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EVOLUTIONS
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. DEFINITION
II. HISTORIQUE
III. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
IV. CAS PRATIQUE
V. EVOLUTION ET PERSPECTIVE
CONCLUSION
INTRODUCTION
La technologie MPLS (Multi Protocol Label Switching) a été définie par l'IETF
comme étant relativement simple, très souple, multi protocolaire et
particulièrement efficace. Dans les réseaux informatiques et les
télécommunications, MultiProtocol Label Switching (MPLS) est un mécanisme de
transport de données basé sur la commutation de labels[1] (des« étiquettes »), qui
sont insérés à l'entrée du réseau MPLS et retirés à sa sortie. À l'origine, cette
insertion s'opère entre la couche de liaison de données (niveau 2) et la
couche réseau (niveau 3) afin de transporter des protocoles comme IP. C'est
pourquoi MPLS est qualifié de protocole de couche « 2,5 » ou « 2 / 3 ». Ce
protocole a évolué pour fournir un service unifié de transport de données pour
les clients en utilisant une technique de commutation de paquets. MPLS peut
être utilisé pour transporter pratiquement tout type de trafic, par exemple la
voix ou des paquets IPv4, IPv6 et même des trames Ethernet ou ATM.
I.HISTORIQUE
1994 : Toshiba présente des idées de routeur de commutation de cellules (Cell Switch Router) à
l'IETF BOFF
1996 : Ipsilon, Cisco et IBM annoncent leur plan de label switching
1997 : Création du groupe de travail
IETF MPLS
1999 : Premiers déploiements MPLS VPN (L3VPN) et TE.
2000 : Ingénierie du trafic MPLS
2001 : Publication de la première demande de commentaires (Request for Comments) pour MPLS.
2002 : AToM (L2VPN)
2004 : GMPLS ; grande échelle L3VPN
2006 : TE "Harsh" à grande échelle
2007 : Grande échelle L2VPN
2009 : Label Switching Multicast 2011 : Profil de transport MPLS
HISTORIQUE
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
TC: S:
MPLS Label
Traffic BottomofStack
Label
Class
(QoS)
Les labels de 0 à 15 sont réservés à des usages spécifiques (RFC 3032[6] et RFC 7274[7]). On trouvera
notamment :
0: IPv4 Explicit Null Label : utilisé notamment dans le cadre de l'« Ultimate Hop Popping » (UHP) – voir
plus bas
2: IPv6 Explicit Null Label : utilisé notamment dans le cadre de l'« Ultimate Hop Popping » (UHP) – voir
plus bas
3: Implicit Null Label : utilisé dans le cadre de la signalisation du
« Penultimate Hop Popping » (PHP) – mais jamais visible dans un label (ce label correspond en réalité à
une absence de label)
PRINCIPE
MPLS fonctionne par commutation de labels. Des chemins entre PE (Provider Edge)
sont établis de façon manuelle (action d'un administrateur dans le plan
d'administration) ou automatique (via un protocole de signalisation comme LDP —
Label Distribution Protocol — dans le plan de contrôle). Ces chemins sont appelés
des LSP (Label Switched Paths).
Les routeurs MPLS sont les LSR (Label Switch Router), et sont de type PE (Provider
Edge) ou P (Provider). Par extension, les routers CE (Customer Edge) sont les
routeurs du client avant que son trafic ne pénètre dans le « nuage » MPLS du
fournisseur par les routeurs PE.
Un chemin MPLS étant toujours unidirectionnel, on fait la différence en MPLS
entre les routeurs d'entrée (PE ou iLSR — ingress Label Switch Router), de transit
(P-router pour Provider router), et de sortie (PE ou eLSR — egress Label Switch
Router).
PRINCIPE
Routeur PE d'entrée
Le routeur PE d'entrée a pour rôle d'encapsuler le trafic reçu sur ses interfaces «
clients ». Il applique (au moins) un label au paquet reçu (« imposition » de label,
ou push) et l'envoie vers une de ses interfaces sortantes.
Pour créer le label, le routeur utilise les FEC (Forwarding Equivalence Class), qui
sont des tables de correspondances dont les clefs sont un élément du paquet
(adresse MAC, adresse IP, Class of Service, port TCP/UDP, etc.). Une FEC est
donc un groupe de paquets transférés vers la même interface de sortie et avec
les mêmes critères de transmission (donc un type de flux vers un LSP).
Routeurs P … Le paquet atteint ensuite des commutateurs de transit (P-router)
ou de sortie (PE-router). Ceux-ci possèdent une table de commutation (la Label
Information Base[8],[9]) comportant quatre entrées :
Deux clefs :
PRINCIPE
label MPLS en entrée bit S (Bottom of Stack) à 0 ou 1 (pour savoir dans quel
contexte la valeur du label est applicable)
Deux valeurs :
label MPLS : de sortie : dans ce cas le routeur remplace le label
(swap), ou retrait du label : dans ce cas le routeur retire le label (« disposition »
du label, ou pop)
adjacence de sortie du paquet (interface, routeur suivant...)
