er Vice Président de l’Assemblée
nationale Jean-Marc Kabund a, au nom des élus de Kinshasa, deploré le fait que tous les caniveaux de la ville de Kinshasa sont
bouchés et qu’il y a
RDC: Kinshasa lance «Kin Bopeto», un vaste programme d'assainissement de la ville, https://www.google.fr/amp/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20190925-operations-nettoyage-kinshasa-kin-bopeto, le 31 août 2021
https://actualite.cd/2019/12/14/kinshasa-bopeto-lobjectif-nest-pas-seulement-la-proprete-de-la-ville-ngobila-veut, Jordan
mayeniki
des immondices et marchés pirates partout. Certains affirment même que les travaux de Kin Bopeto ne se sont réellement
concentré que sur les quartiers de la commune de la Gombe.
Vue cette réalité présentée plus haut comment garantir la réussite de la communication sur l’opération Kin bopeto et parvenir
à l’implication de la population ?
1. Pistes de solution
L’assainissement étant un des problèmes viraux qui rongent la société, il est important de ne pas y passer outre, il nous
faut donc par moyens de toutes nos forces y combattre pour nous assurer une existence paisible.
En République Démocratique du Congo, et dans sa capitale Kinshasa, la gestion des immondices ou des déchets est un
véritable cauchemar ; les habitants se plaignent de vivre dans une décharge. L’insalubrité est devenue un véritable fléau dans
la ville de Kinshasa.
En RDC, l’assainissement est un droit constitutionnel selon la constitution du 18 février 2006, dans son article 53 modifié
par la constitution en 2011, « toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a
le droit de le défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations »
La présence des immondices ou déchets dans les voies publiques de la ville de Kinshasa a une influence sur l’hygiène de
l’environnement ; ils entrainent l’insalubrité et peuvent être facteurs des certaines maladies dont quelques-unes peuvent être
épidémiques. L’une des grandes menaces pour la santé humaine dans le monde entier est le manque d’accès à des structures
d’assainissements adéquats pour une population de plus en plus importante.
Pour pallier à ce problème d’assainissement dans la ville de Kinshasa, la RDC avait signé un partenariat avec l’Union
Européenne pour la mise en place du projet d’appui à la réhabilitation et l’assainissement urbain (PARU), lequel a permis
d’évacuer par semaine plus de 9000 tonnes des déchets accumulés dans les stations de transfert érigées dans neuf des vingt-
quatre communes de la capitale congolaise. Ce programme a donc pris fin en Août 2005. Depuis la fin du projet
d’assainissement de Kinshasa par l’UE, la gestion de déchets dans la ville pose problème .
Ce problème est ressenti d’une manière alarmante dans la ville province de Kinshasa où l’on trouve des décharges non
contrôlées au travers toutes les voies de communication, sur les places publiques même sur les espaces résidentiels
(boulevards, chemins de fer, les rues, les rivières, les caniveaux, marchés,..)
Les ordures ménagères sont jetées sur la voie publique ou dans les rivières et caniveaux. Lors de fortes pluies, ces
immondices sont sources d'inondations causant des dégâts matériels et la prolifération des maladies notamment le paludisme
ou la fièvre typhoïde, conduites par la massive des moustiques et autres insectes de la même espèce, sur toute l’étendue de la
capitale congolaise.
Ces différents problèmes de gestion des décharges dans l’agglomération de Kinshasa méritent bien une attention
particulière d’une part des autorités gouvernementales, urbaines et de la population et d’autre part, des chercheurs qui doivent
apporter leur expertise en faisant des études et analyses sur les différents problèmes qui se posent dans la société .
https://www.memoireonline.com/11/13/7934/la-gestion-des-decharges--kinshasa-et-l-amenagement-de-l-espace-urbain.html consulté le 10/06/2020
Présentation du projet Kin Bopeto
La situation sanitaire de la population congolaise dans son entièreté reste d’après les différents rapports des études
menées au cours de cette décennie, émaillée par plusieurs fléaux qui s’opposent au droit à la santé et à l’environnement qui
garantit l’accès des populations à tous les services sociaux et de santé sans discrimination aucune. En dépit de l’effort
entrepris par le gouvernement en place avec d’autres partenaires, il sied de noter que le constat persiste.
Depuis plusieurs années maintenant, la ville de Kinshasa, qui rassemble en son sein plus de 10 millions d'habitants,
n'avait plus de service de ramassage et traitement des ordures.
C’est dans cette optique que le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny NGOBILA avait initié une vaste opération
de nettoyage dénommée « KIN BOPETO » qui avait été lancé par le président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi, en
date du 19 octobre 2019 afin d’œuvrer pour la salubrité et redonner à nouveau à la capitale l’image de « Kin la belle » ; cela,
en impliquant tous les habitants de la ville.
De ce fait, l’année 2020 a été celle d’expérimentation du programme « Kin Bopeto »consacré l’assainissement de la
capitale de la RDC réputée d’un niveau d’insalubrité avancé.