Routeur PE de sortie
Le dernier routeur PE reçoit (d'un Prouter, ou du premier PE-routeur, selon la
topologie du réseau MPLS) :
un paquet IPv4 ou IPv6 non labellisé (qui est dans ce cas simplement routé), ou
un paquet labellisé, qu'il décapsule pour la dernière fois conformément à sa
Label Information Base.
CAS PRATIQUE
Pour appliquer le protocole MPLS, il sera question pour nous de configurer deux
réseaux situés à des zones géographiques différentes :
Configurer les adresses IP sur nos routeurs
Configurer le protocole de routage dynamique OSPF( entre les routeurs du
réseau de l’opérateur)
Configurer le protocole RIP( entre les provider edge et les customer edge pour
l’échange de routes)
Configurera le protocole MPLS entre les routeurs de l’opérateur
Configurer le BGP pour l’échange de route entre les Provider edge
1)Configuration des adresses IP sur les routeurs
NB:L’ospf se configure uniquement sur les réseaux cotés opérateur et non coté
client
configuration du routeur 1 et routeur 2
CAS PRATIQUE
CAS PRATIQUE
2)Configuration de l’OSPF sur les routeurs de l’opérateur
À l'intérieur d'une même zone, les routeurs fonctionnant sous OSPF doivent préalablement
remplir les tâches suivantes avant de pouvoir effectuer leur travail de routage :
établir la liste des routeurs voisins ;
élire le routeur désigné et le routeur de secours ;
découvrir les routes ;
élire les routes à utiliser ;
maintenir la base topologique.
En cas de changement de topologie, de nouveaux LSA sont propagés de proche en proche, et
l'algorithme SPF est exécuté à nouveau sur chaque routeur.
CAS PRATIQUE
CAS PRATIQUE
CAS PRATIQUE
4)Configuration du MPLS
La configuration de ce protocole se fait uniquement sur les interfaces du routeur qui
sont intérieurs au réseau de l’opérateur.
CAS PRATIQUE
GMPLS
La commutation par étiquette multiprotocole généralisée ( GMPLS ) est
une suite de protocoles étendant MPLS pour gérer d'autres classes
d'interfaces et de technologies de commutation autres que les interfaces
de paquets et la commutation, telles que le multiplexage par répartition
dans le temps , la commutation de couche 2, la commutation de longueur
d'onde et la fibre -commutation.
Une première extension du MPLS est le Generalized MPLS. Le concept de cette
dernière technologie ètend la commutation aux réseaux optiques. Le label, en
plus de pouvoir être une valeur numérique peut alors être mappée par une fibre,
une longueur d'onde et bien d'autres paramètres. Le GMPLS met en place une
hiérarchie dans les différents supports de réseaux optiques. GMPLS permet donc
de transporter les données sur un ensemble de réseaux hétérogènes en
encapsulant les paquets successivemment à chaque entrée dans un nouveau type
de réseau. Ainsi, il est possible d'avoir plusieurs niveaux d'encapsulations selon
le nombre de réseaux traversés, le label correspond à ce réseau étant conservé
jusqu'à la sortie du réseau. GMPLS reprend le plan de contrôle de MPLS en
l'étendant pour prendre en compte les contraintes liées aux réseaux optiques. En
effet, il va rajouter une brique à l'architecture : Gestion des liens. Cette brique
comprend un ensemble de procédures utilisées pour gérer les canaux et les
erreurs rencontrées sur ceux-ci.
GMPLS
Fonctionnement
GMPLS est basé sur des étiquettes généralisées. L'étiquette généralisée est une étiquette qui peut
représenter soit (a) une seule fibre dans un faisceau, (b) une seule bande d'onde dans la fibre, (c) une
seule longueur d'onde dans une bande d'ondes (ou fibre), ou (d) un ensemble de intervalles de temps
dans une longueur d'onde (ou fibre). L'étiquette généralisée peut également porter une étiquette qui
représente une étiquette MPLS générique, une étiquette de relais de trame ou une étiquette ATM.
MPLS Est donc une technologie qui a su prendre une place prépondérante dans les réseaux
longue distance opérateurs. Son but premier, qui était d'optimiser le temps de traitement
des paquets au sein du coeur de réseau s'est peu à peu effacé pour laisser placer aux
extensions et applications du MPLS. De nos jours, les quantités de données transportées sur
les réseaux sont de plus en plus importantes, et le routage IP actuel ne satisfait pas aux
contraintes qui sont désormais de l'ordre de la bande passante et du temps de
transmission. MPLS offre indéniablement plusieurs services intéressants à exploiter, et ne
nécessite pas forcémment d'investissement conséquent lors de sa mise en place. Le
développement des technologies à contrainte temporelle telles que la VoIP ou les
applications vidéos, sont de plus en plus fréquentes, et requierent l'utilisation d'un réseau
pouvant respecter ces besoins. Le mode "best effort" de l'IP devient alors trop limité pour
l'utilisation souhaité et MPLS propose donc un systéme fiable pour le mettre en place. A
l'époque de la convergence audio / video / données, les réseaux à très haut débit sont de
plus en plus sollicités. La logique modulaire selon laquelle le MPLS a été développé permet
de l'étendre avec beaucoup de souplesse, comme en témoigne l'apparition du GMPLS
destiné à devenir un standard.