Quant à l’année 2021, le gouvernement provincial, à travers son service, devait mettre en œuvre quelques actions
innovantes afin d’améliorer les stratégies de lutte contre l’insalubrité. Il était prévu pour cette année:
Mise en place d’une brigade par l’hôtel de ville de Kinshasa qui sera chargée de faire respecter l’hygiène publique et du
patrimoine de l’Etat en valorisant des déchets ;
Construction, sur base d’une étude environnementale et foncière approfondie, des toilettes publiques modernes près des
marchés, des aires des jeux, des arrêts de bus ou des carrefours.
Mais hélas, les objectifs poursuivis n’ont pas été atteints car le programme « Kin Bopeto » a rencontré plusieurs entre
autre :
une mauvaise sensibilisation : le gouvernement n’a pas eu son temps de comprendre à la population ses attentes. Il s’est
vite jeté dans l’action au lieu de conscientiser et sensibiliser la population sur l’état que se trouve la ville de Kinshasa ;
une mauvaise communication : plusieurs personnes communiquaient à la fois et pas de compte rendu sur l’état salubre de
la ville. En d’autre terme, on ne savait pas où en était avec l’assainissement. Etait- elle respectée ou pas ?
manque d’appropriation de la population vis-à-vis du programme : la population était censée soutenir le gouvernement
dans ce projet en posant des actes positifs dans leurs milieux respectifs de vie.
Pourtant, les résultats attendus à la fin de cette campagne étaient :
.Reconstruction des caniveaux afin d’évacuer les eaux usées en une journée ;
Arriver à moins exposer voire ne pas exposer les habitants de la ville de Kinshasa aux maladies hydriques et au
paludisme, qui constitue un vrai handicap ;
Faire installer des stations des déchets et des ordures pour les acheminer à la destination finale à la longue des journées.
Piste des solutions
Hier comme aujourd’hui, l’environnement est fréquemment menacé par le mauvais et irresponsable comportement de
l’homme. Les différents médias ne cessent de présenter ces conséquences pour interpeller et éduquer tant le citoyen que les
différentes parties prenantes dans le combat pour la protection de l’environnement. Il convient de souligner que
l’environnement est une problématique qui préoccupe l’homme, est une ressource à gérer et un milieu de vie à aménager.
Cette insalubrité est au jour d’aujourd’hui trouvée partout où vit la population kinoise notamment dans les marchés, les
parkings et dans les quartiers. Les conséquences ne sont plus à démontrer, allant des maladies respiratoires ou encore
paludéennes, en passant par les maladies des mains et des odeurs nauséabondes.
Notre piste des solutions se veut de conscientiser la population kinoise pour un KIN LA BELLE. Cette piste de solution va
autour de la stratégie de la communication et la compagne publicitaire. Qui sont pour nous une grande piste de solution pour
la réussite de la communication sur cette opération KINBOPETO.
ÉLABORATION DE LA STRATÉGIE DE LA COMMUNICATION ET COMPAGNE PUBLICITAIRE
La stratégie de communication définit les actions pour atteindre les objectifs fixés. C’est un processus visant à
choisir et mettre en œuvre les actions requises pour les objectifs de la communication.
La publicité est une forme de communication par les médias, qui envoie un message édifié à une cible afin d’obtenir une
réaction chez cette cible. Et une compagne publicitaire est une opération marketing destinée à promouvoir une marque,
un produit, un service, un message, etc. https://www. journaldunet.fr consulté le 30Août.2021 à 12h5
Pour conclure, nous espérons à une ville propre et belle ville et une prise de conscience spontanée, fortuite par la
population. Et le sens de responsabilité qui concerne d’une part une relation avec autrui et d’autre part, la relation avec
les générations futures et enfin la relation avec l’environnement au sens large. C’est-à-dire l’environnement compris
comme un support à la vie dont il faut apprendre à préserver la qualité.
Nous espérons aussi une responsabilité qui implique un engagement des autorités de la ville et la population quant à la
gestion durable des ressources naturelles et dans l’amélioration de leur cadre de vie.
1. Hôtel de ville -faire comprendre le concept Gardons notre ville propre et Grands médias. Meilleure collaboration avec la ville. A déterminer
« assainissement » à toute la ville ; cela exige la participation de
tous pour sa réalisation. -spot et réunion technique Meilleure collaboration avec les
-faire connaitre avec les journalistes médias,
l’action, assurer sa visibilité à la -visite sur terrain -nombre de spot par jour de
population ; diffusion.
-informer sur l’organisation des
activités ;
-assurer la poursuite des ses objectifs
et son opérationnalisation.
1. Bougmestre et chef de -initier un programme dans Assainir nos communes Grand médias Nombre de descente sur terrain. A déterminer
rue chaque commune ; pour une santé de fer. (radio,télévision
Reunion technique avec
les médias et descente su
-veiller sur l’exécution des
terrain.
programmes selon les activités de
chaque commune
1. Chef de quartier -Sensibiliser les habitants de Un citoyen a le devoir de Face à face, -Avenues A déterminer
chaque quartier le bien fait d’un garder son environnement
-les écoles
environnement sain ; propre.
-les églises
-mobiliser les chefs des avenus et
les ressources du quartier en faveur
des bonnes pratiques hygiènes.
1. A déterminer
1. ONG, Confession Faire adopter les instructions du Un environnement sain dans Événementiel et réunion Population ciblée A déterminer
religieuse et association programme et sensibiliser ses une ville saine.
membres.
1. Population : Accepter, adopter les différents Engagé pour agir Grand médias Le nombre d’actions, d’initiatives A déterminer
commerçant, meesages qui lui sont adressés pour pourvues d’être acceptées
organisation une participation active à la réussite
commerciale, du programme
1. Médias -aborder les questions Engagé à accompagner. Grand médias Le nombre d’émissions, de A déterminer
environnementales sous la forme du magazine qui adopte l’idée
risque voire de la catastrophe ;
-mettre en évidence des enjeux
reliés à la culture
environnementale ;
-informer sur le processus de la
sensibilisation et l’évolution de
l’assainissement.
Ce tableau énumère la stratégie de communication, la manière dont les actions du programme de gestion des immondices à
Kinshasa seront organisées pour atteindre les objectifs de communication.
Pour conclure, nous espérons à une ville propre et belle ville et une prise de conscience spontanée, fortuite par la population.
Et le sens de responsabilité qui concerne d’une part une relation avec autrui et d’autre part, la relation avec les générations
futures et enfin la relation avec l’environnement au sens large. C’est-à-dire l’environnement compris comme un support à la
vie dont il faut apprendre à préserver la qualité.
Nous espérons aussi une responsabilité qui implique un engagement des autorités de la ville et la population quant à la
gestion durable des ressources naturelles et dans l’amélioration de leur cadre de vie.
DIFFUCULTE COMMUNICATIONNELLE SUR L4USAGE DU DECHET DANS LES SACS POUBELLES
IDENTIFICATION DU PROBLEME
De nos jours et par le monde, la question sur l’environnement restent d’une actualité brulante. Il est observé à Kinshasa une
évolution croissante de l’insalubrité et la dégradation de la nature qui ont pris des proportions inquiétantes. Profondément
enracinée, cet état de choses a plongé les gens dans n insensibilité sans pareil.
Jadis appelle Kin-la- belle, elle actuellement l’une de capital le plus sale au monde ce qui la laisse bien un souvenir lointain
dans le langage Kinois, en lieu et place de Kin-la-poubelle.
De partout il se laisse observe une pléthore des déchets qui octroyant à la ville une image presque d’un dépotoir, cause de
divers mots surtout lors de la saison pluvieuse qui à la rencontre de flac d’eau stagnantes forment de véritable gîte de
moustiques.
Le fléau atteignant le sommet n’épargne ni artères, ni lieux publics ni espaces verts ni rigoles et caniveaux. Le plus
curieux est que tout autour des tous ces endroits impropres se déroulent des activités humaines, la majorité de caractères
commerciaux (terrasses, marché, boutiques, pharmacie,…). Par conséquent, derrière cette insalubrité se colle la présence
accrue des maladies endémiques telles le paludisme, la fièvre typhoïde, la verminose et tant d’autres qui sont devenues
des cantiques diagnostics médicaux à Kinshasa.
C’est ainsi, à l’égard de toute cette situation très alarmante que les autorités provinciaux ont souhaité apporter un
changement de mentalité enfin de limiter la montée croissante de cette évaluation pour sauvegarder l’homme et son
milieu de vie.
Ainsi, à travers diverses occasions, l’hôtel de ville a tenté de restaurer la salubrité dans la ville de Kinshasa. Les gouverneurs
André KIMBUTA, jean KIMBUNDU et bien d’autres dans le passe, ont tour à tour lance l’opération Kin Bopeto,
Ce programme d’assainissement a mis en contribution des bulldozers pour démolir les étalages des commerçants, des
garages de fortune installée sur les voiries publiques. Et récemment, un salongo imposé aux marchands chaque
week-end de 7h00 à 10h00, par l’arrete n°SC /088 du 10 mai 2010, portant sur mesures collectives d’assainissement à
Kinshasa.
Pour pérenniser la salubrité dans la vile, cette loi a sollicité l’implication effective de toutes les autorités municipales ainsi
que la POLICE, bien plus des sanctions financières ont été ^prisent en compte à l’égard de contrevenants soit une amande
de 100 dollars pour des habitations et 100 à 1000 dollars Américains pour des maisons commerciales.
Passant au comble de bilan de ces approches, tous les esprits s’accordent à première vue qu’en dépit ses multiples mesures de
renforcement aux Operations d’assainissement et la présence de certaines structures de salubrité, l’état de lieu de l’insalubrité à
Kinshasa reste lamentable. Le volume de déchets ne fait qu’augmenter et leur gestion devient de plus en plus complexe.
Mais il s’est avéré important pour nous de dépasser cette dimension fataliste pour finalement chercher les raisons de la
réfraction populaire par rapport aux décrets sur le changement de comportement visant l’assainissement de l’environnement
à Kinshasa. Partant de l’idéologie qui affirme qu’un environnement sain garantie une sante publique saine, une question
s’impose : « quels sont les bonnes pistes communicationnelles qui facilitent l’acquisition de sacs de poubelles pour les
déchets dans la mentalité Kinoise ? »